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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 28 octobre 2020

« Kung-Fu-Panda » est extraordinaire !

La bureaucratie enfin dévoilée

Celui-là est décidément « hors-norme ». C’est avec loyauté qu’il a servi « Jupiter »… en oubliant d’où il venait. Mais il l’a fait sans vraiment tordre le cou aux idées qu’il portait devant ses électeurs… locaux.

Il a été impeccable dans sa gestion des crises successives qu’il a traversées à Matignon : D’abord le troisième PIA (totalement passé inaperçu…) qui aura soldé les années « Mythe-errant » (je rappelle qu’il s’agissait de récupérer et de « blanchir » l’argent détourné par le maître du Verbe à l’occasion de la guerre du Golfe, ce que personne ne veut savoir et aura déjà été oublié [cf. « Opération Juliette-Siéra »], récupération entamée avec « Bling-bling » et son « grand-emprunt » et poursuivie par « Tagada-à-la-fraise-des-bois »).

Il aura amorcé la réforme d’État, celle de l’assurance-chômage et entamé celle de la retraite en plus que de mener la transition énergétique en application des « accords de Paris » arrachés à la communauté internationale par « Fafa-l’empoisonneur » (un « soce » recasé au « Cons-cons ») et géré avec doigté la fronde des « Gilets-jaunes ».

Et puis alors il aura été « parfait » avec la première vague du « Conard-virus ».

Il a juste chopé un vitiligo du pelage au passage…

 

Et puis on l’aura entendu devant la commission parlementaire et là, il nous fait la leçon pour tenter de faire comprendre la difficulté de sa tâche durant cette dernière étape.

Du coup il nous oblige à revenir sur un nombre d’idées reçues en vogue dans le débat public sur le procès de décisions publiques.

Vraiment magnifique.

 

Ce mercredi-là (de la semaine dépassée) il défendait son bilan dans la gestion de la crise sanitaire devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. S’il a reconnu des erreurs de communication (et Dieu sait s’il y en a eu un paquet avec « Si-bête-la-Diarrhée » en porte-la-parole), il a toutefois estimé que globalement, sa politique avait permis de « sauver des vies ».

Combien, personne ne saura jamais.

De toute façon, il était assez mal entouré de personnes qui ne savaient pas compter ou, qui averties des difficultés prévisibles, n’ont même pas pris la mesure de l’urgence.

Pas de sa faute, ce n’est pas lui qui a composé son gouvernement ni même nommé les membres de son cabinet…

 

Cherchant finalement à faire comprendre la difficulté de sa tâche, « Kung-Fu-Panda » est ainsi revenu sur un nombre d’idées reçues en vogue dans le débat public sur le procès des décisions publiques : « Comment est-ce qu’on gère une crise sanitaire avec des échelons de décision très dispersés (…) quand vous avez immédiatement le risque pénal sur le dos ? » a-t-il ainsi lancé aux membres de la commission.

Ah oui, questions clés s’il en est.

Perso, je descends à la cave et en vide une finement choisie avec un bon calandos pour faire passer l’haleine avinée, mais bon, j’imagine qu’on ne lui aura pas laissé le temps.

Et puis en bon Normand, il aura peut-être préféré un coulis de crème-fraîche plutôt qu’un Jort, je ne sais pas : Nous ne sommes pas intimes.

 

En tout cas, en une phrase, il met à bas la mythologie bureaucratique d’un seul coup : Géant ce mek-là !

Car la bureaucratie est un processus rationnel.

Selon l’analyse de Max Weber, qui a toujours eu beaucoup de succès auprès des bureaucrates eux-mêmes, la bureaucratie est l’expression de la rationalité et substitue au pouvoir charismatique des sociétés traditionnelles un cadre légal-rationnel qui s’appuie sur le statut et la compétence de ses représentants.

Rien de moins.

Dit dans mon langage à moâ-même, ce n’est jamais que le reflet d’une époque où l’irresponsabilité généralisée est diluée dans la collégialité des personnels cooptés pour être sortis des mêmes écuries et formations, tel qu’un consensus se dégage sans débat puisque les « prérequis » sont déjà acquis et restent les mêmes d’une tête à une autre, parfois d’une équipe à une autre, en tout cas, plus étonnant, d’une époque à une autre (la « continuité du Service Public »).

Le seul avantage, c’est que ça va plus vite.

L’inconvénient, c’est que ça manque systématiquement de recul.

De toute façon, ce n’est jamais eux qui payent, mais depuis toujours, vous, les citoyens lambdas qui « puent la clope et le diesel » et n’ont pas leur mot à dire, même sur l’usage de votre pognon racketté à longueur d’année.

Et il faut bien reconnaître au quand on vous donne la parole (cf. la convention citoyenne pour le climat), vous ne racontez que des konneries.

Alors à quoi bon ?

 

Plus précisément, « Kun-Fu-Panda » décrit plutôt une juxtaposition d’administrations et d’officines aux compétences mal définies et très peu coordonnées, un vrai maquis légal qu’il est difficile de comprendre pour espérer le faire bouger.

C’est quasiment kafkaïen, une sorte de gros entassement de structures diverses qui se chevauchent, s’entre-mêlent, se tirent la bourre et ne flattent que les « bons soldats » à qui on confie d’imposant budget et effectif à gérer.

Je les ai vu faire : Ils prennent le bottin administratif, se tutoient entre eux sans même se connaître et quand il s’agit de se goinfrer de petits-fours payés par le contribuable, ils comparent justement effectif et budget pour se jauger les uns par rapport aux autres : Les problèmes du pays restent le cadet de leurs soucis.

Il faut dire que plus les effectifs sont importants, plus les problèmes à régler le sont : Ils y passent leurs journées et parfois leurs nuits-blanches…

Du coup, les administrations centrales ne sont jamais, comme l’hôpital public, que des « grand corps malades » atteints d’obésité jusqu’à la sclérose.

 

Je ne suis pas le seul à le constater : On avait déjà dénoncé ce triste diagnostic avec la « Promotion Titanic » et les mêmes maux dans le domaine de la lutte anti-terroriste, par exemple.

Pétillon nous avait gratifié d’une BD assez extraordinaire, « L’affaire Corse », où il mettait en scène les services anti-terroristes piétinant allègrement l’instruction et la police judiciaire, la préfecture locale et celle de la région et le procureur dans un joyeux désordre qui n’aboutissait pas (à relire rien que pour le plaisir !).

Dans les années « Colonna », il y avait en plus de tous ceux-là les services de l’agriculture, les phytosanitaires (la piste agricole), les services-sociaux, les douanes, les jeux, l’académie (la piste enseignante) et le fisc qui se piétinaient à la recherche de l’assassin du préfet Érignac !

On imagine qu’existe le même brouillard au sommet pour toutes les grandes administrations publiques gauloisiennes.

 

La bureaucratie est en réalité un outil au service du politique. Il existe un débat dans la littérature économique et sociologique sur la nature de l’articulation entre administration et politique. Pour un certain nombre d’auteurs la bureaucratie n’est que l’instrument de la classe politique et finalement n’a qu’une existence subordonnée aux plans décidés par les élus.

Pour d’autres, la bureaucratie est complétement autonome et prend ses propres décisions en laissant au politique une marge de manœuvre finalement assez étroite.

Et le seul rôle de présenter les décisions prises par elle par le seul pouvoir « politique ».

À l’écoute de « Kun-Fu-Panda », mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) est davantage dans la seconde situation que la première : Les politiques de droâte et de gôche se ressemblent toutes depuis des décennies parce qu’elles doivent se couler dans le moule bureaucratique pour être comprises et mises en place.

 

Cela signifierait-t-il que la première théorie est fausse et la seconde est vraie ?

Pas nécessairement, il peut tout simplement décrire deux moments du développement bureaucratique.

Son autonomisation s’accroît en même temps que sa masse qui lui permet à un certain stade d’inverser les rapports hiérarchiques entre politique et administration.

Plus il existe de bureaux et d’officines, plus il devient facile de doubler le pouvoir élu, et sur le versant électoral, plus il y a de fonctionnaires parmi les électeurs, plus les élus ont intérêt à ne pas les contrarier pour les amadouer.

Ce qui a amené « Kung-Fu-Panda » à créer un « Conseil Scientifique », nouvelle structure qui survole toutes les autres commissions compétentes, en charge d’éclairer les décisions « politiques » dans la gestion de la crise du « Conard-virus » et qui nous a probablement plombé en s’écharpant autour du Pr « Rat-Out ».

Splendide cas d’ékole…

 

En fait, il existerait une véritable opposition entre la liberté du décideur politique national et l’inertie bureaucratique. Les membres du gouvernement dessineraient les grandes orientations des administrations, planifieraient du sommet de l’administration comme les dieux sur le mont Olympe l’ensemble de l’ordre administratif qui ensuite se mettrait en branle pour appliquer les directives politiques.

Sauf que, comme le suggère très fortement « Kun-Fu-Panda », la menace pénale qui plane sur la tête des dirigeants paralyse autant que la dilution de responsabilités des fonctionnaires dans la structure bureaucratique, qui eux ne sont jamais pénalement responsable (à de très rares exceptions près, comme le préfet « Bon-net-d’âne » dans l’affaire Corse).

 

Si toute initiative, en particulier en situation de crise, est menacée de sanction pénale, alors il devient rationnel autant pour le fonctionnaire que pour le politique de « protéger ses arrières » et de prioriser d’abord les moyens de se protéger de l’institution judiciaire.

La surenchère de mesures sécuritaires face à la « seconde vague » pourrait d’ailleurs être interprétée comme ça : Les dirigeants sont d’abord préoccupés par leur propre protection juridique avant de trouver des solutions efficaces à la crise, quitte à faire peser sur les citoyens des décisions lourdes et liberticides, mais qui leur garantissent de ne pas finir derrière les barreaux.

 

Il ne s’agit pas d’abolir la responsabilité pénale des gouvernants, bien entendu, mais de bien comprendre que la simplification administrative leur permettrait de dissiper le brouillard bureaucratique au sommet.

En simplifiant la bureaucratie, la « technocratie », les politiques verraient mieux ce qu’impliquent leurs décisions, et donc ce qui engage leur responsabilité ou pas.

Encore faut-il qu’ils aient une certaine connaissance des aspects juridiques de leurs fonctions, ce qui n’est pas toujours le cas.

 

Même au niveau local, on n’imagine pas qu’un secrétaire de mairie soit un juriste suffisamment pointu pour avoir pu anticiper que la chute d’un panneau de basket sur la tête d’un gamin puisse emmener son maire en correctionnel, ou qu’une claque d’un enseignant jette l’opprobre sur le directeur d’académie : On en est là.

Si par exemple, tel site touristique est fermé au public, c’est que le maire n’a pas d’autres possibilités pour le « sécuriser » avec le peu de moyens dont il dispose.

En revanche, vous ne verrez jamais un directeur de la sécurité routière (ou de la DDTE) être incarcéré parce qu’il y avait là un nid de poule mal signalé qui aurait provoqué un accident mortel.

Dans le crash du Concorde, le directeur de piste n’aura même pas été inquiété… Pourtant il y avait bien une lamelle inappropriée qui aura été à l’origine de la catastrophe.

 

En bref, les « décideurs » ne sont finalement jamais responsables, en revanche les élus n’ont qu’une trouille, c’est qu’on leur reproche une konnerie de leurs services.

Ce qui explique probablement une surenchère de mesure de protection.

Ceci dit, à la place de « Kun-Fu-Panda », qu’auriez-vous fait en mars 2020 quand on était sûr qu’il fallait confiner pour enrayer la pandémie ?

D’abord cette décision a été prise par « Jupiter » mais en préservant le premier tour des municipales qui aura été maintenu : Cherchez la logique dans la mesure où tout s’arrêtait deux jours plus tard comme annoncé l’avant-veille…

Là, c’est assez fabuleux, n’est-ce pas, convenez-en.

 

Plus fameux, c’est le plan de « confinement nocturne » sous la forme d’un couvre-feu annoncé par « Casse-tête », son successeur (l’homme qui ne fera pas d’ombre à « Jupiter »). Dans la journée, tu peux t’entasser dans les rames du métro et du RER sans « geste barrière » (ce n’est physiquement pas possible) parce qu’il n’y a aucun « cluster » avéré, mais la nuit tu ne peux plus te promener en solitaire respirer l’air dépollué des villes, parce qu’il y en aurait en forte densité !

Logique, quoi…

 

« Pas question de confinement général », telle est la volonté de « Jupiter ».

Ok, mais si la pandémie devient incontrôlable, qui ira en prison se faire pardonner ses fautes ?

Ne vous en faites pas : Il n’y aura probablement pas d’emballement. Après tout, « McDo-Trompe » nous a assuré qu’il ne s’agit que d’une « grippette ».

Tout le reste, c’est de la « politique-spectacle » qui vise, sous prétexte de vous protéger, à vous faire abandonner vos « pôvres petites-libertés » de mourir libre.

Et on en a bien au moins jusqu’à Noël pour une première louche (on va vous laisser passer les fêtes de fin d’année), pour mieux reprendre la bride en main jusqu’à l’été : Il faudra bien vous laisser « décompresser » au soleil sur les plages « Gauloisiennes » (mais pas ailleurs), si votre camping ou votre pension ouvre, naturellement.

C’est que la peur, de chaque « acteur » du drame quotidien, de l’infirmier au ministre, tous les jours à vous annoncer, rabâcher des chiffres ahurissants, entretient le fantasme du « tous mourir » bêtement.

Et c’est assez extraordinaire comme la peur peut vous faire renoncer à vivre libre : Une expérimentation in vivo et planétaire !

Je ne vous dis même pas le jour où une agence vous dira que l’air est radioactif et qu’il faut se terrer dans les caves…

 

Reste la question des élections à venir.

On parle de repousser les prochaines à la rentrée de septembre 2021.

Est-ce que dans la foulée vous ne serez pas priés de voter exclusivement par correspondance pour celles de 2022 ?

Ou seront-elle également repoussées (jusqu’aux jeux olympiques de 2024, par exemple) ?

Après tout, à quoi serviront-elles sinon à confirmer « Jupiter » dans son bail précaire… à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires…

Et c’est ainsi que la démocratie élective aura perdu de son intérêt : Après tout, le Président « Xi-Jumping » n’est jamais élu que par un collège de personnes nommées par le parti… qu’il dirige d’une main de fer.

Et ça ne fonctionne pas plus mal, comme aux USA (les « grands électeurs ») ou en Russie où « Poux-tine » décide de (presque) tout, y compris de l’heure de son départ du Kremlin.

Son menu, je ne sais même pas…

 

Moâ j’adore « ce monde d’après » où personne ne se lève pour protester, car personne n’a anticipé le rôle des « sachants » dans leur rôle actuel.

Pourtant, je vous tiens régulièrement en haleine avec les effets de leur « autisme-collectif » armé de leur « trisomie-appliquée ».

Je ne dis pas qu’il faut s’affranchir dès demain des confinements à venir les week-ends, de faire fi du port des masques, d’abandonner les « gestes barrières » et de ne pas se laver les mains au savon : C’est qu’il est si « solide », ce virus, que 20 secondes en contact avec du simple savon le détruit irrémédiablement…

C’est dire la puissance et la résistance du bazar qui les rend tous dingues.

 

C’était pourtant parfaitement prévisible, tout comme il est prévisible que, plus tard, une nouvelle abolition des « privilèges républicains » finisse par aboutir.

Je n’y serai plus, mais vous témoignerez pour moâ que nous n’étions finalement pas si dupes que ça ! 

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