Ce n’est pas que je n’aime pas le bonhomme,
En général, il me laisse plutôt indifférent…
Quoique…
Disons qu’avec sa « « belle-gueule » et
son air d’éternel « réjoui de la crèche », il a tendance à m’insupporter
à la longue.
Comme je sais que c’est un rôle de composition, je
pense seulement qu’il en fait trop, et que ce n’est pas bien grave.
D’ailleurs c’est déjà mieux que « Freddie-Mythe-errant »
qui avait le don de m’exaspérer lourdement rien que par le ton de sa voix, ses
traits, ses dents du bonheur et le même air de « ravi-de-la-crèche » :
Celui-là me hérissait le poil !
« Steph-en-Berne », nettement moins.
Et puis il s’occupe du « loto du patrimoine »,
une sorte d’événement comme dans le temps nous avions « La Gauloisie
défigurée »…
Ne cherchez pas, ça n’existe plus : « Ils »
lui ont refait un faciès acceptable !
Sauf que, il y a exactement huit jours, lundi soir
dernier, « TF2 » (ou 3 ou 4, je ne sais plus) « ma Nichée »
voulait voir l’émission proposée sur Leonard da Vinci.
Alors là, oui ! Applaudissements nourris de ma
part.
Je ne suis pas très « télé » (depuis qu’il n’y
a plus de western avec Henry Fonda et John Wayne), mais pourquoi pas puisqu’il
y a tant à dire sur ce génie-là !
Un peu de culture, ça ne peut que lui faire du bien…
En effet, tout le monde sait qu’après son enfance à
Vinci-soi-même, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur
florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés
au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et
Venise et passe les trois dernières années de sa vie en « Gauloisie-royale »,
à l'invitation de François Ier.
Et on lui doit Chambord et son escalier en double
hélice…
Léonard est d’ailleurs souvent décrit comme
l’archétype et le symbole de l’homme de la Renaissance, un génie universel, un
philosophe humaniste, observateur et expérimentateur, avec un « rare don de
l’intuition de l’espace » et dont la curiosité infinie est seulement égalée
par la force d’invention.
Grand nombre d’auteurs et d’historiens le considèrent
comme l’un des plus grands peintres de tous les temps et certains comme la personne
la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant
jamais vécu.
Heureusement, il y en a eu d’autres, mais c’est vrai,
c’est un « cas » atypique.
Car c’est d’abord comme peintre qu’il a été reconnu.
Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène, sont des peintures mondialement
célèbres, souvent copiées et parodiées, et son dessin de l’homme de Vitruve est
également repris dans de nombreux travaux dérivés.
Mais seulement une quinzaine de ses œuvres sont parvenues
jusqu’à nous.
Pas comme Van Gogh ou Picasso et quelques autres…
Ce petit nombre est réalité dû à ses expérimentations
constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques ainsi qu’à sa
procrastination chronique.
Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnets
contenant dessins, diagrammes scientifiques et réflexions sur la nature de la
peinture, sont un legs aux générations d’artistes qui lui ont succédé. Nombre
de ces derniers le considèrent comme n’ayant été égalé que par Michel-Ange.
Lui aussi pour le moins génial, mais pas de la même
manière…
Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des
idées très en avance sur son temps, comme l’avion, l’hélicoptère, le sous-marin
et même jusqu’à l’automobile, le char d’assaut. Très peu de ses projets sont
réalisés ou même seulement réalisables de son vivant, mais certaines de ses
plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d’un
câble entrent dans le monde des manufactures.
En tant que scientifique, il a également beaucoup fait
progresser la connaissance dans les domaines de l’anatomie, du génie civil, de
l’optique et de l’hydrodynamique.
Pas mal pour un seul homme, même durant 67 ans de sa
vie.
Alors va pour une soirée « culture »…
D’ailleurs une émission préparée à l’occasion de la
grande exposition dédiée à l’artiste à partir du 24 octobre, qui doit revenir
sur ses œuvres majeures et retracera son ascension de sa Toscane natale jusqu’aux
châteaux de la Loire.
Et clou annoncé de la soirée, des images exclusives
des douze carnets, confiés à l’Institut de « Gauloisie-géniale » et
conservés dans les coffres de la Banque de « Gauloisie-bancaire », dans
lesquels le virtuose à l’imagination débordante dessinait ses inventions.
Des codex qui normalement ne peuvent laisser
indifférents, témoignant d’une modernité épatante.
« Quand vous voyez ses machines volantes, ses
ponts, les chars… Léonard de Vinci a tout compris. Il est un génie absolu qui
parle à chacun d’entre nous. Il fascine toujours car il est extrêmement actuel.
Il était peintre, metteur en scène, ingénieur, architecte mais aussi un grand
séducteur, un végétarien. Il incarnait le mieux la liberté de la Renaissance
».
Car patatras…
Qu’on puisse détailler qu’il soit gaucher ou
ambidextre, ça peut encore être intéressant.
Qu’on nous affirme qu’il soit végétarien, je m’en
balance…
On préfère te nous causer d’un dandy : Il est
beau !
Il n’existe pourtant aucun portrait authentique de lui, mais
dès les premières images, il est visiblement acquis qu’il était d’une beauté et d’une grâce insolente :
« Un grand séducteur, élégant, raffiné, un dandy… »
élégant un rien « provocateur » jusque dans ses tenues, même s’il n’a
jamais fait dans la mode vestimentaire.
Admettons
encore, même si je m’en contre-cogne le neurone…
Normalement, ce devait être principalement son génie
dans tant de disciplines, de l’art aux sciences, qui devait d’emblée être mis en
avant, pas – et pendant un bon moment – ses divers traits de caractère et
questionnements sur sa vie privée, lui dont chacun sait qu’on ne lui connait ni
femme, ni enfants.
Justement, parmi ses amis, se trouvent également
Franchini Gaffurio et Isabelle d’Este.
Et Léonard semble ne pas avoir eu d’étroites relations
avec les femmes, sauf avec Isabelle : Il a fait un portrait d’elle, au
cours d’un voyage qui le mena à Mantoue, qui semble avoir été utilisé pour
créer une peinture, aujourd’hui perdue.
Il était également ami de l’architecte Jacopo Andrea
da Ferrara jusqu’à son assassinat.
Au-delà de l’amitié, Léonard garde sa vie privée
secrète.
Donc rien à dire, rien à voir, circulez !
Bé non, pas chez « Steph-en-Berne » : Son
« exceptionnelle beauté physique », sa « grâce infinie », sa « grande
force et générosité », la « formidable ampleur de son esprit », ne
soyez pas kon voyons, c’est parce qu’il était homosexuel !
Ah oui, tiens donc…
C’est tellement logique !
Je vous le jure, j’en ai laissé dégouliner un « gorgeon »
sur le parquet…
Bouche bée et bavante.
Effectivement, on sait comme tout le monde que sa
sexualité a souvent intrigué et fait l’objet d’études, d’analyses et de
nombreuses et formidables spéculations. Et ça date du milieu du XVIème
siècle pour avoir été relancée au cours des XIXème et XXème
siècles, notamment par Sigmund Freud.
On en disait que les relations « les plus intimes »
de Léonard sont avec ses élèves : Salai et Francesco Melzi.
Or, si je ne m’abuse, Melzi a écrit que les sentiments
de Léonard étaient un mélange d’amour et de passion pour « le beau ».
Il a été décrit depuis le XVIème siècle que ces relations étaient d’un
« caractère érotique », pas sexuel.
Et depuis cette date, on a beaucoup écrit au sujet de
son homosexualité, voire de sa pédérastie présumée et du rôle de cette
sexualité dans son art, en particulier dans l’impression androgyne et érotique
qui se manifeste dans Bacchus et plus explicitement dans un certain nombre de
ses dessins.
Tu dessines un nu « masculin », c’est que tu
es définitivement « homo » voire pédophile…
Or, Léonard est passionné par la nature et les animaux
au point d’acheter des oiseaux en cage qu’il dessine pour leur rendre leur
liberté : Ça n’en fait pas pour autant un zoophile, que je sache !
Il est également très bon musicien, ça n’en fait pas
un idolâtre de la trompette !
Si, si, c’est le lien « entre ses dessins et
la réalité, comment il a interprété le monde ».
Ah ?
« Il incarnait le mieux la liberté de la
Renaissance ».
Ah ?
Parce que pour incarner la renaissance et même la
Liberté, il faut être homosexuel, maintenant ?
Je me suis fait engueuler par ma nichée parce que je
voulais passer à autre chose, genre série à la kon.
Alors, je me suis cassé : J’en avais assez
entendu de « Steph-en-Berne » et du « service-pue-blique »
ce soir-là !
Pour remettre les points sur le « i » et le « barres-aux-tés »,
le gars dont ils causent doctement est extrêmement taiseux sur le sujet sa sexualité.
Sa vie sentimentale ne transparaît aucunement dans aucun de ses carnets.
Alors c’est vrai, si la société florentine se montre assez
tolérante, la sodomie-appliquée demeure un crime passible du bûcher !
D’ailleurs, la discrétion de Léonard remonte
précisément à un scandale qui a failli ruiner sa vie : Il a 24 ans et
débute sa carrière d’artiste à Florence. Une nuit, un délateur bien-intentionné
glisse une dénonciation anonyme dans le « tamburo », une boîte qui
recueille délations et calomnies du tout-venant.
Le matin, l’accusation est lue par des officiers : Quatre
garçons sont accusés de sodomie en réunion.
Parmi eux figure « Lionardo di ser Piero da Vinci ».
Un neveu de Laurent le Magnifique, alors à la tête de
Florence, est également mis en cause !
La diffamation est donc politique : On sait, on a
la même par presse interposée de nos jours…
Une enquête est diligentée et le « Tout-Florence »
se passionne pour ce fait divers qui impliquait un homme apparenté aux Médicis.
Léonard comparaît le 8 avril 1476.
Un non-lieu est rendu.
Ah oui ?
Mais sa sexualité présumée ainsi étalée sur la place
publique, ne plaît pas à son père, célèbre notaire, qui l’envoie hors de
Florence.
Commence alors un exil de deux ans avant qu’il puisse
envisager son retour.
« À partir de là, il dit : ‘‘Ma vie privée va
devenir plus imprenable qu’une forteresse’’ », relate une historiographe.
Et le document évoquant cette affaire n’est retrouvé
dans les archives de la police de Florence qu'en 1886…
Or, à cette époque, en plein pic de dévotion et de
puritanisme, on n’en parle pas. « D’ailleurs, on parlait très peu de
Léonard, le dieu de nos grands-parents était Raphaël. »
Bref pendant au moins un bon quart d’heure sinon plus,
« Steph-en-Berne » ne parle que de ça, avec de larges sourires et des
intonations « doctes » au lieu de causer du reste : La suite, je
ne sais pas, j’étais parti !
Car attention, ce sujet est très controversé. Le
problème est qu’il n’existe aucune source. Tout part de supputations établies
principalement au XIXème siècle. Leonard a un comportement très
inhabituel, mais son génie explique certainement cela.
Il est en permanence en recherche, et notamment en
recherche de la beauté (les lois de l’univers, les humains, les animaux, les machines…).
Les seuls éléments sur lesquels se sont basés les
personnes le qualifiant d’homosexuel, sont ses relations avec ses élèves et
plus particulièrement Salai et Melzi. Or, d’une part, à l’époque seuls les
garçons pouvaient être élèves d’un maître, et d’autre part, il était fréquent
que le maître soit très protecteur, très paternel avec ses élèves, cela n’en
faisant pas pour autant des homos, loin de là.
Il faudrait être nettement plus mesuré : Il n’existe
aucun élément factuel permettant d’affirmer que Leonard de Vinci avait un
comportement homosexuel, uniquement des interprétations et encore, presque 400
ans après sa mort ! Leonard était célèbre de son vivant, et les auteurs contemporains
et chroniqueurs en « Gauloisie » et en « Ritalie » ne font
aucunement mention de cela, ni même ne laisse penser qu’il serait homosexuel et
pourtant, ils n’étaient pas forcément « tendre ».
Rien que ce point exclu de facto cette thèse.
Justement, l’aura dont bénéficiait Leonard de Vinci
faisait qu’il avait de nombreux ennemis et détracteurs pour l’époque, or il
semble qu’aucun ne l’a poursuivi en justice, civile ou ecclésiastique, pour des
faits de sodomie, ce qui aurait été retentissant pour l’époque, où même le Roi
n’aurait pu s’opposer à une enquête.
Cela est non seulement vrai pour ses dernières années
en « Gaulosie », mais également pour la majeure partie de sa vie en « Ritalie ».
Bref, cette qualification d’homosexuel est pur
fantasme, traduisant probablement le fait que cette « communauté-là »
veut s’approprier les images des grands hommes.
C’est un peu ce qui transparaissait dans la démarche
de « Steph-en-Berne ».
Tout le mode sait qu’il est gay (tant mieux pour lui…)
et sa démarche n’est jamais qu’une récupération « sectaire », « communautariste »,
alors qu’on attendait une ode à la gloire du génie.
Loupé : Je n’ai pas vu la suite !
(Mais « ma Nichée » paye quand même sa
redevance télé…)
On parle ici et là de stigmatisation et de « déchirement »,
« d’éparpillement » du lien social…
Je me demande si on nous ne la joue pas un peu trop :
S’il faut être « homo » ou « feuj » pour être reconnu « génie »,
où mettons nous tous les autres ?
Surtout quand ce mantra est diffusé et relayé par des « homos »
ou des « feujs ».
Personnellement, je m’en fous totalement d’avoir affaire
à des « homos » ou des « feujs » (ou des « blacks »,
ou des « rebeus », ou des « peaux-rouges », ou des martiens,
ou des bouddhistes, ou…) : Je ne fais pas la pub de moi-même comme le
nombril indispensable du monde et de l’univers (et pourtant…), parce que j’ai
du respect.
Eh bien « Steph-en-Berne » (et beaucoup d’autres)
n’hésitent pas une seconde à manquer de respect pour autrui !
Honteux pour tous les « non-homos » ou les « goys »
(ou les « non-blacks », ou les « non-rebeus », ou les « non-peaux-rouges »,
ou les non-martiens, ou les non-bouddhistes, ou les non-…) : Il ne mérite que
mon affliction pour ne jamais nous servir que des konneries.
Dommage pour des « graines de génie » !
Et plus ça va, plus ça devient de la « non-indifférence »
de ma part : Je vais finir « sale-vieux-kon » à mon corps
défendant.
Vivement que je me casse pour de bon de cette
planète-là !
Ça devient insupportable.
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