Quand tu frôles un cycliste, lui frôle la mort !
Bé oui, c’est une évidence ! Le code de la route
te dit de passer à plus d’un mètre qu’un cycliste. Et chacun sait que le danger
vient toujours de derrière quand tu roules. Toi, tu as trois rétroviseurs au
volant de ton « tas-de-boue-à-roulettes », lui n’a que ses oreilles
pour te détecter à son approche…
Et bien entendu, les accidents de vélo s’envolent dans
les grandes villes, notamment à « Paris-sur-la-plage » malgré les excessifs
et fort nombreux couloirs « provisoires » qui sont réservés à ce type
de « déplacement doux » des « mobilités… douces ».
J’ai vu, quelle que part, le chiffre de 136 décès,
mais je ne sais pas à quoi ça correspond… ni sur combien de temps.
Comme quoi il n’y a pas que la vitesse qui tue.
Et puis cette affiche collée sur les flancs des
autobus qui m’a interpelé : Mais ils roulent trop vite (et j’ai la vue qui
baisse – probablement les effets de l’âge avancé…), que je ne vous retrace pour
que ce que j’en ai compris.
Personnellement, je trouve nos « pubeux »
magnifiques pour soutenir nos déments « technocrates » qui se muent
en « dictateurs-écololos » au fil du temps en tentant, une fois de
plus, de vous donner une mauvaise conscience absolue de vivre sur cette planète !
Bé oui, la voiture, c’est devenu l’objet à abattre,
quitte à foutre au chômage toute la filière des industries mécaniques déjà
malmenées alors que l’industrie aéronautique, ça cousine, est assommée par les
normes et le « Conard-virus ».
Et on claque des milliards (que vous n’avez pas et n’aurez
jamais) en votre nom pour soutenir ces « prémourants-là ».
Inutile de vous dire que franchement, plus schizophrène,
je ne sais pas si on peut faire dans la « haute-technostructure » qui
vous en impose par son « pointillisme-appliquée » quasi-quotidien la « normalité »
de ce « monde d’après » qui se dessine malgré vous…
Bon restez calmes : On ne va pas vous interdire
les voitures du jour au lendemain non plus, mais on va vous tout simplement écœurer
d’en avoir une !
Avec une hypocrisie formidable, il n’est pas question
de vous dire pas que vous n’avez pas le droit d’avoir une voiture. On vous
dégoute seulement d’en avoir une.
Je n’invente rien : Amende et répression de la
sécurité routière d’un côté, et fiscalité punitive de l’autre, sans oublier au
milieu de tout cela, quelques maires qui font de leur ville un enfer pour tous
ceux qui ont besoin de s’y rendre en voiture.
On supprime des places de parking, on supprime des
voies entières en piétonisant ou en les offrants aux vélos : La voiture
est vraiment mise « hors les murs » au fil du temps pour votre plus
grand bonheur…
Toujours schizophrène, Bercy a apposé son veto au
futur « malus » sur le poids des véhicules réclamé par le ministère de la Transition
écolologique. Dès lors, elle ne figure pas dans le projet de loi de Finances
2021, mais, cette future taxe devrait faire partie d’une future loi, englobant
d’autres mesures alourdissant la fiscalité automobile.
La raison ? « Dans le contexte économique actuel,
je ne veux aucune augmentation d’impôts et je veux protéger les emplois
industriels, les usines et le pouvoir d’achat des Français », aura déclaré « Pruneau-le-Mère ».
Dont acte…
Mais il ne restera pas non plus éternellement « Sinistre
de la République » !
Pour autant, face au veto de Bercy, « Barbarella-Pompe-à-huile »,
« sinistre de l’Écolologie », ne désarme pas : « Les
négociations sont encore en cours », a-t-elle déclaré vendredi 25 septembre
au matin sur le plateau de RMC et BFMTV, justifiant ainsi qu’il était « normal
que ça ne soit pas dans le budget ».
Elle compte sur un projet de loi qui pourrait être
présenté « mi-décembre » en « Conseil des Sinistres » et arriver à
l’Assemblée « après le premier trimestre » 2021.
Ce sont les effets de la « Convention citoyenne
pour le climat » (CCC) des « Gilets-jaunes », qui prévoyait un «
malus » dont la création avait été annoncée le 11 septembre par les services du
ministère de l’Écolologie aux représentants du secteur automobile, ainsi que bien
d’autres mesures fiscales destinées à décourager les « Gauloisiens »
d’acheter certains véhicules.
Ils vont être contents, les « Gilets-jaune »,
devenus vert de rage avec la fiscalité confiscatoire sur les carburants il y a
un peu plus d’un an de ça…
Si par un heureux hasard la « sinistre-suce-nommée »
avait déjà défendu cette mesure à travers un amendement au PLF l’an passé, elle
l’assure : « Ma mission est de faire en sorte que ce qu’a voulu faire la
Convention citoyenne trouve des résultats dans le concret ».
En somme, les automobilistes pourraient bien avoir à
faire face à une volée de nouvelles taxes s’ajoutant à la hausse de celles déjà
existantes. En effet, créer un « malus » sur les véhicules suivant leur poids
(proposition SD-C1.2) n’est que l’une des nombreuses mesures préconisées par la
fameuse Convention citoyenne pour le climat, adoptée en juin 2020, comme interdire
les vols d’avions en-deçà de trois heures : Je ne sais même plus si je pourrais
retourner en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » un jour. C’est une île et il
n’y a pas de piste cyclable jusqu’à Bastia.
Après ça va, on roule sur les larges « bas-côtés »…
mais ça « monte » tout le temps hors quelques trop courtes descentes.
Ainsi, afin de « faire évoluer au plus vite le parc
automobile français », dans l’optique d’atteindre les objectifs tant
nationaux qu’européens en matière de réduction des émissions de CO2,
ce panel de 150 membres « tirés au sort, représentatifs de la diversité de
la société française », dans son immense sagesse populaire, avait également
suggéré de surtaxer les contrats d’assurance de ces mêmes véhicules lourds
(proposition SD-C1.4), parce que ces véhicules émettent notamment « plus de
particules fines lors du freinage » et « occupent davantage d’espace
public » au détriment d’autres moyens de transports moins polluants,
soulignaient-ils dans leur rapport.
Franchement, ils auraient dû venir faire un tour sur
les boulevards parigots pour découvrir exactement l’inverse, si on admet que
les autobus ne sont pas « polluants » du tout…
Parce que même « hybride », un bus, c’est
deux moteurs (un thermique et un électrique pour les quelques mètres de
démarrage), une grosse batterie qui alourdit l’engin et que forcément tout cela
est plus massif qu’un simple vélo… frôlé !
J’ai ainsi découvert la rue Vaugirard équipée de pistes
cyclables à double sens où même les flics sont parqués au milieu de la chaussée
du côté de la rue du Général Beuret pour laisser rouler les quelques vélos qui
s’aventurent sur le bitume : Magnifique en somme.
Et j’en passe, naturellement comme « réformer »
le régime des indemnités kilométriques, afin que « d’ici 2030, la voiture
individuelle ne soit plus le mode de transport privilégié pour les trajets
domicile-travail », et ce même en milieu rural, « renforcer très
fortement le malus » existant sur les émissions de CO2, en
déplafonnant l’excitant, etc.
Comme par ailleurs, une nouvelle norme, WLTP
(Worldwide harmonized light vehicules test procedures) entrera en vigueur au 1er
mars prochain, et « augmente les valeurs des émissions de CO2 de
25 % en moyenne » par rapport à la norme NEDC (New European Driving Cycle) pour
une même automobile, les pénalités continueront d’être régulièrement revues à
la hausse… alors que leurs seuils de déclenchement seront revus à la baisse, vous
serez donc rançonné comme au coin d’un bois à posséder (ou louer) une
automobile, sachez-le.
Au rythme de 10 € facturé par kilo au-delà des 1,4
tonne, ça va faire mal au portefeuille : On va en fermer, des usines !
Pourtant « Kung-Fu-Panda » parlait en son
temps « d’exaspération fiscale », une des quatre « exigences » retenues
par son gouvernement à l’issue d’un autre exercice de démocratie participative :
Le Grand débat national !
Sur ce plan, grâce à l’élargissement au poids du malus
existant sur les seules émissions de CO2, Bercy s’attendait à 4,5
milliards d’euros de rentrées fiscales supplémentaire l’année prochaine, bien
loin des 500 millions d’euros collectés en 2018, soit un montant « en hausse
de 800 % ! », un « nonaplement »
(Ils auraient pu aller jusqu’au décuplement, un mot
qui existe en francilien-natif, pas comme le précédent…)
Et puis il y a eu le « Conard-virus » et le
délirant confinement, sauf pour les chauffeurs livreurs de denrées alimentaires
et de tabac, les pilotes de bus et les facteurs…
Le confinement aura en effet été l’occasion de graver
les bonnes habitudes dans le marbre : Beaucoup de mairies de grandes villes ont
profité de l’occasion pour accroître massivement le nombre de pistes cyclables,
et la disparition notoire d’une grosse partie des automobilistes a laissé
croire que les choses allaient durablement changer en faveur des cyclistes !
Depuis, le constat ne fait plus guère de doute : Plus
on met de vélos sur les routes, plus il s’en gamelle.
Mais n’oublions pas la brillante idée initiale : Nos
villes ne doivent plus devenir des autoroutes à ciel ouvert, et tout devra donc
être fait pour, d’une part, rendre la vie des automobilistes impossible et
d’autre part, y faire le maximum de place pour les petits pédaleurs.
Reconnaissons au moins aux pouvoirs publics un certain
succès dans cette première mission puisque circuler en voiture dans les grandes
villes « Gauloisiennes » est maintenant devenu un véritable calvaire
qui expliquera certainement, dans les décennies à venir, nombre de dépressions,
suicides, épuisements et altercations violentes sur les trottoirs et destruction
de commerces.
(On arrive au 15 octobre : Les procédures
collectives vont redevenir « à guichet ouvert » et on va pouvoir
compter les morts et plans-sociaux…)
Gageons même que lorsque des économistes étudieront
avec attention la perte de richesse que cette idée aura entraîné, leurs
conclusions seront soigneusement cachées devant la hauteur de l’outrage au bon
sens et toute la misère engendrée…
D’autant qu’à force d’ajouter des vélos sur des vélos,
les bouchons d’automobiles ont petit à petit fait place aux bouchons pédaliers
dans lesquels il devient difficile, voire dangereux, de se déplacer : Victime
de son succès, le vélo encombre maintenant une infrastructure citadine qui,
malgré les ajouts assez souvent malheureux et pas trop bien conçus, reste
sous-dimensionnée pour l’afflux soudain de bicycles…
Cyclistes dont, au passage, on mesurera assez
précisément leur conversion à la religion écolologiste lorsque les jours pluie,
de verglas, de neige et de froidure seront de retour cet hiver : On ira
probablement « télétravailler » deuxième vague de « Conard-virus »
aidant…
Il n’est même pas invraisemblable d’imaginer que la
mauvaise saison arrivée, les grandes villes se dépeupleront un peu de leurs
petits pédaleurs qui tenteront alors de retourner aux modes de déplacement plus
traditionnels…
Pour retrouver des routes largement réduites et donc
ultra-encombrées, des rames de métro collées-serrées et des RER aux performances
plus que jamais aléatoires, car saturés : Bonjour la deuxième (ou
troisième vague) de virulence !
Et dans le sillage de cette « révolution »
des déplacements obligés, c’est aussi toute une gamme de nouvelles activités
qui a vu le jour, à commencer par une recrudescence des vols en bande
organisée, comme a récemment pu le découvrir une équipe de journalistes qui ont
pisté une bécane volée attendant son départ pour Alger…
Notez que si, d’un côté, on se rassure en se disant
que ces vols permettent à toute une économie parallèle de se mettre en place et
à un nombre important de personnes d’en vivre, sans parler de ceux qui, à
l’autre bout de la Méditerranée profiteront de l’aubaine que constitue un
solide vélo Décathlon, ce sera tant mieux pour les échanges Nord-Sud !
D’un autre côté, on ne pourra s’empêcher de noter que
notre équipe de journalistes a réalisé en quelques heures un travail que la
police, pourtant rémunérée pour à cet effet, semble absolument incapable de
réaliser.
Passons : Si les uns et les autres devaient faire
correctement leur travail, comment voudriez-vous que mon pays soit ce bordel
désorganisé et coûteux qui attire tant le monde entier (qui nous admire et nous
envie) ?
On le comprend : Le vélo a envahi les rues des villes
de « Gauloisie-de-la-pédale », pour le plus grand bonheur des écololos,
des amoureux de la petite reine et des contempteurs de l’automobile.
Mais on notera également que ce changement profond
montre de façon flagrante le décalage de plus en plus pervers entre une petite
partie de la population, qui a les moyens de ses ambitions décroissantes et
limitatives, qui peut se permettre de pédaler sans être trop chargé pour aller
d’un endroit à un autre exclusivement en ville, pas trop éloigné, et une
population qui n’a aucun de ces « luxes », et doit absolument
composer à la fois avec la taxation, les restrictions et les vexations ci-avant
esquissées en constante augmentation sur les véhicules motorisés et sur
l’impact négatif et grandissant de la première population, pourtant largement
minoritaire, sur sa qualité de vie.
Comme, de façon intéressante, la première de ces deux
populations vit essentiellement du travail, de la disponibilité et du pouvoir
d’achat de la seconde, on comprend, très vite et intuitivement, que ce
mouvement général ne pourra pas continuer éternellement, ou en tout cas pas
dans ces termes.
À un moment donné, à force de taxes, de bouchons et
d’emmerdes invraisemblables, on va arriver à l’épuisement complet des seconds
au détriment des premiers.
Au paroxysme, nous aurons tout plein de cyclistes,
mais ils seront tous chômeurs.
C’est parti pour ce délire prévisible.
Ça plus l’interdiction des arbres morts, il n’est pas
étonnant que les « écololos » vont se prendre des claques aux
prochaines échéances électorales, les dernières sénatoriales n’étant que le
miroir des dernières municipales qui aura été comme un « feu de paille ».
En tout cas, c’est ce qu’annonce les récents sondages
d’opinion.
Notez, comme ils se trompent tout le temps,
probablement sciemment, ce n’est pas bien grave…
Mais, de mon point de vue, c’est tout de même dommage
que la « gôche-écololo » ne sache pas, n’ait pas pu depuis tant d’années,
devenir intelligente, mais ait pu se transformer en mouvement « d’emmerdeurs-patentés »
alors qu’il paraît que l’urgence est à nos portes…
Pour ma part, je n’en démords pas, l’urgence est
ailleurs : Si nous en sommes là à scier l’avenir de la planète, c’est que
nous avons laissé faire d’autres potentats silencieux qui se régalent à avoir déstructuré
nos vies dans un laisser-faire « pseudo-libertaire » qui conduit
lentement mais sûrement à la réduction de nos Libertés.
Et les uns et les autres s’épaulent mutuellement dans
le même mouvement, peut-être sans le savoir, pour générer toutes ces
destructions affligeantes.
Là, je n’en démords pas tellement ça devient criant !
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