Et en ce moment, vous êtes comblés !
Pour le pain, je ne sais pas, mais on nous informe que
vous aurez bientôt de la viande « cultivée » à partir de cellules-souches
à mettre dans vos assiettes : Fin des élevages et des « agri-kuls »
en vue !
Ça va dégager des surfaces pour planter des jachères
et des arbres « puits-à-carbone »…
Mais il n’y pas eu que ça depuis la fin de la semaine
dernière…
Une attaque au couteau par un radicalisé à la
préfecture de police de Paris-sur-la-Seine (que je savais bien que flic ou
voyou, c’est difficile de les distinguer dans les rues…), un « Trompe »
qui lâche les chiens turcs contre ses alliés Kurdes dans la lutte contre les
mêmes salafistes en Irak, une révolution qui bloque « Paris-Centrum »
(que je n’ai pas encore compris de quoi il s’agit… ça va venir), des incendies « industriels »
à Rouen (et même à Lyon), « Jupiter » qui fait le service-après-vente
de sa réforme des retraites, Belfort qui va pour fermer – le rail après les
compagnies aériennes – et surtout l’actualité politique qui vous donne votre
ratio quotidienne : Débats sur l’immigration, la naturalisation, et la loi
bioéthique pour quelques « sujets brûlants ».
On y parle désormais de PMA et de GPA, cette dernière
s’étant invitée à l’occasion d’un amendement adopté dans une Assemblée désertée
en séance de nuit la semaine dernière : J’adore !
De quoi qu’on cause, puisqu’ils étaient des milliers à
battre le pavé de la Kapitale dimanche dernier (en attente d’autres cortèges et
de quelques grèves « massives » pévues) que de toute façon, ça ne
changera rien à ce qui est justement déjà prévu.
Et c’est notre « BB-nationale » qui donne le
« la » : « Quelle décadence cette PMA ! Traiter les
femmes comme des vaches inséminées artificiellement, alors que la planète
croule sous une démographie envahissante et que des orphelins croupissent en
attente d'adoptions. C’est répugnant ! »
J’adore également…
« Marchons enfants ! »
Ces « chères têtes blondes », enjeu
politique devenu majeur depuis que Greta fait la leçon aux « grands de ce
monde », franchement, il y a de quoi en rire.
Un enfant doit avoir un père et une mère pour
assurer son équilibre et sa santé mentale !
Ah ? Et depuis quand ?
D’accord, il faut un ovule et un peu de « crème d’amour »
sous forme de spermatozoïdes, mais aussi un utérus où « nidifier ». C’est
comme ça.
Ils sont combien à s’en passer ?
Aucun, encore jamais personne jusqu’à l’invention
prochaine de la parthénogénèse (le clonage s’est déjà fait, mais que pour les
bestiaux) et l’utérus artificiel : Même le Fils de Dieu (Jésus pour les chrétiens)
a eu besoin d’un utérus pour s’incarner…
C’est dire.
D’ailleurs, est-ce bien l’enfant qui est au centre des
préoccupations, ou seulement le désir d’enfant ?
Si je me souviens bien, moâ qui ai été « enfant »,
je n’ai rien demandé.
Au contraire, si j’avais su, je ne serais pas venu…
Notez aussi qu’à mon tour, par le jeu des « hormones
en ébullition », je me suis « reproduit » avec l’aide d’une dame
aux charmes incandescents qui trouvait ça assez sympa et « accomplissant » :
C’est comme ça que ma nichée a vu le jour, parce que moâ tout seul…
C’est que c’est chiant un gamin avec ses caprices, ses
biberons de 4 heures du mat’ les nuits où vous avez fait la fête jusqu’à 2
heures avec des potes et qu’il va vous falloir démarrer à 6 heures pour choper
un train…
Et puis ça coûte une blinde qu’il faut bosser encore
plus fort pour assumer.
Le seul avantage, c’est que ça donne des demi-parts supplémentaires
pour le calcul de votre impôt…
Mais en contrepartie, il faut tout changer, l’appartement
devenu trop petit, la bagnole également trop petite, les casseroles et devoir s’équiper
de matériels invraisemblables (poussette, chaise-haute, lit sécurisé, couffin, commode
dédiée, garde-robe complète, chauffe-biberon, couches, jouets en pagaille que
vous avez l’air kon de babiller devant la « prunelle de vos yeux »
pour la distraire et l’éduquer un peu à lui apprendre à ne pas cracher son « petit-pot-bébé » !)
On ne se rend pas compte : Infernal !
Surtout quand il faut chasser le « pèse-bébé »
en pleine nuit auprès des pharmacies de garde, parce que votre môme
collectionne les microbes et se vide de couche en couche… Hallucinant !
Passons : Chacun son tour.
J’admets que d’être « deux » à assumer, c’est
notoirement plus facile que seul.
Comme moâ, vous connaissez forcément ces femmes veuves
sur le tôt qui « font avec »… l’absence d’un partenaire. Ou ces
gamins élevés par leur père, Madame elle-même absente : Les aléas de la
vie.
Ça existe des « mères-célibataires » ou
divorcées.
Le « désir d’enfant » me semble rester le
plus fort.
Et on a commencé par les FIV de couples mariés/pacsés.
C’est déjà une forme de PMA…
À côté des systèmes d’adoption prévus depuis le droit
Romain qui en faisait un large usage.
Il faut dire que depuis la Grèce antique, les rapports
inféconds de personnes de même sexe sont si fréquents que ça en devient une
norme admissible : On l’oublie assez bien chez les « traditionnalistes »
qui avaient un temps réussi à « criminaliser » le « péché de
sodomie » (ah oui tiens donc : Déjà dans l’histoire biblique ?)
et assumer l’histoire de Lesbos.
Re-passons.
Du moment qu’on n’oblige personne à « procréer »
de façon contre-nature, je reste un grand tolérant devant l’Éternel !
Et il me semble d’ailleurs que l’on fait tout un plat
de pas grand-chose : Seulement 3 % des naissances semblent concernées par
des techniques de procréation médicalement assistée (PMA) hétéro. Car pour l’heure
en « Gauloisie-égalitaire » exclusivement réservées aux couples
hétérosexuels infertiles.
Le 27 septembre dernier, l’Assemblée Nationale a
adopté en première lecture l’article 1er du projet de loi bioéthique
qui ouvre la PMA à toutes les femmes…
Y compris celles qui ne supportent pas les « bêtes
à poils » ou sont incapables de séduire un géniteur putatif !
Ça va probablement doubler la mise. Mais ce n’est pas
certain : J’en connais beaucoup qui ne veulent justement pas être
considérées comme des « vaches à lait », comme en cause notre « BB-nationale »…
Vous savez, le fameux « déni de maternité »…
Et puis, à ce jour, onze pays européens ont ouvert cet
accès à toutes les femmes.
« C’est la liberté des femmes à disposer de
leur corps qui pose problème » derrière tous ces fantasmes, en disent d’autres.
« On ne pourrait pas être heureux sans père ? J’ai
même lu que nous ne serions pas normaux. Qu’on arrête de parler à notre place !
Ce qu'on attend de la part de parents, c’est de l’amour » témoigne un autre
né de la sorte.
« Comment quelque chose que vous n’avez jamais eu
pourrait vous manquer ? Je n’ai pas de père, mais je ne me sens pas amputée
pour autant. Il n’est pas mort, il n’est pas absent ou défaillant, ce qui
aurait pu créer un vide, mais ce n’est pas le cas. Je suis l'enfant d’un autre
projet parental, peut-être moins classique, mais réfléchi et pas moins valable
» en dit une autre, née d’une mère-célibataire.
« Certaines femmes se retrouvent dans cette
situation sans le vouloir, je n'avais pas cet exemple sous les yeux »,
ajoute-t-elle.
Le « prince charmant » ne s’arrête pas à
toutes les portes non plus : « J’ai été désirée à un point que je
souhaite à tous les enfants. Je ne vois pas pourquoi maman, qui avait les
moyens financiers de me prendre en charge, aurait dû faire une croix sur la
maternité parce qu’elle n’avait pas rencontré la bonne personne. »
Bon alors quoi : La PMA « existe déjà
dans les faits. Arrêtons avec cette hypocrisie ! », non ?
C’est même très simple pour des solutions à l’emporte-pièce
:
« Vous êtes une femme et vous souhaitez un enfant,
seule ? Trouvez ici un géniteur pour aider à tomber enceinte… »
proclame un site de rencontre.
« Vous êtes un homme ? Devenez géniteur et
aidez une femme à devenir maman !
Vous êtes célibataire et souhaitez avoir un enfant
sans être en couple ? La coparentalité est faite pour vous : rencontrez l’Homme
ou la Femme qui vous convient et faites un enfant ensemble ! Devenez coparent ! » annonce un
autre.
Notez que dans le premier cas, on parle de géniteur.
L’homme ne donne que son sperme, sans plus.
Dans le second, c’est le désir d’enfant qui prime
avant tout. La femme peut faire son marché et regarder les profils proposés. Bien
sûr, si on réfléchit, cette offre n’est pas foncièrement différente de la PMA
pour femme seule ou du don de sperme.
Dans le troisième, c’est une association pour un
projet, un peu comme quand on crée une société commerciale ou industrielle…
Très drôle…
Alors pourquoi autant de crispation ?
« Il existe en effet une singularité française, même
si un mouvement analogue a émergé en Italie en s’inspirant de la Manif pour
tous », concède un sociologue spécialiste du catholicisme. Pour lui, c’est
lié à « à l’autonomisation des catholiques conservateurs par rapport à l’Église
».
« Ce mouvement de contestation vient de laïcs qui
se sont pris en main, qui ne sont pas télécommandés par les évêques. Voyez
comme ces derniers font d’ailleurs preuve d’un raffinement de prudence
concernant la nouvelle manifestation : on soutient, mais on ne vient pas… »
Peut-être, mais « nous sommes arrivés au moment que
nous craignions. Elle est là, la différence avec la mobilisation de 2012-2013 »,
ajoute « Loup-divine de la Roche-chair ». « Lors des
manifestations contre le mariage pour tous, nous disions, déjà à l’époque, qu’il
entraînerait la PMA sans père. Le gouvernement d’alors nous accusait d’alimenter
les fantasmes. Comme celui d’aujourd'hui qui jure qu’une telle loi n’entraînera
pas la GPA. »
Or, l’amendement LREM adopté visant à régler le statut
administratif des enfants nés de mères porteuses à l’étranger, donc par GPA… est
passé et fait l’objet d’un rétropédalage du gouvernement promettant qu’il fera
revoter les députés.
D’accord, mais comment règle-t-on le sort légal de ces
futurs citoyens-là ?
« Ce n’est pas parce qu’il existe un même
problème d’infertilité sociale que la loi attribue tous les moyens pour y
résoudre. »
Et la palette des solutions est déjà assez large.
« Descendre dans la rue, non pas pour obtenir
quelque chose pour soi, mais pour empêcher son prochain d’obtenir ce qu’on
détient déjà soi-même est d’une violence inouïe ». Une rhétorique qui sonne
juste…
Car, selon une récente enquête Ifop publiée sur le
sujet, 68 % des « Gauloisiens » approuvent l’ouverture de la PMA aux
femmes seules, 65 % aux couples lesbiens.
Et les gays, alors (au nom de l’égalité de tous
devant la loi) ?
Dans l’attente de l’UA, évoqué ci-avant, ils ont
forcément recours à la GPA…
On ne parlera plus de « mère d’intention »,
mais de « père d’intention ».
Voilà qui devient kafkaïen : Déjà que j’ai eu du
mal à digérer les « histoires de genre », avec des « kouillus »
(opéré ou non) qui se prennent pour des « poulies-fendues » (et
inversement) qui, devenant hétéros en deviennent « homos » sans le
savoir ou qui, plus délirant encore, étant gays en deviennent hétéros, laissez-moi
en rire !
Non, on vous prépare, pour une minorité, un avenir de
l’espèce assez étonnant. Et c’est toujours le même projet depuis l’invention du
Kibboutz. Dans un kibboutz normalement constitué, on se dépouille de tous ses
biens, acquis et futurs, y compris de sa progéniture qui est confiée au kibboutz.
Le lien génétique persiste, mais est réduit à trois
fois rien : L’amour reçu par un gamin est polymorphe.
Demain, il ne sera plus « genré ».
C’est cela l’avenir de la planète des « homo
sapiens » : Une sexualité sans tabou (merci à Freud et aux Lacaniens),
librement consentie tout de même (ne pas confondre avec la pédophilie et/ou les
viols en bandes sectaires), mais assumée sous tous ses aspects, le lien « familial »
réduit à la part congrue.
Et que ça va te vous donner une « humanité
nouvelle », libérée d’absolument toutes ses contraintes mentales,
psychologiques, familiales et même matérielles !
Le vaste problème, c’est que le kibboutz, ça ne réjouit
pas nécessairement les jeunes générations issues de coïts féconds « kibboutzins ».
C’est comme ça : Un échec.
En revanche, on voit bien là la résurgence des utopies
passées : Les Marxistes-Léninistes massacraient par millions au nom de « l’Homme-nouveau ».
L’utopie du « Meilleur des mondes » de
Huxley est scientifiquement en marche.
L’univers Orwellien également. Il est même très en
avance.
Les théories eugénistes fleurissent également dans la
Silicon-Valley… après avoir massacré des millions de personnes sous la botte
hitlérienne.
La PMA, la GPA, le mariage pour tous n’en sont jamais
que les parties émergées du même iceberg.
On va bien vous reparler de l’euthanasie, de l’avortement
thérapeutique, pour faire « bon poids-bonne mesure », non ?
Attendez : À quoi sert-il de s’opposer aux
progrès des techniques et de la connaissance scientifique, quel qu’en soit le
motif présenté ?
À rien. Vous êtes déjà emportés sans le savoir.
Je vous le dis, tant qu’on n’interdira pas de se « reproduire »
à la façon de nos ancêtres (une manière de reconnaître que nous sommes tous des
bêtes vivipares, y compris les « petits-nés » différemment), il n’y a
pas à s’inquiéter !
Le reste, c’est pour vous « distraire » et
ça marche.
Car si on n’en est que là, le reste avance : « Jupiter »
a raison de vous enflammer de la sorte (lui qui n’aura pas de gosse de son
actuelle épouse). Il peut avancer par ailleurs sur ses objectifs fixés, vous n’y
voyez que du feu !
C’est du vécu, anticipé, finalement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire