Les revenues du moment
Mon cher fils
Je t’écris quelques mots pour que tu
saches que je t’écris.
Donc, si tu reçois cette lettre, cela
voudra dire qu’elle est bien arrivée. Sinon, préviens-moi, que je te l’envoie
une seconde fois.
Je t’écris lentement, car je sais que
tu ne lis pas rapidement.
Dernièrement, ton père a lu une enquête
disant que la plupart des accidents se produisent à quelques kilomètres de la
maison, c’est pour cela que nous avons décidé de déménager un peu plus loin.
La maison est splendide, il y a une
machine à laver, mais j’ignore si elle est en service. Hier j’y ai mis le
linge, tiré sur la chaînette, et tout a disparu !
Je cherche le mode d’emploi.
Le temps n’est pas trop désagréable
ici, la semaine dernière, il n’a plu que deux fois. La première pendant trois
jours, la seconde pendant quatre 4 jours.
Au sujet du manteau que tu désirais,
ton oncle Pierre a dit que si je l’expédiais avec les boutons, qui sont lourds,
cela coûterait très cher, alors je les ai arrachés et te les ai mis dans une
des poches.
Ton père a trouvé du travail, il a sous
lui environ 500 personnes.
Il fauche les herbes du cimetière.
Ta sœur Julia, qui vient de se marier,
attend un heureux événement, nous en ignorons le sexe, c’est pourquoi je ne
peux te dire si tu seras oncle ou tante.
Si c’est une fille, elle a l’intention
de l’appeler comme moi. Cela fait tout drôle d’appeler sa fille « maman »…
Ton frère Jean-Marc a eu un gros
problème. Il a refermé sa voiture avec les clés à l’intérieur. Il a dû
retourner à la maison à pied pour récupérer le second jeu de clés, et revenir
nous sortir du véhicule.
Si tu as l’occasion de rencontrer ta
cousine Marie-Gabrielle, donne-lui le bonjour de ma part. Si tu ne la vois pas,
ne lui dis rien.
Ta mère
PS : je voulais te mettre un peu
d’argent dans l’enveloppe, mais je l’ai déjà collée.
(Nettement améliorée par rapport à mon originale
d’il y a plusieurs années…)
Remarque de Jean-Paul :
« Ce candidat aux municipales
nous apprend qu’il est homosexuel et qu’il a tâté de la coke.
Quand viendra le temps de voter, faudra-t-il
faire la queue ou faire la ligne ? »
Marie-Gabrielle avait une passion folle
pour les fèves au lard.
Elle en mangeait très souvent,
malheureusement, ça lui causait toujours une réaction aussi bruyante
qu’odorante.
Un jour, elle rencontre un homme et en tombe
amoureuse.
Ils décident de se marier.
« C’est un homme tellement gentil,
et si bien élevé qu’il ne pourrait la supporter bien longtemps ».
Alors, elle a fait le sacrifice suprême
en abandonnant totalement les fèves au lard.
Quelques mois plus tard, son auto tombe
en panne.
Ce n’est pas la fin du monde
puisqu’elle est à une vingtaine de minutes de la maison, à pied.
Il fait beau.
Soudain, elle passe en face une gargote
proposant des fèves au lard.
Immédiatement ses papilles s’emballent.
Elle salive.
Elle hésite.
« Non, je ne peux pas »,
se dit-elle.
Elle passe son chemin.
Elle marche une centaine de mètres,
mais l’appel est trop fort, elle retourne sur ses pas, pousse la porte…
Sur le chemin du retour, son péteux
tout joyeux en avait long à dire…
Comme il restait encore plusieurs rues,
et qu’elle prenait son temps, elle était certaine de pouvoir se contrôler.
En la voyant arriver, son époux lui
saute au cou.
« Chérie, j’ai une surprise
pour toi ! Voici, tu dois m’écouter, et m’obéir. J’ai une surprise ! »
Il lui met un bandeau sur les yeux et,
la tenant par la main, il l’entraîne dans la salle à manger, et il l’aide à
s’asseoir autour de la table.
Mais comme il se prépare à lui enlever
le bandeau, le téléphone sonne.
« – Écoute, je vais répondre,
mais tu me promets de ne pas enlever le bandeau. Attends que je revienne.
– Promis. »
Cependant, l’effet des fèves au lard
l’affecte toujours et la pression devient de plus en plus insupportable.
Elle n’en peut plus.
Alors, en balançant son poids sur une
jambe, elle laisse sortir quelques pets.
Bruit de trompette et odeur de fumier.
Elle prend sa serviette de table et
l’utilise comme éventail.
Puis elle se balance sur l’autre fesse
et recommence.
Ça pue l’enfer.
Elle agite sa serviette pour disperser
la blessante odeur au plus vite.
Elle y va avec énergie, en remerciant
la personne qui est au bout du fil de garder son mari encore quelques minutes.
Puis, finalement, son mari revient en
s’excusant d’avoir pris autant de temps.
« – Mon amour, est-ce que tu as
triché pendant mon absence.
– Non. Juré.
– Alors allons-y ! »
Il lui enlève son bandeau et là,
surprise, tous ses parents et amis lui souhaitent bonne fête !
(Une version améliorée de Jean-Marc, le
jour de son anniversaire, invité par sa secrétaire qui se met à poil, en pensant
au « cadeau » que celle-ci s’apprêtait à lui offrir depuis sa salle
de bain…)
De plus en plus de gens arrivent à
l’âge de la retraite.
Ce n’est pas facile pour tout le monde
et je me sens concerné.
Mais voici quelques conseils reçus de
Jean-Marc, suite à son expérience personnelle.
À mesure que votre femme vieillit,
soyez plus patient avec elle.
Les hommes doivent savoir qu’à mesure
que les femmes vieillissent, il devient de plus en plus difficile pour elles de
maintenir la même qualité dans les tâches domestiques.
Il faut savoir composer avec cette
nouvelle situation.
« Quand j’ai pris ma retraite, Germaine
a décroché un emploi à temps plein comme téléphoniste dans un bureau de
comptables pour nous aider à arrondir nos fins de mois et payer surtout ses
médicaments. Elle en consomme beaucoup.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé
à réaliser qu’elle tirait de la patte et qu’elle fatiguait vite.
Tiens : Quand je rentre du golf,
en fin d’après-midi, à peu près au même moment où Germaine revient du travail,
souvent le repas n’est pas prêt.
Bien entendu, je lui dis de prendre son
temps et que je vais en profiter pour faire une sieste. Elle n’aura qu’à me
réveiller quand le repas sera sur la table.
Elle avait l’habitude de faire la
vaisselle immédiatement après les repas.
Maintenant, très souvent, elle néglige
de le faire. C’est vraiment désagréable.
Alors, quand on est assis devant la
télévision, pendant les publicités, je dois la motiver et lui rappeler que la
vaisselle ne se lavera pas toute seule.
Maintenant qu’elle vieillit, elle
semble se fatiguer beaucoup plus rapidement
Notre machine à laver se trouve au
sous-sol. Parfois, elle me dit qu’elle ne peut plus descendre les marches.
« Ne fais pas un drame avec ça, que je
lui dis. Je n’ai pas besoin de chemises avant la semaine prochaine pour le golf
et les cartes. Le repassage peut attendre. »
Je suis vraiment très conciliant, n’est-ce
pas…
En plus ça lui laisse tout le temps
qu’il faut pour les petites besognes telles que donner le shampoing au chien,
passer l’aspirateur ou faire l’époussetage.
J’ai d’ailleurs remarqué qu’il y a de
la poussière au-dessus du frigo.
Évidemment, comme elle travaille dans
un bureau, elle se plaint de manquer de temps, le midi, pour aller payer les
factures, faire les petites commissions, etc.
Je lui ai dit que c’est l’occasion
rêvée pour commencer un régime puisqu’elle est un peu ronde et peut
avantageusement sauter le repas du midi.
Et puis, au lieu d’aller au gym le
samedi, elle n’a qu’à courir, la semaine, pour faire les commissions.
En plus, on épargnera l’argent de l’abonnement
à la gym : Ça coûte cher ces affaires-là !
Même en faisant de petites tâches, elle
semble avoir besoin de plus en plus de repos : Par exemple, il lui faut
maintenant deux jours pour faire la pelouse, mais je ne dis pas un mot.
Par contre, mon frère et ses enfants
sont venus à la maison, la semaine dernière et je n’ai pas apprécié son
commentaire sur le gazon qu’il trouvait un peu long.
J’en ai parlé à Germaine. Mais, rassurez-vous,
avec délicatesse. Je pense qu’elle a bien compris le message.
Le secret ? Il faut toujours rester
calme et très patient.
Je l’accompagne dans sa vieillesse.
C’est difficile pour le conjoint.
Pour bien des hommes, la tâche serait
insurmontable. Souvent, c’est l’enfer. Mais il faut toujours rester calme.
Personne autant que moi ne sait combien
les femmes peuvent devenir frustrantes quand elles vieillissent.
Fais donc comme moi. Sois patients. Ne
criez pas ! »
Jean-Marc joint une colonie de
naturistes très exclusive.
À son premier jour, il enlève ses
vêtements et commence à visiter l’endroit.
Une magnifique blonde marche vers lui et
Jean-Marc se sent un peu gêné de constater qu’il a une érection.
La femme remarque son érection,
s’approche…
« – Monsieur est-ce que vous
m’avez demandée ?
– Euh… non, qu’est-ce que vous voulez
dire ?
– Vous devez être nouveau ici ! Laissez-moi
vous expliquer. Il y a une règle non écrite voulant que si vous avez une
érection en regardant une femme, ça implique que vous la demandez. »
Souriante, elle le mène près d’une
piscine puis elle se couche sur une serviette, le tire passionnément sur elle
et ils font l’amour avec ardeur.
Jean-Marc trouve son séjour plutôt très
agréable !
Il continue à visiter les
installations.
Il entre au sauna, s’assied et pète.
Immédiatement, un homme énorme, très
poilu avec une érection monstre se précipite à toute vapeur vers lui.
L’homme énorme dit :
« – Monsieur, vous m’avez
demandé ?
– Euh… non, non, qu’est-ce vous voulez
dire ?
– Vous devez être nouveau ici, c’est
une règle non écrite, quiconque pète en présence d’autres hommes, ça implique
que vous le demandez. »
L’homme énorme retourne Jean-Marc, le
fait se pencher sur le banc et le sodomise.
Lorsque l’interlude est terminé, Jean-Marc
se dépêche d’aller au bureau d’accueil du club, le feu au kul.
Il est accueilli par la réceptionniste
nue (comme il se doit) :
« – Est-ce que je peux vous
aider ?
– Oui. Voici votre carte et vos clefs !
Je vous les rends. Vous pouvez garder les 500 € de membre honoraire.
– Mais monsieur, vous êtes ici seulement
depuis deux heures… Vous n’avez vu qu’une petite partie de nos installations…
– Écoutez mademoiselle, j’ai 58 ans, je
n’ai une érection qu’une fois par mois, mais je pète 15 fois par jour… »
Dumé est assis dans un bar place Saint
Nicolas à Bastia, en train de prendre une bière.
À un moment donné, il y a un gars venu
de nulle part (ou seulement du ferry) qui entre dans le bar.
Il est bien habillé et il est gay des
pieds à la tête.
Il s’assoit à côté de Dumé et il commence
à taper la discussion, Dumé respectant la coutume locale du bon accueil à
réserver aux étrangers, même Pinzutu, apprise de ses ancêtres.
Après 3 ou 4 bières, le gay a
finalement assez de courage pour s’épancher auprès de Dumé.
Il se penche et lui murmure à
l’oreille…
« Est-ce que tu veux un blow-job
? » (Une fellation pour les ignares…)
Dumé se lève avec des fusils dans les
yeux, le frappe à la tête, le jette par terre et le bat de toute ses forces en
l’entraînant vers la sortie, le laissant gisant entre deux voitures en stationnement.
Lorsqu’il retourne au bar, le barman,
Pierre-Antoine, intrigué lui apporte une autre bière et lui demande :
« – Ayo ! Quoi c’est qu’y
t’a dit pour que tu le battes comme ça, Dumé ?
– Hé, Anton : J’ai pas très bien
compris mais c’était quelque chose à propos d’un job ! »
« – Qu’est-ce qui arrive sec,
repart chaud et humide et procure une certaine satisfaction ?
– … Un sachet de thé. »
Jean-Marc et Jean-Paul :
« – Si tu es un excellent
amant, il se peut que ta femme s’endorme d’épuisement après l’amour.
– Je dois être vraiment excellent alors
! La mienne s’endort toujours en plein milieu. »
« – Que dois-je faire si ma femme
commence à fumer pendant l’acte ?
– Fais comme tout le monde : Ralentis
la cadence et utilise du gel lubrifiant, Jean-Paul. »
« – As-tu pensé que l’ingratitude
est la chose du monde la mieux partagée au monde.
– Non, pourquoi tu dis ça ?
– Le 26 décembre, combien crois-tu qu’il
y ait d’enfants qui songent à envoyer une lettre de remerciements au père Noël ?
– … »
Bon week-end à toutes et à tous !
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