La planète chauffe…
… et je ne veux pas parler de climat en l’affirmant :
Le monde est en ébullition, Chili, Venezuela, Hong-Kong, la Syrie, le Liban, le
Brexit, la Catalogne et … le métro parisien (et autres) dès le mois prochain,
la SNCF tout de suite, Mayotte, les pompiers, les bourses, même le mariage qui
s’effondre face au PACS, le « FNLC-nouveau », etc.
Il faut dire que pour parler de météorologie et de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »
– « en même temps » – le week-end dernier, un coup de Siroco a fait
grimper d’un coup le mercure dans les thermomètres.
Que donc on en revient finalement au climat et aux « manifs’ ».
Et question « manifs’ », les « parigots-sur-la-Seine »
sont des champions : En oubliant sciemment les « mouvements sociaux »
classiques (même du 1er mai avec leurs « Black-blocs »),
ils ont quand même eu la « manif-pour-tous » (même pour « les
moches ») et les « Gilets-jaunes ».
Depuis peu, ils importent aussi, avec « Extinction
Rébellion », qui n’a rien à voir avec les « Don Quichotte », « Touche
pas à mon pote », « Droit au logement », « droit à ma
seringue », les « urgentistes », les pompiers ou même « Gratte-là-aussi-Thune-Berg ».
Ça a quelque chose de fabuleux alors que tout le monde
cause d’érections-municipales et notamment à « Paris-sur-la-plage »,
sans jamais causer de financement (sauf « Sœur-Âne » qui affirme qu’elle
n’augmentera pas la fiscalité de la kapitale… Elle devrait dire « plus »
et non pas « pas », tellement elle a pu jouer avec les dépenses,
endettements et création d’une taxe départementale en sus… Passons) eux ils « défendent
l’avenir de la planète » sans se demander qui paye et avec quoi…
Pour ceux qui s’interrogent sur Extinction Rebellion
(XR), ce « mouvement » qui est arrivé sur le devant de la scène en moins d’un
an, il faut se replonger dans ses racines.
L’une d’entre-elle c’est Roger Hallam, un des
fondateurs d’Extinction Rebellion qui n’existait pas encore, et dans son esprit
à aucun moment il n’y est question de climat mais seulement de créer un « outil
» dont le but explicite est de monter de toutes pièces un mouvement populaire,
une illustration parfaite de ce que les anglophones nomment « Astroturfing ».
Ils appellent « grassroots movements » les mouvements
populaires « par les racines de l’herbe »
Qui est Roger Hallam ?
Avant tout un professionnel du militantisme. Sa
biographie est pleine de mystères : Sa page Wikipédia le présente comme un
ancien agriculteur bio qui aurait tout perdu à la suite d’événements
climatiques exceptionnels, et à partir de 2017 il aurait étudié la
désobéissance civile au King’s College, prestigieuse université publique de Sa
Majesté.
Remarquez qu’il est déjà assez étonnant d’étudier la
désobéissance civile au sein d’une université publique prestigieuse, mais si
l’on se donne la peine de quelques recherches, on voit que rien n’est exact : L’entreprise
de M. Hallam, fondée en 1999, existe toujours, il en est toujours le patron. Il
s’agit d’une ferme bio comme il en existe tant, avec un modèle économique qui
s’appuie sur le bénévolat des jeunes écolos pour exister (la forme moderne et
subventionnée de l’esclavagisme).
Et il est au King’s College depuis 2014 pour y faire
des rencontres intéressantes.
Il est en effet devenu contributeur « d’Open
Democracy », la plateforme web « d’Open Society », la « boutique
philanthropique de Soros » (le type qui a ruiné la Livre Sterling a
une époque reculée…).
Pour rappel, « Open Society », la pieuvre de
Soros, a aussi accouché d’une foultitude d’organisations, d’entreprises, de
médias, d’événements tous destinés à promouvoir la « liberté » ou la «
démocratie », c’est à dire de près ou de loin l’impérialisme US dans sa version
soft.
On les a vus à l’œuvre à chaque « révolution colorée
», de la place Maïdan à la place Tahrir, où des « mouvements spontanés » très
organisés expliquaient à la foule les techniques insurrectionnelles «
non-violentes » et surtout médiatiques qui ont permis l’arrivée au pouvoir des
néo-nazis en Ukraine et des Frères Musulmans en Tunisie et en Égypte.
« Open Democracy » est notoirement financé
par Soros, mais aussi par de grands démocrates aussi fervents que la Fondation
Ford ou les frères Rockefeller, tous des bienfaiteurs de l’humanité, on n’en
doute pas une seule seconde.
Quant à Roger Hallam, sa première contribution date de
janvier 2015, 3 mois après sa rentrée au King’s College.
Remettons-en une petite couche pour les « militants »
d’XR qui sont toujours dubitatifs quand on leur parle de Soros et qui dégainent
très vite comme seule réponse « c’est une fake news antisémite ».
Comparez seulement les actions dont se vante « l’Open
Society » en Ukraine avec ce qui s’est effectivement passé. Comparez les
images médiatiques du même type que celles qu’ils produisent (un joyeux
carnaval, la non-violence…) et la réalité d’un coup d’État dont le bras armé
était constitué de groupes néo-nazis. Derrière chaque organisation «
non-violente » et « démocratique » créée par « l’Open Society » se
cachaient des groupes militarisés.
Sans doute une nécessité incontournable…
Roger Hallam lui-même a été acquitté après avoir
vandalisé sa propre université, le King’s College. Il avait tagué « divest from
oil and gas » (cessez d’investir dans le pétrole et le gaz). Il n’a pas
seulement été acquitté, l’université a déclaré annuler un investissement de 14
millions dans les énergies fossiles et s’est engagée à la neutralité carbone
pour 2025, un des objectifs d’XR.
Et puis Mme Yamin, qui fait partie de la Chatham
House, le pendant britannique du Council on Foreign Relations, un « think tank
» financé par les plus gros industriels du monde, et même les pétroliers :
Royal Dutch Shell, Chevron, BP, ExxonMobil… lisez bien cette liste, ils y sont
tous !
Tous, les capitalistes, financiers, militaires, c’est
la liste des pires pollueurs de la planète…
Pardon ?
Bé si…
Mme Yamin a créé « Track Zero » avec le
soutien de la Chatham House, et que veut Track Zero ?
« Track 0 est une organisation indépendante (!)
à but non-lucratif qui sert de plateforme pour soutenir ceux qui transitent
vers un futur propre, juste et lumineux pour les futures générations du monde
entier, en accord avec les objectifs de l’Accord de Paris. Nous nous adressons
aux dirigeants et nous fournissons de la recherche stratégique, des formations,
des conseils, de l’aide pour la communication aux gouvernements, entreprises,
investisseurs, philanthropes, communautés et organisations de la société
civile.
La mission de Track 0, c’est de traduire l’Accord de
Paris sur la limite du réchauffement à 2ºC/1.5ºC en marches à suivre et en
manières de calculer les émissions afin d’élaborer des solutions
transformatives que tout le monde peut mettre en œuvre. (…)
Atteindre la neutralité carbone est possible et démontrable par la science. Cet
objectif est reconnu par l’Accord de Paris, qui exige que tout le monde
travaille collectivement à décarboniser l’économie globale en cherchant à atteindre
un pic d’émissions le plus vite possible afin d’équilibrer les émissions
globales dans la deuxième partie du siècle. Les scientifiques s’accordent à
dire qu’il faut pour cela réduire à zéro les émissions liées aux énergies
fossiles le plus vite possible, à partir de maintenant. »
Ah oui ?
Eh oui, des « pétroleux » et des « militareux »
qui laissent une chance de régler les problèmes de chauffage de la planète de
façon « pacifique », c’est quand même merveilleux, n’est-ce pas !
Tous des gens les plus puissants de la planète
travaillent activement à la sauver.
La troisième « figure historique » du
mouvement reste Joanna Macy, Américaine qui nous annonce que l’apocalypse est
pour demain (comme Cochet chez nous). Elle aussi très écololo-compatible et assez peu portée sur la
croissance industrielle.
Avec elle « Extinction Rébellion » appelle à
« la reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques
actuelles », sans oublier « l’arrêt immédiat de la destruction des
écosystèmes océaniques et terrestres, à l’origine d’une extinction massive du
monde vivant ».
Jusque-là, l’homme de bien ne peut que signer ce
manifeste des deux mains.
En revanche, on pourra éventuellement lui reprocher de
ne pas prendre en compte au moins deux autres dimensions du problème d’ordre
philosophique ici posée : L’immigration (climatique et économique) de masse
venant bousculer les pauvres petits « gauloisiens » que vous êtes
dans leur propre écosystème, eux aussi menacés dans leur traditionnel cadre de
vie (ce qui fait le lit du « Air-Haine », comme par hasard…). De
même, s’il est juste et bon de se révolter contre les cultures génétiquement
modifiées, pourquoi ne pas en faire de même avec d’autres manipulations, tout
aussi graves, des enfants à naître.
Après tout, et quitte à emprunter au vocabulaire
antispéciste, si une courgette vaut un être humain, l’inverse devrait être tout
aussi vrai.
Bref, une « pensée un peu courte »…
Pour le reste et jusque-là, les militants climatiques
sont accusés de « violence ». Mais « violents », ils ne le sont pas plus que
les militants anti-avortement, dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’ils
n’étaient pas cause de débordement sur la voie publique, se menottant naguère
aux grilles des hôpitaux.
Quoique tel n’est pas l’avis de notre « Royale-Ségololo »,
candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007, ancien ministre de
l’Environnement, et désormais chargée par « Jupiter » du sort des
pôles Arctique, Antarctique et de ses proches environs, laquelle exige que l’on
« réprime très rapidement » le mouvement en question.
Pour quelles raisons ? Elle s’en expliquait sur les
ondes de France Inter, ce lundi 7 octobre : « Il y a une instrumentalisation
de l’écologie par ces groupes violents. (…) C’est une dégradation de
l’image de l’écologie. »
Or, justement « XR-Gauloisie » se veut « non-violent »
et du coup ne sont pas vraiment réprimés.
Au contraire.
Pour comprendre (j’ai eu du mal), petite-histoire (authentique)
: Juin 1992, 120 chefs d’état réunis à Rio au Sommet de la Terre se sont mis
d’accord sur une feuille de route, le fameux Agenda 21. Cet Agenda 21 occupe
beaucoup les fonctionnaires des collectivités territoriales, qui doivent
s’efforcer de maquiller en « développement durable » des politiques au service
des industriels. Si vous lisez cet agenda, vous serez surpris de voir un
programme écologiste radical, vous auriez presque envie de voter pour.
C’est justement l’occasion de comparer les buts fixés
il y a presque 30 ans à la réalité. Que s’est-il réellement passé ? Développement des
monopoles, accroissement des inégalités, désertification des campagnes, mort
des services publics, fuite en avant technologique… et relocalisation des
industries et des déchets dans les pays pauvres, sans oublier une suite
ininterrompue de guerres atroces, source majeure de pollution environnementale
(ce qui n’intéresse pas beaucoup les écololos d’opérette).
Les plus gros capitalistes qui financent la Chatham
House ont prospéré, et c’est peu dire.
Cette feuille de route a été actualisée en septembre
2015, avant les Accords de Paris, sous le nom Agenda 2030. En plus du développement
durable et des questions écologiques, d’autres thèmes sont abordés : La
réduction des inégalités, l’égalité des sexes, l’éducation, la santé…
Les Accords de Paris ont ensuite fixé le fameux
objectif de réduction du réchauffement, sans aucune contrainte sur les
entreprises, sans remettre en cause les traités de libre-échange, en oubliant
les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation et du transport maritime
international, et sans mentionner les termes « énergies fossiles », « pétrole »
ou « charbon », l’Arabie Saoudite s’y étant opposée.
De vous à moi, feriez-vous confiance aux gouvernements
et aux industriels pour sauver le monde ?
Non, dites-vous, et c’est pour ça que vous êtes chez
XR. Et pourtant, XR, « Gratte-là-aussi-Thune-berg » et les autres
avatars de la « lutte pour le climat » ne font rien d’autre que leur demander
d’appliquer les accords signés, et de poursuivre l’œuvre du grand bienfaiteur « Fafa-l’empoisonneur »,
président de la COP21.
Souvenons-nous de ce moment fort en relisant cet article
baveux du Monde en décembre 2015 : « À 69 ans, Laurent Fabius a achevé un
marathon entamé voilà deux ans pour tenter de convaincre un à un les 195 pays
membre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
de dépasser leurs divergences et leurs propres intérêts. ‘‘Oui, j’ai été très
ému, a t-il confié au Journal du dimanche. Voir l’ensemble d’une salle se lever
pour célébrer un succès que le monde attendait depuis si longtemps, c’est un
moment très fort.’’ (…) les hommages ont été unanimes pour saluer la
maîtrise de l’homme, sa dextérité dans les négociations, son sens de l’écoute
et l’organisation millimétrique de la COP. ‘‘Laurent, tu as fait un travail
extraordinaire’’, l’a remercié John Kerry, le secrétaire d’État américain. ‘‘C’est
la diplomatie la plus habile que j’ai vue depuis plus de deux décennies que
j’assiste à ces réunions’’, a expliqué quant à lui Al Gore, l’ex-vice-président
américain. L’Afrique a salué la ‘‘transparence’’ des Français, sans ‘‘arrogance
ni prétention’’. La presse internationale en fait ‘‘le cerveau’’ de cette ‘‘task
force’’ diplomatique. »
Et dire qu’il avait fait campagne contre le traité de
Maastricht y voyant là son avenir politique… et personnel !
XR a été créé il y a moins d’un an au Royaume-Uni, et
à présent, des « actions » labellisées XR se déroulent dans de nombreuses
capitales du monde entier. « XR-Gauloisie » affirme compter 8.000
adhérents, chiffre en forte progression ces dernières semaines. Contrairement
aux autres antennes internationales du mouvement, notamment britanniques et
étasuniennes, les militants Gauloisiens n’ont pas accepté le Climate Emergency
Fund (CEF), initié par Aileen Getty, la fameuse philanthrope dont la famille a
fait fortune dans le pétrole.
Voilà qui rassure les membres Gauloisiens sur leur «
indépendance », mais ça ne les inquiète pas de porter les couleurs d’une
organisation dont toutes les autres antennes ont accepté ce fond.
De plus, il est tout à fait possible « qu’XR-Gauloisie »
en bénéficie malgré tout, si par exemple ils reçoivent une aide quelconque en
provenance d’XR UK.
L’organisation d’XR se veut horizontale est
démocratique, mais en réalité tout est fait pour centraliser les informations.
Leur structure, pleine de promesses mais terriblement opaque, ressemble à celle
des organisations pseudo-anarchistes, où on laisse la base s’organiser mais où
les postes-clé (questions internationales, médias) sont verrouillés.
Notez que c’est sur ce modèle que « Jupiter »
et
quelques autres de son entourage, a construit son parti des « marcheurs-même-pas-en-rêve »
Car bien entendu, l’organisation est à moitié secrète
: Il y a des niveaux de confiance, et les membres peuvent rapidement accéder au
statut d’« activistes », et pour accéder au statut d’« organisateurs », il leur
faudra être coopté : « La plupart des rebelles resteront joyeusement
activistes et contribueront à assurer l’impact de notre mouvement en
s’impliquant in real life à ce niveau. (…) Pour accéder au niveau
organisateur, l’activiste doit : S’investir localement pendant un minimum de
deux mois ou être proposé·e par 2 rebelles organisateurs de son groupe régional
pour le statut d’organisateur ».
C’est exactement la même cooptation coordonnée par le
comité nationale des investitures de « LREM-Même-pas-en-rêve »,
totalement… « démocraturien » !
Tant pis pour la vraie démocratie…
Depuis, sur la place du Châtelet comme au centre
commercial Italie 2 (propriété d’un groupe britannique…), les flics laissent
faire et les médias bourgeois font des articles qui sont de véritables
publicités pour XR.
À Italie 2, les « peace keepers », c’est à dire la
police interne d’XR a dû faire beaucoup d’efforts pour contrôler les « autonomes »
et autres « Gilets Jaunes » qui croyaient vraiment qu’il s’agissait
d’une occupation contre le pouvoir.
Les membres d’XR comptaient partir se coucher sur les
coups de minuit, ils furent contraints de prolonger l’aventure jusqu’à 4 heures
du matin, avant de déserter les lieux sous le regard attendri de la police.
Et pendant leur journée festive, ils auront pu
entendre au moins deux discours de « militants révolutionnaires » de Hong-Kong,
où se déroule une nouvelle révolution colorée sous les auspices de « l’Open
Society ».
Place du Châtelet, la police protège quelques
centaines de jeunes qui dansent et font la fête. La rupture est consommée entre
eux et les vieux « Gilets Jaunes », moches, pauvres, « sans
dents », qui « puent la clope et le diesel » et qui depuis
presque un an se font massacrer par la police et trainer dans la boue par les
médias. En mettant en avant la « non-violence », XR renforce l’étiquette
médiatique de « violence » des Gilets Jaunes.
On y entend régulièrement comme argument : « Ce que
les Gilets n’ont pas réussi à faire par la violence, nous allons l’obtenir par
la non-violence ». « Si la police n’intervient pas, c’est parce que nous
sommes non-violents, nous. »
Vous avez déjà vu de vrais « Gilets-jaunes »
violents autour des ronds-points, vous ?
Conclusion : « XR-Gauloisie » a donc
peut-être enfin réussi à faire ce que médias et politiques échouent à faire
depuis un an : Tuer les « Gilets Jaunes ».
La tactique n’est pas nouvelle non plus, les marches
pour le climat étant systématiquement organisées en concurrence avec les
manifestations des « Gilets Jaunes ».
Voilà l’action positive « d’XR-Gauloisie »,
du point de vue de nos gouvernants. « Quoi de mieux pour ringardiser et
décrédibiliser ces sales Gilets Jaunes antisémites et pollueurs que le
spectacle de cette belle jeunesse non-violente qui danse pour nous faire mettre
en œuvre les politiques que nous avons déjà décidées ? ».
Cela n’empêche pas, bien sûr, les membres d’XR de
répéter à qui veut l’entendre la « convergence des luttes » de manière
totalement incantatoire.
Question : Devient-on un rebelle au monde « globalisé »
en adhérant à une organisation mondiale, en donnant son nom, son adresse mail
et son numéro de téléphone pour participer à des « actions » ?
En apprenant des méthodes et des procédures toutes
faites, à appliquer sans se poser de questions ?
D’autant que leurs revendications sont déjà mises en
œuvre. Le Royaume-Uni a déjà déclaré l’« état d’urgence climatique » ,
une assemblée de citoyens a déjà été tirée au sort pour « accélérer la
transition écologique » en « Gauloisie-frileuse ».
Les médias ont préparé leurs émotions, leur peur de
fin du monde, et XR ne fait que moissonner cette angoisse…
Et c’est très curieux d’ailleurs : Ils sont
majoritairement issus de la classe moyenne, petits-bourgeois, rien dans leur
classe-sociale pour être des révolutionnaires…
En bref, il me semble que ce mouvement est un « coup
à trois bandes » (voire plus), un peu comme les « nuits-debout ».
Tout cela sert les « intérêts en place » et
restera jusqu’à la nuit des temps les noms, IP et numéros de téléphone de ces
braves gaillards hardiment manipulés.
On les reverra dans 10, 20 ou 30 ans au Tribunal de l’Histoire,
quand ils auront vieillis et seront devenus amers…
Très intéressant cette synthèse. Auriez vous quelques articles ou autres sources sur ce sujet qui viendraient corroborer vos écrits ?
RépondreSupprimerBonjour à vous !
SupprimerOui et non pour répondre à votre question.
Oui parce qu'en réalité ce billet est une compilation de plus d'une dizaine d'info piquées ici et là (en général dans la presse générale francophone et anglo-saxonne) pour un total d'un fichier de plus de 20.000 mots : Trop gros pour un post ;
Non parce que je ne retiens pas les liens d'autant qu'il y en qui remontent à avant le printemps.
La difficulté de ce post a été de faire le tri entre "pro" et "anti". Beaucoup encensent depuis la première manifestation sur le pont Sully qui s'était traduite par des images de gazage aux gaz lacrymogènes des CRS (jusqu'à rendre malade un commissaire qui a été évacué) et avait indigné l'été dernier.
Forcément, la bien-pensance va, par empathie, vers les "victimes" et depuis les médias sont plutôt "pro".
Mais quand on "gratte un peu", on se rend compte que "XR" n'est pas spontané et a des moyens considérables : J'en veux pour preuve d'avoir pu croiser des affiches tout-à-fait inattendues sur des supports payants (pas du tout de l'affichage sauvage) et pas mal faites pour que ça puisse attirer mon regard, à Paris-sur-la-plage.
Qui paye (l'emplacement, le maquettiste, l'imprimeur, le gars qui pose, etc.) ?
Pas les "8.000" adhérents bénévoles, bien évidemment.
De là, ma recherche et cette synthèse.
Une synthèse qui reste critiquable, parce que le lien avec Open Society de Soros, je l'ai fait par hasard en suivant quelques liens autour des noms de cette pieuvre.
Il y en a "d'historiques" et d'autres qui sont plus diffus, mais j'ai exclu ceux qui étaient "douteux" : J'aime bien "croiser" mes informations !
En revanche, ce sont bien ces affiches qui m'ont décidé à faire cette synthèse.
Maintenant, il me manque tout de même quelques appréciations de "mes réseaux-officieux" qui restent bien muet sur le sujet : Ce que je regrette.
Bien à vous !
I-Cube
Merci pour les explications, il est bien difficile de faire passer le message dans le grand public que tout le grand bazar médiatique autour du réchauffement climatique, profite à certains grands groupes, comme le véganisme est sans doute soutenu par la grande machine agro-alimentaire prête à nous servir du steak produit à partir de cellules fabriquées en laboratoire. Pour le réchauffement je ne doute pas un instant qu'il ait lieu, mais les causes anthropiques ne sont sans doute pas les plus importantes et la mise en place de digues, ponts etc...serait plus utile que les gadgets énergétiques qu'on nous impose.
RépondreSupprimerA mon époque, pas si reculée que ça, le danger mortel pour les espèces, c'était "l'hiver nucléaire", de ceux qui ont ravagé la planète des dinosaures…
RépondreSupprimerPuis on a eu la couche d'ozone qui devait disparaître et cramer tout ce qui vit de rayons cosmiques : le "Trou" fait désormais deux dizaines de km de diamètre.
Maintenant (et depuis longtemps), c'est la surpopulation et naturellement la montée des eaux : On parle de 20 mètres d'ici la fin du siècle, parce que 1,5 mm depuis l'ère industrielle, ça ne fait même pas trembler les "Bataves"...
Oui, certainement, on fait déjà de la viande avec les tourteaux de soja US américains, même que les astronautes de la station spatiale ont trouvé ça très bon !!!
Ca va être bon pour nos agriculteurs que même ils font du bio-carburant (mais l'huile des frittes récupérée reste légalement interdite alors que c'est compliqué et polluant de recycler autrement…)
Sont-ils crédibles ?
Non, naturellement.
Personne ne vous parle de la prochaine inversion des pôles magnétiques (le champ magnétique s'affaisse régulièrement et personne n'en étudie les conséquences…)
Ils ne disent pas préparer l'après-pétrole (les producteurs ne veulent pas en entendre parler) alors que l'avenir de la planète passe par le "tout électrique" ce qui va augmenter le nombre des centrales nucléaires (et nos bagnoles vont fonctionner à l'hydrogène…) et démultiplier les réseaux de distribution sur lesquels on prend du retard et qui "sautent" (au moindre orage en "Corsica-Bella-Tchi-Tchi").
Ce qui n'empêchera pas que l'énergie atomique, toutes les sources d'énergie, même celles du vivant, finissent en chaleur évacuée dans l'atmosphère : Ce sera la seule contribution anthropique au réchauffement global. Une microscopique gouttelette d'eau par rapport à ce qui est reçu du soleil depuis 4,5 milliards d'années tous les jours…
Absolument d'accord pour dépenser le "fric pas à eux" à plutôt chercher des solutions viables à d'autres désordres, comme l'imperméabilisation des sols, l'érosion qui va avec, la pérennité des nappes phréatiques, les pare-vents comme dans les bocages et les haies de peupliers : C'était plus intelligent de la part de nos ancêtres.
Et aucun ne prend en compte la "clé du vivant", à savoir les phosphores et organo-phosphorés qu'on balance à la mer alors qu'il n'y en plus que pour 330 ans...
Mais bon, moâ je suis "finissant".
Tout ce que je peux faire c'est transmettre un message : Nous ne sommes pas dupes !
Et c'est déjà beaucoup…
Bien à vous !
I-Cube