J’adore ce pays (qui est le mien…)
(Que j’aime tant et qui me le rend si mal…)
Je fais le ménage dans mes posts « en attente »
avant de faire mes valises.
Et je tombe sur quelques notes prises à l’occasion d’une
visite chez le « coupe-tifs ».
Bé oui, je suis comme tout le monde (exceptés les
chauves, bien entendu), j’ai les ongles et les tifs qui poussent, parfois en
touffe, notamment à la sortie du confinement.
Normalement, j’y vais autour de Noël pour paraître pas
trop kon sur les photos de fêtes de famille et avant le départ en estives pour
les « pays chauds », parce que… ça fait trop chaud pour mon unique neurone
réfugié sous ladite touffe.
Mais là, entre l’agonie de ma « Môman-à-moâ »
et le confinement qui aura suivi, j’ai avancé la coupe d’été pour cause de
retard de la coupe d’hiver.
Et je confie « mes antennes » à « Matilda »
(ce n’est pas comme ça qu’elle s’appelle, mais elle aura inspiré le personnage
homonyme dans « Parcours olympiques » : Je n’ai absolument aucune
imagination, même quand je « romance » », hélas… C’est comme ça !)
et poireaute gentiment en feuilletant les magazines mis à disposition.
Elle, je l’aime bien : Mignone, brune, un accent
de Toulouse à couper à la hache, vive et précise, c’est elle qui la première fois
qu’elle m’a pris en main, juste avant de me shampoigner (je le fais tous les
matins depuis des décennies…) m’aura averti : « Attention, je
mouille ! »
Vous imaginez ma surprise, moâ qui ai toujours l’esprit
mal placé (la faute à mon unique neurone, celui du « nerf honteux ») :
Je ne lui avais pourtant rien dit ni rien fait…
Bref, je tombe sur la touffe, non pas de « Si-Bête-la-Diarrhée »
mais d’une autre « blackette » qui est à la Une des manchettes.
Miss Traoré
Amada, Assa, ça vous dit quelque chose au moins ?
Assa, c’est la frangine d’Amada, son pauvre frangin
qui n’aura malheureusement pas survécu à une course poursuite avec les « keufs »
(la bande rivale de son quartier à lui).
Tonalité de l’article : « La polygamie,
une expérience formidable » !
J’adore ce féminisme-là !
Si, si.
Sauf qu’il faut être cinglé.
Attendez, déjà que j’ai du mal à comprendre les pôves
kons qui se sont faits piégés une première fois (mais bon, admettons : Il
faut bien ça pour se reproduire), mais qui ont le culot de jeter la mère de
leurs gosses pour en faire avec une autre, même dans les liens sacrés du mariage,
mais alors en supporter plusieurs à la fois, là franchement, ça me dépasse !
Ou alors une seule dans chaque port…
C’est pourtant ce qu’affirme l’égérie féministe Assa
Traoré…
Que je relis, pour penser que je n’ai pas bien compris.
Mais non, elle insiste.
Ce pays (qui est le mien, que j’aime tant et qui me le
rend si mal…) est décidément « en marche » !
Je ne sais pas vers quoi, mais il y va…
Son gouvernement, ses manifestants – pas un mois sans
que ne s’ébranle un cortège de mécontents sur le pavé – et, surtout, sa morale.
Qui avance si vite que même moâ j’ai du mal à suivre.
Prenez la polygamie. Eh bien, on peut désormais dire
haut et fort, comme l’imprime « Paris Match » (numéro du 11 juin
dernier), que c’est une « expérience formidable ».
Miss Assa, forte de l’exemple de son papa-à-elle, «
leader charismatique » arrivé du Mali à 17 ans pour y travailler au service de
la propreté de la ville de Paris, s’est marié quatre fois, donnant le jour à 17
enfants !
C’est marrant, « Mon Gardien », quand il s’occupait
d’activité sociale dans la Kapitale (pendant que je faisais dans « la
crèche associative »), m’aura raconté avoir croisé Mamada (ou une autre,
je ne me souviens plus), une ivoirienne qui fait des ménages et squatte « légalement »
(elle ne paye pas son loyer, ni ses charges, ni son eau, ni son électricité et
encore moins le moindre impôt, même local, pas même la TVA sur sa bectance,
puisque les repas de sa nichée étaient fournis par le service social de la
ville) trois appartements, parce que c’est elle qui s’était mariée cinq fois,
avec quatre ivoiriens de passage (le premier était un « natif » d’Île-de-Gauloisie,
pour la nationalité) et avait fait 18 enfants, l’aîné et les deux suivants s’étant
eux-mêmes reproduits 9 fois au total…
Normal qu’il y ait des listes d’attente dans les cités
HLM, même dans le bout du 15ème Parigot…
Trois appartements, ils devaient tout de même être un
peu à l’étroit…
Pour en revenir à notre Malien, après avoir divorcé de
deux Françaises (l’acquisition de la nationalité, c’est important…), épousées successivement
celles-ci, aura ensuite fait ménage à trois avec les deux dernières, d’origine
malienne, Hatouma et Oumou, respectivement mères d’Assa et Amada : « Les
deux compagnes cohabitent, les dix enfants qui naissent ne font aucune
différence entre elles, ce sont (leurs) deux mères », lis-je un peu
étonné.
Ces dernières elles-mêmes « n’ont jamais fait de
distinction entre tous ces petits »…
Il faut dire qu’un bout de charbon, ça ressemble à un
autre, comme les chinois entre eux : Tous pareils…
C’est donc un tableau idyllique que dépeint la jeune
femme, rapporté par deux journalistes dans les colonnes du magazine sans l’ombre
d’une distance critique.
J’espère que c’est sciemment : Soit pour que le
lecteur s’esclaffe à tout rompre, soit pour ne pas paraître « critique »
à l’égard d’un mode de vie importé des tropiques qui semble être « en
décalage » avec nos horizons « policés ».
C’est que s’agissant de « minorité visible »,
il s’agit d’être prudent avec les mondes « associatifs » et quelques
ayatollahs qui en ont pris le contrôle, quand on est « journaleux »…
Moâ, je ne sais pas, ça ne m’a jamais gêné de
travailler avec des blacks, des blancs, des beurs et même des asiatiques (ou
des « feujs ») : On respire tous le même air pollué et vivons
les mêmes galères sous la même botte de nos dirigeants politiques, même ceux
qui se prétendent « Jupiter ».
J’ai autant de respect pour les uns que pour les
autres. Peut-être plus quand en plus certains se montrent au-dessus du lot et
partagent volontiers leur savoir-faire et compétences : C’est toujours
très enrichissant.
L’inconvénient, c’est que parfois leurs travers
déteignent un peu : Par exemple j’ai appris à faire la différence entre un
ashkénaze et un sépharade, entre un juif-turc et un juif anglo-saxon, voire
un grand-blond aux yeux bleus qui habite Tel Aviv.
Je sais aussi distinguer un Marocain d’un Algérien au
premier coup d’œil, à me méfier d’un Tunisien (surtout quand il est « feuj »),
à estimer un Égyptien, que je ne confonds pas avec un Arabe ou un Perse, voire
à apprécier un Libanais (surtout quand c’est une Libanaise).
Je sais les antipathies maladives au sein du Maghreb entre
Berbères et Kabyles.
On m’a également appris la haine viscérale des chinois
entre eux et surtout avec les nippons, mais encore, de façon plus nuancée, avec
les coréens, les peuples du Sud (Cochinchinois) qui ne se blairent pas entre
eux.
Quant aux peuples d’Afrique, je m’y perds un peu, même
quand ils se battent à coup de bazooka aux Périchaux (en bordure des boulevards
des Maréchaux à « Paris-sur-la-Seine ») mais là encore, l’Histoire
aura laissé de profondes blessures : Après tout, qui fournissait des esclaves
aux négriers du nouveau continent durant des siècles ?
Pour en revenir à Assa, née « Gauloisienne »
comme moâ-même, ayant peut-être aussi fréquenté les « ékoles publiques »
de la République tout comme moâ, en réalité ce n’est d’ailleurs pas la première
fois qu’elle s’essaie à un tel plaidoyer : On se souvient tous d’un portrait qu’aura
fait d’elle « Libé » (ce torchon devenu « politiquement
correct »), le 6 septembre 2016, où elle évoque son enfance qui a été
« très heureuse » : « C’est souvent mal vu, la polygamie, mais nous,
on est une famille très liée. J’appelle la mère d’Adama maman. »
Oui, pourquoi pas : J’appelle bien « mon
chaton » des personnes qui savent se faire « chatte » rien que
pour mon plaisir de pouvoir leur faire plaisir.
(Je ne vais quand même pas dire « ma grosse dinde »,
ce serait inélégant…)
Au risque de casser l’ambiance très « Petite Maison
dans la prairie » et de jeter un froid, si la polygamie est souvent « mal vue »
– on se demande bien pourquoi ? –, dois-je rappeler qu’elle est surtout totalement
illégale dans notre pays, interdite par l’article 147 du Code civil.
Et poursuivie dans le Code pénal.
Que déjà, les « ménages à trois », ça aura
inspiré bien des libertins et toute une littérature comique, à la Feydeau !
Rappelons que la lutte contre la polygamie – au même
titre que celle contre l’excision – fut, jadis, un des grands et beaux combats des
féministes des « beaux-quartiers » !
Après tout, ce n’est jamais qu’une forme déguisée d’esclavagisme,
l’appropriation « consentie » du corps d’autrui, ni plus ni
moins qu’une forme de prostitution qui a encore cours dans nos pâtés d’immeuble.
Et après on s’étonnera des « tournantes »
dans les caves des mêmes…
Or, les associations féministes, comme « Osez le
féminisme ! », ont fait, et sans hésiter, de « Assa » leur égérie, la
conviant à l’occasion et relayant ses actions.
J’admire l’inversion du « bon sens » quand c’est
le fait d’ignares…
Les magazines féminins comme « Causette » ou
« Elle » exaltent bien « une militante charismatique et tenace
» à laquelle ils tressent des couronnes de lauriers !
Magnifique l’aveuglement des médias « aux ordres »
sous perfusion de coke !
Personne ne semble lui tenir rigueur de ses prises de
position « un peu osées » en matière de mœurs et de régime
matrimonial.
Il est vrai qu’en nos temps libertaires, les «
trouples » bénéficient déjà, dans la presse, d’une indulgente curiosité, ultime
étape avant sa normalité.
Alors si, en plus, les intéressées et leur
progéniture, comme l’assure Assa Traroé, nagent dans la plus parfaite félicité…
Que leur apprendre d’autre ?
Aucune de ces féministes, ni même Assa Traoré, n’aura
dû lire de littérature africaine.
Notamment, l’écrivain Birago Diop, qui a couché par
écrit les récits traditionnels des griots, décrit, dans Les Contes d’Amadou
Coumba, toute la souffrance des femmes forcées à la polygamie.
On y lit même que les « Mamelles », célèbres collines
de la corniche dakaroise, doivent leur présence au suicide – par jalousie et
par rancœur – de l’une d’entre elles. Ou peut-être d’avoir perdu un de ses
maris parti conquérir le « nouveau monde » dans des plantations
tenues par des Becquets…
Dakar posée en face de l’Île de Gorée, dernière étape
avant « les colonies »…
Mais en fait, qui imagine que les féministes de 2020
s’intéressent réellement au sort des femmes, soumises au patriarcat venu du
tréfond du moyen-âge d’un autre continent qui n’a pas eu accès « aux
Lumières » fussent-elles africaines ?
Assez écœurant finalement…
Le pire n’est pas là : On nous fait croire à une nouvelle
« affaire Dreyfus » dont serait victime la jeunesse des faubourgs dès
lors qu’elle est un peu bronzée.
Et on nous donne des leçons de morale et même de droit
de procédure pénale.
Attend, moâ je veux bien : Tout est perfectible,
alors pourquoi pas ?
Je veux bien qu’on donne des gages de bonne volonté à
rouvrir une enquête close depuis plusieurs années pour ramener le calme dans
les esprits et rétablir l’ordre public.
Je veux même bien que « Jupiter », qui n’était
pas « aux manettes » à l’époque des faits, ne se retrouve pas à gérer
une nouvelle « affaire Leonarda » (dont on n’entend même plus parler) :
Je peux comprendre.
C’est le temps d’une saison, pas plus.
Mais de là à en profiter pour me donner des leçons de
morale civile, il y a un pas tout de même !
Franchement, il est où le « pacte républicain »,
celui d’en respecter les lois et règlements, même les plus absurdes, qu’on
signe toutes et tous tous les jours en vivant sur le territoire de ce pays (que
j’aime tant et qui me le rend si mal…) ?
Je suis un grand tolérant devant l’Éternel, mais il ne
faut pas abuser, parce que sans ça, on va droit vers une dictature encore plus
féroce que celle dans laquelle nous survivons et ça terminera en guerre civile
permanente si elle n’est pas saignante et bien sanglante dès les premières
heures.
Ou à honorer un Dieu qui n’est même pas « papiste »…
L’horreur !
Mon « pote-stalinien-coco », lui regrette la
fermeture des « camps de rééducation » : « Au moins, on lui
apprendrait à vivre, à celle-là ! » (C’est « rigoureux »,
un « stal », sur le plan moral : Irréprochable, patriote et
casier judiciaire vierge…)
Que je lui aie répondu que c’est en Chine, les camps
de rééducation.
Staline, il avait les Goulags.
« Et des asiles d’aliénés. Faut être fou pour
s’opposer à la Vérité historique et scientifique ! »
En attendant, je vide mes réserves à post.
Et si ça ne m’amuse pas forcément, je suis ravi de
pouvoir m’insurger (au moins un peu).
Les kabyles sont des berbères. Par contre les berbéristes kabyles s'opposent aux "Arabisés" algériens afin de faire reconnaitre leurs spécificités culturelles et particulièrement leur langue.Certains peuvent même être séparatistes.
RépondreSupprimerNon, non : Ils vivent dans les mêmes régions côtières ou montagneuses (quoique…, il y a les portes du désert de l'autre côté de la montagne et des Touaregs), mais je peux faire une différence entre une Kabyle et une Berbère.
SupprimerNotamment avec la couleur des yeux.
Mais aussi avec les noms, parfois d'essence européenne (Wisigoths) pour les uns et pas pour les autres.
Maintenant, clairement ils ne supportent pas vraiment les "arabes" auxquels ils sont mélangés, en fait des Maghrébins qui parlent arabes parce qu'ils ont été mahométisés avec le Coran et viennent vraiment d'Arabie, il y a plusieurs générations de ça, longtemps le seul livre disponible (notamment avant l'arrivée des "Gauloisiens").
Mais il y en a d'autres encore, mais là je commence à m'y perdre pour n'avoir pas toujours été en contact.
Bien à vous, JP2 !
I-Cube