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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 28 octobre 2019

Steph-en-Berne

Ce n’est pas que je n’aime pas le bonhomme,
 
En général, il me laisse plutôt indifférent…
Quoique…
Disons qu’avec sa « « belle-gueule » et son air d’éternel « réjoui de la crèche », il a tendance à m’insupporter à la longue.
Comme je sais que c’est un rôle de composition, je pense seulement qu’il en fait trop, et que ce n’est pas bien grave.
D’ailleurs c’est déjà mieux que « Freddie-Mythe-errant » qui avait le don de m’exaspérer lourdement rien que par le ton de sa voix, ses traits, ses dents du bonheur et le même air de « ravi-de-la-crèche » : Celui-là me hérissait le poil !
« Steph-en-Berne », nettement moins.
Et puis il s’occupe du « loto du patrimoine », une sorte d’événement comme dans le temps nous avions « La Gauloisie défigurée »…
Ne cherchez pas, ça n’existe plus : « Ils » lui ont refait un faciès acceptable !
 
Sauf que, il y a exactement huit jours, lundi soir dernier, « TF2 » (ou 3 ou 4, je ne sais plus) « ma Nichée » voulait voir l’émission proposée sur Leonard da Vinci.
Alors là, oui ! Applaudissements nourris de ma part.
Je ne suis pas très « télé » (depuis qu’il n’y a plus de western avec Henry Fonda et John Wayne), mais pourquoi pas puisqu’il y a tant à dire sur ce génie-là !
Un peu de culture, ça ne peut que lui faire du bien…
 
En effet, tout le monde sait qu’après son enfance à Vinci-soi-même, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les trois dernières années de sa vie en « Gauloisie-royale », à l'invitation de François Ier.
Et on lui doit Chambord et son escalier en double hélice…
Léonard est d’ailleurs souvent décrit comme l’archétype et le symbole de l’homme de la Renaissance, un génie universel, un philosophe humaniste, observateur et expérimentateur, avec un « rare don de l’intuition de l’espace » et dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d’invention.
Grand nombre d’auteurs et d’historiens le considèrent comme l’un des plus grands peintres de tous les temps et certains comme la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu.
Heureusement, il y en a eu d’autres, mais c’est vrai, c’est un « cas » atypique.
 
Car c’est d’abord comme peintre qu’il a été reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène, sont des peintures mondialement célèbres, souvent copiées et parodiées, et son dessin de l’homme de Vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés.
Mais seulement une quinzaine de ses œuvres sont parvenues jusqu’à nous.
Pas comme Van Gogh ou Picasso et quelques autres…
Ce petit nombre est réalité dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques ainsi qu’à sa procrastination chronique.
Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnets contenant dessins, diagrammes scientifiques et réflexions sur la nature de la peinture, sont un legs aux générations d’artistes qui lui ont succédé. Nombre de ces derniers le considèrent comme n’ayant été égalé que par Michel-Ange.
Lui aussi pour le moins génial, mais pas de la même manière…
 
Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, comme l’avion, l’hélicoptère, le sous-marin et même jusqu’à l’automobile, le char d’assaut. Très peu de ses projets sont réalisés ou même seulement réalisables de son vivant, mais certaines de ses plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d’un câble entrent dans le monde des manufactures.
En tant que scientifique, il a également beaucoup fait progresser la connaissance dans les domaines de l’anatomie, du génie civil, de l’optique et de l’hydrodynamique.
Pas mal pour un seul homme, même durant 67 ans de sa vie.
Alors va pour une soirée « culture »…
 
D’ailleurs une émission préparée à l’occasion de la grande exposition dédiée à l’artiste à partir du 24 octobre, qui doit revenir sur ses œuvres majeures et retracera son ascension de sa Toscane natale jusqu’aux châteaux de la Loire.
Et clou annoncé de la soirée, des images exclusives des douze carnets, confiés à l’Institut de « Gauloisie-géniale » et conservés dans les coffres de la Banque de « Gauloisie-bancaire », dans lesquels le virtuose à l’imagination débordante dessinait ses inventions.
Des codex qui normalement ne peuvent laisser indifférents, témoignant d’une modernité épatante.
« Quand vous voyez ses machines volantes, ses ponts, les chars… Léonard de Vinci a tout compris. Il est un génie absolu qui parle à chacun d’entre nous. Il fascine toujours car il est extrêmement actuel. Il était peintre, metteur en scène, ingénieur, architecte mais aussi un grand séducteur, un végétarien. Il incarnait le mieux la liberté de la Renaissance ».
Car patatras…
 
Qu’on puisse détailler qu’il soit gaucher ou ambidextre, ça peut encore être intéressant.
Qu’on nous affirme qu’il soit végétarien, je m’en balance…
On préfère te nous causer d’un dandy : Il est beau!
Il nexiste pourtant aucun portrait authentique de lui, mais dès les premières images, il est visiblement acquis quil était dune beauté et dune grâce insolente : «Un grand séducteur, élégant, raffiné, un dandy» élégant un rien « provocateur » jusque dans ses tenues, même s’il n’a jamais fait dans la mode vestimentaire.
Admettons encore, même si je m’en contre-cogne le neurone…
 
Normalement, ce devait être principalement son génie dans tant de disciplines, de l’art aux sciences, qui devait d’emblée être mis en avant, pas – et pendant un bon moment – ses divers traits de caractère et questionnements sur sa vie privée, lui dont chacun sait qu’on ne lui connait ni femme, ni enfants.
Justement, parmi ses amis, se trouvent également Franchini Gaffurio et Isabelle d’Este.
Et Léonard semble ne pas avoir eu d’étroites relations avec les femmes, sauf avec Isabelle : Il a fait un portrait d’elle, au cours d’un voyage qui le mena à Mantoue, qui semble avoir été utilisé pour créer une peinture, aujourd’hui perdue.
Il était également ami de l’architecte Jacopo Andrea da Ferrara jusqu’à son assassinat.
Au-delà de l’amitié, Léonard garde sa vie privée secrète.
Donc rien à dire, rien à voir, circulez !
 
Bé non, pas chez « Steph-en-Berne » : Son « exceptionnelle beauté physique », sa « grâce infinie », sa « grande force et générosité », la « formidable ampleur de son esprit », ne soyez pas kon voyons, c’est parce qu’il était homosexuel !
Ah oui, tiens donc…
C’est tellement logique !
Je vous le jure, j’en ai laissé dégouliner un « gorgeon » sur le parquet…
Bouche bée et bavante.
 
Effectivement, on sait comme tout le monde que sa sexualité a souvent intrigué et fait l’objet d’études, d’analyses et de nombreuses et formidables spéculations. Et ça date du milieu du XVIème siècle pour avoir été relancée au cours des XIXème et XXème siècles, notamment par Sigmund Freud.
On en disait que les relations « les plus intimes » de Léonard sont avec ses élèves : Salai et Francesco Melzi.
Or, si je ne m’abuse, Melzi a écrit que les sentiments de Léonard étaient un mélange d’amour et de passion pour « le beau ». Il a été décrit depuis le XVIème siècle que ces relations étaient d’un « caractère érotique », pas sexuel.
Et depuis cette date, on a beaucoup écrit au sujet de son homosexualité, voire de sa pédérastie présumée et du rôle de cette sexualité dans son art, en particulier dans l’impression androgyne et érotique qui se manifeste dans Bacchus et plus explicitement dans un certain nombre de ses dessins.
Tu dessines un nu « masculin », c’est que tu es définitivement « homo » voire pédophile…
 
Or, Léonard est passionné par la nature et les animaux au point d’acheter des oiseaux en cage qu’il dessine pour leur rendre leur liberté : Ça n’en fait pas pour autant un zoophile, que je sache !
Il est également très bon musicien, ça n’en fait pas un idolâtre de la trompette !
Si, si, c’est le lien « entre ses dessins et la réalité, comment il a interprété le monde ».
Ah ?
« Il incarnait le mieux la liberté de la Renaissance ».
Ah ?
Parce que pour incarner la renaissance et même la Liberté, il faut être homosexuel, maintenant ?
Je me suis fait engueuler par ma nichée parce que je voulais passer à autre chose, genre série à la kon.
Alors, je me suis cassé : J’en avais assez entendu de « Steph-en-Berne » et du « service-pue-blique » ce soir-là !
 
Pour remettre les points sur le « i » et le « barres-aux-tés », le gars dont ils causent doctement est extrêmement taiseux sur le sujet sa sexualité. Sa vie sentimentale ne transparaît aucunement dans aucun de ses carnets.
Alors c’est vrai, si la société florentine se montre assez tolérante, la sodomie-appliquée demeure un crime passible du bûcher !
D’ailleurs, la discrétion de Léonard remonte précisément à un scandale qui a failli ruiner sa vie : Il a 24 ans et débute sa carrière d’artiste à Florence. Une nuit, un délateur bien-intentionné glisse une dénonciation anonyme dans le « tamburo », une boîte qui recueille délations et calomnies du tout-venant.
Le matin, l’accusation est lue par des officiers : Quatre garçons sont accusés de sodomie en réunion.
Parmi eux figure « Lionardo di ser Piero da Vinci ».
Un neveu de Laurent le Magnifique, alors à la tête de Florence, est également mis en cause !
La diffamation est donc politique : On sait, on a la même par presse interposée de nos jours…
 
Une enquête est diligentée et le « Tout-Florence » se passionne pour ce fait divers qui impliquait un homme apparenté aux Médicis. Léonard comparaît le 8 avril 1476.
Un non-lieu est rendu.
Ah oui ?
Mais sa sexualité présumée ainsi étalée sur la place publique, ne plaît pas à son père, célèbre notaire, qui l’envoie hors de Florence.
Commence alors un exil de deux ans avant qu’il puisse envisager son retour.
« À partir de là, il dit : ‘‘Ma vie privée va devenir plus imprenable qu’une forteresse’’ », relate une historiographe.
Et le document évoquant cette affaire n’est retrouvé dans les archives de la police de Florence qu'en 1886…
Or, à cette époque, en plein pic de dévotion et de puritanisme, on n’en parle pas. « D’ailleurs, on parlait très peu de Léonard, le dieu de nos grands-parents était Raphaël. »
 
Bref pendant au moins un bon quart d’heure sinon plus, « Steph-en-Berne » ne parle que de ça, avec de larges sourires et des intonations « doctes » au lieu de causer du reste : La suite, je ne sais pas, j’étais parti !
Car attention, ce sujet est très controversé. Le problème est qu’il n’existe aucune source. Tout part de supputations établies principalement au XIXème siècle. Leonard a un comportement très inhabituel, mais son génie explique certainement cela.
Il est en permanence en recherche, et notamment en recherche de la beauté (les lois de l’univers, les humains, les animaux, les machines…).
Les seuls éléments sur lesquels se sont basés les personnes le qualifiant d’homosexuel, sont ses relations avec ses élèves et plus particulièrement Salai et Melzi. Or, d’une part, à l’époque seuls les garçons pouvaient être élèves d’un maître, et d’autre part, il était fréquent que le maître soit très protecteur, très paternel avec ses élèves, cela n’en faisant pas pour autant des homos, loin de là.
 
Il faudrait être nettement plus mesuré : Il n’existe aucun élément factuel permettant d’affirmer que Leonard de Vinci avait un comportement homosexuel, uniquement des interprétations et encore, presque 400 ans après sa mort ! Leonard était célèbre de son vivant, et les auteurs contemporains et chroniqueurs en « Gauloisie » et en « Ritalie » ne font aucunement mention de cela, ni même ne laisse penser qu’il serait homosexuel et pourtant, ils n’étaient pas forcément « tendre ».
Rien que ce point exclu de facto cette thèse.
 
Justement, l’aura dont bénéficiait Leonard de Vinci faisait qu’il avait de nombreux ennemis et détracteurs pour l’époque, or il semble qu’aucun ne l’a poursuivi en justice, civile ou ecclésiastique, pour des faits de sodomie, ce qui aurait été retentissant pour l’époque, où même le Roi n’aurait pu s’opposer à une enquête.
Cela est non seulement vrai pour ses dernières années en « Gaulosie », mais également pour la majeure partie de sa vie en « Ritalie ».
Bref, cette qualification d’homosexuel est pur fantasme, traduisant probablement le fait que cette « communauté-là » veut s’approprier les images des grands hommes.
 
C’est un peu ce qui transparaissait dans la démarche de « Steph-en-Berne ».
Tout le mode sait qu’il est gay (tant mieux pour lui…) et sa démarche n’est jamais qu’une récupération « sectaire », « communautariste », alors qu’on attendait une ode à la gloire du génie.
Loupé : Je n’ai pas vu la suite !
(Mais « ma Nichée » paye quand même sa redevance télé…)
On parle ici et là de stigmatisation et de « déchirement », « d’éparpillement » du lien social…
Je me demande si on nous ne la joue pas un peu trop : S’il faut être « homo » ou « feuj » pour être reconnu « génie », où mettons nous tous les autres ?
Surtout quand ce mantra est diffusé et relayé par des « homos » ou des « feujs ».
 
Personnellement, je m’en fous totalement d’avoir affaire à des « homos » ou des « feujs » (ou des « blacks », ou des « rebeus », ou des « peaux-rouges », ou des martiens, ou des bouddhistes, ou…) : Je ne fais pas la pub de moi-même comme le nombril indispensable du monde et de l’univers (et pourtant…), parce que j’ai du respect.
Eh bien « Steph-en-Berne » (et beaucoup d’autres) n’hésitent pas une seconde à manquer de respect pour autrui !
Honteux pour tous les « non-homos » ou les « goys » (ou les « non-blacks », ou les « non-rebeus », ou les « non-peaux-rouges », ou les non-martiens, ou les non-bouddhistes, ou les non-…) : Il ne mérite que mon affliction pour ne jamais nous servir que des konneries.
Dommage pour des « graines de génie » !
 
Et plus ça va, plus ça devient de la « non-indifférence » de ma part : Je vais finir « sale-vieux-kon » à mon corps défendant.
Vivement que je me casse pour de bon de cette planète-là !
Ça devient insupportable.

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