Moi, j’adore les Présidents de mon pays !
Ils sont une source, non pas d’inspiration, mais de
confirmation intempestive de mes élucubrations fictionnelles absolument
constante.
Rendez-vous compte que « Bling-bling » (le
seul qui) m’a « inspiré » « Opération Juliette-Siéra » avec
son « grand-emprunt », et m’a, par la suite, confirmé le « dézingage »
de « Déesse-Khâ » à New-York, et dans les grandes largeurs.
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » dans le rôle
qui lui va si bien de « Capitaine de pédalo » aura « collé »,
aux déclarations près, aux aventures de « Charlotte » entre les
rumeurs de coup-d’État qu’il inspirait au début de son mandat et la « Manif’-pour-tous »,
puis le « Logiciel BBR », telles que j’avais pu l’imaginer.
Sympathique de sa part.
Quant à « Jupiter », entre son entrée en
campagne et surtout ses financements occultes, il aura persisté comme ses prédécesseurs
à vouloir « copier/coller » mes fictions suivantes.
Pas toutes, mais tout de même.
Pourquoi croyez-vous qu’il soit allé se promener à
Mayotte et à la Réunion ?
La situation est tellement tendue qu’il comptait bien
apaiser les esprits par sa seule présence ?
Il n’y a pas plus urgent comme la Nouvelle-Calédonie
ou la Polynésie qui l’une et l’autre s’apprêtent en douceur à sortir de l’UE et
du giron de la Métropole, alors que le gouvernement ne parvient pas à déminer
la « Corsitude » et son « FLNC-Nouveau », ou seulement les « Gilets-jaunes »
et la grogne sociale autour de la réforme des retraites même en battant en
retraite sans gloire ?
Bé non : C’est juste un déplacement « discret »
pour rencontrer Paul de Bréveuil sur son chantier des îles Chagos,
figurez-vous.
Parce que son voyage n’a pas été de tout repos.
Il a été accueilli dans les deux départements ultra-marins,
avec quelques ministres en goguette, par une série de manifestations plutôt
bruyantes.
Dans le premier archipel, miné par la pauvreté et
l’immigration clandestine, le président a enfin promis des réponses concrètes.
Rappelons que Mayotte, c’est le plus grand bidonville
de la « Gauloisie-enchantée ».
La « Jungle de Calais », ou les squats le
long du périph’, à côté, ce sont des pistes de danse pour « bobo »…
Quelles réponses, car les associations locales sur
place tiquent faute de précision ?
On a évité le doigt d’honneur, mais sur la place d’Hamjago,
village de la pointe nord de Mayotte, il s’adresse à la populace en bras de
chemise, colliers de jasmin autour du cou, vue sur la plage, coucher de soleil
à tomber : Une vraie carte postale, mais lourde de sens.
Au loin, se dessinent les côtes d’Anjouan (Comores), d’où
partent chaque jour des « Kwassa-kwassa », ces embarcations de pêches
devenues bateaux de passeurs qui lui avaient inspiré, en juin 2017, cette
plaisanterie douteuse-là…
À Hamjago, sur la commune M’tsamboro, là où le « Air-Haine »
prospère à Mayotte, on y nourrit les plus solides espoirs pour les municipales.
Par le choix d’un lieu parce qu’officiellement c’est un
déplacement « politique », il persiste à « marquer à la culotte »
(terme de rugbeux) « Marinella-tchi-tchi », dans un duel qu’il compte
emporter en s’emparant du dossier immigration. Sujet central dans l’archipel où
la moitié des habitants sont étrangers.
Et micro en main, « Jupiter » harangue la
foule façon meeting électoral : « Mayotte française, c’est plus de
sécurité ! Apporter la sécurité, c’est lutter contre l’immigration clandestine
! » clame-t-il.
Le foulard, au passage, ce n’est pas son problème…
« Il ne faut pas avoir de discours de haine avec
les autres », lâche-t-il. Et il fait applaudir les forces de l’opération
Shikandra, nom d'un poisson qui… mord fort quand on approche de son nid.
Il se réjouit de la « forte » augmentation des
reconduites à la frontière depuis le début de l’année.
« Vous avez vu le niveau du RN ici ? Vous avez la
difficulté économique, l’habitat insalubre… Cela a une résultante, les Mahorais
disent : comment je fais pour vivre ? ». D’où la crise du printemps 2018 et
la création du Collectif des citoyens de Mayotte.
« Nos parents ont combattu pour que Mayotte reste
française. À nous de mener le combat jusqu’au bout pour qu'on le soit
pleinement, comme si on vivait en Charente. Et pour ça, on ne peut pas se
focaliser que sur l’immigration. L’état des routes, la santé, l’école… On est
le seul département sans salle de spectacle. Ça n’existe pas ailleurs ! »,
témoigne un père de famille à Hamjago.
« Jupiter » en dit seulement qu’il faut « remédier
aux doutes sur l’action publique ».
Et puis il y a les bains de foule dans des périmètres
ultra-sécurisés. Les promesses aussi : Rallonger la piste de l’aéroport et
mettre fin aux tarifs prohibitifs des vols vers la Métropole, construire 800
salles de classe d’ici 2022 ou un deuxième centre hospitalier.
Le Père-Noël !
« Non ! Ou alors, c’est un Père
Noël qui s’est fait attendre depuis 20 ans. »
Il avait quel âge, à l’époque, au juste ?
Celui d’un jeune kon en prépa…
Voilà pour la « carte postale » politique.
En réalité derrière les sourires sur les chaînes d’information,
l’ambiance sur l’île est exécrable. Les « autochtones-locaux »
dénoncent. Venus pour manifester pacifiquement à son passage ils auront eu la
surprise de découvrir une île propre, ce qui est inédit. « On doit dire
que d’habitude c’est extrêmement sale. On voit subitement que les services de
la police et de la gendarmerie opèrent des ratissages quotidiens. Il n’y a pas
un clandestin dans les rues et pour nous c’est assez surprenant car on se
réapproprie notre espace public puisque tous les étrangers ont déserté les rues
», expliquait la présidente d’un collectif de citoyens de Mayotte.
Et la mobilisation n’a pas été du goût des autorités.
Vêtus de blanc pour marquer leur contestation, des militants du collectif des
Citoyens de Mayotte ont été interpellés par les forces de l’ordre le 22
octobre.
Relâchée un peu plus tard, la présidente du collectif s’est
exprimée à sa sortie du commissariat : « On a été, sous vos yeux,
empêchés par la police nationale d’accéder au rassemblement public pour le
président Macron (…) Il n’y a aucune justification légale puisque vous
savez que l’on a appelé à accueillir le chef de l’État pacifiquement », assurant
que la décision avait été prise par le sous-préfet.
Il travaille à son avancement, celui-là.
« Comme vous le savez on a quand même, en France,
dans un pays de droit, le droit absolu de s’exprimer librement mais aussi de
pouvoir participer à un rassemblement public », a-t-elle insisté.
Et elle affirme avoir été malmenée dans le « panier-à-salade »
des forces de l’ordre. « Dans le fourgon de police, certains policiers et
une policière étaient en train de me serrer alors que je ne résistais pas (…)
C’était extrêmement violent (…) On m’a insultée », a-t-elle
argué, prévenant qu’elle porterait « plainte pour violence ».
Qu’elle y vienne faire un stage à « Paris-sur-la-plage »,
tiens donc…
Dès la veille de l’arrivée de « Jupiter »,
tout avait pourtant été mis en place pour une visite sans couac. Des internautes
avaient en effet relevé la présence d’une « balayeuse de voirie », fait rarissime
destiné selon eux à « cacher la misère de (l')île » au président de
la République.
« Non mais franchement je n’avais jamais vu ce
camion dans nos rues (…) Il faudrait peut-être qu’il s’installe à
Mayotte, Emmanuel, pour que tous nos problèmes soient réglés. »
Parce que ledit camion va probablement repartir d’où
il est arrivé…
Images truquées d’une relation apaisée. « Maoré na
Farantsa paka tcho ! » (« Mayotte et la France, jusqu’au bout, à la
vie à la mort »), a-t-il lancé à la foule venue l’écouter à Mamoudzou.
Quelle galère pensait-il probablement se remettant à
peine du « Jet-lag » intempestif pris entre les yeux.
« Bibi » n’a semble-t-il pas voulu suivre :
Ce n’est plus de son âge ces « gamineries-là »…
D’autant que pour se rapprocher des « Îles-Chagos »,
« Jupiter » a poussé jusqu’à La Réunion, autre DOM local, pour une
durée de 3 jours (dont tout un week-end de « détente »…).
Et là, grève générale et « Gilets-jaunes » l’attendaient.
Les syndicats avaient lancé un appel à la grève, inspirés par les pompiers de l’aéroport
de Mayotte.
Les « Gilets-jaunes » avait paralysé l’île
durant plusieurs semaines l’année dernière. L’île est toujours dans une
situation de crise sociale aigüe.
Eux dénoncent les inégalités sociales et surtout la cherté
de la vie.
« Nous entendons ainsi, à l’occasion de la
venue du président de la République, alerter sur la situation sociale de La
Réunion, l’absence de réponse à la hauteur des enjeux en matière d’emplois,
salaires, retraites, vie chère, logement, services publics,
indemnisation-chômage,… et sur le fait que les politiques menées aggraveront
encore davantage les difficultés sociales de la population », ont-ils
indiqué.
Sur les 850.000 habitants que compte l’île, 40 % vit
sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage atteint 24 %, voire 42 % chez les
jeunes.
Et ça plombe les statistiques nationales…
Par ailleurs, selon « Lyne-Sait », le coût
de la vie pour un budget moyen de ménage réunionnais y est 7,1 % plus élevé que
dans l’Hexagone, alors que le revenu médian réunionnais est inférieur de 30 %
au niveau national (AFD, 2015).
Avec une inflation record connue en 2018 (+ 1,8 %),
les prix continuent d’augmenter en 2019 (+ 0,6 % depuis le début de l'année).
De quoi rassurer « Mariole-Drague-Hi »…
« On comptait nos sous avant les Gilets
jaunes, on les compte encore plus maintenant ».
« Jupiter » le reconnaît : « La
Réunion a été bousculée par des conflits sociaux très importants », et
le problème de « la vie chère reste essentiel ».
« La situation n’est pas facile (…) Mais
là aussi, nous avons un engagement, des réponses et une action. Mais parfois
les choses prennent du temps et il faut l’accepter ».
20 ans, sera-ce suffisant ?
Il n’empêche, il a été obligé de revenir sur les émeutes
et violences qui ont émaillé certains des quartiers de la ville du Port jeudi
soir.
« J’appelle chacun au calme et à ce que les
tensions baissent », a-t-il déclaré après la question d’un journaliste
sur le sujet. « Malheureusement ces tensions n’adviennent pas, et ces
violences urbaines ne sont pas là, uniquement quand le Président de la
République se déplace »…
J’apprécierai à la place des Réunionnais.
Et de saluer au passage « la mobilisation de
nos forces de l’ordre qui avec beaucoup de courage et de ténacité ont permis de
revenir au calme ».
« Ça ne va sans doute pas assez vite pour eux,
mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir et le gouvernement est mobilisé
pour ce faire. La violence n’a jamais permis d'accélérer les choses, au
contraire. Elle rouvre des clivages, parfois des tensions, elle donne une mauvaise
image. »
Tiens donc : Philosophe, en plus ?
Et de faire une visite surprise jeudi matin aux Camélias,
quartier populaire de la ville de Saint-Denis, chef-lieu de l'île, où il a
échangé pendant une heure et demi avec des habitants.
Aux Camélias il en dit : « J’ai vu des
jeunes qui n’étaient pas contents de leur quotidien, mais qui étaient
remarquablement responsables dans un quartier parmi les plus pauvres, et l’un
de ceux où le niveau de délinquance est le moins élevé (…) Il y a un
autre visage des quartiers ».
C’est dire « tous les autres »…
Ils « Bosphorent » mais n’ont pas de costard
pour autant.
Sauf le préfet en grand uniforme, naturellement.
Comme il a déjà fait un petit détour aux « Glorieuses »,
il en fera un autre nettement plus discret.
Comme je vous l’indique ci-avant.
Alors qu’à portée des B52 de Diego-Garcia tout proche,
la Syrie s’enflamme, l’Irak s’insurge, l’Iran se braque, Ryad s’inquiète,
Jérusalem se prépare et Beyrouth s’insurge (encore une histoire de taxe sur l’essence…) :
Jupiter a du boulot en perspective.
Mais il préfère faire du « tourisme-politique »
aux frais du kon-tribuable.
Avouez que derrière ce que la presse veut bien vous
montrer, ça ne remplit pas vraiment la gamelle.
Il me reste à confirmer ce que j’ai pu apprendre sur
le séjour estival de « Poux-Tine » autour de la piscine du Fort
Brégançon cet été, ce qui « suinte » enfin du G7 de Biarritz derrière
les belles déclarations des participants et on va encore découvrir que dans le
déroulé international de cette fin d’année, tout s’enchaîne sans qu’il y ait la
moindre trace de « hasard-hasardeux ».
Je vous le répète, je les adore : C’est du
pain-béni pour un auteur qui fait dans la « fiction-romanesque » sur « faits
réels ».
Une fois de plus, « ils » me livrent tous ces
fondements inscrits dans les livres d’Histoire à écrire qui me font rugir de
bonheur.
Merci à tous (et à « Jupiter » en ce moment) :
Ce doit être propre à leur « essence » présidentielle.
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