Quelle légitimité ?
Tout le monde aura pu constater une abstention record
pour un scrutin « fétiche » des « Gauloisiens-consultés »
avec les présidentielles.
Il faut dire que la crise du « Conard-virus »
n’aura pas arrangé les choses, j’en conviens. Il a été reporté, puis incertain,
avant d’être finalement confirmé. Après plus de trois mois d’attente, le second
tour s’est tenu dans les 4.820 communes qui n’avaient pas élu leur conseil
municipal mi-mars.
Mais avec 59 % d’abstentionnistes (hors la « Corica-Bella-Tchi-Tchi »
où ils ont voté jusqu’à 72 %), sur 16 millions d’électeurs convoqués, qui n’en
avait rien à cirer pour… les 6 prochaines années, ça fait tout de même beaucoup !
Déjà le 15 mars, ils étaient 44,3 % à se déplacer.
Quand on fait le décompte de la « Jupitérie »
– élu avec 17 % des électeurs du premier tour – ce sera le fait marquant de la
démocratie élective « post-moderne » : Un désintérêt manifeste, une
désinvolture citoyenne, une désaffection des isoloirs, bref, une abstention
massive telle qu’on se demande à quoi servent ces « rassemblements
républicains ».
À légitimer les élus ?
Un jour viendra où il faudra se contenter de sonder
les opinions (qui ne sont jamais que des opinions, changeantes et versatiles)
où faire comme du temps des « staliniens », se contenter d’un « entre-soi »
d’encartés…
Dans le détail, ils sont (presque) tous contents :
Le « Air-Haine » a emporté sa première « grande-ville » et
conforté ses positions par ailleurs ; les « écolologistes » ont
réalisé « une percée » avec une poignée d’élus ; la « gôche »
a sauvé les meubles ; la « doâte » n’a rien lâché…
Seul le parti de « Jupiter » aura raté ce
scrutin : Même « Buse-one » ne siègera pas au conseil de « Paris-sur-la-plage »
dit-on !
Mais ils sont contents, parce que le seul qui aura été
« premier sinistre » et n’aura jamais pris sa carte des « marcheurs-même-pas-en-rêve »
aura battu le « coco-local » grâce à leur appui…
Je te vous demande un peu où ça va se nicher, la
fatuité-gratuite ?
Les « écololos » avait le sourire facile :
« Une espérance autour d’un beau projet » (lequel au juste ?),
« une vague verte » qui « se lève », des
résultats qui semblent d’ores et déjà « historiques ».
Il faut dire que le mouvement écologiste a clairement
franchi un pas en remportant plusieurs grandes villes : Lyon d’abord !
Un revirement historique pour la capitale des Gaules, dirigée depuis 2001 par
l'ancien « sinistre de l’Intérieur & des cultes », un frangin
trois-points qui avait boosté « Jupiter ».
Marseille qui sort l’héritière du sortant « J.C-God-Daim ».
Bordeaux, qui bascule également dans l’escarcelle des
écologistes.
Strasbourg passe aussi au vert.
Annecy, face au maire sortant.
Grenoble, la ville si polluée par temps couvert, le
sortant « écolologiste » conserve son siège.
Poitiers où « Aile-Léonore-Mon-con-d’huis »,
soutenue par le PCF et Génération·s aura battu le « soce » local qui
briguait un troisième mandat.
Besançon face à un « LRD ».
Tours face au maire sortant, UDI soutenu par LRD.
Et puis « Paris-sur-la-Seine » où « Sœur-Âne »
ne serait rien si elle ne s’était pas constituée « prisonnière-volontaire »
des « Ayatollah écolologistes » de la Kapitale…
Le vrai perdant, ça reste « Jupiter ». Là où
il lui aurait fallu un maximum de conseiller pour assurer les prochaines
sénatoriales, la pêche aura été bien mince !
Après un mauvais premier tour, c’est définitivement raté,
malgré des alliances, les « marcheurs-même-pas-en-rêve » n’ont pas
brillé : « Ce soir, nous éprouvons une déception »
aura réagi « Si-bête-la-Diarrhée ».
J’espère qu’elle n’aura pas été surprise, tout de même…
Sa seule vraie satisfaction, c’est Le Havre, la ville
de cœur de « Kungfu-Panda », qui a réussi sa mission : Même s’il n’avait
pas été investi par le parti « Jupitérien » mais avait seulement
obtenu son soutien, il aura a largement battu le député-coco-local.
Vous aurez noté que grâce au jeu des alliances, « LRD »
voulait remporter un maximum de villes. Et ils ne s’en sortent pas trop mal,
quoique…
Ils ont laissé s’échapper l’axe « PLM » et Bordeaux,
ils peuvent se targuer de garder Nice, Limoges et Calvi (dès le premier tour).
En revanche, le parti perd Perpignan et Nancy
notamment.
Notez qu’après les débâcles de la présidentielle et
des européennes, où le « P.Soce » n’a pas dépassé la barre des 6 %,
les municipales signent le début de son retour. Le premier secrétaire du parti
déménage et s’installe dans les locaux de la Fondation Jaurès, et il s’est
ainsi félicité d’un « immense élan qui se lève dans toute la France et
qui permet de voir des socialistes, des écologistes, qui se retrouvent et qui
sont en train de gagner de formidables victoires ».
Il faudrait savoir : Il est « écolologiste »
ou « soce » ?
Moâ, j’aime bien les amalgames de loosers…
Lille reste à « Titine-Eau-brie » pour un
quatrième mandat contre « l’écololo-local ».
Nancy bascule à gauche. Le « soce » (PS,
PCF, EELV) renverse le maire sortant soutenu par le Mouvement radical, « LREM-même-pas-en-rêve »
et le « Mac-Mo-Dem ».
À Montpellier, le « soce » appuyé par le PCF
et EELV est arrivé largement en tête. Il était pourtant arrivé en deuxième
position au second tour, derrière le « divers gôche » local.
Au Mans « Stéph-Le-Folle », ancien
porte-la-parole du gouvernement sous la présidence de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »,
garde son fauteuil sur fond d’abstention record : « On devra être
à la hauteur de la confiance donnée » en rigole-t-il !
En lice dans plus de 120 communes, le « Air-Haine »
lorgnait particulièrement sur Perpignan : Mission accomplie !
Et contre un « front républicain » en plus !
« Ce front dit républicain est tombé à Perpignan, et demain, il
pourrait tomber ailleurs », a réagi le nouvel élu.
Pour le reste, il faut constater plus d’une centaine d’échecs :
Une paille…
« Gégé-Dard-à-la-main » avait été élu dès le
premier tour.
Le Havre, c’est fait : Le gouvernement aura gagné
ses paris-là !
Pas mal pour des « loosers »…
Désormais, les « écololos » sont face à leurs
responsabilités, à « l’épreuve du pouvoir ».
« Jusque-là, les Verts n’avaient jamais gagné
de vraies grandes villes », rappelle une sociologue.
Il y avait eu Grenoble et « Domino-Voit-née »
à Montreuil, c’était tout. Là, c’est quand même autre chose.
Avec 13,47 % des votes aux dernières européennes, soit
plus de trois millions de voix, les « écololos » étaient arrivés
troisième au niveau national, devenant ainsi la première force de « gôche »
et le parti en tête chez les électeurs de 18 à 24 ans.
Pas moins de 45 % des électeurs de villes de plus de
10.000 habitants se disaient prêts, début février, à voter aux municipales pour
une liste soutenue par des « écololos ». Ils n’étaient que 29 % à l’envisager
avant les élections européennes.
À un moment où la transition écologique est vue comme
une évidence, ils profitent d’un contexte porteur : La crise du « Conard-virus »
est évidemment passée par là. « Des électeurs ont ouvert les yeux et se
sont sentis concernés par les enjeux qui pouvaient jusque-là leur paraître
éloignés. »
Personnellement, je ne vois pas le rapport, mais c’est
normal, je suis « né kon » et je n’ai jamais qu’un seul neurone
(celui du nerf honteux) en état de marche…
Voter « écololo » parce qu’on a peur d’une « grippette »
(partiellement) mortelle, j’avoue que ça m’en bouche un coin !
Comme quoi la peur est vraiment une très mauvaise conseillère.
Il faut dire qu’on en a rajouté jusqu’à l’écœurement !
Les voilà donc en route pour la présidentielle en 2022 :
« Les prochaines semaines vont être intéressantes à scruter, »
indique un chercheur en sociologie électorale, professeur à « Sciences-Pô »
Bordeaux. « Gagner, c’est bien, mais savoir gouverner, c’est mieux. Les
voilà à l’épreuve du pouvoir, le plus dur commence pour eux. C’est un très gros
défi qui les attend, leur moindre décision sera scrutée. Un manque d’expérience,
des budgets conséquents à gérer, des ressources organisationnelles plus
limitées que d’autres partis, des maires parfois inconnus du grand public… La
pression est clairement sur leurs épaules. »
On a vu « Jupiter » dans les premiers mois
de son quinquennat où il nous faisait avaler des couleuvres comme autant d’urgences
jusqu’à ce que ça lui pète à la tronche avec les « Gilets-jaunes »…
Même sa réforme de la constitution (urgence des
urgences) sera enterrée, quant à celle des retraites, beaucoup plus sérieuse
pour l’avenir…
En parlant des « écololos », à mon sens il
faut temporiser : « En fait, ils jouent gros et peuvent tout
perdre. Ils peuvent très bien être victimes du (syndrome du) parti qui
grandit un peu trop vite. Inutile de rappeler que les Verts sont abonnés aux
résultats en dents de scie. Un coup en haut, un coup en bas… ».
« Qu’ils n'oublient pas non plus qu’ils
gagnent aussi et surtout grâce à des alliances. Donc on peut aussi considérer,
au-delà du fait que les idées écologistes progressent, que c’est une victoire
de toute la gauche. »
Ce qui n’est pas faux…
Dit autrement, « c’est une question de
crédibilité dans l’exercice du pouvoir qui se joue dès maintenant. S’ils y
parviennent, ils auront gagné. Sinon… Le mouvement pourrait tout à fait
retrouver la place qu’il occupait il y a encore quelque temps. »
Accrocher des électeurs qui ne sont pas forcément les
plus convaincus (les précaires, les ouvriers, plus globalement aux « Gilets-jaunes »),
c’est bien.
« Mais ça va demander un vrai travail de
pédagogie. Sinon, ils se feront « corneriser » comme avant, certains
se chargeront de les résumer à une écologie punitive, qui ne plaît
qu’à une classe de fait privilégiée. »
Le fameux « plafond de vert ».
Moâ, je retiens que finalement « La République en
marche même-pas-en-rêve » aura connu des premières élections municipales véritablement
cauchemardesques : Le parti n’a pris aucune grande ville et enregistre de
cinglants revers, à commencer par « Paris-sur-la-plage ».
Au tout début, ils rêvaient de garder Lyon, de prendre
la kapitale (avec la grosse bite de « Gris-veau »), Marseille et plein
d’autres cités.
Loupé ! Le bilan des municipales est
catastrophique : Toujours « hors-sol » !
Surpuissant dans les grandes villes en 2017, le parti
présidentiel n’en prendra finalement aucune avant 2026…
Pas en mesure de remporter Strasbourg, qui aurait été
son principal lot de consolation, malgré le retrait du « LRD »
local, la cité alsacienne passe chez les « écolologistes ».
Une grosse claque qui préfigure le coup de pied au kul
de 2022.
Pire, les principales villes de « Gauloisie-triomphale »
où le maire sortant était passé chez les « Marcheurs-même-pas-en-rêve »
ont basculé !
Même de nombreux sortants que « Buse-one »
soutenait ont été battus.
À Bordeaux, l’arithmétique plaçait pourtant l’alliance
du maire « LRD » juppéiste avec « LREM-même-pas-en-rêve »
favorite du second tour, mais la dynamique verte a été plus forte.
Même situation à Tours ou le « divers droâte »
y a perdu son fauteuil.
À Annecy et Nancy, les maires de « centre-droât »
sortants, qui avaient le soutien du parti « Jupitérien » dès le
premier tour, sont également tombés.
Seule consolation (par procuration) : Toulouse !
À Amiens aussi, l’UDI-locale aura résisté à l’union de
toute la gôche.
D’autres situations illustrent la déroute de ce parti.
« Paris-sur-la-plage » et d’autres villes où
les résultats sont insuffisants : Besançon, Lille ou à Mulhouse, les candidates
en lice dépassent à peine les 20 % des voix.
Serait-ce le « crépuscule des dieux ?
En tout cas, c’est l’heure de la remise en question.
Après ses cartons électoraux de 2017, une seconde place aux européennes pas
loin derrière le RN, le parti démontre qu’il ne parvient pas à s'implanter
localement. Et le patron du parti a juré qu’à terme « il y aura des
milliers, des centaines de maires élus de La République en marche, et de cette
génération naîtront les prochains maires de La République en marche »
en soulignant que l’objectif de faire élire 10.000 conseillers municipaux
devrait être tenu.
Mais c’est une bien maigre satisfaction : Ce chiffre
représente moins de 2% du nombre total d’élus municipaux.
Quand je vous dis que ce sont de « grand-rêveurs…
en marche »…
Passons : On entre dans la seconde phase du
quinquennat !
Il lui faut les étriller avec un programme à mettre en
œuvre sans attendre.
Ce que « Jupiter » ne sait pas encore (moâ non
plus, ça va se passer dans les 15 prochains jours), c’est que cet été ou un peu
plus tard, il faudra bien assumer une nouvelle claque économico-financière
(sinon épidémique) planétaire.
Les « indices frémissent », notamment le
VIX, le cours de l’or, celui du pétrole (dans une moindre mesure), toutes ces « anticipations »
annoncent un « choc-estival » (vous savez, quand les seconds couteaux
sont « au charbon ») qui éclatera probablement à l’automne…
On va avoir vraiment du mal à s’en remettre de cette
année 2020 !
Sont-ils « légitimes » pour gérer tout ça,
finalement ?
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