Ils deviennent
« collapsologues » !
N’est-ce pas dans l’air du temps ? Parce que ça ne suffit plus !
Vous n’êtes que des voyous et il vous faut une catastrophe par jour (ou
semaine) pour vous secouer le neurone : Ils n’ont plus que ça pour se faire
écouter, justifier de leur existence, et vous proposer un modèle de société
basé sur une quantité invraisemblable d’interdits propres à tous les
totalitarismes…
L’accident de Rouen vous le prouve : Les mesures d’interdiction des « activités
à risque » déjà existantes ne suffisent bien entendu plus à « vous
protéger », alors on va vous en rajouter une couche bien épaisse !
Et finalement, les nouveaux fascistes me font rire en même temps que cette
nouvelle dérive « dogmatique » m’insurge.
Car c’est assez drôle : Je suis né en pleine guerre-froide. On devait
tous disparaître (humanité, civilisation et autres mortels) sous un déluge
d’explosions nucléaires initiées par quelques « Docteur Folamour ».
Et les survivants de ce gigantesque holocauste devaient périr de faim et de
froid dans un « hiver-nucléaire ».
Jambonnette de gourgandine : Je suis encore là !
Et même que les épisodes de canicules réchauffent mes vieux os…
Quant à mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) aussi
avec ses institutions inchangées depuis lors (sauf à la marge).
L’ordre politique est toujours le même et les positions géostratégiques
restent inchangées… comme depuis toujours.
Le « Club de Rome » m’avait prévenu, en 1972, que décidément je
serai victime d’une crise économique globale qui dévasterait notre
civilisation…
Que ce n’était même pas la peine de faire des gosses (pour payer mes
retraites) pour leur faire subir ces tortures-là !
La croissance soutenue des « trente glorieuses » n’était pas
soutenable.
40 ans plus tard, elle s’essouffle, mais elle est toujours là. La
population aura crû de façon exponentielle, mais la pauvreté aura reculé et
recule encore et toujours (hors les pays soumis à des régimes dictatoriaux).
Pourtant nous avons des « chocs » planétaires par cargaisons
complètes durant toute cette période…
Des crises, des guerres, des destructions considérables de valeur et de
stock de valeurs.
L’Union-Européenne était une chimère et sa monnaie même pas encore née…
Que j’en reste stupéfait de constater que de tout ce qui avait été prévu et
« scientifiquement prouvé », rien ne s’est passé, mais qu’en revanche
ce qui ne l’était pas s’est mis en place en douceur : Les GAFAM étaient
inconcevables et pourtant elles dominent la planète malgré elles…
Sans compter la chute du mur de Berlin, le rideau de fer et l’explosion du
dogme soviétique, sans tirer un coup de feu… et des dogmes
« socialistes » qui l’avaient fait naître…
La Chine maoïste n’a que 70 ans, tout comme la Chine nationaliste qui
existe toujours et, à Hong-Kong, on se révolte contre un futur pourtant déjà
imposé.
Montre tes muscles comme « Kim-tout-fou » pour ne pas
disparaître, parce que demain, tu n’existeras plus…
Ils en sont là pour démontrer leur existence vacillante.
Mais les « modèles-collapsologiques » viennent à ta rescousse
pour vous torturer.
C’est le côté inquiétant des « prophètes de malheurs » qui se
sont toujours trompés, la face « noire », le côté obscure des « sachants »…
On va y revenir.
Aucun n’avait pu prévoir deux guerres mondiales, ni même la création
d’Israël et on nous parle de « pic-pétrolier » depuis 40 ans…
toujours repoussé : Quand même pas croyable d’être atteint d’un tel niveau
de cécité et d’autisme et de s’en vanter en remettant le couvert toute fatuité
bue.
Passons…
La dernière slave nous vient de « déjantés très sérieux »,
comme si la pression des réchauffistes du GIEC, qui en viennent à recruter
« une môme » comme Greta, pas trop bien dans ses pompes ni dans son
crâne, pour « réveiller les consciences », était un passage obligé
pour « valider » leurs études fautes d’arguties
« scientifiques » irréprochables (ils ont besoin de vos impôts pour
survivre…) : Les collapsologues sont nés.
Ainsi un nouveau rapport nous indique qu’il est « hautement probable
que la civilisation humaine s’effondre » en 2050.
Rien de moins !
Ce rapport, pour faire « sérieux » est rédigé par David Spratt,
le directeur de Breakthrough National Centre for Climate Restoration, un think
tank de Melbourne, en Australie, et Ian Dunlop, qui a été cadre de Royal Dutch
Shell (un « pétroleux ») et auparavant président de l’Australian Coal
Association. Aussi un ancien chef de la Défense nationale et commandant de la
Marine royale de l’Australie en signe l’avant-propos.
C’est sérieux, n’est-ce pas ?
Ces gens-là ne peuvent pas dire que des konneries, devez-vous en penser…
Et ils disent qui ? Que d’ici aux trente prochaines années, si l’on
garde le cap actuel, les menaces à la sécurité causées par les changements
climatiques « sont dans bien des cas beaucoup plus probables qu’on le
présume conventionnellement, mais presque impossibles à chiffrer parce qu’il n’y
a rien sur quoi se baser dans l’expérience humaine des 1000 dernières années. »
Que c’est beau la science : Aucune certitude mise en avant, seulement
une « probabilité » beaucoup plus que probable…
La faute à ne pas avoir « l’expérience humaines des 1.000 dernières
années »…
Punaise de jambonnette !
Ils ont oublié leurs livres d’Histoire des civilisations, ceux-là.
Ou ont fait comme Greta : Sécher l’ékole !
Que je rappelle tout de même pour ces béotiens-là, que même sans être né à
ce moment-là, si la « civilisation romaine » s’est effondrée pour
faire entrer l’Occident dans le bas-moyen-Âge, c’est justement à cause d’un
refroidissement général de la planète qui a mis en difficulté les productions
agricoles d’alors et poussé des hordes de « barbares » à rechercher
des pacages plus accueillants que les leurs d’origine…
Alors quand ils vous préviennent que « les systèmes de la planète et de
l’humanité vont atteindre un point de non-retour au milieu du siècle, après
lequel la perspective d’une Terre en grande partie inhabitable conduit à la
désintégration des États et de l’ordre international », personnellement, je
pense qu’ils se foutent de votre gueule.
Non pas sur la mécanique implacable qui poussent les barbares à prendre la
route de l’exil faute de pouvoir se nourrir là où ils sont nés,
naturellement : Là ça reste parfaitement logique, mais quand ils assument
que « le seul moyen d’éviter les risques de ce scénario » est
ce que l’on décrit dans le rapport comme « une mobilisation d’urgence
comparable à la Deuxième Guerre mondiale ».
Mais cette fois, l’accent serait mis sur la construction rapide d’un
système industriel sans émission de gaz à effet de serre pour amorcer un
rétablissement de conditions climatiques sécuritaires.
Euh là, franchement…
Car d’après ce rapport, la trajectoire actuelle conduit à un réchauffement
planétaire d’au moins 3°C, qui déclenchera des phénomènes qui à leur tour
amplifieront le réchauffement.
Non pas de chance : On
est calé sur 7°C… Ils retardent les meks…
Bon bé, à propos, si les dés sont déjà jetés, pourquoi faire paniquer la
populace au lieu de la préparer à affronter ces nouveaux délires ?
Ça serait plus « responsable », non ?
Approximativement un milliard de personnes seraient forcées de migrer pour
fuir des conditions invivables, et deux milliards de personnes feraient face à
une pénurie d’eau potable (faut se mettre au vin en urgence, sauf chez les mahométans…
les pôvres !).
L’agriculture dans la zone subtropicale serait anéantie et la production
alimentaire à l’échelle de la planète serait gravement affectée. Les
États-nations se désintégreraient…
Pas bien sûr : Pour assurer la sécurité des approvisionnements, au
contraire les États-nations seront dans l’obligation de renforcer leur autorité
sur leurs territoires !
« Même avec un réchauffement de 2°C (on y est), plus d’un
milliard de personnes pourraient devoir migrer (on n’y est pas), et dans
le scénario où il serait plus élevé, l’ampleur de la destruction dépasse notre
capacité de modéliser, et il est hautement probable que la civilisation humaine
s’effondre », lit-on dans ce rapport.
« Hautement probable », ne veut pas dire sûrement : Le Club
de Rome des années 1972 était autrement plus affirmatif !
Mais question « modélisation », il lui a fallu corriger le tir
quelques années plus tard… lui aussi.
« La civilisation humaine s’effondre » : Laquelle ?
Celle des régimes de retraite ? Mais là, c’est une certitude, sauf
peut-être en Teutonnie qui aura déjà accueilli 1 million de
« laborieux » qui sont volontaires pour cotiser…
Et pour bien vous mettre profond « la piqûre », dans
l’avant-propos, l’amiral à la retraite Chris Barrie, ex-chef de la Défense de
l’Australie de 1998 à 2002 et chef adjoint de la Marine royale australienne,
soutient que le rapport « présente telle qu’elle est la situation
désespérée dans laquelle les humains et la planète se trouvent, et la
troublante mais réelle possibilité de l’extinction de l’humanité sur Terre, de
la plus horrible des façons ».
Avis à la secte des Saints-des-derniers-jours !
Mais la rédemption n’est pas loin : « Un scénario pessimiste mène
à un effondrement de la société et un monde de chaos. Mais il y a une petite
fenêtre pour une mobilisation d’urgence des ressources planétaires, et avec son
expérience en logistique et en planification, le secteur de la sécurité
nationale pourrait jouer un rôle important. »
Bé voyons… Vive les militaires !
Et il y en a un autre qui fait son beurre sur le même sujet :
« Yves-Cocher », l’ex-écololo, et « millénariste laïc » qui vend son
bouquin.
« Le monde tel que nous le connaissons se sera effondré d'ici à
2030, entraînant la mort brutale de la moitié de la population mondiale ! »
Un scénario qu'il juge regrettable, mais parfaitement « rationnel ».
« Il n’y aura pas une cause unique (à) l’effondrement de
notre civilisation thermo-industrielle (qui) sera systémique et global,
car aujourd'hui tout est connecté. » Oh la fable !
« L’un des dominos, qu’il s'agisse d’une forte hausse du baril de
pétrole, d’une faillite de grande ampleur du système bancaire ou d’une
raréfaction brutale de la biodiversité, entraînera les autres avec lui. Mais,
aux alentours de 2030 – je ne suis pas à quelques années près –, il n'y aura en
effet plus d’États sur cette planète. Ni d’ONU. »
Alors, un, il n’y aura pas de hausse du pétrole mais des baisses
successives, par pallier, au fil du temps, hors quelques soubresauts passagers.
Aujourd’hui, on paye déjà moins cher le litre d’essence (malgré les
nombreuses taxes assises dessus) en termes de pouvoir d’achat qu’il y a 60 ans…
Deux, il n’y aura pas plus de crise du système bancaire : Les
« grands-argentiers » ont pigé comment noyer le poisson à la moindre
alerte. C’est d’ailleurs la grande leçon qu’ils ont retenu de la crise de 2008.
Quoiqu’en redoute les Teutons du « monde d’avant ».
Trois, la biodiversité, ça fait bien longtemps qu’elle est en
danger : Depuis que la planète existe avec ses
« extinctions massives » également successives au fil des
millénaires (6 on m’a dit).
Mais il persiste.
En 2005, le prophète-gauloisien annonçait la fin du pétrole à bon marché
pour les années 2010. Le pic pétrolier a été repoussé…
Ah bé oui : « Mais comme tout le monde. Je parlais du pétrole
conventionnel. Il y a eu entre-temps l’exploitation du pétrole de schiste. Là
encore, c'est un détail dans l’histoire, un délai de quelques années. Il est
très probable que ce peak oil, ou pic de Hubbert, pour tous les liquides
hydrocarbonés soit atteint vers 2025. »
Surtout si les « écololos » imposent de ne plus forer,
d’interdire la fracturation et de fermer les puits, comme c’est le cas
aujourd’hui…
De toute façon, il a toujours raison : Ce n’est pas lui qui se trompe
(régulièrement) mais « Trompe », « Jupiter » et tous les
autres ! « Ces gens n’ont pas cessé de se tromper, beaucoup plus
que moi d’ailleurs, et continuent de penser qu’avec plus de marché, plus de
technologie, plus de croissance on va régler les quelques problèmes écologiques
et sociaux qui se posent à nous. Plus ils croient à la croissance, plus on
court vers le pire. »
Quels problèmes écologiques ? Une usine « Seveso » qui part
en fumée ?
Mais ce sont des nèfles à l’égard de la planète…
Quels problèmes sociaux ? L’inégalité de condition de vie pour tous ?
Mais ça a toujours existé et en plus ça recule (lentement) au fil du temps :
Ils sont combien à mourir de froid en hiver dans les rues, depuis l’Abbé Pierre ?
Je suis « un néomalthusien » assumé et revendiqué !
« Je n’en ai rien à faire de Malthus (…). Ce n’est pas « il
faut », mais « il va y avoir » une réduction massive de la population, avec la
disparition en moins de dix ans, je pense, de la moitié de la population
mondiale, ce qui laissera environ 3 milliards d’êtres humains sur Terre. »
Je parie sur un pic de 12 milliards. Peut-être plus et je vivrai assez
vieux pour le voir, même si mon espérance de vie est réduite.
Et puis : « La question n’est pas le nombre d’habitants, mais
ce nombre multiplié par l’empreinte écologique. »
On le lui dit : « L’apocalypse a été annoncée maintes fois.
Un néomalthusien comme Paul Ehrlich annonçait en 1968 dans La Bombe P qu’il y
aurait des centaines de millions de morts de famines dans les années 1970. Ce n’est
pas arrivé, tout au contraire. Ça ne vous fait pas réfléchir, l'échec
systématique des prévisions catastrophistes ? »
Et de répondre : « Non, parce que, « this time, it’s
different » (…) Cette fois-ci, l’effondrement sera systémique et global. »
Naturellement, tiens donc.
Remède ? Il faudrait imposer une économie de rationnement, de guerre.
« On ne peut pas imposer une économie de guerre avant la guerre. Donc
il y aura la guerre. »
Vachement optimiste, le mek… là où la guerre a été écartée depuis plus de
70 ans…
Du jamais vu dans l’Histoire du continent.
D’ailleurs il est bien conscient de l’inutilité des démarches des
« réchauffistes » : « On ne peut plus lutter contre l’effondrement,
on ne peut qu’essayer de minimiser les conséquences, réduire le nombre de morts
de 50 à 49 % de la population. »
Si on peut « s’adapter », il faudrait l’envisager dès
maintenant, non ?
Et que fait-il au juste pour le « genre humain » ?
Rien : Il s’enterre dans sa forêt (et sans ration de survie), le
grand-père !
En définitive des « démarches de fumistes » qui, parce qu’ils
ont échoué tout au long de leur vie de dogmatique, te vous font le coup « moi
je m’en fous », après moi le déluge, j’aurai prévenu.
Ils postulent tous (sans jamais le démontrer et malgré les constats
passés) que l’Homme est de toute façon incapable de faire face…
Quel héritage, mais quel héritage…
Moi aussi, je m’en contre-cogne le coquillard (et les roubignoles avec).
Mais au moins, je n’aurai pas été aussi dogmatique et je léguerai à « ma
nichée » ce que j’ai reçu moi-même (ça s’appelle « transmettre »,
« restituer ») à savoir une démarche rationnelle vers l’avenir qui
reste, pour l’avoir toujours été, à portée du genre humain.
Son côté « divin » en quelle que sorte.
Son dépassement.
On peut (et on doit) rendre l’avenir meilleur que le présent (et le passé) :
Ça a toujours marché comme ça (hors quelques périodes de régression).
Il suffit d’anticiper, de faire marcher ses neurones et de bâtir des solutions
durables et faisables.
Dans ce cadre, ces « lanceurs d’alerte » ne sont pas inutiles,
mais ils restent « stériles » : Aucune proposition hors une
régression généralisée de l’Humanité, voulant détruire toujours plus la liberté
individuelle, alors que c’est justement la seule solution collective.
Quand même dommage, non ?
Bref, c’était mon deuxième moment d’agacement : Le rythme semble
vouloir s’accélérer et je suis marri de constater qu’il s’amplifie en
profondeur.
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