Un trimestre complet,
Je vous laissais un « triste
post » avant mon départ en estives.
En forme d’avertissement vous donnant rendez-vous le
15 septembre.
En fait, « optimiste de nature », il aura
fallu un mois supplémentaire pour me rendre compte qu’au 15 octobre, aucun « cygne
noir » ne sera passé en travers de l’horizon de la « planète-économique » !
Pas de catastrophe supplémentaire à affronter, au
contraire : C’est vous dire que j’en suis fort heureux.
Même si les perspectives ne sont toujours pas réjouissantes :
Les robots financiers et les « seconds couteaux » auront joué à la
perfection leur rôle.
Magnifique !
La situation reste toutefois périlleuse, en tout cas
fragile, malgré le gros effort – inédit – durant l’été des autorités.
La reprise, malgré les milliers de milliards déversés
dans les circuits financiers ne sera pas en « V » ni en « Swoosh »
mais en « K » : Quelques secteurs ont bondi, d’autres plantent. La
moyenne reste cantonnée en « Racine carrée » et tous les indices
restent coincés dans les limites identifiées en juillet dernier.
Chez nous, c’est un « CACA40 » qui tourne
autour des 5.000 points.
C’est dire le boulot abattu.
On a évité « l’accident de trésorerie » et
le dépôt de bilan des plus gros mastodontes, parfois de peu, mais nos
dirigeants et leurs vaillants « hauts-fonctionnaires » ont su éviter
le pire, quel que soit le pays concerné.
Magnifique, vous dis-je.
La seconde vague du « Conard-virus » est
bien là, comme annoncé (et redouté), un peu partout autour du globe, sauf peut-être
en Chine, sa patrie de naissance (j’allais dire « son pays de création »).
Et les élections américaines (présidentielle, mais
également sénatoriales, des représentants, des shérifs, des juges, procureurs
et gouverneurs) approchent et rien ne semble être définitivement joué d’ici le
premier janvier prochain.
Autrement dit on est en « stand-by » pendant
encore quelques semaines.
Heureusement, « McDo-Trompe » n’a déclenché
aucun conflit armé pour assurer sa réélection, empêché qu’il a été par « la
crise » et l’État-profond aux manettes de son pays…
Autrement dit, « sur le papier », il a déjà
perdu le scrutin du 3 novembre prochain.
Reste à confirmer cette prédiction et à savoir combien
vont être entrainés dans sa chute…
Et l’économie réelle est pour l’heure en mode « survie »,
encore quelques mois, disons jusqu’au 15 janvier prochain, le mois « tout
nouveau-tout beau » de l’année 2021, accrochée aux décisions « politiques »
qui ne manqueront pas de débouler dans les semaines prochaines : Elles
sont en préparation à peu près sur tous les continents.
Il n’empêche, on assiste à un ballet extraordinaire de
« puissances régionales » qui s’enlisent dans des conflits inutiles
et réveillent du coup des mécanismes d’autodéfense institutionnels qu’on n’imaginait
pas voir s’ébrouer : Il était temps après des années et des années de silence.
L’UE a été capable d’inventer les « Corona-Bonds »,
de hausser le ton face aux débordements de violences et de trahisons diverses
hors ses frontières.
Là, c’est remarquable, vraiment, surtout si ce « réveil »
s’inscrit dans la durée !
On assiste surtout, du point de vue « macro-économique »,
à un renversement de table assez fabuleux : Les « puissances
pétrolières » sont ravalées au rang de fournisseurs de matière première et
tentent de se sortir du piège du dépassement du « pic de la demande »
d’or-noir (avec des relations diplomatiques et commerciales normalisées avec l’État
Hébreu, au moins pour l’une d’entre-elles qui ouvre la voie). La démarche reste
à confirmer, notamment quand on sait que la Norvège puise dans son « fonds
souverain » pour financer son train de vie.
La transition énergétique semble être désormais
engagée dans une partie de l’Occident.
Alors qu’en « Gauloisie-rentière » on s’insurge
dans des combats d’arrière-garde.
Je te demande un peu ces constats qui n’ont aucun
intérêt quand on vous affirme, par exemple que les plus riches « cumulent »
le plus gros enrichissement de la crise alors que les plus pôvres sont encore
plus pôvres jusqu’à tomber dans l’extrême pôvreté à en déborder les « restau-du-cœur ».
C’est profondément stupide.
Non pas qu’un plus grand nombre de personne ne font
pas les fins de mois : Ils vont être encore plus nombreux après les
reports successifs des délais obligatoires de « dépôts de bilan »
jusque-là suspendus. Jusqu’à aujourd’hui…
C’est déjà marqué dans les livres d’Histoire et on va
voir de quelles façons les autorités vont y répondre pour éviter la
casse-sociale tous azimuts qui se profile.
De toute façon, les « crevards », une flopée
de TPE, dans tous les secteurs économiques vont crever.
Il ne restera que les PME les plus solides (et encore,
tout est relatif) à vocation de « souveraineté nationale » et la
filière agroalimentaire (et encore, pas tous : Je ne parierai pas ma
chemise sur les micro-entreprises ou la filière bio… bien trop fragile et qui n’a
pas forcément trouvé sa place dans un climat de crise, accentué par un climat
capricieux comme jamais…)
Le luxe et l’hôtellerie de luxe, bien sûr, question d’image
en vue des JO de 2024…
Quant aux « riches » qu’ont-ils créé comme
richesse pour s’enrichir ?
« Pique-es-t’y » n’a rien compris à l’économie
en signalant que le capital attire irrémédiablement le capital. « Toujours
plus » nous avait dit François de Clozet.
Mais non : En période de crise, on assiste toujours
à des bouleversements (depuis l’éternité des temps) et les fortunes se font et
se défont mais on ne parle que de celles qui se forment comme par magie, parfois
de façon indécente !
Même le Pape François 1er s’insurge, c’est
dire que lui non plus n’y comprend rien.
Avec deux questions : Comment font-ils ?
Pourquoi pas moi ?
Or, en période de crise, il y a pénurie. Les lois du
marché veulent depuis avant l’antiquité que le prix des choses augmente en cas
de pénurie.
Ce qui « enrichit », mais virtuellement
seulement, celui qui détient ces choses.
Je mets entre guillemets parce que tant que son
détenteur n’a pas vendu cette chose, tant qu’il ne l’a pas aliéné, tant qu’il
ne s’en est pas séparé, il ne se passe rien. Il ne s’est pas encore enrichi !
Et une fois qu’il cède sa chose, il a un paquet d’argent
dont il n’a pas l’usage… tant qu’il ne l’aura pas croqué ou réinvesti : C’est
juste un échange de bons procédés sans gain de valeur, sans création de valeur.
Ni enrichi ni même appauvri.
Un peu comme notre balance commerciale (toujours
affreusement déficitaire) : On achète plus qu’on ne vend.
Et alors ?
C’est qu’on avait au préalable l’argent pour acheter
(au lieu de fabriquer) et que ça revient moins cher que de s’en passer ou que de
le façonner !
Il n’y a ni enrichissement, ni appauvrissement, ni de
l’une ni de l’autre des parties à l’échange…
Il y a juste un échange à valeur du jour, du moment où
ça se passe, si ça doit se passer.
La situation actuelle est encore plus caricaturale :
Les banques centrales ont émis tellement de monnaie qu’on ne sait plus quoi en
faire. Il y a « pénurie » de choses ».
Alors ça va directement dans les « bas de laine »
que sont les bourses de valeur des « marchés » et alimente la spéculation
de « gains futurs ».
Là, les classes moyennes dont les revenus ont été
garantis mais les dépenses « empêchées » durant deux mois (ce qui
manque à « l’économie réelle » et ne redémarre pas) ont thésaurisé à
l’arrache, ce qui s’est traduit par une flambée des cours d’action de quelques
sociétés jugées plus solides que d’autres.
Du coup, le flottant grimpe et le détenteur de la
majorité, sans rien faire, est crédité à hauteur de sa participation dans ladite
entreprise à en devenir super-milliardaire : Un formidable effet de levier
déformant la réalité, un effet de loupe.
Car ça ne vaut rien : S’il se met à la vente, la
confiance s’écroulera et les cours avec écumant, ruinant le boursicoteur au passage…
Je crois que les gens confondent « stock »
et « flux », « Pique-es-t’y » le premier pour ne s’attarder
que sur le stock.
Dans « l’économie réelle », il faut avoir du
stock (marchandises, compétences, immobilisations) pour générer des flux :
Un stock dormant, ce sont des « rossignols » en pagaille, source d’appauvrissement
(et des incompétents pour faire tourner « les boutiques » c’est une
source de pertes).
C’est bien le problème du secteur aérien et de ses
avions cloués au sol, des navires de croisière envoyés à la casse au prix de l’acier,
des chambrées d’hôtel restées inoccupées, des tables de restauration sans
client, des trains et des bus vides, de tout ce qui « ne tourne pas »
et qu’il devient ruineux de posséder.
En revanche, quand ça tourne et que c’est bien géré, c’est
créateur de valeur ajoutée, ça paye des impôts, des taxes, des salaires et des
cotisations sociales et parfois un peu de dividendes (après avoir remboursé le
banquier qui a fait l’avance et vit de l’argent pas à lui que l’autorité
monétaire et/ou politique lui confie).
Et là, avec une « croissance en K »,
forcément, il va y avoir des morts.
Et de belles réussites.
Et la puissance publique ne pourra pas financer les
uns en prenant aux autres au risque de faire capoter une repise au moins en « Swoosh »
(puisqu’elle est bloquée en « racine carrée »).
Tout juste peut-elle emprunter pour reprêter.
Ce qu’elle a fait pour amortir le premier choc dû au confinement
décidé pour sauver quelques vies.
Rien à dire.
Reste à savoir ce qui va se passer d’ici les trois
prochains mois.
On va certainement vivre aux crochets d’un espoir de
vaccin. Parmi les quelques dizaines de laboratoire qui s’y attèlent, une
poignée réussira et générera des « flux torrentiels ».
Quand ?
Probablement avant juin 2021. D’ici là, on aura dépassé
le seuil « d’immunité collective ». Le « Conard-virus »
fera donc encore des morts, trop nombreux certes, même si les stratégies de soins
& remèdes vont s’affiner, et puis il faudra bien un « plan de
sauvetage » pour sauver les labos qui auront bouffé leurs fonds propres
dans cette course au vaccin au nom de la « souveraineté pharmacologique ».
Naturellement, au nom du même principe, tout le monde
réclamera des aides pour sauver les « gros donneurs d’ordre » et les
filières en danger dans l’industrie (même hôtelière et culturelle… festive et
ludique quoi) pour pouvoir continuer à « faire comme avant ».
Mais plus rien ne sera « comme avant ».
Car il y aura des contreparties avec en ligne de mire notre
élection présidentielle suivie du renouvellement de notre Assemblée Nationale.
Essayons d’être plus précis : On a volé un an à
notre jeunesse avec ce confinement. Elle va s’en remettre, mais ça laissera des
traces durables que de n’avoir pas su anticiper les pénuries de masques et de
lits.
On aura ruiné jusqu’aux classes-moyennes. Elles s’en
remettront également, mais ce sera plus long, pour cause de n’avoir pas su
anticiper les pénuries de masques et de lits.
Les gueux déjà plongés dans la pôvreté quotidienne
seront encore plus dépendants des aides sociales : Ça ne change rien, ils
ont l’habitude d’être « nationalisés », avec ou sans masque !
À condition de savoir « bien voter »,
naturellement.
Quant aux marchés, sauf accident probablement informatique,
ils traverseront la crise en « K » et distribueront encore des
maxi-bonus à leurs traders, même s’il y aura des surprises inattendues.
Notamment moins de dividendes, moins de stock-options
et plus de contraintes réglementaires.
Ce qui va fondamentalement changer, c’est le regard
que tout le monde portera sur les « autorités-autistes » qui n’ont
pas su prévoir la pénurie de masques et de lits, mais persistent à imposer au
monde son agenda : La confiance aura disparu, nous deviendrons
probablement plus méfiants, plus suspicieux, beaucoup plus critiques.
Mais ça restera un mouvement inscrit sur le long-terme
qui montera lentement en puissance.
Alors qu’en fait il y a urgence à plus d’engagement de
chacun dans la chose commune, notre planète, et ce dès maintenant.
Je vous propose de refaire le point dans trois mois.
On verra bien si les « choses divergent » ou
non : Si elles divergent, ce sera probablement alors l’œuvre de quelques « mains
invisibles » qui tirent les ficelles dans votre dos.
Car elles aussi ont un agenda qui se précise par
petites-touches, vous savez ces « fils-rouges » qui apparaissent ici
ou là, de temps à autres avant de disparaître et qui me régalent mon unique
neurone encore en fonction.
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