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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 22 octobre 2019

Le voile

Ça les rend dingues !
 
Et j’avoue ne pas tout bien comprendre.
Une mariée se voile le visage à la cérémonie de ses noces au moins jusqu’à l’échange des « oui ».
Une « bonne-sœur », sans aller jusqu’à se voiler, porte divers « uniformes » parfaitement reconnaissables même dans la rue et sur les boulevards.
Je ne te vous raconte même pas un curé, un moine ou un flic…
Même les bagnoles sont « siglées » avec des macarons divers (assurance, contrôle technique et même département d’origine sur les plaques d’immatriculation, information inutile mais maintenue…), les vaches et les veaux, parfois de couleur comme du temps de Vichy où on « siglait » mes compatriotes feujs en jaune. Ça révolte les âmes sensibles pour les feujs, mais pas pour les vaches et les voitures.
 
Vous me direz, ce n’est pas la même chose et c’est vrai : Une vache, je m’en contre-cogne le coquillard (et les roubignoles dans le même mouvement) de savoir quelle année elle est née, une bagnole tout autant…
Un feuj, de toute façon, il n’a pas besoin de porter une kippa ou une étoile jaune pour que je l’estampille comme tel par mille et un indices que je sais reconnaître.
Seulement si j’ai envie, parce qu’en réalité je m’en fous totalement !
C’est comme une black, je sais quand même faire la différence avec une blonde au yeux clairs qui n’a sûrement pas échappée « aux camps » par hasard (en tout cas ses ancêtres…), ou une asiate, voire une tête de suif, comme tout le monde.
Je sais même distinguer au premier coup d’œil une japonaise d’une chinoise, une coréenne d’une vietnamienne.
Je vais vous dire, je me trompe rarement entre une américaine et une anglaise. Et ce n’est pas qu’un détail de la dentition… Idem entre une allemande et une polonaise, une russe d’une ukrainienne.
Alors, voile ou pas voile, une rebeu reste une rebeu, même si elle a le teint pâle.
Pourquoi toutes ces stigmatisations à travers le voile ?
Je n’en ai rien à faire, finalement, mas je constate que ça les rend dingues…
 
On me dit « pas de signe ostentatoire religieux dans l’espace public laïc. »
La kippa, c’est quoi ? La soutane, c’est quoi ?
Et je porte bien mes « grigris » de « papiste » autour du cou…
Certes, ils ne sont pas ostensiblement mis en avant, ni même ostentatoires (il n’y a que les séfarades et les italiens pour porter de l’or partout où c’est possible à condition que ça se voit), car je suis plutôt un discret.
Pas besoin que des liasses dégoulinent non plus de mes poches pour passer pour un riche : D’abord je ne suis pas « un riche » ou alors seulement de l’intérieur.
Mon âme à moi-même.
Et personne n’a à le savoir : Je n’en fais pas la publicité comme certains.
 
On m’a dit que le voile « soumettait » la femme à une condition féminine au rabais.
Ah ?
Si on en revient au sources (le Coran), sur 114 sourates comprenant chacune plusieurs dizaines de versets, seuls quelques-uns de ces derniers font référence au port du voile pour les femmes.
Au verset 59 de la sourate 33, ainsi est-il écrit : « Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de revêtir leurs mantes : sûr moyen d’être reconnues (pour des dames mariées) et d’échapper à toute offense. »
Cette « mante » est une sorte de mantille, alors portée par les femmes en Arabie.
Et je rappelle que la mantille est un voile léger apparu en Espagne et qui était traditionnellement porté par les femmes catholiques à la messe…
Vous voyez la relation « historique », SVP, interpénétration des us et coutumes ?
 
En fait, pour certains exégètes, la partie du corps féminin faisant l’objet de cette sourate n’est que la poitrine, les femmes d’alors ayant tendance à se vêtir « court ».
Ainsi, c’est juste de la pudeur qui est demandée aux « femmes des croyants ».
Une idée qui est confirmée par le verset 31 de la sourate 24 : « Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ; de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui en émerge, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vêtement. Elles ne laisseront voir leurs agréments qu’à leur mari. »
Malin le prophète par ailleurs un peu totalement obsédé pour collectionner les épouses…
L’orientaliste Berque – catholique revendiqué et meilleur traducteur (à ce jour) du Coran – ajoute même : « Le législateur paraît ici soucieux de ménager à la femme ce qui fait partie de sa personne, en évitant seulement l’exhibition provocante. » Conclusion « si cela est vrai, on est loin des interprétations extensives de la coutume juridique. »
En fait, seulement une règle de pudeur qui impose le respect dans le regard de l’autre…
 
En bref, le voile n’est pas un impératif religieux que certains croient aujourd’hui, surtout lorsqu’il est devenu un simple marqueur identitaire. Soit le triomphe du culturel sur le cultuel, tout comme l’explosion d’un marché halal est celui de la marchandisation de l’islam.
Comme quoi un ersatz de tradition peut aussi avoir bon dos. Autrement dit certains islamistes et autres « stigmatiseurs » seraient bien inspirés de relire de plus près les textes fondateurs : Le voile, c’est juste une mode vestimentaire comme les maillots de « footballeux ».
Absolument pas une rigueur théologique…
Mais bon, ça a quelques avantages.
 
Bé oui, ça dissimule pour partie un visage. Pas bien grave : Si la dame accepte d’être dévoilée, on pourrait comprendre qu’elle se voile habituellement, soit parce que ses traits sont repoussants, soit au contraire parce qu’ils sont trop charmants (et charmeurs).
Et puis au moins, même de très loin, on sait tout de suite qu’on a affaire à une mahométane.
Plus facile qu’avec une pastille « Crit’Air »…
Les inconvénients, je n’en vois pas plus que pour des uniformes de militaires.
Après tout, même des civils laïcs s’habillent de treillis ou de tenues de camouflage et ça ne fait pas d’eux des « militareux » : L’habit ne fait pas le moine, dit-on.
 
On me dit que c’est « identitaire ».
Oui, bon et alors ? Je revendique bien mon identité « Corse » à travers mon identité « Gauloisienne » et même Européenne, je n’en suis pas pour autant un « fanatique » inféodé !
Si ces dames ont besoin d’être « identitaire » avant (ou après) avoir une identité propre, c’est exactement comme pour les uniformes ou les maillots d’un club sportif.
Où est la menace à l’ordre public, là ?
À mon humble avis, seulement dans l’œil qui regarde.
C’est d’ailleurs ce qu’a su démontrer sans le savoir ce conseiller territorial (Air-Haine) quand il s’est permis de demander à une compatriote accompagnatrice voilée de sortir de son champ visuel, rien de plus.
Il n’a même pas pensé de se tirer lui-même si ça lui arrachait tellement la macula…
Ce n’est pas parce qu’on est un élu de la République qu’on doit se comporter comme un mufle.
Remarquez, ils sont nombreux à avoir oublié cette règle de la bienséance, y compris quand « Mes-Luches » s’est permis d’invectiver un flic (en civil-laïc) au nom de « La république, c’est moi ! »
Je t’en foutrai de la « Res-Publica » c’est toâ…
Ses insoumis ne portent même pas la cravate durant les débats parlementaires, un critère « apparent » de virilité (insoupçonnée jusque-là… !).
Et on n’en fait plus tout un flan pour autant !
 
On me dit, mais c’est « religieux » et que la république est laïque.
Ah bé justement, la laïcité c’est non seulement la neutralité religieuse étatique (pas comme en Grèce ou en Italie), mais c’est aussi le respect des croyances (religieuses) de chacun.
Forcer une nonne à porter un string en dentelle de Lille, ça me paraît devenir une démarche « religieuse » à part entière, tout comme forcer un curé de retirer sa soutane ou la croix sur le revers de son veston (on met bien en évidence au même endroit sa légion d’honneur). Faire retirer son chapeau (ou son bibi, même de mauvais goût, son étole) ou sa mantille me paraît déplacé.
La reine d’Angleterre se déplacerait-elle sans sa couronne ou son royal-diadème en défilant dans les rues de Londres au nom de la laïcité ?
Elle est quand même la cheffe officielle des religieux anglicans, de leurs églises et croyants, n’est-ce pas…
 
C’est comme cette histoire de statues « façon antique » posées dans le hall de l’Unesco. Des nus « grandeur nature » mais dont on cache le sexe…
Si des dames veulent cacher leurs atours à la vue des voyeurs, même par pure pudeur ou courtoisie, on ne devrait pas plus s’offusquer pour des statues viriles entravées…
Deux poids deux mesures finalement.
 
Ceci dit, on attend avec impatience que « Jupiter » cause sur le sujet. Ce n’est manifestement pas sa priorité : Il a d’autres chats à fouetter.
Il a juste fait savoir la doctrine officielle de la République : Pas d’amalgame.
Et pas de loi nouvelle.
J’avoue que là, je ne suis pas d’accord : Il faut éclaircir les règles, qu’on n’ait plus quelques rachitiques du bulbe qui se la ramènent pour des peccadilles, à mon sens.
 
Soit on interdit (une fois de plus…) et on précise où et quand, dans quelles circonstances afin de bien délimiter ce qui est permis de ce qui ne l’est pas.
Et on réprime, sans faire de distinction (au nom de la laïcité), jusqu’aux cornettes de nos bonnes-sœurs et les uniformes qui ne sont pas laïcs.
Quitte à parquer dans des ghettos les « dissidents » comme on le fait déjà pour les quartiers juifs, asiatiques ou négroïdes.
Les rebeux y sont déjà cantonnés dans les banlieues à racaille et beaucoup de feujs dans les « coins-rupins ».
Ce sont des faits.
Du « non-droit » peut-être, mais des faits tout de même.
Soit on laisse faire façon Ponce Pilate : La vie et les convictions religieuses des uns ou des autres, ça ne regarde plus la République depuis la loi de 1905 !
 
Personnellement, j’aimerai bien quelques règles claires, au moins de lieux ou de circonstances. Mon « gardien », à une époque où il dirigeait un centre social bénévolement, il a eu à faire cesser un CDD en période d’essai à une nana qui portait un tchador, à la demande… du personnel pourtant quasi-totalement musulman !
Ce qui ne l’a pas empêché d’embaucher un professeur d’arabe qui enseignait directement les chères « têtes-brunes » avec un Coran…
Et inutile de vous dire que dans mes « petites-crèches », l’immense majorité de assistantes maternelles étaient musulmanes, même dans mes « riches » banlieues de feujs… Que dans une d’elle, la seule qui était bouddhiste, elle faisait quand même le ramadan, histoire d’affiner sa ligne et de ne pas manger toute seule !
Authentique.
 
En revanche, il me semble impérieux de ne pas laisser libre-court à tous ces « clivants » et sectaires qui surfent sur le problème pour des raisons électorales : On ne peut pas condamner l’antisémitisme sans condamner les anti-mahométans.
Au même titre que les antichrétiens d’ailleurs.
Tout cela reste du même bois : À jeter dans la même poubelle de l’Histoire au nom de la Liberté !
Sans ça, le danger viendra quand, les principes d’égalité foulés aux pieds, la loi des plus nombreux vous imposera la Charia (ou le Talmud) et vous n’aurez plus d’arguments, d’outils juridiques et constitutionnels pour l’interdire.
C’est aussi kon que ça, finalement…
Comme ça au moins, ils en deviendront aussi peut-être moins dingues à les laisser régir même les modes vestimentaires !

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