On entre en zone d’intenses turbulences !
Une période qui s’achèvera normalement le 15 septembre prochain, mais peut
se prolonger au-delà.
Pourquoi est-ce une « période charnière » qui pourrait
basculer ?
Tout simplement parce que tout le monde part en vacances.
Les plus pressés sont déjà partis en début de mois, les plus malins ne
rentreront qu’après le 15 août alors que d’autres « pensent » en
calendrier scolaire et ce, pas seulement en « Gauloisie-estivale »,
mais un peu partout dans l’hémisphère-nord de la planète.
Donc début septembre…
Dans l’hémisphère-sud, ils rentrent seulement maintenant et encore, pas
partout : C’est l’hiver… et ils en profitent !
Ce qui veut dire que la « planète-business » s’est mise à
tourner au ralenti, hors les activités liées au tourisme et aux loisirs
(quoiqu’avec un virus qui désormais ne se promène plus dans votre salive et vos
postillons mais directement dans l’air ambiant, ça ne va pas aider…) : Surtout
les « têtes d’œuf » ne sont plus aux commandes mais au repos (bien
mérité).
D’autant que le second trimestre aura été particulièrement difficile pour
tout le monde…
Ce qui ne veut pas dire que tout s’arrête puisque de toute façon les
algorithmes prennent « intelligemment » le relai, nourris
d’intelligence « naturelle », un peu partout et pas seulement sur les
marchés financiers (et autres matières premières), mais jusque dans
l’approvisionnement de votre supermarché (il faut le savoir : C’est IBM
qui avait mis en place les premières applications dans les années 90. Je sais,
j’en ai installé !).
Ça veut simplement dire qu’en cas de « choc » et compte tenu de
l’irrationalité généralisée, aux attentes exacerbées des « cygnes
noirs » qui vont se présenter, il n’y a plus personne pour prendre les
bonnes décisions, hors quelques « punis » qui font « seconds-couteaux »
dans le civil aux lieu et place de leurs patrons (qui ne sont plus là… pas
joignables, au large de toutes côtes !).
Pour l’heure, pas d’alerte spécifique : Les cours (qui restent des
anticipations de l’économie réelle) n’ont pas encore assimilé les réalités
« terrains » (même que les « techs » partent en orbite
toutes seules sans raison objectives que d’être prises pour des « valeurs
refuges ») et toutes (ou presque) varient conformément aux « écarts
acceptables » prédéfinis, entre des plus bas et des plus hauts qui
maintiennent les équilibres.
Mais vous aurez noté que malgré la crise du « Conard-virus »
émergente dès le mois de janvier sur le continent européen, il aura fallu
attendre la fin février (et jusqu’à la mi-mars) pour accuser le coup des
conséquences des confinements décrétés ici et là.
Depuis, un indice comme le CACA40 évolue autour des 5.000 points, là où il
affichait plus de 6.000 points le 20 février (et 3.700 le 18 mars).
J’attendais les 3.600 points, mais il s’est redressé avant, cahin-caha et
se maintient depuis…
Wall-Street avait suivi la même tendance, tout juste à peine avec quelques
anticipations d’une poignée de journées. Et souvenez-vous de l’écroulement du
prix du baril fin février.
Depuis, il se maintient autour de 40 $…
Pendant ce temps-là, l’indice VIX (« l’indice de la peur » et de
plus certainement de la réassurance contre une chute des cours) après s’être
envolé s’est ressaisi mais recommence à grimper lentement, alors que les cours
de l’or progressent régulièrement (autre « indice » de la prudence
des « gestionnaires », mais il est déréglé : La « relique
barbare » ne rapporte rien [et même coûte en frais de garde] mais c’est
toujours mieux que les « obligations » à taux négatifs…)
Tout ça tourne avec de l’argent tombé du ciel.
On est dans le cadre d’évolution en « racine carrée », pas encore le
« Swoosh » espéré.
Vous faites le tri et vous constaterez qu’il y a des signes
« encourageants » et d’autres « anxiogènes ».
Parmi les informations encourageantes, d’une part vous filez en vacances,
pas très loin, mais vous y êtes ou y serez : C’est bon pour le moral d’aller
faire bronzette en bord de mer avant « la reprise » et ses
emmerdements et autres cagades !
Pas là où vous l’aviez d’abord espéré, mais c’est déjà pas mal…
Les instituts de « prévisions » vous disent que finalement le
« choc » économique sera probablement moins brutal qu’on ne pouvait
le redouter. Et que la reprise pourrait être moins vigoureuse que souhaitée,
mais bien réelle… si on est patient.
Les « institutions » nationales et supranationales bossent-fort
pour vous aligner des plans de relance tous azimuts et en ribambelle qui ne
coûteront pas un rond d’impôt supplémentaire pour les lambdas que nous sommes,
mais seulement aux générations futures, celles « pas encore nées ».
Très bien, mais…
Mais il y a les « anxiogènes » : D’abord il faut se
préparer à une deuxième vague de l’épidémie, ils vous le disent tous.
Ne vous en faites pas, elle est contrôlée.
Il n’empêche, la semaine dernière un yacht emportant des
« d’jeuns » depuis Saint-Raphaël jette l’ancre en baie de Calvi avec
un gamin fiévreux (juste les effets d’une insolation) : Panique sur les
quais, dans la basse-ville, dans la citadelle et jusqu’au fin fond de la
Balagne !
Caméras, sous-préfet, pompiers et tout le toutim : Le seul qu’on n’a
pas vu, c’est le maire (Ange, qui aura retiré son gilet pare-balle depuis
quelques mois…), restés cloîtré dans son bureau, la trouille au ventre, à
éplucher le rapport de la Cour des Comptes Régionale qui étrille sa gestion
passée…
C’est dire.
Et puis, comme je viens de le dire, on découvre qu’il faut tester le fond
du naseau, parce qu’il n’y a pas assez de virus dans la salive, que ce n’était pas
bien la peine de porter des masques anti-postillons, mais tout de même que mais
tout de même que si, parce que « le virus est dans l’air » (un bon
point pour ma « petite-sœur » qui me l’avait affirmé péremptoirement
dès le mois de janvier dernier… !).
Il y a surtout que si les « signes » issus du marché de l’emploi
ne sont pas bons du tout (effondrement de l’intérim, des CDD et des contrats
saisonniers) mais on vous explique qu’il n’est pas catastrophique tant que ça.
Et pour cause, au moins en « Gauloisie-laborieuse », t’étais
payé même si tu ne bossais pas avec la mesure de « chômage partiel »
prise dans l’urgence : Une façon comme une autre de « casser le
thermomètre », sauf que si cette mesure était nécessaire, elle aura coûté
chaud au contribuable… qui s’endette nettement plus que prévu !
Le marché du travail « ricain » aura surpris par la vigueur de sa
reprise, mais c’est oublier qu’il y a tout de même plus de 10 % de
laissés-pour-compte sur le carreau, loin du « plein-emploi » d’avant…
Et puis ce n’est pas fini : Toutes les procédures ont été suspendues
durant le confinement. Et tout le monde se montrait heureux qu’il n’y ait pas eu
plus de dépôts de bilan que dans une année moyenne à la même époque.
Les procédures collectives (les faillites) vont s’ouvrir le 23 juillet…
Je vous laisse suivre ça depuis votre lieu de vacances !
Car là où en général « les boutiques » ont globalement 3 mois de
trésorerie devant elle en début d’été (ce qu’il faut pour payer les charges et
les factures en souffrance), on en a compté que 30 jours dernièrement…
Trois fois moins, quoi : Pas de quoi faire « la
rentrée » !
(Quoique de vous a moâ, j’ai déjà redressé des boîtes qui n’avaient que 2
jours de cash devant elles et des montagnes d’autorisation de découvert, sans
faire de casse sociale…)
Là, malgré « de l’argent tombé du ciel » qui n’aura fait que
retarder les échéances en ouvrant en grand pleins de « trous
béants », la rentrée va être sanguinolente !
Les syndicalistes ont raison : L’emploi sera une urgence à traiter… et
jusque-là pas du tout préparée.
Et si « Casse-tête » passe en force la réforme des retraites au
49-3 cet été, je ne vous raconte même pas l’ambiance sur les pavés cet automne…
Qu’il faudra bien une « deuxième-vague » (on y prépare les
esprits) et un reconfinement sévère (et injustifié) pour calmer tout le monde
avant Noël, que je te vous dis !
Les « Gilets-jaunes » à côté, c’aura été des
« amuse-gueules », juste l’apéro…
Idem en UK et aux USA.
« McDo-Trompe » n’a plus d’autre issue que de « faire la
guerre » pour se faire réélire : Et il a le choix des cibles !
Iran, Chine, Corée…
Parce que « Bide-haine » sera élu dans un fauteuil dans la
mesure où l’économie US décroche.
Et dans son sillage la possibilité que, face à un choc, sanitaire,
géopolitique, peu importe, il faudra bien que l’économie « hors-sol »
redescende sur Terre à un moment ou à un autre !
Et si ce sont les « seconds-couteaux » évoqués ci-avant qui sont
aux commandes, là, ce sera une belle catastrophe pour la planète…
Pas bien grave : Après, il faudra « reconstruire » un
« monde d’après », dont les plans ne sont même pas encore établis.
Ça occupera les gens de bonne volonté.
On a donc deux mois, sinon trois, pour s’y préparer, mais que de dégâts au
passage quand on se rend compte que même la RATP (et le STIF) ne fait pas la
fin de mois avant même de partir : Rendez-vous compte, les recettes ont
plongé (divisé par deux) et les coûts se sont envolés ! 4 milliards de
trou.
Rendez-vous compte, même la SNCF demande des subsides en urgence pour
survivre quelques semaines, à devoir faire des promotions en cascade pour
soutenir jusqu’à son existence : On est très loin des « plans d’économie » envisagés
l’année dernière !
Rendez-vous compte, les compagnies aériennes sont à l’agonie (si vous avez
pris l’avion, pas sûr et certain que vous rentrerez de la même façon) et
l’industrie aérospatiale licencie déjà à tour de bras !
Rendez-vous compte, l’industrie automobile se félicite d’avoir vendu des
bagnoles électriques, mais a des stocks d’invendus à ne plus avoir où les
mettre alors que les normes et millésimes auront changé après la rentrée…
Rendez-vous compte, si le secteur du BTP a pu redémarrer (à 90 % de ses
capacités), c’était pour terminer les chantiers suspendus alors que les permis
de construire (de dans les deux ans) n’ont jamais été aussi bas. C’est même le
point-mort !
Il n’y aura que les marchés publics qui sauveront les moins fragiles, et
encore, les nouvelles lignes de transport public auront pris du retard, comme
les chantiers olympiques : Peut-être qu’on en sera à reculer d’un an
l’échéance de 2024 comme celle des jeux d’été de 2020…
Même le foot ne sait pas dans quelles conditions il va pouvoir remplir
votre « petite-lucarne » et s’oblige à mettre des mannequins en
carton-pâte dans les gradins de ses stades : Bonjour l’ambiance !
Quant aux « spectacles-vivants » et les salles de ciné, je ne te
vous dis pas : Il faudra y aller en drive au volant de sa chignole depuis
que la dernière fois que « McDo-Trompe » aura fait un meeting (à
demi-plein) il en aura créé un cluster ravageur à lui tout seul…
En bref, le tableau n’est pas aussi « rose » que veulent
l’affirmer les autorités.
Loin de là, très loin de là.
Il ne sera peut-être pas non plus aussi noir que je viens de vous le
décrire, et je l’espère bien, figurez-vous !
Mais on prend date.
Un jour ou l’autre, il faudra bien que le monde revienne aux réalités et
elles ne sont pas forcément brillantes, c’est une évidence.
Mais comme je reste un « optimiste », on y arrivera tout de
même : On en a déjà vu d’autres.
Alors profitez du moment présent, mais sans vous bercer d’illusions.
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