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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 29 octobre 2020

Les bides dogmatiques de « Sœur-Âne »

C’est curieux l’autisme de certains « soces »

 

Pendant que je j’attendais les annonces de « Jupiter » hier soir (laissez-moâ un peu de temps pour les métaboliser…), je me suis penché (sans tomber) sur les errements … de la « mobilité douce » de « Miss Sœur-Âne », maire finalement triomphalement réélue à « Paris-sur-la-plage ».

 

D’abord, les bornes de recharges installées à grands-frais en pillant les emplacements de circulation et de stationnement (sur les chaussées, puisqu’il n’y a plus de construction de nouveaux parkings souterrains depuis « De-la-Nuée ») : Elles devaient accueillir les Autolibs’, mais il n’y a plus d’Autolib’…

C’est que le copartage (des puces et autres saloperies) en période de pandémie, déjà que ça ne faisait pas recette, là, c’est mort…

Toutefois quelques bornes de recharge d’Autolib’ vont revivre !

Dans plusieurs communes limitrophes de la « kapitale-gauloisienne », les installations sont toujours debout même après l’arrêt du service de location de voitures électriques, en juin 2018, et devraient être adaptées aux voitures électriques des particuliers.

Les derniers stigmates d’un échec grandeur nature disparaîtront ensuite du paysage francilien…

 

Reste toutefois une facture rondelette à solder : L’ex-concessionnaire, Autolib’, a demandé fin 2019 une indemnité de 235 millions d’euros, correspondant selon lui à son manque à gagner. Il n’a reçu, pour l’heure, qu’une provision de 20 millions d’euros pour envoyer ses belles autos, même pas amorties et qui avaient mal vieilli, à la casse en attente d’un futur et hypothétique accord…

 

D’ailleurs, un rapport de la chambre régionale des comptes d’Île-de-France, publié le 20 octobre dernier, n’aura pas été tendre avec les acteurs de cette affaire malheureuse.

D’un côté, le groupe « Beau-l’Orée », qui décroche le marché pour douze ans en 2011. De l’autre, le syndicat mixte Autolib’, constitué de quinze collectivités locales d’Île-de-Gauloisie concernées par le service d’autopartage, plus « Paris-sur-la-Seine », qui a lancé le projet en 2009, sous le mandat de « De-La-Nuée ».

D’un côté, donc, une entreprise privée rompue au monde des affaires, et dotée d’une armée de juristes. De l’autre, une assemblée d’élus locaux et de fonctionnaires parfois désœuvrés.  

De 2011 à 2018, année où le contrat est dénoncé, les magistrats pointent les manquements des équipes de « Beau-l’Orée », qui savent flirter avec les zones floues du contrat. Et ils décrivent aussi un syndicat mixte qui semble découvrir au fur et à mesure que tout ne roule pas exactement comme il l’avait imaginé…

 

Il faut dire que dès le départ, on voit grand, sans doute trop grand. Autolib’ doit s’étendre sur 45 communes de la petite couronne. Et on ira vite, très vite, c’est promis : Les villes seront équipées de 1.098 stations pour recharger les batteries de 1.740 véhicules électriques dès le 31 mai 2012, soit 16 mois seulement après le début du contrat.

À son terme, en 2023, « Beau-l’Orée » assure que le service d’autopartage aura séduit 320.000 abonnés.

Vous prenez votre calculette : 1.740 véhicules pour 1.098 stations, il y en a 642, soit 36 % (une sur trois) obligées de rouler et en tout cas se déchargent.

Et pour ça, il faut compter sur 320.000 utilisateurs potentiels qui se relayent à raison de 184 par bagnole et par jour…

Comme une journée n’a que 1.440 minutes et sans même compter les temps de recharges, chacun utilisera, en moyenne, 7,8 minutes/jour sa location « partagée ».

Je ne sais pas vous, mais, avec un temps de charge qui divise par deux le temps d’utilisation, le business-plan aurait, dès l’origine, comme un bug…

 

Tous ses plans sont donc bâtis sur ces prévisions plutôt optimistes, voire irréalisables.

D’autant que la réalité impose ses différences incontournables : Les travaux sont mal préparés. Ils sont ralentis, notamment, par la présence en sous-sol de nombreuses conduites souterraines, qui n’avaient pas été identifiées.

À la date fatidique, le 31 mai 2012, seule la moitié (515) des 1.098 stations prévues est prête.

Il faudra attendre quatre ans pour atteindre cet objectif.

Et en 2016, selon le rapport, seules 231 stations sur 1.100 sont rentables, dont 216 sont situées dans « Paris-sur-la-Seine »…

 

Forcément, les curieux ne se précipitent pas sur un service qui, dès le début, est trop restreint. « Les prévisions initiales d’abonnements et de location avaient été significativement surévaluées », assure le rapport.

En 2012, « Beau-l’Orée » escomptait près de 19.000 clients. Ils ne sont que 2.700.

La situation se détériore l’année suivante, avec seulement 7.200 utilisateurs pour un objectif de 26.000 !

Autolib’ n’emballe décidément pas les foules, c’est une évidence : Une idée à la kon, une de plus…

 

« Beau-l’Orée » espère tout de même que chaque voiture sera louée 11 fois par jour, là où elles ne le sont que quatre fois en moyenne.

De même, l’entreprise assure que chaque location durera en moyenne 50 minutes, elles atteignent modestement 41 minutes en 2012, et 37 l’année suivante.

Chaque course rapporte donc moins.

Le concessionnaire n’arrange rien en tentant une sorte de fuite en avant : Autolib’ augmente entre 2014 et 2017 le parc de voitures électriques, aggravant un peu plus le coût de la maintenance.

La marge par véhicule devait atteindre 23.000 euros par an, elle n’a jamais dépassé les 4.000 euros…

Comme quoi, il y avait vraiment un gros « bug » dès la conception du projet qui n’a pas croisé son public.

 

Par conséquent la facture s’envole. Si un déficit initial était prévu durant les trois premières années, le service devait afficher, aux termes du contrat, un excédent de 56,4 millions d’euros (le syndicat mixte se rémunérant sur une partie des sommes engrangées).

Mais les chiffres sont encore plus catastrophiques que prévu : « Fin 2013, soit après deux ans d’exploitation, le service affichait un déficit de plus de 125 millions d’euros, 2,4 fois supérieur à la prévision », écrivent les magistrats.

Il est vrai qu'à cette date, le nombre d’abonnés à Autolib’ n’atteignait que 39 % de la prévision initiale.

Les magistrats dénoncent enfin une sorte d’entourloupe : Les systèmes d’information, qui devaient piloter les locations, étaient censés être achetés par « Beau-l’Orée ». Estimant les solutions disponibles insuffisantes, Autolib’ a chargé ses propres équipes de les mettre au point.

Problème, observe la chambre régionale : « Tous les coûts de développement et d’amortissement ont été imputés irrégulièrement sur les comptes de la concession », grevant un peu plus le déficit !…

 

Au sein du syndicat mixte, on se défend en expliquant que « Beau-l’Orée » devait informer les élus des problèmes rencontrés. Par contrat, la société était aussi dans l’obligation d’actualiser son plan, donc ses objectifs et ses moyens, afin de tenir compte des difficultés.

Mais la société s’en garde bien, notent les magistrats.

Il faut attendre 18 mois après le début de l’activité pour que le syndicat soit tenu au courant des problèmes. Sa réaction ne semble pas à la mesure du trou financier qui se creuse : « Il (le syndicat) n’a pas exigé immédiatement du concessionnaire qu’il produise un plan d'affaires actualisé (…) Il ne lui a pas non plus demandé de redéfinir les objectifs opérationnels et financiers du service pour tenir compte du retard de déploiement. »

Bref, les élus laissent faire. On ne naît pas « autiste » pour rien…

Il faudra attendre juillet 2014, trois ans et demi après le début du contrat, pour que « Beau-l’Orée » présente un nouveau plan.

 

Les deux partenaires se séparent le 25 juin 2018 : Ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur le nouveau plan. Les élus franciliens regrettent notamment les « perspectives fondées sur des hypothèses discutables, erronées ou injustifiées ». Le divorce coûtera donc, au moins pour l’heure, 20 millions d’euros, montant de la provision déjà versée.

Mais l’entreprise demande beaucoup plus (235 millions). La négociation est en cours. Même s’il parvient à réduire la facture, allégeant par ricochet celle du kontribuable, le syndicat mixte devra se frotter à une autre difficulté : En privé, la Cour des comptes explique qu’aucune règle n’a été prévue pour répartir la facture entre les quinze collectivités locales concernées…

Ambiance.

 

Et puis les vélos, l’autre volet des « mobilités-douces »…

Il y avait d’ailleurs quelque chose d’ubuesque à voir, il y a deux ans, les ouvriers démonter les bornes de recharge Vélib’ pour réinstaller, quelques semaines plus tard, des bornes de recharge… Vélib’, mais ça s’explique.

Ces interventions coûteuses embarrassantes pour la chaussée et la circulation, dégradantes et salissantes, ne sont que la partie la plus visible d’une opération mal fagotée qui voit, en 2017, la Ville de « Paris-sur-la-plage » attribuer le marché des vélos en location à une nouvelle société, Smovengo.

Trop ambitieux, mal préparé, mal contrôlé, ce nouveau contrat vient d’être critiqué à son tour dans un rapport par la même chambre régionale des comptes « d’Île-de-Gauloisie ».

 

En 2017, donc, « Sœur-Âne », la mairesse de « Paris-sur-la-Seine », veut améliorer le service de location de vélos lancé par son prédécesseur, lui-même s’inspirant de l’exemple lyonnais.

Elle voit naturellement plus vaste et plus moderne : C’est une « soce-de-progrès ».

Alors, au travers du syndicat Autolib’, la mairesse parigote, majoritaire dans ce cénacle, choisit la société Smovengo.

Cette entreprise, de taille assez modeste, succède donc à la filiale du géant « JC-Deux-kons », jusqu’alors titulaire du contrat.

La capitale a, pour rester maîtresse du projet, réalisé un petit tour de passe-passe.

Elle crée tout exprès un syndicat d’étude pour préparer le marché. C’est le seul moyen, observe le rapport, pour garder une compétence confiée en 2014 par la loi à la région, au travers « d’Île-de-Gauloisie Mobilités ».

 

Cette « coquille vide », regrettent les magistrats, passe ensuite la main au syndicat Autolib’, qui devient syndicat Autolib’ et Vélib’, en charge de l’exécution du contrat. « Ainsi », note le rapport, « à six mois de l’échéance du premier marché Vélib’ et postérieurement à la désignation du nouveau prestataire, le SAVM (Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole) est devenu le maître d’ouvrage d’un marché qu’il n’avait pas préparé. »

De son côté, la région dirigée par « Valy-Paic-Res » aurait sans doute aimé récupérer le service de location au travers « d’Île-de-Gauloisie Mobilités », d’autant qu’elle a elle aussi son système avec Véligo.

Mais c’est tellement plus simple d’avoir deux systèmes sur le même territoire, ou presque… n’est-ce pas ?

 

Le nouveau Vélib’ sera donc plus moderne, en partie électrique, et s’étendra sur un périmètre plus large. Évidemment, cette ambition comporte des risques, d’autant que l’ancien prestataire n’est pas décidé à faciliter la tâche de son successeur.

Il faut, par exemple, onze mois pour démonter les anciennes bornes et, à la fin du mois de décembre 2017, seules 517 stations sont transférées à Smovengo, qui en espérait 700…

La reprise du personnel, prévue elle aussi dans le contrat, traîne de la même manière. Elle n’est réglée qu’en décembre 2017.

 

De son côté, le syndicat mixte, donc les élus, met trop de pression sur Smovengo.

Le calendrier est très serré, puisque le marché est attribué en mai 2017 et prévoit une transition de six mois entre les deux opérateurs sans arrêt du service, pour une mise en route en janvier 2018. « Malgré les difficultés durant la première année, le syndicat n’a jamais envisagé d’adapter le calendrier de déploiement, estimant que le titulaire devait en faire son affaire, conformément à ses engagements contractuels », constatent les magistrats.

Dans sa volonté de voir grand, le syndicat commande même, une fois le marché conclu, 350 stations supplémentaires, soit un tiers de plus que le nombre précédent de stations !

À Smovengo, là encore, de s’adapter. Et il en met partout, même là où ça ne s’impose pas.

Au détriment des stationnements « rotatifs » des voitures, naturellement.

Et tant pis pour les commerces environnants…

En revanche, notent les magistrats, quand il s'agit de prendre une décision, le maître d’ouvrage met trop de temps. De même, lorsque le prestataire rencontre des difficultés, le soutien des élus tarde à venir…

 

Smovengo a aussi sa part dans le retard pris par le service de location de vélos.

Ses équipes sont trop peu nombreuses et ses capacités techniques, dépassées, notamment pour fabriquer les vélos en nombre suffisant. La société montpelliéraine rencontre aussi des difficultés lors des chantiers : Le branchement des bornes au réseau Enedis s’avère impossible, par exemple, ce qui l’oblige à les équiper de batteries, qui nécessitent elles-mêmes de l’entretien, donc du personnel.

 

Le Velib’-nouveau prend donc là aussi du retard. Le calendrier initial prévoyait, dit le rapport, l’ouverture de 50 % des stations dès janvier 2018 et la mise à disposition de 50 % des vélos, seuls 46 et 48 % le sont à cette date.

Il faudra attendre la fin de l’année pour atteindre l’objectif.

Le nombre d’abonnés chute lui aussi lors de la phase de transition, ce qui était prévu.

Mais la baisse est « sévère » : Alors que le Vélib’ version « JC-Deux-kons » comptait 295.000 abonnés, ils ne sont plus que 99.000 en juin 2018.

Le nombre de courses, de son côté, est divisé par trois entre 2017 et les six premiers mois de 2018.

Les grèves et les manifestations des « Gilets jaunes » n’arrangent rien.

Avec la mise en service des stations et des vélos, au fil des mois, le nombre d’abonnés retrouve l’étiage des années précédentes.

 

Mais que de temps et d’argent perdus ! Mettant dans le même panier les errements lors du contrat Autolib’ et ceux connus avec Vélib’, les magistrats de la chambre régionale des comptes évoquent des « crises majeures » qui « n’ont pas été anticipées, laissant longtemps les élus dans la conviction que tout allait s’arranger »…

Il faudra attendre un an pour qu’un gestionnaire de crise soit enfin mandaté par la Ville de « Paris-sur-la-plage ».

 

Reprenez votre calculette et, hors les coûts supportés par le contribuable local, hors les embarras créés pour tout le monde, riverains et visiteurs, avec la création de générations spontanées de couloirs de « vélos-prioritaires et sécurisés » (qui roulent même à contresens sur un bon tiers des rues phagocytées), il y avait (en 2018), environ 8,8 millions de déplacements quotidiens dans la « Ville-lumière ».

40 % se font à pieds et en moins de 20 minutes.

Ce qui signifie qu’on comptait 5,28 millions qui se font « autrement ».

Dont 99.000 abonnés au Vélib’ et 7.200 utilisateurs de véhicules « partagés ».

Allez, arrondissons à 110.000 déplacements/jour pour être généreux.

Soit à peine 1,25 %…

Avouez que le « progrès-social » des « soces », si ça consiste seulement à claquer le pognon du kontribuable sans limite (et sans contrôle des objectifs) pour une personne sur 80, c’est comment dire…

Un racket éhonté d’une toute petite minorité ?

Un épouvantable gâchis électoral ?

Une gigantesque injure au bon sens ?

Un énorme bide d’autistes dogmatiques !

 

Alors que « le marché » sait faire : On l’a vu avec l’apparition de sociétés proposant voitures, patinettes électriques et vélos-partagés en location courte.

Même si le nombre d’opérateurs a sensiblement diminué pour cause de vandalisme… repartis en Chine !

Tout cela m’amuse : Les uns qui ont la potestas ne savent pas faire, les autres qui s’y collent font et en plus grignotent le marché des VTC qui eux mangent celui des taxis…

Tout va bien, circulez, si vous le pouvez encore… puisqu’on vit sur la tête (vous y voyez ainsi le monde à l’envers) !

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