Vers la « mort cérébrale » de la démocratie
élective ?
Je suis tout de même assez surpris des « chemins
de traverses » qu’empruntent les « Maîtres du monde » pour
imposer leur dictature.
Normalement, il te suffit de balancer un maximum de
news « anxiogènes » tous les jours (et même les week-ends) pour
justifier de n’importe quelle mesure (style « hécatombe sur les routes »,
on augmente la taxe à l’essieu et on réduit les vitesses limites pour y mettre
fin, ou encore « gouffre abyssal des finances publiques », on
augmente les taxes et on crée un vignette sur les vélos pour y face, voire « Invasion
de méduses urticantes » pour justifier l’interdiction toutes les plages du
littoral) et le « bon peuple » est capable de se mettre tout seul en
résidence-surveillée durant 55 jours, sans même râler, la trouille au ventre
(mais il aura appris à se laver au moins les mains…), voire plus quand on vous
affirmera que le « Conard-virus » et la « grippe-porcine »
sont de retour.
Ils sont capables de tout !
Là, avec le mouvement des « Gilets-jaunes » qui
aura mis plus d’un an à s’épuiser malgré les montagnes de pognon déversé pour
calmer leurs ardeurs et les esprits, en plus du marathon de « Jupiter »
où il aura fait le cabot devant des « élus-locaux » durant plusieurs
mois, mouillant sa chemise en un vaste « Grand oral » de l’ÉNÂ renouvelé,
le truc aura accouché d’une convention citoyenne pour le climat : Mission,
comment faire payer la « transition énergétique » sans bloquer les
ronds-points du pays…
Franchement, ce n’est pas mission impossible : Il
suffit de rendre l’énergie électrique gratuite et non polluante. Aux
industriels de tous les secteurs de s’adapter ensuite.
Et comment faire ? Bé tu construis des milliers
de minicentrales nucléaires que tu enterres ou immerges et tu tires des câbles
de puissance (enterrés si possible). Aux acteurs économiques de se démerder
pour l’utiliser ou stocker pour un usage ultérieur (batteries, réserves gravitaires,
hydrogène, peu importe…).
Bé justement, ce point-là
n’a même pas été évoqué ! Tout juste des recettes éculées dont
on sait qu’elles sont en contradiction avec d’autres urgences, comme loger et nourrir
décemment les générations montantes, et soigner utilement les générations
descendantes…
Bref : « Laissez-les vivre » honnêtement.
Et « Jupiter » avait promis de faire une
synthèse. Il a pris sur son temps de loisir (dans le parc de l’Élysée) pour
tenir cette promesse et ne retenir que 146 de leurs 149 propositions (il n’y en
avait pas 150 contrairement à ce que j’ai pu croire, la faute à ne pas avoir
recompté), dont la plupart feront l’objet d’un « projet de loi spécifique »
multi-mesures en septembre…
Encore une loi fourre-tout à venir !
Et en rejeter trois…
Mais il aura aussi annoncé 15 milliards
supplémentaires pour la conversion écologique.
C’est qui qui paye au juste ?
Le débat sur la limite des 110 km/h sur l’autoroute
est, quant à lui, « reporté ».
Aux calendes grecques ?
Il aussi annoncé qu’il transmettait au gouvernement ou
au Parlement, ou encore soumettre à référendum « la totalité des
propositions »…
« L’État prendra toute sa part : 15 milliards
d’euros supplémentaires sur deux ans seront injectés pour la conversion
écologique de notre économie » (l’État, c’est le contribuable, n’oublions
pas !), tout en promettant la mise en place d’un « fonds de
transformation écologique de notre économie dans le plan de relance »
pour notamment « investir dans les transports propres, rénover nos
bâtiments, inventer les industries de demain ».
Est-ce que par hasard ça ne
ferait pas double emploi avec les trois PIA successifs ?
Parce que les caisses sont vides (et même plus que ça)
et que l’économie est incapable de supporter de nouveaux prélèvements…
Ceci dit, « Jupiter » a aussi approuvé le
principe d’un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie
des villes ainsi que celui de mesures d’aides pour la rénovation des bâtiments
alors qu’on en a tellement besoin : « Arrêter la bétonisation, c’est
un projet pour rendre notre pays plus humain, au fond plus beau » et
pour retrouver des commerces de centre-ville et mettre fin à un étalement des
logements. « Un modèle dont nos concitoyens veulent sortir ».
Ah oui ?
Et on les met où alors ?
Ça me fait immanquablement penser aux lois « littorale »
et « montagne » qui handicape la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » (qu’ils
se castagnent entre eux pour être « chez eux ») : Il arrive qu’au
bout d’un chemin improbable à travers les massifs montagneux couverts de
maquis, tu accèdes à des plages de rêve, notamment du côté de Piana.
Pour tomber sur un lotissement ou un hôtel isolé posé
à plus de 100 mètres desdites plages (où l’on démonte les paillottes en fin de
saison) : Aucun intérêt, c’est loin de tout et il faut que tu marches une
bonne demi-heure sous le soleil (faute d’arbre de haute futaie) pour te
rafraîchir dans la « grande-bleue ».
Franchement, n’aurait-on pas pu dissimuler ce « béton »
derrière une forêt de feuillus ?
Les eucalyptus sont parfaits pour ça à défaut de
platane…
Mais on peut même y planter des mimosas, c’est très
joli !
Justement, le crime « d’écocide » devrait
apparaître dans le droit Gauloisien… Quand on constate les difficultés
relatives à celui de « féminicide » et peut-être encore « d’Historicide »
et sa repentance généralisée à l’égard des descendants d’esclaves, il y a du
chemin à parcourir…
En revanche, ce sera « plus tard » pour les
110 km/h sur autoroutes pour éviter que la mesure ne « s’abîme dans une
polémique » et connaisse le « même sort » que la
mesure des 80 km/h (merci à « Kungfu-Panda », au passage, pour son beau
« loupé » !), et c’est un catégorique « niet » pour la
taxation de 4 % sur les dividendes, qui risquerait de « décourager l’investissement ».
J’adore le raccourci, vous ne savez pas combien,
puisque l’investissement est désormais « étatisé » à peu près
partout, même pour faire les fins de mois…
Des effets d’une nationalisation généralisée de l’économie,
qui ne dit pas son nom, pour cause de « Conard-virus », le prétexte bienvenu !
Également un « niet » ferme pour réécrire le
préambule de la Constitution en plaçant l’environnement au-dessus des autres
valeurs fondamentales de la République : « Telle que proposée, la
rédaction menace de placer la protection de l’environnement au-dessus des
libertés publiques, au-dessus même de nos règles démocratiques », aura-t-il
commenté.
Le principe constitutionnel de précaution qui pourrit
déjà la vie de bien des initiatives, « les 150 », ils ne devaient pas
savoir que ça existe déjà depuis « le Chi »…
Ou les effets incroyables de l’amateurisme des « citoyens
tirés au sort » quand il s’agit de choses sérieuses…
Moâ qui étais pour renouveler les Sénateurs par tiers
tous les ans en tirant au sort sur les listes électorales, bé figurez-vous que
j’en suis tombé de mon fauteuil !
Non seulement ils roulent vers plus de « liberticité »,
mais en plus ils ne comprennent pas – après débats intenses – ce qu’ils proposent.
Finalement j’ai honte de la « démocratie d’opinion ».
On touche, in vivo, à une limite de la
démagogie : Devra-t-on soumettre à référendum la décision d’envoyer des
secours dans des zones sinistrées dès lors qu’elles seraient un peu éloignées ?
Je m’insurge, figurez-vous !
Car « Jupiter » est favorable aux
référendums dès 2021. Il s’est dit « prêt » à soumettre à des
référendums dès 2021 certaines propositions de la Convention citoyenne pour le
climat, d’une part pour modifier la Constitution, d’autre part pour des mesures
spécifiques.
Modifier la Constitution, c’est son dada depuis son
élection : Il y
tient et vous savez pourquoi !
Et il va plus loin (au lieu de reculer et de jeter à
la poubelle ces propositions) souhaitant la création de nouvelles conventions
citoyennes, « sur d’autres sujets » que le climat, en annonçant
la prochaine transformation du Conseil économique social et environnemental
(Cese) en « chambre des conventions citoyennes », ajoutant que
cette réforme du Cese, jusque-là assemblée composée de représentants sociaux
qui pond des rapports et qui ne sert à rien sinon « recaser »
quelques « frangins-trois-points » à haute densité, « sera
présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la Chambre des
conventions citoyennes ».
Je te demande un peu où ça va se nicher, cette « récupération »
par les loges…
Traduction par d’autres « frangins-trois-points »
(ceux qui font « journaleux-pigiste » dans Le Monde (ce torchon !) :
« Beaucoup de ‘‘zones de flou’’ ».
Pas assez clair : Ils demandent des précisions
pour se faire une opinion.
Se rend on bien compte de l’importance et de ce à quoi
vous avez assisté en 48 heures ?
Manifestement un « glissement démocratique »
d’échelle géologique :
– D’abord des maires mal élus. Une abstention qui n’a
pas seulement enfoncé tous ses records (59 % soit plus de 20 points au-dessus
des élections municipales de 2014), et qui conduit aujourd’hui la plupart des
maires à avoir été effectivement élus par 20 % de leurs administrés. Soit un
petit peu plus de 50 % des 40 % qui ont voté.
C’est donc carrément 80 % qui n’ont pas participé à ce
suffrage et autant de maires qui se retrouvent isolés de leurs électeurs chacun
dans sa ville… des électeurs qui payent et comptent finalement pour des prunes !
Pas mal…
– Ensuite, c’est « Jupiter » qui te vous
cause de cette assemblée « non élue » comme l’exemple d’« un
nouveau processus » celui de la « démocratie délibérative ».
Vous vous souvenez de « Ségololo » qui
voulait partout des « débats-citoyens » ? On y est alors qu’on
sait au moins depuis 2008 que ça ne sert qu’à faire croire à des consensus inexistants…
– Plus encore, il promet aux conventionnels qu’ils
seront « associés à toutes les étapes » de la suite données à
leurs propositions et parle même d’un « contrat moral » (lui
qui n’en a pas beaucoup de morale trop imbu de lui-même) leur ouvrant un « droit
d’alerte si quelque chose n’est pas assez ambitieux ».
Au total, ce n’est rien de moins qu’une mise sous
tutelle du processus législatif à venir…
Écœuré que j’en suis…
Ignorées par les électeurs « démissionnaires »
autant que par le pouvoir en place, c’est donc à l’évacuation d’une « toute
petite chose » à laquelle on assiste : Les élections !
Un détail tellement insignifiant dans une démocratie
moderne.
Juste une formalité dénuée de portée…
Pire, quand on leur demande d’aller voter, ils n’y vont
pas, mais quand on leur donne le crayon pour écrire l’avenir, ils rêvent des
âneries !
C’est dire le divorce, la schizophrénie des écervelés…
Et dire qu’ils ont fait 1789, 1848, 1870, pour aboutir
une première fois en 1940 à une dictature et en 2020 à renverser la table sans
même casser la vaisselle !
Les « Maîtres du monde » et leur « armée
de sachants » ont un avenir gigantesque qui s’ouvre, parce qu’en plus,
anesthésié ou définitivement abruti, le peuple n’aura même pas réagi au moins à
travers ses quelques grandes-gueules.
Où va mon pays (celui que j’aime tant et qui me le
rend si mal…), où va-t-il ?
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