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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 26 juillet 2020

Monsieur propose, Madame dispose.

Dans le cas contraire, c’est un viol !
 
Je veux dire que comme Madame propose rarement de peur d’apparaître telle une gourgandine (qui justement propose au chaland au tarif fixé par elle), si Ma dame ne veut pas « disposer » ou si Monsieur ne propose pas, soit il ne se passe rien et dans le cas contraire, s’il se passe quelque chose, on entre directement dans le domaine du droit pénal avec un passage obligé par la case « prison ».
C’est comme ça qu’on le vit dans nos « sociétés avancées » post-modernes.
Mais le juriste que je suis pose une autre question.
 
On a bien compris que finalement c’est Madame qui choisit. Mais « ovula », si elle est présente, choisit-elle également ?
Parce que bon, un partenaire, c’est plusieurs millions de « spermatos » qui se présente en tsunami pour séduire et féconder « la belle ».
Si « spermato » force « ovula », y’a-t-il viol de la pôvre petite-chose frétillante ?
 
Eh bien, la nature est bien faite : Lors de la fécondation, c’est madame « ovula » qui guide les « spermatos » jusqu’à elle mais il se trouve que si on peut dire qu’elle propose, les rôles sont inversés. Ces derniers ne réagissent pas tous aux signaux chimiques qui leur parviennent.
Et finalement, c’est « ovula » qui « choisit » le « spermato » parmi les plus réceptifs aux molécules chimio-attractantes qu’elle sécrète secrètement.
Démonstration.
 
Si dans la nature, les parades nuptiales de certaines espèces sont des trésors d’inventivité qui permettent aux femelles de choisir le mâle dont le patrimoine génétique donnera la meilleure descendance, les femelles font leur choix et c’est un secret bien gardé.
(Quoique… personnellement, je pense qu’il s’agit là plus d’un postulat qu’autre chose, tellement on peut faire la démonstration quotidienne de ces nombreux cas qui n’auraient jamais dû naître pour être des erreurs de la nature, y compris ceux qui sont payés rien que pour vous enquiquiner, que même il y en a, nombreux, qui font ça bénévolement, mais passons…)
Il n’empêche que pour les mammifères, cette « sélection féminine » a aussi lieu à un niveau cellulaire.
En effet, les ovules, par l’intermédiaire de molécules chimio-attractantes, sélectionnent les meilleurs spermatozoïdes.
Ce phénomène a été décrit chez la souris ou les cétacés mais reste assez méconnu chez l’humain bien qu’on sache déjà que les molécules sécrétées par l’ovule guident les spermatozoïdes jusqu’à lui.
 
Une étude récemment parue dans « Proceeding of the Royal Society B » suggère même que les ovules humains font aussi leur choix parmi les spermatozoïdes qui se présentent à eux par le même mécanisme.
Et parfois, coquin de sort, ceux qui répondent le mieux aux molécules chimiques n’appartiennent pas forcément au partenaire amoureux de la madame.
C’est comme ça qu’on considère que près de 10 % des bambins qui naissent tous les ans, s’ils ont bien un père biologique et parfois un père légal, ce n’est pas forcément le même pour eux…
Coquines, nos femmes…
 
Une expérience (scientifique) a été menée sur des couples qui sont suivis pour une fécondation in vitro.
Les scientifiques ont récupéré le fluide qui entoure l’ovule dans les follicules et dans lequel il déverse ses molécules chimio-attractantes, ainsi que les spermatozoïdes des participants. Puis ils ont observé le comportement des spermatozoïdes provenant de plusieurs donneurs face aux différents liquides folliculaires.
Et les résultats obtenus suggèrent que les spermatozoïdes répondent différemment à chaque liquide folliculaire.
Les ovules, grâce aux molécules qu’ils sécrètent autour d’eux attirent donc les spermatozoïdes appartenant à un homme précis et pas à un autre !
 
« Le fluide folliculaire d’une femme donnée était meilleur pour attirer le sperme d’un homme donné, quand le fluide folliculaire d’une autre femme était meilleur pour attirer le sperme d’un autre homme », explique l’éminent professeur Fitzpatrick de l’université de Stockholm, auteur de l’étude.
Et le sperme de l’homme préféré par l’ovule n’appartient pas forcément à son compagnon amoureux du moment !
 
En effet, les scientifiques ont par exemple testé la réponse des spermatozoïdes au fluide folliculaire d’un couple ou de deux étrangers. Conclusion, les spermatozoïdes d’un homme donné ne s’accumulent pas plus autour du liquide folliculaire de sa partenaire.
« L’amour » ne se traduit donc pas par une meilleure affinité des spermatozoïdes pour l’ovule.
Et pour cause, les spermatozoïdes n’ont qu’un but : Nager jusqu’à l’ovule pour le féconder, peu importe lequel.
Il n’a donc aucun intérêt à faire le difficile, ni à se détourner pour aller boire un coup en chemin.
En revanche, l’ovule a toutes les raisons de choisir avec soin le spermatozoïde qui le fécondera pour ses caractéristiques génétiques ou pour son affinité pour les chimio-attractants qu’il sécrète.
 
Ainsi, la cause des problèmes de fertilité ne pourrait pas être, entre autres, des spermatozoïdes trop lents ou peu nombreux ou un défaut d’ovulation, mais tout simplement un manque de compatibilité biochimique entre l’ovule et les spermatozoïdes.
Comme quoi, « l’amour » fécond, ça reste avant tout de la chimie.
C’est que les choses ne sont pas simples non plus pour « spermato ».
Son parcours vers l'ovule est loin d’être « un long fleuve tranquille » !
 
D’abord, il faut convaincre Madame de laisser accessible son vagin. Ensuite il faut que Monsieur ait une éjaculation, donc de façon à peu près constante un orgasme.
Celui de Madame n’est pas essentiel dans l’opération d’émission…
Les gamètes éjectés doivent d’abord franchir le col de l’utérus, un environnement acide et hostile qui aura raison d’un bon nombre d’entre eux.
Ils doivent ensuite parcourir un long chemin dans l’utérus jusqu’à l’une des deux trompes de la Fallope, où les attend l’ovocyte, « ovula », produit par l’ovaire.
S’ils se plantent, gôche au lieu de droâte (ou dessus/dessous) c’est sans issue.
Et le décès…
 
Les quelques survivants à ce périple doivent encore une fois faire preuve de volonté pour se faufiler entre les cellules et le mucus qui entourent et protègent « ovula » pour atteindre le but ultime de sa brève existence : La fécondation.
S’il n’y a qu’un seul gagnant à l’arrivée sur les 200 millions présents au départ, il ne doit pas sa victoire qu’à lui tout seul.
Et en plus il est « choisi » par « ovula » en fonction de molécules chimio-attractantes, mise en évidence ci-avant.
Scandaleux : Ce n’est pas le plus « musclé » ou le plus « habile » qui y parvient.
Comme quoi, il n’y a pas non plus que du hasard…
 
Notez qu’une hormone féminine bien connue permettrait aux spermatozoïdes d’être encore plus performants, selon deux études parues récemment et simultanément dans la revue Nature.
Ce n’est d’ailleurs pas une découverte totale puisque de précédents travaux avaient montré que la progestérone, sécrétée par le corps jaune des ovaires mais aussi par les cellules folliculaires de l’ovocyte, était une aide précieuse pour « spermato ».
En effet, elle avait tendance à attirer les « bons nageurs » vers elle (chimiotactisme), à faire bouger leur flagelle avec plus de puissance (hyperactivation du gamète) et à favoriser l’ouverture de la membrane de l’ovocyte pour permettre l’entrée du spermatozoïde (réaction acrosomale).
 
On savait notamment que ces phénomènes provoqués par l’hormone étaient permis par l’entrée de calcium dans la cellule, un flux ionique qui s’observe fréquemment en biologie, notamment lors de l’activation des neurones (qui ne manquent pas d’intelligence).
Cela a pour particularité d’entraîner un processus complexe de signalisation cellulaire, où des molécules biologiques prennent le relais pour effectuer des actions qui dans ce cas sont essentielles à la réussite de la fécondation.
Mais on ignorait encore comment se faisait la reconnaissance de la progestérone par le spermatozoïde.
 
Or, comme dans toute reconnaissance hormonale, la présence d’un récepteur spécifique est requise et grâce aux travaux de chercheurs allemands et américains, de l’Université de Californie (San Francisco), et d’instituts de recherche de Bonn, Jülich et Göttingen, le récepteur a été identifié et nommé « CatSper ».
Il s’agit en fait d’un canal ionique, une sorte de trou, situé dans la membrane plasmique au niveau du flagelle du spermatozoïde.
Mais à l’inverse de la majorité des récepteurs hormonaux, il possède la particularité de répondre instantanément à la présence de l’hormone, sans entraîner l’expression d’une cascade de gènes : C’est ce que l’on appelle un récepteur « non génomique ».
Dans le cas contraire, le système immunitaire de Madame aurait pu être alerté et déclencher une bataille rangée contre ce flot d’intrus « pas de chez elle » !
 
Ce qu’il convient de remarquer, c’est qu’en plus de prouver l’existence controversée des récepteurs non génomiques, ces travaux démontrent un possible développement de nouveaux moyens de contraception en bloquant le récepteur « CatSper », ou au contraire de nouveaux traitements de l’infertilité, en favorisant la sécrétion de progestérone par les cellules folliculaires de l’ovocyte.
On n’en est pas encore là, rassurez-vous (ou inquiétez-vous, je ne sais pas).
 
Personnellement ce qui m’épate c’est que comme beaucoup de monde sur cette planète, j’ai fait des gosses (ma « Nichée ») en y voyant que le bon côté des choses au moment où je l’ai procréée et sans m’imaginer le boulot que ça représente pour « spermato », les astuces astucieuses « d’ovula » pour « faire le bon choix » (madame, bon choix monsieur comme en disait « Giskar-A-la-barre »), ni même les emmerdements que ça représente entre le « biberon du 4-heures du mat’ », la percée des dents, les cris et les pleurs, les maladies infantiles, plus tout le reste jusqu’à ce que ça devienne à peu près adulte…
Je ne sais pas si c’est rassurant, mais il semble que les « générations montantes » ne soient pas adeptes de la condition de « petits-lapins & la-pines » ni encore moins de « vache laitière » et, sans se concerter, auraient tendance à moins se reproduire que par le passé.
 
Il faut dire que la planète est limitée et que la vie est courte pour tout le monde : Alors pourquoi s’enquiquiner pour la prospérité de l’espèce ?
Pour ma part, encore « juriste-fiscaliste », je m’inquiète, non pas pour mes pensions de retraite (de toute façon c’est « portion congrue ») mais pour les recettes fiscales futures : Moins de kon-tribuable = moins de recettes à encaisser !
Comment vont-ils pouvoir survivre que déjà ils sont en déficits perpétuels alors qu’on turbine comme des dingues pour des clopinettes ?
Je me marre : C’est déjà « l’enfer fiscal », mais ce n’est rien par rapport aux lois de finances du prochain siècle…
 
Pour l’heure, je me contente de vous souhaiter une bonne fin de week-end à toutes et à tous !
 
I3

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