Ça leur a foutu la trouille…
Non pas que notre civilisation soit mortelle : On
savait.
Mais qu’il faille protéger l’espèce « Homo
sapiens-sapiens » en l’exportant pour cause virale impromptue !
Vous le savez, chez les « huguenots-hérétiques »,
notamment anglo-saxons (mais également chez les mahométans et les feujs) avoir
fait fortune est un signe distinctif du Divin qui vous élit pour « réaliser
de grandes choses » en principe au profit de l’espèce humaine (ou d’autres
causes, peu importe lesquelles).
Chez les papistes, on est plutôt fataliste :
Avoir de « grand-pouvoirs » (y compris en faisant fortune) vous
oblige à prendre de grandes responsabilités.
C’est un prêté pour un rendu et c’est plutôt une
charge à laquelle on n’est jamais parfaitement préparé.
C’est probablement pour cette raison que « la
fortune » des autres fait peur plus qu’envie en pays papiste, à l’inverse
de partout ailleurs où la « bonne fortune » oblige autrui au respect.
Et ils sont nombreux à se penser « être élu »
du Divin pour prendre en charge une partie de la destinée de l’espèce…
« Gates » veut vacciner tout le monde et on
lui reproche déjà de vouloir nous « pucer » et de modifier notre ADN
pour mieux nous stériliser…
Chez « Gogol » on veut « interfacer »
l’IA avec nos organes, y compris notre âme et cerveau pour un « renouveau »
de l’espèce.
« Baizos » participe à la conquête spatiale
sur sa tirelire personnelle mais n’oublie pas d’avoir des projets de
préservation de la planète en limitant l’étendue de l’humanité et sa proportion
à saccager la planète depuis avant l’antiquité.
Et encore d’autres qui financent des projets plus ou
moins obscures et malthusiens, persuadant même des ONG « propres sur elles »
et autres organisations internationales (en les finançant) que l’espèce humaine
est une catastrophe pour elle-même, jusqu’à vous imposer de rafraîchir le
climat alors que, pauvres petites-bêtes mortelles que nous sommes, n’y sommes
pour presque rien.
Ne pas oublier que tu engloutis demain toute l’espèce
humaine dans le lac Léman, il va enfler de seulement 3 cm supplémentaires…
Un petit-rien qui ferait toute la différence jusque
dans la tête d’autistes comme « Gratte-la-Thune-Berg » à peine sortie
de l’enfance.
Comme disait ma Grand-mère,
il faut de tout pour faire un monde.
La preuve, lui répondait Coluche, c’est qu’il y a de
tout.
Même le « sud-Aff’ » Elon Musk veut envoyer
des volontaires sur Mars en 2024 pour « assurer la survie de l’humanité et
favoriser ainsi sa régénération sur Terre en cas de troisième guerre mondiale
».
Il fait ce qu’il veut de son pognon, mais il n’a pas
pensé une seule seconde que ces exilés partiront avec leurs microbes et virus
et leurs ambitions contrariées qui les mèneront à s’autodétruire bien plus
facilement en petit-groupe qu’étalés sur 5 continents.
Il n’empêche des chercheurs de l’Observatoire
astronomique de Strasbourg qui n’avaient rien d’autres à faire durant le
confinement (les étoiles s’étaient mises aux abonnés absents) se sont penchés,
eux, vers une autre destination : Proxima Centauri b, l’exoplanète
potentiellement habitable la plus proche de la Terre.
Ce n’est même pas celle des « (f)ummistes ».
Dans cette étude, publiée sur la plateforme
scientifique arXiv, Frédéric Marin et Camille Beluffi ont calculé le nombre de
personnes nécessaires pour une telle expédition afin d’assurer la survie d’une
colonie de façon pérenne, et ont conclu que 98 individus suffiraient…
Même pas une compagnie !
Mais un chiffre qui ne doit rien au hasard.
Les chercheurs se sont basés sur un code probabiliste
nommé « Heritage », prenant en compte toute une série de paramètres,
comme le nombre d’hommes et de femmes, leur âge, leur espérance de vie, le
risque de consanguinité, etc.
Même les scénarios les plus noirs ont été envisagés,
comme le cas d’une épidémie de peste se répandant parmi les passagers ou la
destruction accidentelle d’une partie du vaisseau.
Oui, parce que la destruction totale mettrait fin à l’expérience,
naturellement…
Premier critère à prendre en compte : La durée du
voyage.
Proxima Centauri b est ainsi située à 4,22
années-lumière de la planète Terre, soit 4 x 1013 kilomètres.
Avec une navette de type Apollo 11, il faudrait donc
114.000 années pour parvenir à destination.
Mais en utilisant d’autres types de technologies comme
l’accélération gravitationnelle, comme pour la mission Parker Solar Probe, il
serait possible d’atteindre les 724.205 km/h, soit 200 km/s, d’après les
chercheurs.
Dès lors, le voyage ne durerait seulement que 6.300
ans !
C’est donc cette vitesse qui a été prise comme
référence de départ.
En fonction de paramètres de départ arbitraires, le
modèle mathématique recalcule chaque année le nombre de passagers restant et
compare ce chiffre avec le seuil minimal requis pour assurer la survie de l’équipage.
Finalement, les chercheurs ont trouvé une courbe de
probabilité de succès en fonction du nombre de personnes de départ, et en sont
arrivés au chiffre optimal de 98 (49 hommes et 49 femmes), en prenant en compte
les risques d’incidents aléatoires.
Évidemment tout cela reste très théorique : Un
grand nombre d’inconnues n’ont pas été étudiées, comme les ressources en eau et
en nourriture ou le rôle de chacun des passagers.
« Il y a bien sûr d’autres questions inhérentes à
un tel voyage : quel serait le régime politique à bord du vaisseau ?
Dans quel état d’esprit se trouveraient les
générations intermédiaires, dont le seul but serait de se reproduire pour
assurer le succès de la mission ?
Pour le moment, les implications psychologiques et
sociologiques ne sont pas mathématisables », explique ainsi Frédéric Marin au site « L’Édition
du soir de Ouest France ».
Une autre étude publiée dans « Acta Astronautica »,
en 2014, était d’ailleurs parvenue à un nombre bien différent concernant la
pérennité d’une population lors de voyages interstellaires.
Selon cette étude-là, ce n’est pas 98 personnes mais…
40.000 qui seraient nécessaires pour assurer la survie d’une colonie.
Bref, l’expédition n’est pas près de voir le jour, d’autant
plus que personne ne sait vraiment si Proxima Centauri b est réellement
habitable.
Soumise à des radiations importantes, il est possible que
son atmosphère et ses océans se soient évaporés et que sa surface ait été
intégralement stérilisée.
Ce serait vraiment très bête pour les valeureux
descendants des pionniers terriens.
Mais comme ils n’avaient rien d’autre à faire, ils y
sont tout de même allés de leur publication.
Personnellement, je reste étonné : D’une part,
6.300 ans, c’est au minimum 210 générations qui ne se plantent pas quand au
taux de fécondité emporté à bord.
D’autre part comment se répartiront les métiers
répertoriés dans le fichier ROME-2019 ? Et comment assurer les formations
si on manque de « talents » à bord ?
On y découvre 531 fiches regroupant plus de 10.000
appellations différentes de métiers et emplois.
Le code ROME est composé d’une lettre et quatre
chiffres et il se structure en trois niveaux : La lettre (de A à N) une famille
de métiers (au nombre de 14) ;
La lettre et les deux premiers chiffres identifient le
domaine professionnel (au nombre de 110) ;
La lettre et les quatre chiffres, représentant le code
ROME, renvoient à la fiche métier…
Comment vont-ils faire à seulement 98 ?
Notez qu’ils n’auront peut-être pas besoin de banquier
ni d’inspecteur des impôts…
Mais il faudra bien un « despote » pour organiser
tout ça !
Et puis je ne te vous dis pas l’ambiance si « Pomponette »
fout le moral à zéro du boulanger-pâtissier-confiseur-chocolatier du bord sur
un coup de cœur !
Ou si le bosco devient dépressif ou alcoolique, je ne
te vous raconte pas les crises à la cantine…
Déjà que le coiffeur-barbier doit être deux, pour ne
pas pouvoir s’auto-couper les tifs et que même un sous-marin nucléaire lanceur
d’engins doit faire surface pour évacuer son chirurgien atteint d’une banale
appendicite…
Je veux dire qu’on a bien vu les effets du
confinement, très provisoire, vécu in vivo en « Gauloisie-éternelle »,
la même chose dans le vide intersidéral durant 63 siècles, je ne veux même pas
savoir…
Incommensurable de konnerie !
Enfin, ça en aura distrait quelques-uns durant le
confinement dernier et finalement ça aura mis en lumière qu’il n’y a pas de
solution.
Mars peut-être, et encore…
Mais commençons déjà par notre satellite naturel…
On verra bien les problèmes que ça pose à ces exilés
(provisoires) là, en ne perdant pas de vue que tous nos astronautes qui passent
quelques mois en orbite à l’abri des rayons cosmiques, derrière les ceintures
de Van Allen, sont bien contents de rentrer en bonne santé pour couler des
jours heureux sur notre « bonne vieille Terre ».
D’autant qu’elle sera encore là quand l’espèce
dominante aura peut-être disparu.
Allez savoir !
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
I3
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