En fait, j’attendais de la voir émerger sur le net…
Le SARS-CoV-2 autrement dit « Conard-virus » qui plante la
planète économique, tue des centaines de milliers de personnes et en contamine
des millions en tournant autour du monde et a fait fondre quelques fortunes en
même temps qu’il en généré quelques autres, serait probablement issu de la
combinaison de deux coronavirus qui ont infecté le même animal !
Sale bestiole, va !
Comme quoi, il n’existe pas dans la nature même s’il en serait
(probablement) issu.
J’adore l’hypothèse…
Toute la question est de savoir qui sont « les super-propagateurs » et
comment influencent-ils la diffusion du « Conard-virus » ?
Parce que bon, celui-là continue de se propager malgré vos masques,
lunettes et K-way, sans même les tonnes de savon et autre gel
hydroalcoolique : J’en suis à mes antisèches de maths du BEPC après avoir
fait réapparaître et disparaître celle d’Histoire du
« Bac-à-lauréats ».
Et vos confinements nocturnes et vespéraux.
Notez, vous avez pu renouer avec les « pyjama-partys » jusque
sous la couette et jusqu’à 6 heures du matin.
Méfiez-vous d’ailleurs, dimanche vous aurez du rab pour devoir avancer
d’une heure et passer à l’heure d’hiver (si j’ai bien compris…).
Mais l’apparition successive de clusters très localisés et en ordre
dispersé fait craindre un retour du virus à une plus grande échelle…
D’où la nécessité de se méfier des « super-contaminateurs » qui
seraient les vraies sources de cette pandémie.
Mais pas seulement : De nombreuses craintes ont émergé ces derniers
mois sur une possible mutation du « Conard-virus », qui l’aurait
rendu plus virulent ou plus infectieux.
C’est aussi une autre menace qui inquiète enfin aujourd’hui certains
chercheurs : Celui d’une recombinaison du virus avec un autre coronavirus
commun, ce qui donnerait un nouvel hybride et donc une nouvelle pandémie.
Je ne te vous raconte pas, si c’est le cas, l’efficacité d’un vaccin qui
ne saura plus où donner de la tête : Tu te vaccines contre un
« Conard-virus », mais c’est un autre qui t’infecte !
Et plusieurs éléments soutiennent cette hypothèse.
D’abord, les « Conards-virus » ont tendance à se recombiner
facilement : « C’est même l’un de leurs principaux modes d’évolution
», m’expliquait en début de semaine Étienne Simon-Loriere (joint au téléphone),
spécialiste des virus à ARN à l’Institut Pasteur.
Dans le labo d’à-côté, il y a ma copine qui compte les peptides, celle
mariée à un banquier-failliteux qui passe le plus clair de son
« burn-out » du côté de Galéria
(« Corsica-Bella-Tchi-Tchi ») : Il « manageait » les
risques chez Kerviel…
C’est dire…
Début janvier, quand l'épidémie a émergé à Wuhan, les symptômes de la
Covid-19 ressemblaient alors à ceux d’une infection respiratoire classique : Toux,
fièvre, difficultés à respirer.
Le 5 janvier, l’OMS rapportait alors « des cas de pneumonies d'origine
inconnue ».
Au fur et à mesure de la diffusion de la pandémie et de la multiplication
des cas, une pléthore de nouveaux symptômes sont apparus : Perte du goût et de
l’odorat, douleurs musculaires, maux de tête, fatigue, conjonctivite, diarrhée,
lésions cutanées sur les orteils…
De manière générale, les symptômes semblent être plus sévères chez les
personnes âgées et chez les hommes que chez les femmes, mais les formes que
prend la maladie sont extrêmement variables d'un individu à l'autre, sans que l’on
ait toujours d’explication.
L’application « Covid Symptôme Study », éditée par la société
Zoe en partenariat avec le King’s College de Londres et disponible au
Royaume-Uni, aux États-Unis et en Suède, enregistre tous les symptômes
rapportés par les utilisateurs.
À partir des données de 1.653 patients, les chercheurs du King’s College
ont pu identifier des « clusters » de symptômes reflétant chacun une forme
particulière de « Conard-virus ».
Selon leur étude publiée sur le serveur MedRxiv, il existerait six formes
de maladie en fonction des symptômes et de leur durée, allant de la plus
bénigne à la plus sévère.
1 – Type grippal sans fièvre : Maux de tête, perte d'odorat, toux, maux de
gorge et douleurs, mais pas de fièvre.
2 – Type grippal avec fièvre : Semblable au groupe 1, plus une perte d’appétit
et de la fièvre.
3 – Type gastro-intestinal : Diarrhée, perte d’odorat et d'appétit, maux
de tête, maux de gorge, douleurs thoraciques. En général, pas de toux.
4 – Type fatigue : Fatigue, maux de tête, perte d’odorat, toux, douleurs
thoraciques et fièvre.
Ce groupe est considéré comme plus grave que les trois précédents, car 8,6
% d’entre eux ont besoin d’une assistance respiratoire.
5 – Type confusionnel : Les personnes ressentent une confusion en plus des
symptômes énumérés dans le quatrième groupe.
Environ 10 % d’entre elles auront besoin d’une assistance respiratoire.
6 – Type abdominal et respiratoire : Considéré comme le groupe le plus
grave, car près de la moitié des personnes devront être hospitalisées et
environ un cinquième auront besoin d’une assistance respiratoire.
Les symptômes comprennent maux de tête, fièvre, perte d’odorat et d’appétit,
toux, mal de gorge, douleurs thoraciques, ainsi que l’essoufflement, la
diarrhée et les douleurs abdominales, les douleurs musculaires, la confusion et
la fatigue.
Dès lors, difficile de dire ce qui fait qu’on est atteint d’une forme
plutôt qu’une autre. « Chacun habite un endroit différent, a un régime
alimentaire particulier, possède son propre génome et épigénome, a une
condition médicale et un accès aux soins différent », m’expliquait ma pote Angela
Rasmussen (jointe par « Zoom-zoom »), de l’université de Columbia.
Les symptômes dépendent aussi de la dose d'exposition au virus (plus on
est exposé à une forte charge virale, plus on risque de développer une forme
sévère : Logique !) et de la porte d’entrée du virus (nez, bouche,
œil…).
On sait aussi que les enfants développent des formes particulières, avec
notamment des symptômes gastro-intestinaux plus fréquents (diarrhées,
vomissements…).
« Ces différents types de maladie pourraient constituer un outil de
prédiction des besoins médicaux propres à chacun » en dit-elle.
Les patients touchés par les formes 5 et 6 sont par exemple plus à risque
d’être hospitalisés.
Ceux des groupes 3 et 4 doivent également faire l’objet d’une attention
particulière.
Cette recherche doit également permettre d’identifier les premiers signes
de la maladie, ce qui pourrait faciliter une détection précoce et éviter les
contaminations. Et d’après les premiers résultats, il semblerait que le mal de
tête et la fatigue soient parmi les premiers symptômes, ce qui rend un
diagnostic plus difficile étant donné que ces symptômes sont peu spécifiques.
C’est comparable à une « grippette ».
Mais si ce n’était pas le même virus, malgré qu’il soit
« couronné » ?
Car en comparaison avec d’autres virus à ARN, qui évoluent plutôt par
mutation, les « Conards-virus » sont plutôt stables, puisqu’ils
possèdent des enzymes qui « vérifient » superficiellement que la copie
de l’ARN ne comporte pas trop d’erreurs.
Du coup, peu de mutants du SARS-CoV-2 sont connus à ce jour, et encore il
s’agit de mutations mineures.
Si on compte les symptômes, il n’y aurait donc 6 typologies.
Pour évoluer et tromper la résistance du système immunitaire, les « Conards-virus »
ont donc une autre tactique.
Leurs enzymes de réplication sautent fréquemment d’une partie de la
matrice d’ARN à une autre, ce qui les rend prompts à remixer leur génome et à «
voler » le matériel d’autres « Conards-virus » apparentés.
Une étude, menée par le chercheur Huiguang Yi, de l’Université des
Sciences et Technologie de Shenzhen en Chine, a ainsi étudié 84 génomes de
SARS-CoV-2 et a montré que certaines souches n’ont pu se former que par
recombinaison avec une autre souche !
(Il ne me l’a pas confirmé directement : Ses textos sont en mandarin
et je ne pige rien…)
Une deuxième condition est toutefois nécessaire pour qu’une recombinaison
avec un autre « Conard-virus » intervienne : « Il faut qu'une
même personne soit infectée par les deux coronavirus simultanément, et que ces
derniers soient présents dans la même cellule », m’a précisé Étienne (sus-nommé).
Chez l’homme, « c’est très rare, mais pas impossible ».
D’autant moins que le « Conard-virus » est parfaitement capable
de cohabiter avec d’autres virus puisque plusieurs cas de co-infection ont été
documentés avec le virus de la grippe, le virus respiratoire syncytial (TSV) ou
d’autres virus communs du rhume.
Ces derniers sont les plus préoccupants, car ce sont de « Conard-virus »
proches du SARS-CoV-2 et donc plus susceptibles de se recombiner facilement
avec lui.
Il se pourrait aussi que le SARS-CoV-2 se retrouve chez une personne
infectée par le MERS-CoV, un autre coronavirus qui circule encore
occasionnellement.
Cet hybride créerait alors une maladie entièrement nouvelle.
Le troisième élément qui vient supporter la thèse d’une recombinaison est
que le SARS-CoV-2 est sans doute lui-même un mélange entre deux autres
coronavirus. « L’une des hypothèses est qu’il est issu d’un virus du
pangolin et d’un coronavirus de chauve-souris qui se sont retrouvés par hasard
chez le même hôte ».
Chez l'humain, toutefois, cette cohabitation est loin d’être évidente.
Par hasard, ou par manipulation, on ne sait pas encore…
« Très souvent, le virus qui émerge de telles recombinaisons est peu
viable. Au cours du cycle de réplication, les protéines des différents virus
interagissent entre elles et sont souvent incompatibles.
Aujourd’hui, il n’y a pas d’exemple de recombinaison entre
les quatre coronavirus du rhume qui circulent depuis plusieurs années », insiste-t-il.
Pour cette même raison, une recombinaison avec un virus très différent
comme celui de la grippe est encore plus hautement improbable.
Alors faut-il s’inquiéter ? Une telle recombinaison menacerait-elle un
futur vaccin ? « Tout dépend de la partie du virus concernée », tempère-t-il.
« Si c’est une protéine de surface du virus, celle qui sert au
système immunitaire à identifier le pathogène, alors le vaccin sera en effet
moins efficace.
En revanche, si c’est une partie interne du virus comme la
polymérase (qui sert à la
réplication), alors cela ne devrait pas avoir de conséquences ».
L’idéal serait du coup de fabriquer un vaccin « universel » ciblant par
exemple cette polymérase afin d’obtenir un vaccin efficace sur toutes les
souches de coronavirus en même temps.
Pas certain que les « chercheurs qui cherchent » y ait pensé…
Et puis même si le virus arrivait à se recombiner, rien ne dit que ce
nouvel hybride serait plus agressif. Il pourrait à l’inverse être bénin, comme
ceux des coronavirus actuels du rhume.
Dans ce cas-là, le pire n’est jamais sûr…
Mais globalement, on n’en a pas fini.
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
Vous avez eu une heure de plus cette nuit, alors ne vous épuisez pas trop
vite en frivolités diverses et variées : Demain on bosse-fort !
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