Je vous laisse découvrir les initiatives à venir pour
le climat :
17 fois le mot « interdire », 10 fois le mot
« obligatoire », pour 1 fois « obliger », 9 fois il est
question de « réduire », 7 fois de « renforcer », 6 fois de
« limiter », 5 fois de « taxer », 4 fois « d’imposer »,
3 fois le mot « contrôle », 2 fois il est causé de « contraindre »,
autant de « sanction », une fois de « réguler », une fois
de « coercition », une fois « réquisition », une fois « quota »
et une fois de « restriction », plus la création d’une taxe de 4 %
sur les dividendes distribués de plus de 10 millions d’euros par les
entreprises !
Conclusion immédiate : Tu donnes un semblant de
pouvoir à 150 citoyens tirés au sort, et ils en deviennent « fachos-en-herbe »
à vouloir te pourrir un peu plus la vie (pourtant si courte et déjà tellement pénible).
Voilà franchement l’extraordinaire !
Et il y en aura eu aucun pour t’inventer un truc sympa : L’avenir
de la planète en passe forcément par te vous faire chier caguer toujours
plus et toujours plus fort…
Décidément invivables, mes contemporains.
Ils sont vraiment mûrs, après avoir été mis en « garde-à-vue »
durant 55 jours chez eux, pour passer sous la houlette de la « peste bonde ».
À désespérer…
Je vous lasse juge :
⇒ Ajout d’un nouveau
deuxième alinéa au préambule : « La
conciliation des droits, libertés et principes
qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l’environnement,
patrimoine commun de l’humanité ».
⇒ Ajout d’un troisième alinéa nouveau à l’article 1er
: « La République
garantit la préservation de la biodiversité, de l’environnement
et lutte contre le dérèglement
climatique ».
⇒ Contraindre
les propriétaires occupants et bailleurs à rénover de manière
globale d’ici à 2040.
⇒ Obliger le
changement des chaudières au fioul et à charbon d’ici à 2030 dans le
neuf et le rénové.
⇒ Déployer un réseau harmonisé de guichets
uniques.
⇒ Système progressif
d’aides avec prêts et subventions
pour les plus démunis.
⇒ Contraindre
les espaces publics et les bâtiments tertiaires à réduire leur
consommation d’énergie.
⇒ Inciter les
particuliers à réduire leur consommation d’énergie.
⇒ Inciter à limiter le recours
au chauffage et à la climatisation dans les logements, les espaces ouverts au
public et les bâtiments tertiaires.
⇒ Définir une
enveloppe restrictive du nombre d’hectares maximum pouvant être artificialisés.
⇒ Interdire
toute artificialisation des terres tant que des réhabilitations
ou friches commerciales sont possibles dans l’enveloppe
urbaine existante.
⇒ Prendre des
mesures coercitives pour stopper les aménagements de zones commerciales
périurbaines.
⇒ Protéger les
espaces naturels, les espaces agricoles périurbains et
les forêts périurbaines. S’assurer d’une gestion
durable des forêts.
⇒ Faciliter les
changements d’usage des terrains artificialisés non occupés.
⇒ Faciliter les
réquisitions de logements et bureaux vacants.
⇒ Une prime
pour les établissements leur permettant d’atteindre les
objectifs de la loi Egalim.
⇒ Proposer un
bonus de 10 centimes par repas pour les petites cantines bio et locales pour
les aider les trois premières années de leur
transition.
⇒ Créer un « observatoire
de la restauration collective ».
⇒ Mettre en
place un organisme de contrôle pour assurer la bonne mise en œuvre de la loi
Egalim.
⇒ Étendre les
dispositions de la loi Egalim à la restauration collective privée à partir de
2025.
⇒ Étendre la
liste des produits éligibles aux 50 % définis par la loi aux agriculteurs en transition vers
le bio, et aux produits à faible coût environnemental.
⇒ Aider à la structuration
des filières afin qu’elles arrivent
à faire reconnaître des
produits de qualité.
⇒ Valoriser les
produits issus de circuits courts, locaux et à faible coût
environnemental.
⇒ Atteindre 50
% d’exploitations en agroécologie en 2040.
⇒ Inscrire dans
la loi et le PSN : « Développer l’agriculture
biologique ».
⇒ Augmenter la
taxe générale sur les activités polluantes
(TGAP) sur les engrais azotés.
⇒ Diminuer l’usage des
pesticides, avec une interdiction des produits CMR, et une diminution de
l’usage des produits phytopharmaceutiques de 50% d'ici à 2025. Interdire les
pesticides les plus dommageables pour l’environnement en 2035.
⇒ Inscrire dans
la loi et le plan stratégique national (PSN) : « Aider à la structuration
de la filière des protéagineux », « Aider au maintien des prairies permanentes », « Interdire le
financement d’implantation de nouveaux élevages qui ne
respectent pas les conditions d'agroécologie et de
faibles émissions de gaz à effet de
serre ».
⇒ Accompagner
les éleveurs vers une restructuration de leurs cheptels
pour améliorer la qualité de production.
⇒ Réformer l’enseignement
et la formation agricole.
⇒ Transformer l’attribution
des aides à l’hectare vers des aides à l’actif agricole.
⇒ Mettre en
place un mécanisme de suivi de l’atteinte de la performance climat du plan
stratégique national.
⇒ Intégrer les
dispositions concernant le développement de l’agroécologie au
plan stratégique national.
⇒ Améliorer la
connaissance des poissons pour mieux définir les
quotas et éviter la surpêche.
⇒ Poursuivre
les efforts de limitation de la pêche dans les
zones et pour les stocks fragiles, et affermir les contrôles sur l’interdiction
de la pêche en eau profonde.
⇒ Développer les
fermes aquacoles raisonnées et respectueuses de l’environnement.
⇒ Protéger la capacité des océans à stocker du
carbone.
⇒ Diminuer les émissions de
gaz à effet de serre dues à la pêche et au
transport maritime en poursuivant la modernisation de la flotte de bateaux.
⇒ Renégocier le CETA
(Comprehensive economic and trade agreement) au niveau européen pour y intégrer les
objectifs climatiques de l’accord de Paris.
⇒ Demander au
gouvernement de défendre une certaine politique commerciale européenne : Inscrire le
principe de précaution dans les accords, inscrire le respect des
engagements de l’accord de Paris comme objectifs contraignants.
⇒ Demander au
gouvernement de défendre certaines positions auprès de l’OMC : Prendre en
considération les accords de Paris dans les négociations,
sanctionner les États récalcitrants, inclure les clauses environnementales
dans les négociations.
⇒ Mieux
informer le consommateur en renforçant la communication autour du PNNS (plan
national nutrition santé) et réformer le PNNS en PNNSC (programme national
nutrition santé climat).
⇒ Interdire la
publicité sur les produits proscrits par le PNNS.
⇒ Concevoir une
solidarité nationale pour permettre aux ménages modestes d’avoir
accès à une alimentation durable.
⇒ Réformer les
labels en supprimant les labels privés et en
mettant en place un label pour les produits issus de l’agriculture
agroécologique.
⇒ Informer les
consommateurs du degré de transformation des produits, notamment via un
étiquetage obligatoire et la mise en place d’une charte éthique agroalimentaire.
⇒ Informer
rapidement et de manière obligatoire sur les accidents alimentaires.
⇒ Interdire l’importation
des produits qui font usage d'auxiliaires technologiques proscrits par l’Union
européenne.
⇒ Interdire
progressivement l’usage des auxiliaires de production et des additifs
alimentaires sous cinq ans.
⇒ Taxer les
produits ultra-transformés à forte empreinte carbone et faible apport nutritionnel.
⇒ Mettre en
place des chèques alimentaires pour les plus démunis à utiliser dans les Amap
ou pour des produits bio.
⇒ Adopter une
loi qui pénalise le crime d’écocide pour
sauvegarder les écosystèmes.
⇒ Développer puis
mettre en place un score carbone sur tous les produits de consommation et les
services.
⇒ Rendre
obligatoire l’affichage des émissions de
gaz à effet de serre dans les commerces et lieux de
consommation ainsi que dans les publicités pour les
marques.
⇒ Interdire la
publicité des produits les plus émetteurs de
GES, sur tous les supports.
⇒ Réguler la
publicité pour limiter les incitations quotidiennes et non
choisies à la consommation.
⇒ Mettre en
place des mentions pour inciter à moins
consommer.
⇒ Mettre en
place progressivement une obligation du vrac dans tous les magasins et
l’imposition d’un pourcentage aux centrales d’achat.
⇒ Mettre en
place progressivement un système de consigne de verre jusqu’à une mise en
place généralisée en 2025.
⇒ Favoriser le
développement les emballages biosourcés compostables.
⇒ Remplacer une
part de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) par
des modalités favorisant les comportements écoresponsables.
⇒ Modifier le
code de l’éducation pour une généralisation de
l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD).
⇒ Renforcer les
modalités d’éducation à l’environnement
et au développement durable en en faisant une mission
transversale des enseignants.
⇒ Sensibiliser
la population en reliant compréhension de l’urgence
climatique et passage à l’action.
⇒ Contrôler et
sanctionner plus efficacement les atteintes aux règles en matière
environnementale.
⇒ Renforcer et
centraliser l’évaluation et le suivi des politiques publiques en matière
environnementale.
⇒ Inciter à utiliser des
moyens de transport doux ou partagés, notamment
pour les trajets domicile-travail, en généralisant le forfait mobilité durable.
⇒ Réduire les
incitations à l’utilisation de la voiture en réformant le
système d’indemnité kilométrique de l’impôt sur le
revenu.
⇒ Inciter à utiliser des
moyens de transport doux ou partagés.
⇒ Créer des
parkings relais.
⇒ Interdire les
centres-villes pour les véhicules les plus émetteurs de
gaz à effet de serre.
⇒ Augmenter les
montants du Fonds Vélo de 50 à 200 millions d’euros par an
pour financer des pistes cyclables.
⇒ Généraliser les aménagements de
voies réservées aux véhicules partagés et aux transports collectifs sur les
autoroutes et voies rapides.
⇒ Réduire la
vitesse sur autoroute à 110 km/h maximum.
⇒ Réduire la TVA
sur les billets de train. Généraliser les mesures tarifaires attractives.
⇒ Développer un
plan d’investissement pour moderniser les infrastructures,
les matériels roulants et les gares pour en faire des pôles
multimodaux.
⇒ Développer les
autoroutes de fret maritime (et fluvial), sur des trajets déterminés.
⇒ Imposer un
suivi régulier de la formation des chauffeurs à l’écoconduite.
⇒ Imposer aux
constructeurs de poids lourds d’adopter la même filière énergétique dans leur
recherche et développement.
⇒ Sortir
progressivement des avantages fiscaux sur le gazole, en échange de
compensations pour les transporteurs pour l’achat de poids
lourds neufs plus propres.
⇒ Inciter, par
des obligations réglementaires et fiscales, au report partiel vers d’autres
moyens de transport de marchandises moins émetteurs.
⇒ Favoriser le
transport de marchandises sur des circuits courts par une modulation de la TVA.
⇒ Interdire l’usage des
moteurs polluants lors des arrêts dans les ports.
⇒ Mettre à disposition
les moyens d’alimenter en électricité les navires à quai pour
permettre une réduction des émissions liées à l’usage des
moteurs.
⇒ Agir sur la réglementation
internationale pour encadrer les émissions des
gaz à effet de serre des navires.
⇒ Augmenter le
bonus pour les véhicules peu polluants.
⇒ Renforcer
fortement le malus sur les véhicules polluants et introduire le poids comme un des
critères à prendre en compte.
⇒ Interdire dès 2025 la
commercialisation de véhicules neufs très émetteurs, les
véhicules anciens pouvant continuer de circuler.
⇒ Moduler les
taxes sur les contrats d’assurance en fonction de l’émission de CO2
pour encourager les véhicules propres.
⇒ Permettre l’accès à des véhicules
propres en développant la location de longue durée.
⇒ Proposer des
prêts à taux zéro, avec la garantie
de l’État, pour l’achat d’un véhicule peu émetteur.
⇒ Créer des
vignettes vertes à positionner sur les plaques d’immatriculation
pour les véhicules les plus propres et donnant accès à des services
particuliers.
⇒ Prévoir un plan
de formation pour les garagistes, et plus largement de la filière « pétrole », pour
accompagner la transformation progressive du parc automobile.
⇒ Renforcer les
plans de mobilité en les rendant obligatoires pour les entreprises.
⇒ Favoriser les
plans interentreprises et intra-entreprise dans le cadre des plans de mobilité.
⇒ Favoriser des
nouvelles modalités d’organisation du travail.
⇒ Mettre en
place un portail unique permettant de savoir à tout moment
quels sont les moyens et dispositifs existants sur un territoire pour se
déplacer.
⇒ Développer un
projet d’unification des titres de transport ou de carte
multimodale.
⇒ Intégrer les
citoyens aux autorités organisatrices de la mobilité à toutes les échelles.
⇒ Adopter une éco-contribution
kilométrique (pour le transport aérien).
⇒ Organiser
progressivement la fin du trafic aérien sur les
vols intérieurs d'ici à 2025,
uniquement sur les lignes où il existe une alternative bas carbone satisfaisante
en prix et en temps.
⇒ Interdire la
construction de nouveaux aéroports et l’extension des
aéroports existants.
⇒ Taxer davantage
le carburant pour l’aviation de loisir.
⇒ Promouvoir l’idée d’une éco-contribution
européenne.
⇒ Garantir que
l’ensemble des émissions qui ne pourraient être
éliminées soient intégralement compensées par des puits de carbone.
⇒ Soutenir la
R&D dans le développement d’une filière
biocarburants pour les avions.
⇒ Augmenter la
longévité des produits et réduire la pollution à la conception.
⇒ Faire
respecter la loi sur l’interdiction de l’obsolescence
programmée.
⇒ Rendre
obligatoires la possibilité de réparation des produits manufacturés qui sont
vendus en France, la disponibilité des pièces détachées d’origine pendant une
durée définie. Mettre en place et à proximité des filières et ateliers de réparation,
et rendre accessibles les services après-vente.
⇒ Rendre
obligatoire le recyclage de tous les objets en plastique dès 2023.
⇒ Supprimer
tous les plastiques à usage unique dès 2023, développer le
recyclage des autres matières.
⇒ Durcir et
appliquer la réglementation sur la gestion des déchets.
⇒ D’ici à 2025, tout
soutien à l’innovation doit s’inscrire dans
une logique de sortie d’un modèle basé sur le carbone.
⇒ Réglementer l’utilisation de
l’épargne gérée par la
Caisse des dépôts et consignations et les banques pour financer des
investissements verts.
⇒ Les
entreprises qui distribuent plus de 10 millions d’euros de
dividendes annuels participeront à l’effort de
financement collectif de la transition écologique, à hauteur de 4 % du montant des
dividendes distribués, chaque année.
⇒ Mettre en
place les modalités de financement par loi ou décret avec un emprunt d’État
dédié au financement de la transformation des entreprises.
⇒ Accompagner
les salariés et les entreprises dans la transition.
⇒ Créer une
nouvelle gouvernance de la transition des emplois et compétences au niveau
national et régional.
⇒ Réduire le temps
de travail sans perte de salaire dans un objectif de sobriété et de réduction de gaz
à effet de serre.
⇒ Élargir le
périmètre de reporting au secteur financier, renforcer les obligations de
rapportage au secteur de la finance.
⇒ Bonus pour
les entreprises ayant une évolution positive. Conditionner les aides publiques à l’évolution
positive du bilan gaz à effet de serre.
⇒ Renforcer les
clauses environnementales dans les marchés publics.
⇒ Protection
des écosystèmes et de la biodiversité.
⇒ Ajustement
carbone aux frontières de l’UE et prise en
compte les enjeux de redistribution pour éviter de peser
sur les ménages les moins favorisés.
⇒ Amélioration de
la gouvernance territoriale/régionale (volet « sobriété numérique »…)
⇒ Participation
des citoyens, entreprises locales, associations locales et collectivités
locales aux projets énergies renouvelables (EnR).
⇒ Développer l’autoconsommation.
⇒ Accompagner l’évolution du
numérique pour réduire ses
impacts environnementaux.
Je vais vous dire, avec tout ça, la planète est déjà sauvée.
Mais vous, vous sombrerez dans la « crétinerie
renforcée »…
Eux y sont déjà.
Sauf seulement deux qui n’ont pas participé au vote final
sur les 150…
Malades, empêchés ou seulement lucides ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire