Premier débat entre « Bi-d’haine » et « McDo-Trompe »
Il faut que je me prépare pour le prochain round du 15,
parce que quand on devient insomniaque, à trois plombes du matin, il n’y a pas
grand-chose à la télé, et que je sens que je vais avoir du mal à supporter les
deux « fats-ricains » : Je n’ai rien compris à ce qu’ils disaient,
sauf leurs insultes.
Là, je pige le « Ferme ta gueule, mec ! »
et quelques autres tirades débiles.
Et ça veut diriger les USA et en imposer au monde
entier ?
« Non mais allo quoi ? »
N’importe quoi, là !
Il faut dire que l’équipe du sortant, celui qui aura
bien détérioré l’image de son pays à travers le monde durant presque 4 ans,
nous en a fait une bien bonne.
Le débat n’avait même pas commencé qu’ils clamaient
déjà que « McDO » en avait « déjà fini »… 2 h
30 avant l’ouverture du pugilat.
Et d’ajouter que c’est un débat « qui restera dans
l'histoire », ça c’est sûr !
« J’ai montré au peuple américain que je me battrai
toujours pour l’Amérique d’abord et que je ne m’arrêterai jamais de travailler
pour rendre à l’Amérique sa grandeur » nous assure-t-il.
Si la « grandeur » des USA passe par l’invective
et l’irrespect de son interlocuteur, on ne doit pas vivre sur la même planète.
« Clown », « menteur », « shut up,
man », « marionnette de la gauche », « caniche de Poutine »… ils
s’en sont donné à cœur-joie, « McDo » interrompant à n’en plus
pouvoir son concurrent.
Répugnant.
D’emblée, le président sortant a défendu sa décision
controversée de nommer une juge conservatrice à la Cour suprême à quelques
semaines du scrutin. « Nous avons gagné l'élection » de 2016 « et
nous avons le droit de le faire », a-t-il dit d’un ton grave et c’est vrai.
« Nous devrions attendre de voir le résultat de
cette élection », lui a répondu le candidat démocrate, tout sourire, qui
accuse « McDo » de vouloir selon lui « se débarrasser » de l’Obamacare,
l’assurance-santé mise en place lorsqu’il était lui-même vice-président de « Baraque-Au-Bas-Mât ».
Et puis rapidement, le débat s'envenime.
Après une première salve contre le président
américain, qu’il qualifie de « menteur », le démocrate a tenu « McDo »
pour personnellement responsable du grand nombre de morts du « Conrd-virus
dans le pays (alors que ce dernier accuse encore les Chinois) : « Tout
ce qu’il dit jusqu’ici est tout simplement un mensonge. Je ne suis pas ici pour
démonter ses mensonges. Tout le monde sait que c’est un menteur ».
C’est vrai, tout le monde le sait : C’est sa
façon de faire du business.
Un réflexe !
Face à un adversaire gratifiant chacune de ses phrases
d’un commentaire, le démocrate, qui a tant bien que mal tenté de garder son
calme, laisse échapper : « Difficile d’avancer avec ce clown ».
« Pardon, cette personne », s’est-il
immédiatement corrigé.
Le « Shut up » est devenu depuis disponible
sur un tee-shirt vendu au profit de sa campagne…
Me prétendra-t-on que c’était de l’improvisation ?
Probablement du « millimétré » et ils ont
tous les deux joué leur partition à merveille.
Il faut dire que « McDo » sombre dans les
sondages : Il ne pouvait qu’être « offensif » jusqu’à la grossièreté,
sa « marque de fabrique » personnelle…
Surtout à l’égard des femmes (dont « Diesel-orageuse »)
qu’il « prend par la chatte »…
« Il n’y a rien d'intelligent en vous », a raillé,
un peu plus tard, « McDo » qui ne cesse de mettre en doute la santé
physique et mentale de son rival et qui espérait une bonne soirée ou un faux
pas de son rival pour refaire son retard dans les sondages : Pas de
chance, il n’y en a pas eu…
Comme quoi, « Bide-haine » n’était pas dopé
d’hallucinogènes !
Le ton s’aggrave quand vient la question de la
pandémie. « Vous n’auriez jamais pu faire le travail que nous avons fait,
vous n’avez pas cela dans le sang », a martelé le sortant.
Qu’en sait-il le présomptueux ?
Et puis 200.000 morts, ce n’est pas si brillant que
ça, finalement…
« Cette situation est ce qu’elle est car vous êtes
ce que vous êtes », accuse son concurrent en insistant bien sur l'inaction
du président en fonction : « Le président n’a aucune stratégie, aucune
proposition. Il savait la virulence du virus, il n’a pas voulu que les
Américains paniquent, il a paniqué lui-même. Il a attendu et n’a toujours pas
de stratégie. »
Ce qui n’est pas faux…
Et interrogé sur la tenue d’importants meetings malgré
la situation sanitaire, quand son adversaire du soir a décidé de ne pas en
organiser, « McDo » saisit l'occasion pour tacler son adversaire : « Personne
ne veut venir à ses meetings. »
Leurs impôts : L’ancien vice-président démocrate
a rendu publiques dans la journée ses feuilles d’impôts pour l’année 2019, un
coup directement adressé au locataire de la Maison-Blanche, affaibli par des
révélations explosives sur sa situation fiscale et son endettement.
Interrogé sur ces révélations, « McDo »
affirme avoir payé « des millions de dollars » d’impôts sur les années
concernées par l’article du New York Times.
Ce qui n’est pas le cas : Ses entreprises perdent
beaucoup d’argent (et le « Conard-virus » n’aura rien arrangé) assises
sur une montagne de dettes…
Plus tard ils s’attellent au sort des « Afro-ricains »
et le démocrate a une nouvelle fois vertement critiqué son adversaire : « C’est
un homme qui dit aider les Afro-Américains, mais un Afro-Américain sur mille a
été tué à cause du Covid-19. Il n’a rien fait pour eux, il faut écouter ses
discours et voir ce qu’il a fait. Il faut qu’il y ait une prise de conscience.
Nous sommes tous américains, il ne faut exclure personne. »
Interrogé par le « modérateur du débat » sur
les suprémacistes blancs qui ont fait des victimes parmi les manifestants, « McDo »
a refusé toute condamnation, préférant attirer l’attention sur les « antifa »
et le danger qu’ils représentent, Joe étant selon lui « la marionnette de la
gôche ».
En fin de débat, ils sont invités à déclarer pourquoi
il devrait être élu président. L’occasion pour « McDo-Trompe » de
défendre enfin son bilan : « Jamais il n’y a eu un gouvernement qui n’a
fait davantage que nous en trois ans » (bien plus en 47 mois qu’en 47
ans… je ne sais comment il compte, ce gars-là, si 750 dollars d’impôt
équivalent à « des millions »…).
« Des chiffres du chômage très bas, tout
allait bien. »
Réponse : « Avec Donald Trump, nous sommes
devenus plus faibles, plus malades, plus divisés, il y a plus de violence
», annonce-t-il, décrivant au passage « McDo » comme le « caniche
de Poutine ».
« Nous sommes plus pauvres, les milliardaires sont
plus riches et vous, chez vous, vous avez plus de difficultés qu’avant. Il est
président, c’est sa responsabilité », conclut-il.
Délirant, vous dis-je…
Certains « Ricains » peuvent déjà voter, à
distance par la poste. Selon « McDo » il pourrait falloir attendre « plusieurs
mois » avant de connaître le résultat du scrutin. C’est alors que dans une
volonté d’apaisement, le « modérateur » tient à s’assurer que chaque
candidat respectera le résultat et se comportera avec bienveillance.
« McDo » annonce la couleur : Il demande à
ses supporteurs d’être vigilants et de veiller à ce que le scrutin se déroule
sans irrégularité.
Et il ne s’engage à rien d’autre, prêt à se maintenir
coûte que coûte sous prétexte de fraudes massives : Merci pour ses
électeurs, puisqu’il s’en contre-cogne les coquillard et les roubignoles dans
le même élan…
« J’accepterai » les résultats, a assuré l’ancien
vice-président qui défie le milliardaire républicain. « Si ce n’est pas moi,
je reconnaîtrai le résultat », a-t-il ajouté, tout en promettant d’être, en
cas de victoire, « un président pour les démocrates et les républicains
».
« McDo-Trompe » n’a donc, quant à lui, pas répondu à
cette question du modérateur du duel télévisé, se bornant une fois de plus à
affirmer sans preuves que le vote par correspondance, qui s’annonce important
en raison du Covid-19, favoriserait des « fraudes ».
Tu n’as qu’à les interdire et favoriser les
procurations, man !
Bref, ça promet…
Du coup, la commission des débats a promis de revoir
ses règles, après cette première soirée catastrophique.
Pour de nombreux observateurs, on a assisté au « pire
débat présidentiel de l’histoire ». Il s’agit donc de mettre en place de
nouvelles règles « pour maintenir l’ordre ». Et tout « Twister »
de demander un bouton pour couper le micro des candidats coupables
d’interruptions.
Vive la censure : On y vient…
« McDo » va devenir fou !
Et le modérateur d’en rajouter une couche : « Je
suis juste attristé par la manière dont la soirée s’est déroulée ».
« Je n’aurais jamais pensé que ça déraillerait de
cette manière ».
Eh oui, voilà ce qui arrive quand on laisse la parole
à des clowns…
La commission chargée d’organiser les débats
électoraux aux États-Unis aura annoncé la mise en place de mesures
additionnelles pour les prochaines rencontres entre les candidats.
Elle « entend s’assurer que des outils additionnels
pour maintenir l’ordre seront en place pour les prochains débats » prévus
les 15 et 22 octobre, a-t-elle précisé sans donner des détails.
Au cœur des critiques adressées au débat et à ses
protagonistes, figure le fait que de nombreuses questions de fond n’aient pas
pu être abordées, ou alors qu’elles aient été noyées dans les insultes
échangées par les candidats.
Rappelons que la semaine prochaine, ce sont les
colistiers, le vice-président Mike Pence et la sénatrice démocrate Kamala
Harris, qui débattront ensemble à Salt Lake City en espérant que ces deux-là
seront plus sérieux.
J’ai dû m’endormir au plus profond de mon canapé,
parce que je ne me souviens plus de la fin de ce pugilat.
Je me suis rasé, pris ma douche sur le coup de 5 heures
du matin : Ça tombait bien, j’avais de la route à faire et à 6 heures, ça
roule bien alors qu’une heure plus tard, c’est bouché aux abords de la « Kapitale-sur-Seine ».
À « Paris-sur-la-plage », c’est toujours la
même chose : Au retour, une heure pour faire 4 km en ville (avec une
consommation de 9,5 l/100) à la queue-leu-leu sur une file, sur route une heure
pour faire 60 km (à 5 l/100) et ils n’ont toujours pas compris l’erreur (pour
vos délicates alvéoles pulmonaires…).
J’ai donc eu le temps de ressasser ce spectacle « anglo-saxon »…
Où est la démocratie et son débat d’idées ?
Le choix des « ricains » est vraiment limité
jusqu’à la sclérose absolue.
Après tout, peu importe : Ce ne sont sans doute
pas les présidents successifs qui font la vie d’un pays, mais tous ceux qui
sont derrière, dans l’ombre, avec des enjeux et ambitions qui ne sont pas connus
du grand-public.
Tout juste assument-ils des décisions prises par d’autres.
Alors à quoi ça sert ?
On en viendrait à voter pour des « bobines »
et non plus des discours.
Et là, « Joe » a une meilleure tronche… il
est nettement plus présentable.
Tout comme chez nous « Jupiter » avait un
charisme plus développé que « Marinella-tchi-tchi »…
Après tout, c’est presqu’une évidence : « Giskard-A-la-Barre »
a gagné face à « JJ-Chat-banc-Del-Masse » parce qu’il était jeune et
relativement inconnu – à la tête d’une toute petite formation politique, tout
juste confidentielle – et face à « Mythe-errant », vieux briscard du « vieux-monde ».
On a dit que c’était dû à ses deux « petite-phrases »
(« Vous n’avez pas le monopole du cœur » et « Vous êtes
l’homme du passé »). Pas du tout, pas du tout. La preuve : Le
second a pris sa revanche 7 ans plus tard, la magie n’ayant pas réussi à se
renouveler, avec une autre « petite-phrase » (« Vous êtes l’homme
du passif ! »).
Si la « politique-spectacle » se résume à
une question de « tronche » à la télé, c’est bien que la vraie
démocratie (du peuple par le peuple et pour le peuple) a été confisquée depuis très
longtemps par d’autres qui se choisissent un porte-étendard.
Peu importe le programme politique, finalement.
De toute façon, il est fait de promesses dont tout le
monde sait qu’elles n’engagent que ceux qui y croient encore.
J’espère seulement qu’avec les « vices », on
aura quelques éclaircissements, parce que quelle que part, ce sont eux qui
décident, mais ça aura forcément un impact sur notre vie dès le 1er
janvier 2021…
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