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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 octobre 2019

Rien ne vous étonne, vous !

C’est où Barisha ?
 
Du côté d’Idleb, voyons donc, nous affirmait-on l’occasion de la récente exécution d’El-Baghdadi, bande de niais (dont je fais partie) !
Ce qui ne répond que partiellement à la question…
Syrie ou Irak ?
Syrie Nord-ouest.
Ah ?
Un coup de « Gogol-Maps » plus tard, effectivement, force est de constater que la bourgade se situe tout près de la frontière turque, sous contrôle d’alliés trucs, nettement plus loin d’Idleb que de la mer.
Alors là, pour une surprise, c’est une surprise…
Comment les hélicoptères de la Delta-force US, partis d’Irak, ont-ils pu survoler le territoire syrien – et son espace aérien « tenu » par les russes – sans la moindre réaction des « forces en présence » ?
Plus d’une heure de vol en territoire « hostile » à l’aller et autant au retour, et seul un chien aurait été blessé…
Voilà que je m’étonne enfin.
Pas vous ?
 
Bon, que l’opération aéroportée ait été « sécurisée » d’une façon ou d’une autre, je veux bien le croire. La preuve.
De toute façon, forcément les russes ont été prévenus pour qu’ils ne réagissent pas.
Probablement, mais c’est moins certain, les syriens tout autant.
Il n’empêche…
Le plus surprenant c’est que manifestement Ankara a été écartée de l’opération américaine qui a abouti à l’élimination du chef de Daech, retrouvé à moins de 5 kilomètres du territoire turc.
Outre la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, l’opération menée samedi par les forces spéciales américaines contre une maison de Barisha, apporte en fait une autre information d’importance : Le « calife-autoproclamé » de Daech, que l’on croyait caché dans la zone désertique entre la Syrie et l’Irak, là même où a pris fin son « califat » en mars dernier, avait en réalité trouvé refuge dans un village de 7.000 âmes depuis au moins 3 mois !
Il se déplaçait quasi-librement, pour un terroriste recherché par toutes les polices du monde, ce n’est pas mal, dites-donc…
 
« La Turquie doit nous fournir des explications », réagit enfin Brett McGurk, l’ancien envoyé de la Maison-Blanche pour la coalition anti-Daech en Irak et en Syrie, dans une tribune au Washington Post.
« Baghdadi n’a pas été retrouvé dans ces régions traditionnelles dans l’est de la Syrie ou dans l’ouest de l'Irak – mais simplement à quelques miles de la frontière turque, et dans la province d’Idleb, qui a été protégée par une dizaine d’avant-postes militaires depuis le début de l'année 2018 », rappelle l’ancien diplomate US qui aura démissionné de son poste en décembre 2018 pour protester contre la décision de « McDo-Trompe » de retirer un premier contingent de soldats de Syrie.
Depuis, vous vous en souvenez sûrement, il retire tout son contingent « tampon » dans la région Kurde, sauf les champs de pétrole… laissant libre cours aux turcs, nos alliés au sein de l’OTAN, envahir la Syrie dans la région.
Là encore, sous le nez des russes (et des syriens) sans plus de réactions que ça tant à Moscou qu’à Damas qui y envoie quand même ses troupes au sol.
Les européens, n’est-ce pas, quasiment aux abonnés-absents, que même « Jupiter » passait du bon temps à Mayotte et à La Réunion.
Moi, je ne sais pas, mais de là à comprendre qu’on ne nous dit pas tout des décisions prises en amont (probablement cet été au G7 de Biarritz), il n’y a pas loin.
 
J’explique : La résidence où a été retrouvé le « calife-autoproclamé » djihadiste appartient à Abou Mohamad Salamé, un membre de Tanzim Hurras ad-Din, organisation issue de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) apprend-on dans la foulée.
Anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, HTS s’est allié à partir de 2015 à d’autres groupes islamistes et d’anciens membres de l’Armée syrienne libre pour former l’Armée de la conquête et s’emparer du nord-ouest de la Turquie aux dépens du régime syrien.
« L’Armée de la conquête, dont faisait partie HTS, a été entraînée en Turquie et alimentée en armes et en combattants par Ankara », rappelle un maître de conférences à l’université Lyon-2 et spécialiste de la Syrie.
On savait déjà…
 
Historiquement le dernier bastion des opposants de « Bachar el-Assad-le-chimique », la province d’Idleb a été épargnée par un retour du régime syrien grâce à un accord conclu en septembre 2018 entre la Russie et la Turquie…
Celui-ci a abouti à la création d’une zone démilitarisée à Idleb, ainsi qu’à la mise en place à travers la province de douze postes d’observation contrôlés par l’armée turque pour la surveiller. Mais dans les faits, Hayat Tahrir al-Cham conserve toujours la mainmise sur ce territoire.
Désormais considéré comme une « organisation terroriste » par Ankara, HTS a profité de la fin du « califat » de Daech pour récupérer un certain nombre de ses combattants : « Il existe aujourd’hui des liens établis entre HTS et les services de renseignements turcs du MIT et rien de ce qui se passe dans cette zone ultrasensible n’échappe à leurs oreilles ».
On peut l’admettre…
Selon le New York Times, Abou Bakr al-Baghdadi se trouvait à Barisha depuis plus de trois mois : « Il est donc difficile d’imaginer que HTS n’ait pas su qu’Al-Baghdadi se cachait dans la zone et que les Turcs n’en étaient pas informés ».
C’est probablement plus compliqué que ça puisque même les américains ont expliqué comment, en « soignant » quelques courriers interceptés, ils ont réussi à localiser leur cible (qui se déplace avec femmes et enfants… et toute l’intendance des réseaux qui va avec) tout en évitant les satellites et les drones espions qui surveillent la région.
Même que la CIA a précipité l’opération dans le dos de « Trompe », pour cause de départ inopiné des « boys » dans la zone nord de la frontière turque, au Kurdistan.
Et puis il lui aura fallu lui confisquer son GMS pour qu’il évite de twister avant l’heure comme il en a l’habitude : Dans la « War-room », pas de souci, c’est une cage Faraday d’où rien ne rentre ni ne sort sans autorisation et relai…
 
La Turquie a en tout cas été publiquement remerciée dimanche matin par le Président américain, aux côtés de la Syrie, de l’Irak, de la Russie et des Kurdes de Syrie, lorsqu’il a confirmé depuis la Maison-Blanche l’élimination du patron de Daech.
Mais s’il apparaît que les services de sécurité irakiens et kurdes ont effectivement fourni des renseignements clés à Washington, obtenus de la part d’anciens compagnons de lutte d’Al-Baghdadi, pour permettre de localiser le chef de Daech, il n’en va pas de même pour Ankara, qui a été tenue écartée de l’opération, selon les révélations du magazine Newsweek, le premier à avoir annoncé le décès d’Abou Bakr al-Baghdadi.
 
Plus fort, à en croire le ministère turc de l’Information, il y a bien eu « des échanges d’informations et une coordination entre les autorités militaires des deux pays » en préalable à l’opération américaine. Mais il apparaît clairement que ceux-ci ont uniquement porté sur un mécanisme de « déconfliction » entre les deux pays, c’est-à-dire une coordination entre leurs armées afin qu’elles ne se télescopent pas, ainsi que sur l’ouverture par la Turquie de son espace aérien aux hélicoptères américains de sorte qu’ils puissent pénétrer plus facilement dans le nord-ouest de la Syrie, sans passer par les zones sous le contrôle du régime syrien.
Soit le train-train habituel et tout ce qu’il y a de plus normal pour deux membres de l’OTAN.
 
Toutefois, le plus étrange est le fait que les États-Unis n’aient pas utilisé pour leur opération la base aérienne d’Incirlik, pourtant principal site de l’organisation en Turquie, située à 200 kilomètres de la ville de Barisha, pour privilégier celle d’Erbil, dans le Kurdistan irakien, à 700 kilomètres de là…
Pourquoi faire simple quand on peut se compliquer la vie ?
C’est « révélateur que l’armée américaine ait choisi de lancer son opération à des centaines de miles en Irak, alors qu’elle disposait d’installations en Turquie, un allié de l’Otan, juste de l’autre côté de la frontière », pointe l’ex-diplomate américain dans sa tribune au Washington Post.
Révélateur de quoi ?
 
Bé la Turquie a toujours joué un jeu trouble vis-à-vis des djihadistes dans la crise syrienne. Farouche opposant de « Assad-le-chimique », le président turc Recep Tayyip « Air-dos-Gang » a longtemps ouvert sa frontière aux djihadistes d’al-Nostra et de Daech pour précipiter la chute du président syrien, avant d’être frappé à son tour par plusieurs attentats de l’État islamique sur le territoire turc à partir de 2015.
Impuissant face à la reconquête de la Syrie par le régime syrien et ses alliés russes et iraniens, le turc a dès lors privilégié la lutte contre les forces kurdes syriennes du YPG (unités de protection du peuple, force armée kurde syrienne liée au Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré par Ankara comme terroriste et justifiant l’invasion turque au Kurdistan syrien) plutôt que celle contre Daech, quitte à utiliser pour ce faire des forces arabes djihadistes (non liées à l’organisation État islamique), qui se sont rendues coupables de nombreuses exactions.
Hein ou comment protéger son propre peuple et se retrouver cocu…
Rappelons également que le président américain a promis de « détruire » l’économie turque et que les russes lui ont livré le système anti-aérien Buk 400,
(Le 300 a bien dézingué le MH17 au-dessus de l’Ukraine à partir du Donbass…), alors même que l’aviation turque avait abattu deux pilotes russes un peu plus tôt.
 
Au soir de l’annonce de la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi, « Air-Dos-Gang » aura en tout cas salué sur « twister » un « tournant » dans la lutte contre le terrorisme, non sans ajouter : « La Turquie continuera à soutenir les efforts antiterroristes, comme elle l’a fait par le passé. »
À condition de ne pas se tromper de cible, naturellement.
Ce que je veux également bien comprendre, c’est que le conflit syrien aura jeté quantité de civils sur les routes, direction la Turquie.
Dans le lot, bien sûr, des djihadistes en partance pour l’Europe et quelques Kurdes en conflit avec Ankara.
Souvenez-vous également que l’UE paye cher pour qu’Ankara retienne ses réfugiés sur son sol, fasse la guerre aux passeurs qui ne vont plus au-delà des îles grecques bordant les rivages turcs (les grecs les entassant dans des ghettos et camps comme ils peuvent), et qu’« En-gèle-la-Mère-Quelle » annonce l’impatriation d’un million de réfugiés dans l’économie teutonne en manque de bras (pour payer les retraites de ses seniors) pour soulager l’ex-candidat à l’entrée dans l’UE qu’est la Turquie…
 
Micmac et compagnie : Tout cela révélé à mon « unique-neurone » encore en fonction (celui du nerf honteux…) rien qu’en lisant une carte.
Car n’oublions pas non plus que « McDo-Trompe » redore sa légitimité de « gendarme du monde » au passage, après l’avoir passablement écornée en « laissant tomber » ses alliés Kurdes qui se sont sentis obligés de « fraterniser » avec « Bachar-le-chimique » sous la houlette russe qui reprenait le rôle de « pacificateur » de cette région-là, abandonné par le « ricain »…
Probablement que désormais « Trompe » n’a plus besoin d’une guerre (contre l’Iran ou les Yéménites) pour gagner ses prochaines élections…
Tout comme « Bou-bouche » a pu y songer et que « Baraque-Haut-Bas-Mât » l’a fait avec l’exécution de « Mousse-à-ma-Ben-Laden »… au Pakistan (encore des alliés eux aussi « pas avertis » de l’opération héliportée des Seal à Abbottabad).
 
Notez qu’il y a quantité d’interrogations qui naissent de cette situation : Les Russes sont en mesure de « censurer » le ciel jusqu’au-delà de Tel-Aviv, le Hezbollah pro-iranien reste implanté jusque dans les plaines de le Bekaa au Liban (qui fait grève contre ses élites) et font quelques raids chez les voisins syriens, l’Irak est « en désordre » depuis l’abandon du territoire en rase-campagne par les troupes américaines, là où elles devaient apporter la paix et la démocratie, mais restent présentes autour des nappes de pétrole…
On ne sait jamais : Le pognon y est compté…
Et dans ce Moyen-Orient (on dit maintenant « le Levant » en novlangue) en feu où tous les coups sont envisageables, ce qui m’étonne encore un peu, c’est le calme (relatif) en Jordanie, en Égypte (où les « frères-barbus » sont tenus en laisse) et surtout en Israël.
Il faut dire que ceux-là n’ont plus de premier-ministre non plus, tout comme les libanais…
Et pendant ce temps-là, les britanniques s’apprêtent à voter une énième fois, et « Jupiter » s’annonce à Shangaï et Pékin entre deux « grèves générales » s’arcboutant sur ses dernières réformes (hors la Constitution, semble-t-il, définitivement enterrée par « ses potes trois-points »).
 
Un jour, il faudra qu’on m’explique à quoi ils jouent avec tout le pognon que vous leur versez tous les ans sans rechigner, voire en applaudissant.
D’ailleurs, on y reviendra tôt ou tard : Le bouchon est poussé bien loin pour une économie soi-disant « libérale » (probablement « avancée ») où 57 % des flux passent par la puissance publique : Même l’économie « planifiée » soviétique n’a jamais atteint ce niveau…
À plus tard, donc…

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