J’aime bien « Facture Des-Portes »
Dit aussi Bill Gates…
Ce gars-là aura inventé, avec quelques copains, le premier
« DOS » (MS pour les intimes) qui aura permis à de petits ordinateurs
« personnels » tout neuf sortis d’abord de chez IBM (leur premier « portatif »
tenait dans une valise de petite dimension, eux les rois du 36) équipés de Bios,
de comprendre quelques instructions basiques sans lesquels ils ne pourraient
même pas faire une addition.
J’avoue que c’est assez génial, puisqu’en fait, les additions (et leur
contraire) ma première calculette savait déjà faire, avec quelques touches (au moins
aussi bien que ma règle de calcul mais nettement plus rapidement), alors qu’il
fallait pisser des lignes et des lignes sous Basic, Cobol ou Assembleur et
qu’IBM inventait Unix pour faire la même chose avec des grosses machines à
ventilateur… (quand ce n’était pas directement dans un réfrigérateur complet).
Naturellement, c’était à une époque que les plus jeunes ne peuvent pas
connaître : La préhistoire de l’informatique.
Depuis, les « progiciels » ont drôlement évolué, la concurrence
s’est développée, la technologie des « puces » a fait d’immenses
progrès et on parle même d’intelligence artificielle et sans doute même plus de
« progiciels », mais encore un peu « d’environnement » et
de « téléchargement » qui passent désormais ailleurs que par des fils
électriques et tiennent dans des boîtiers aussi gros, parfois plus petits, de
ma première calculette « 4 opérations » (Je l’ai d’ailleurs retrouvée
par hasard, une TI, et elle fonctionne toujours sans que je n’ai jamais eu à
changer les 2 piles double A…) : Une relique !
Et la fortune de Bill est devenue colossale.
Pour l’avoir croisé sur le quai Landry au sortir de son yacht somptueux
(amarré sur un mouillage situé un peu plus au large : il n’entrait pas
dans le port de plaisance…),
je me suis rendu compte qu’un milliardaire, même aussi célèbre, vivait
comme tout le monde (il pisse pareil sur ses pompes que comme moâ), sauf qu’il
est ailleurs : Il a des préoccupations qui ne sont pas les miennes.
Lui, comme d’autres « milliardaires ricains », pense l’avenir de
l’espèce humaine !
Moâ, j’avoue que c’est plutôt ma « fin de mois », parfois même
le 5 du mois précédent…
J’ai mis du temps à anticiper, mais j’y arrive de plus en plus souvent.
Et l’avenir de l’espèce humaine est hélas traversé de catastrophes à
venir.
En mars 2015, il avait donné une conférence « TED talk », vue,
actuellement, par plus de trente millions de personnes sur YouTube s’intitulant
« La prochaine épidémie ? Nous ne sommes pas prêts ». C’était dans la
foulée de l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest.
Il a ensuite conclu à cette date que la prochaine épidémie majeure ferait
plus de victimes qu’Ébola : « Si quelque chose est capable de détruire plus
de dix millions de personnes dans les décennies à venir, ce sera très
probablement un virus particulièrement dangereux, pas une guerre.
Pas des fusées, mais des microbes ! »
Bien vu…
Le « Conard-virus » lui aura donné raison…
Pendant de nombreuses années, il a investi avec passion et obsession dans « l’humanitaire ».
Devenu philanthrope, il a déjà décrit dans le passé les principaux problèmes
auxquels l’humanité sera confrontée en 2020.
Pour lui, il est nécessaire de créer un système de santé solide dans les
pays pauvres car ils seront les plus durement touchés par l’épidémie du virus
tout en faisant intervenir l’armée : « Il est également nécessaire de créer
une réserve de services médicaux dont les efforts seraient combinés avec les
militaires, capables de répondre rapidement à une menace ».
Aïe, là, j’aime moins bien : Militaire et vie « en paix et en
bonne santé » (le « Pace è salute » traditionnel des Corses pour
les vœux de début d’année…), ce n’est pas vraiment fait du même bois…
Enfin, passons : Vu le nombre de « G-men » autour de sa
personne sur les quais calvais d’il y a quelques années, il ne doit se sentir
en sécurité nulle part…
Et puis le « Conard-virus » n’aura pas généré l’hécatombe prévue
dans les pays sahéliens parmi les plus pôvres…
Tout faux !
Mais mieux en encore, il veut désormais des essais bactériologiques sur
l’humain et vacciner à tour de bras (justement au Sahel) : « Il est
nécessaire de mener des exercices bactériologiques pour identifier les
vulnérabilités »…
Ou pour faire des essais sur du cheptel « à bas prix » ?
« En outre, des développements avancés dans le domaine de la
vaccination et du diagnostic sont nécessaires ».
Bien sûr : De là à « pucer » tout le monde ?
« Je pense que nous devons nous concentrer sur cela en premier ».
Admettons, je suis un grand tolérant devant l’Éternel.
Et tout cela finalement prête le flanc à de possibles objectifs qui
pourraient ne pas être que philanthropiques.
Car il vient d’annoncer une nouvelle catastrophe mondiale.
Et elle sera « environnementale », avec des conséquences qui seraient
pires que la pandémie du « Conard-virus ».
Ce n’est pas moâ qui le dit, mais lui dans son « piti-blog »
(beaucoup plus notoirement connue que le mien, naturellement : Je ne suis
toujours pas milliardaire.)
Selon lui, pour comprendre les conséquences réelles de la pollution de
l’environnement, il est nécessaire « de regarder le Covid-19 et d’étendre
l’impact négatif sur une période beaucoup plus longue ».
Attend, on est encore loin d’en être sorti…
Et demain, si on trouve un vaccin utile, que vous le vouliez ou non et
malgré les probables effets indésirables, vous serez tous vaccinés de force.
Sans ça, pas de boulot, pas d’accès au crédit, pas de possibilité de
voyager, vous pourriez même être interdit d’entrée dans un magasin, l’accès aux
hôpitaux sera probablement restreint, et naturellement vous serez jetés des bus
et métros, les taxis et autre Uber refusant de vous prendre en charge sans
votre carnet de vaccination…
Parce que ça va durer encore très longtemps.
Et ça n’empêchera pas, de dans dix ans de ça, 2029/2030 (ça correspond à
mes « cycles longs » de Kondratiev), de se choper une nouvelle
pandémie avec un virus encore plus dégueulasse que celui de « la
grippette » actuelle.
Mais ce n’est pas de ça qu’il parle : Pour éviter une telle catastrophe,
il propose seulement de réduire radicalement la quantité d’émissions de gaz à
effet de serre dans l’atmosphère (vous savez ce CO2 plus lourd que l’air
ambiant qui file tout droit dans la stratosphère).
Sinon, la détérioration de l’environnement, la mort de personnes et les
problèmes économiques hanteront l’humanité plus longtemps que pendant l’actuelle
pandémie.
Selon Bill Gates, le taux de mortalité par « Conard-virus » est
d’environ 14 décès pour 100.000 personnes alors que le changement climatique
avec la pollution de l’environnement entraînera une augmentation similaire de
la mortalité.
À ce rythme, d’ici la fin du siècle, ce chiffre sera de 73 décès pour 100.000
habitants.
« En d’autres termes, d’ici 2060, le changement climatique sera aussi
mortel que le Covid-19 et d’ici 2100, il pourrait être cinq fois plus meurtrier
», a-t-il expliqué et de rajouter qu’« aussi terrible que soit la pandémie,
le changement climatique pourrait être encore pire ».
Bien…
Sauf qu’il ne nous dit pas comment, ni par quel mécanisme socio-économique,
quelle divagation de population, quel conflit armé…
On peut imaginer des catastrophes météorologiques comme par-ci-par-là avec
la multiplication des tempêtes centenaires, des typhons et tsunamis, des
désertifications accélérées…
Clairement, l’inversion des courants du pacifique (el Niño et el Niña),
des flux d’air chaud dans l’océan Indien-sud provoquant des incendies majeurs
dans le bush australien, le refroidissement du Golf-Stream à l’approche du
continent européen en raison du dégel de la banquise arctique, peuvent
effectivement perturber les productions agricoles sur quasiment tous les
continents.
C’est déjà le cas depuis quelques siècles et encore récemment avec les
émeutes de la faim, et ça va probablement s’accélérer.
Quoique, plus personne ne s’étonne des conséquences du « petit âge
glaciaire » qui aura commencé en 536 après J.C et jusqu’en 660 : Pas
d’été durant plusieurs années, des récoltes maigrichonnes, des
déplacements de populations vindicatives fuyant la famine !
Un « âge-glaciaire » probablement dû à quelques éruptions
volcaniques simultanées et successives…
Depuis, on ne vous parle que de « réchauffement climatique »…
Et heureusement qu’il a eu lieu, sans ça l’humanité aurait crevé de faim
depuis belle lurette !
D’ailleurs, et ça va de pair, les éminences grises des chercheurs et de la
politique mondiale, parfois Nobelisées de la Paix, ont déclaré qu’en raison de
la pandémie, la quantité d’émissions dans l’environnement avait également
diminué, reconnaît-il.
Cependant, à son avis, cela ne suffit pas pour empêcher une catastrophe
car « ce qui est remarquable, ce n’est pas à quel point la quantité
d’émissions a diminué en raison de la pandémie, mais à quel point ce nombre est
négligeable ».
Par exemple, l’Agence internationale de l’énergie prétend réduire les
émissions de 8 %, ce qui signifie en termes réels une réduction de 51 milliards
de tonnes de carbone à 47 milliards. Or, selon Bill Gates, « cela était dû à
une diminution du nombre de voitures sur les routes et à la fermeture de
nombreuses entreprises, à la suite desquelles des dizaines de millions de
personnes se sont retrouvées sans travail ».
« Cependant, après la suppression de toutes les restrictions, la
quantité d’émissions reviendra à ses valeurs d’origine et l’humanité ne
soutiendra pas la dynamique actuelle ».
Et dans le même temps, le philanthrope de la « santé globale »
et le donneur d’ordres pour le futur de l’humanité constate « qu’une telle
réduction des émissions n’était possible qu’avec un grand nombre de
restrictions ».
Vive vos libertés soumises à la « dictature sanitaire », ou
quand les « docteurs prennent le pouvoir »…
Pour vraiment réduire la quantité d’émissions, les décideurs politiques du
futur doivent donc proposer plusieurs solutions.
Selon lui, « il est nécessaire de créer de nouveaux outils pour lutter
contre le changement climatique, en particulier, pour garantir zéro émission
dans les centrales électriques, les industries et autres entreprises ».
Ah, là, je le retrouve bien…
Mais il est également nécessaire de fournir une assistance aux pauvres,
qui ne sont pas prêts pour le changement climatique : « Commencez
maintenant. Contrairement au nouveau coronavirus pour lequel je pense qu’il y
aura un vaccin l’année prochaine, il n’y a pas de solution miracle au
changement climatique. Il faudra des décennies pour développer et mettre en
œuvre toutes les inventions nécessaires dans le domaine de l’énergie propre
», aura-t-il conclu alors qu’il déclare également que « nous ne sommes (toujours)
pas prêts pour la prochaine épidémie ».
À votre avis, c’est quoi le « zéro émission dans les centrales
électriques » ?
« Le nucléaire est idéal pour lutter contre le changement
climatique, car il s'agit de la seule source d’énergie pilotable, sans carbone
et disponible 24h/24 » (Bill Gates, Lettre ouverte, 2018).
Or, il préside à l’heure actuelle la start-up « Terra Power » dont
l’objectif consiste notamment à développer un réacteur nucléaire de 4ème
génération à neutrons rapides refroidis au sodium, appelé « Travelling Wave
Reactor » (TWR).
Jugeant le nucléaire incontournable et considérant que les Etats-Unis y
ont perdu leur leadership, il plaide pour un réinvestissement encore plus
important du gouvernement dans cette filière énergétique d’avenir.
Merci les « écololos-bobos » et leurs suggestions
catastrophiques qui se retournent contre eux !
On n’est plus à un paradoxe près dans ce monde de cinglés…
Cet appel n’est d’ailleurs pas sans lien avec les dernières évolutions de
la politique américaine, laquelle a restreint les échanges technologiques avec
la Chine sur les sujets relatifs à l’énergie nucléaire. Or, le premier réacteur
de TerraPower devait voir le jour en Chine, dans le cadre d’une joint-venture
avec le géant nucléaire chinois CNNC.
Et ce projet sino-américain a été suspendu pour cause de
« Trompisme-triomphant »
Ce flottement ne devrait pourtant être que de courte durée.
Mais conformément à la récente feuille de route volontariste du
gouvernement fédéral américain en matière d’énergie nucléaire, le président
américain a invité Bill Gates à poursuivre aux États-Unis la construction du
TWR.
Un soutien confirmé officiellement par le secrétaire d’État adjoint à
l’Energie, Dan Brouillette (un nom qui ne s’invente pas…).
Donc, finalement, tout est lié dans son discours : Le
« Conard-virus » vous aura bien foutu la trouille et Bill surfe sur
ses déclarations de 2015 pour soutenir son projet de « nucléaire
propre ».
Et de conclure : « Ne paniquez pas. Il n’est pas nécessaire de faire le
plein de pâtes et de se cacher au sous-sol, mais il est temps de se mettre au
travail, car le temps presse ».
C’était en 2015 : On aura perdu 5 ans entre-temps.
Mais lui vise toujours de doubler la production électrique, en la
décarbonant totalement, pour faire face aux consommations futures des
« réseaux », notamment dans l’intelligence artificielle,
particulièrement énergétivore…
Accessoirement, vous pourrez peut-être avoir le droit de rouler en voiture
à hydrogène-vert pour aller vous faire vacciner.
C’est bien ce qui se prépare derrière l’agitation générale et quotidienne
des « politiques » qui cherchent, sans le dire, la meilleure façon (acceptable
par le plus grand nombre) de vous l’imposer.
Pourquoi pas ? Au moins, on sait où on va.
Et au passage, il serait souhaitable de dire « MERCI » !
Ils aiment ça, les « maîtres du monde » de la nouvelle
« démocrature » de ce « monde d’après » qui s’impose au fil
du temps.
Moâ, je lui ai déjà dit « merci (infiniment) » : Grâce à
lui (et quelques autres), j’ai une machine qui lit, écrit et calcule à ma place
mieux que moi-même, infiniment plus vite et sans se tromper (quoique j’ai
réussi une fois à faire croire aux ingénieurs IBM que l’AS 400 de la boutique
du moment en redressement ne savait pas compter : Il fallait voir leurs
tronches !), puisque je n’ai pas appris à l’« ékole-pue-blique » de
la « Res-Publique » !…
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