Les barbares assassinent
même un hussard laïcard…
Qui ne faisait rien de
moins que de faire son sacerdoce d’ouvrir aux Lumières vos « chères têtes
blondes »…
Métier qui engouffre bien
de vos impôts et taxes…
Mais métier nécessaire
pour que vous puissiez vivre dans la dignité votre vie de citoyen…
Au moins un de ces barbares
semble être ignorant de ce qu’est la dignité humaine.
Et il n’est pas tout seul
à croire que son « Dieu » appelle au meurtre.
C’est tout simplement
diabolique !
Même quand la chair de sa
chair n’a pas une « tête blonde »…
L’attentat qui vient de
se produire n’est hélas que la résultante de la mécanique du radicalisme
islamiste.
Le ver est dans le fruit
de l’islam.
Car des idéologues
partisans d’un islam politique sortent du dire prophétique qui appartient à la
sphère religieuse.
Et ils travaillent en
permanence le tissu social pour créer un environnement mental favorable aux
thèses les plus intégristes.
Dès lors, certains individus,
les plus résolus, carencés, acéphales et violents, finissent forcément par
basculer dans « l’action armée ».
Samuel Paty est la
victime de cette logique mortifère, de cette volonté d’installer dans notre
pays un régime totalitaire à prétexte religieux.
C’est le thème de
« Soumission ».
Une version politique
d’un dieu qui voudrait soumettre l’humanité à ses préceptes.
Les « croyants »
sont-ils légitimes ? Leur dieu n’est-il pas assez omniscient pour faire
lui-même la police dans la tête de tous les humains ?
Quel aveu de faiblesse…
divine !
Car tu penses bien que si
ça avait été le cas, il l’aurait fait depuis belle lurette et le monde vivrait
en paix et dans sa divine harmonie.
Or, force est de
constater que ce n’est pas le cas.
Ça n’existe même pas en
vrai et encore moins en rêve : Il n’en est d’ailleurs même pas question
dans les textes coraniques !
La stratégie conduite par
les salafistes (ils seraient 231 déjà fichés) et par les Frères musulmans (près
de 4.000 au pays), repose depuis toujours sur une stratégie de prise de
contrôle progressif de territoires spécifiques par imprégnation progressive des
esprits et des comportements.
Ce qui s’impose comme
emblématique dans l’assassinat barbare de ce professeur d’histoire qui tentait
simplement d’exercer son métier, c’est la lisibilité frappante de la solidarité
entre le « soft power » islamiste et le djihadisme.
La République commence à
être en danger lorsque ses serviteurs sont menacés de procédures, ou
physiquement intimidés, parce qu’ils explorent et expliquent la liberté d’expression,
fondement de notre régime laïque, j’allais dire religion-républicaine…
Disons seulement le pauvre
précepte de neutralité qui se décline dans la libre opinion et sa libre
expression, parfois choquante, mais justement, même choquante et caricaturale !
En réalité, que des
parents veuillent faire céder les libertés individuelles devant une matrice de
pensée « religieuse » nous apprend, dans le sang et la barbarie, la vérité du
combat à mener par tous les adversaires du totalitarisme, qu’il soit islamiste,
marxiste ou « trompien ».
Notons au passage que ce
discours « religieux » se dissout dans une instrumentalisation politique.
Toute spiritualité qui se
vit sereinement et épanouit l’âme, l’esprit et le corps apporte de la force à
la « Gauloisie-républicaine ». Et justement, la laïcité lui permet d’exister,
de cohabiter dans le respect de ceux qui ne trouvent pas leur espérance dans
une transcendance, ou bien dans d’autre croyances, opinions ou religions.
Le fascisme, en revanche,
est une plaie, un cancer qui revient de génération en génération au fil des
époques.
À croire que nous n’en
seront jamais guéris…
De surcroît, le contexte
dans lequel nous vivons depuis mars 2020 rend encore plus cruel la dynamique du
« deux poids/deux mesures ».
Alors que la population « gauloisienne »
doit se plier à de multiples restrictions liées à la crise du
« Conard-virus », certains territoires sont confrontés au retrait
flagrant de l’État et de ses forces de sécurité.
Pour le dire encore plus
clairement, le citoyen lambda se rend compte que les lois s’appliquent de façon
très différenciée…
À cet égard, la notion
même de couvre-feu pose un problème symbolique majeur.
C’est pourtant le
fondement même du contrat social qui est bousculé : Comment les « Gauloisiens »
pourraient-ils ne pas comparer les contraintes fortes pesant sur les libertés
individuelles les plus fondamentales (depuis le confinement de mars) et la
presque anarchie qui règne dans certaines zones, dites « sensibles », les
« no-go-zones », où on peut attaquer des commissariats à coups de
mortier et où des policiers sont blessés régulièrement ?
Pourquoi demande-t-on des
efforts à la majorité (qui traumatisent le socle démocratique et libéral de
notre société), tandis qu’une minorité de délinquants et/ou d’activistes
idéologiques semble pouvoir tout se permettre ?
Est-ce acceptable ?
Ce déséquilibre de plus
en plus prégnant revient à s’asseoir sur un volcan en activité en attendant l’éruption
prochaine…
Nous sommes en réalité de
plus en plus frappés, collectivement, par l'apparition extrêmement choquante,
pour une République indivisible et jacobine comme la nôtre, d’une « Gauloisie-gruyère »,
ce que les experts voyaient se former lentement depuis plusieurs décennies.
Un peu partout dans l’Hexagone
se déploient de véritables enclaves où les services publics reculent chaque
jour davantage et où de nouvelles « régulations » se mettent en place : Celles
du trafic de stupéfiants, du salafisme politique, de l’activisme de l’ultragauche,
ou des communautarismes les plus variés.
Il arrive d’ailleurs trop
souvent que l’on trouve certaines combinaisons des unes avec les autres.
Les citoyens souhaitent
simplement que l’on applique la même loi partout.
Et ce n’est plus le cas
depuis bien des années !
La barbarie de l’assassinat
de Samuel Paty jette une lumière atroce sur ce phénomène de fragmentation
territoriale et semble rendre manifeste une stratégie d’influence islamiste, un
« soft power » totalitaire, celui de l’islam politique, qui ensemence le sol d’où
jaillit la sauvagerie du djihadisme.
Une nouvelle étape vient
d’être franchie, levant le voile sur la machinerie de manipulation salafiste
qui mine l’ékole comme bien d’autres points névralgiques de l’espace social,
politique et intellectuel.
Le projet de loi visant
le séparatisme va devoir se montrer à la hauteur du danger d’étouffement de la
République qui nous menace tous.
Le temps du sursaut
est-il arrivé ? Souhaitons que oui, car le peuple pourrait à plus ou moins long
terme se montrer moins docile avec ses dirigeants.
Je l’ai pressenti ce
week-end place de la République.
Mais combien de temps
cela va durer ?
Autant que « #JeSuisCharlie »,
ou le temps d’une manifestation monstre de République à Nation à l’occasion d’un
« G80 » organisé à l’arrache par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ?
Or, comme seule réponse,
« Jupiter » aura ouvert les ékoles de la République dès la sortie de
la crèche.
C’est une bien mièvre
réponse… puisque même les profs’ de collège s’autocensurent (quand ils ne sont
pas sanctionnés par leur académie), en évitant d’aborder des questions qui pourraient
fâcher les enfants « nés en Gauloisie-éternelle » – qu’elle reconnaît
être les siens – alors qu’ils sont déjà sous influence de familles plus ou
moins radicalisées.
J’entends déjà les
bataillons clamer qu’il ne fallait pas autoriser ceci ou cela (naturalisation,
regroupement familial, impatriation économique, etc.).
C’est faux : Le
dignité humaine empêche de mettre tout le monde dans le même sac, bien
évidemment !
Toutefois, il me paraît
nécessaire que la réponse pénale soit la même pour tous, depuis le premier
délit jusqu’aux crimes de sang.
Et peu importe la couleur
de la peau, la religion, les opinions ou les origines ethniques : C’est
marqué comme ça dans le texte depuis la Révolution !
Quitte à remplir les
prisons, à en construire de nouvelles, à rouvrir le bagne : Il y a
manifestement des personnes qui ne gagnent pas le droit de respirer le même air
que moâ.
Les juges et le système
judiciaire n’ont pas le droit ni la vocation à avoir le bras faible quand il
s’agit d’appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi.
Avec impartialité et
équité, mais avec vigueur.
Sans ça il deviendra de
« légitime défense » de le faire nous-mêmes, tôt ou tard, et ce sera
un désastre pour nos institutions, notre pays, notre Nation, notre communauté.
Aussi la réponse doit
désormais sortir de la niaiserie : Le « séparatisme » islamiste
doit être condamné et poursuivi jusque dans les « caves à
tournante ».
Sans exception.
On a assez de textes qui
le permettent déjà.
Les préfets ont la
possibilité, mais plus que ça, le devoir, de protéger l’ordre public et le
pouvoir réglementaire sait y faire quand il s’agissait de la « manif’ pour
tous », des « Gilets-jaunes » et de quelques autres de
« haute mémoire », il l’a démontré.
Serait-il aveugle et
insensible aux « Tchétchènes » ? Aux imams et mollahs
radicaux ?
Au seul salafisme ?
N’est-il pas possible de
bloquer des financements, de reconduire aux frontières des illégaux, ou de
simples délinquants binationaux (tu violes les règles du pays d’accueil, tu
dégages en passant d’abord par la case prison !), de confisquer des biens
et même de pratiquer le « regroupement familial » à l’envers en
jetant, frères et sœurs, enfants et conjoints dans le même mouvement de reflux
des « séparatistes » hors du pays.
Ou alors notre police est
si mal faite en plus que d’être suréquipée de moyens de rétorsion à n’en plus
finir…
(Jusqu’à des
« radars automatiques » pour soulager les effectifs…).
C’est quand même assez
extraordinaire d’en arriver à s’attaquer à nos « Hussards de la troisième
République » sans que même les syndicats d’enseignant, pourtant si
puissants et parfois si nocifs, n’appellent pas à la grève générale des livres…
et de l’enseignement.
Ou alors, ils se rendent
compte tout d’un coup qu’à force d’avoir laissé se démolir l’ékole par petites
touches au fil du temps, finalement, ils sont au moins coresponsables de leur
faillite ?
Je ne sais pas…
J’attends la suite :
Ce qui est sûr c’est qu’elle ne va pas plaire à tout le monde.
Il serait temps de sortir
de l’angélisme anesthésiant, parce la prochaine fois, je ne sais pas qui en
sera victime.
La rédaction d’un journal
satirique, une salle de concert, des jeunes qui sirotent boulevard Voltaire
(quel symbole !), d’autres qui assistent à un feu d’artifice, un curé, un
supermarché, une fliquesse, un soldat, un colonel de gendarmerie, un couple de
flic, et puis je ne sais plus qui encore, maintenant un « intello »
de la tolérance républicaine, et à chaque fois des lois toujours plus
liberticides.
Il serait vraiment temps
de se ressaisir, me répète-je : Les loups vivent et prospèrent toujours au
pays, parmi vous !
Merci pour eux…
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