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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 18 octobre 2020

Je reste toujours étonné par les progrès de la science…

Il y a des découvertes vraiment étonnantes

 

Ainsi, avec « grand-fracas », on nous a annoncé que des chercheurs du très sérieux (et coûteux) MIT viennent de découvrir une astuce pour casser un spaghetti sans qu’il se brise en de multiples morceaux !

Personnellement, je n’en mange plus (c’est plein de glucides haute densité), mais je n’avais jamais pensé à les casser avant de les cuire (quand je m’en faisais pour le plaisir), préférant inlassablement les enrouler autour de ma fourchette, imbibés de sauce telle que j’ai pu caviarder quantité de cravates !

Plusieurs dizaines de collections… de quoi monter une succursale complète.

Ça et la salade, du temps où je mangeais aussi de l’herbe (il y a très longtemps de ça), je ne te vous raconte pas (mais je ne portais pas cravate à cette époque-là…)

 

A-t-on idée de casser des spaghettis ?

Bien une idée d’hérétique « presse-bite-terrien », ça.

Mais non, il paraît que c’est « notoirement » sérieux.

Ce casse-tête turlupinait les scientifiques depuis de nombreuses années vient donc enfin d’être résolu.

La technique pour casser un spaghetti en seulement deux morceaux est désormais connue de ces « trouveurs ».

Il faut vous dire que l’énigme restait entière depuis que le physicien « ricain » et néannmoins prix Nobel Richard Feynman, passant des heures à casser des spaghettis dans sa cuisine, fit remarquer que le spaghetti se brisait systématiquement en trois ou quatre morceaux, mais jamais en deux.

Pourtant, avec un point d’appui – l’ongle du pouce par exemple – c’est assez facile.

Comme quoi, quand on est prix Nobel, on n’est pas forcément armé de bon sens !

Même quand on est « ricain »…

 

Il faut vous dire qu’en 2005, deux chercheurs « Gauloisiens » du laboratoire de modélisation mécanique de l’université Pierre et Marie-Curie (« Paris-sur-la-Seine »), Basile Audoly et Sébastien Neukirch, avaient fourni l’explication du phénomène.

Lorsque le spaghetti est plié, il se forme une onde de « surcourbure » qui se propage de bout en bout du spaghetti.

Même les bouts déjà cassés subissent cette onde, ce qui fait que le spaghetti continue à se briser en plusieurs morceaux après la première cassure.

Cette brillante démonstration avait d’ailleurs été récompensée d’un prix « Ig Nobel » bien mérité en 2006 !

 

Le problème semblait donc impossible à résoudre, sauf pour deux étudiants du MIT particulièrement persévérants.

Ronald Heisser et Vishal Patil ont passé des heures à torturer plus de 500 spaghettis dans tous les sens pour découvrir enfin comment les casser proprement en deux.

Pour leurs tests, ils ont fixé le spaghetti entre deux pinces, l’une tournant le spaghetti à différents degrés (un peu comme on essore un torchon) et l’autre le courbant jusqu’à ce qu’il cède.

Le tout filmé par une caméra capable d’enregistrer un million d’images par seconde.

Du matériel de pointe…

Avec pour conséquence de démontrer que préalablement tourné sur lui-même (effort de torsion), le spaghetti peut se casser proprement en deux parties (effort de flexion, soit compression sur la partie interne de la flexion et traction sur la partie externe)

Ils n’ont pas utilisé l’effort de « poinçonnement » (l’ongle du pouce).

 

Conclusion, le secret pour obtenir deux morceaux de spaghetti est de le tordre à 360° avant de le courber… délicatement.

« La force de torsion se propageant plus rapidement que celle de surcoubrure, elle dissipe l'énergie de cette dernière, ce qui prévient des cassures supplémentaires », détaille Jörn Dunkel, le professeur associé coauteur de l’étude.

La technique fonctionne pour différents diamètres, les chercheurs ayant testé des spaghettis Barilla n° 5 et Barilla n° 7 (ces derniers, plus épais, sont également appelés spaghettoni).

Mais qu'en est-il pour d’autres formes de pâtes ?

« Je pense que le cas des linguini (des nouilles plates) est différent » admet Jörn Dunkel. « Notre modèle est conçu pour des pâtes à section cylindrique. »

Quand même kon : Ils n’ont même pas essayé avec pâtes carrées, comme les Crozets ou les Tridats parce que là, c’est plus complexe…

Ils ne doivent pas connaître : Ce sont des spécificités locales.

 

Tous ces efforts pour un simple spaghetti peuvent vous sembler bien futiles.

Et pourtant, ils peuvent servir à d’autres applications, comme par exemple pour le saut à la perche ou pour comprendre la façon dont un os se fracture.

Ce n’est pas compliqué : Dans les deux cas, ça fait mal…

Et puis l’étude des contraintes appliquées aux matériaux est aussi très utile dans le domaine des infrastructures, pour étudier la résistance d’un pont ou mettre au point des bâtiments antisismiques.

Personnellement, je ne vois pas le rapport : Si pour casser une colonne de béton ou poutrelle IPN « proprement » en deux morceaux, il faut la torde sur 360° sur tout sa longueur, quelle est l’idée sous-jacente en cas de séisme ?

 

D’autant que la marine (et d’autres industries) ont parfaitement compris l’intérêt de tordre des « « brins » de chanvre, de nylon, d’acier, que sais-je encore pour améliorer la résistance à des efforts de traction sur un câble, tout en lui gardant assez de souplesse pour passer dans le réa d’une poulie ou s’enrouler autour d’une poupe de winch sans perdre de ses qualités recherchées…

Enfin passons…

Maintenant, quand on enroule une haussière sur elle-même, au repos et pour la ranger, chacun sait qu’il faut lui faire faire un quart de tour sur elle-même pour qu’elle se déroule sans faire de nœuds au prochain usage.

Question, est-ce que ça marche aussi avec le spaghetti cuit ?

Parce que ça éviterait de caviarder mes cravates avec les sauces, quand il est cuit al dente !

Autrement dit, quand projeté sur le carrelage proche de la gazinière, il reste collé au mur (après ébullition modérée).

 

Enfin, bon appétit tout de même et bonne fin de week-end à toutes et à tous !

 

I3

 

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