On avait du mal à y croire, et pourtant…
L’interdiction de la vente de voitures thermiques interviendra en 2040…
Et Les véhicules hybrides seraient également concernés par cette loi.
Moi, j’adore la perspective !
La semaine dépassée, la mesure a été votée par l’Assemblée Nationale.
Un texte adopté « à l’unanimité » (?) : C’est la fin de la
vente de véhicules à carburants fossiles, puisque ce texte issu du projet de
Loi d’Orientation des Mobilités a en réalité été adopté à 62 voix contre 6 et
17 abstentions…
Concrètement, ce sont l’ensemble des modèles propulsés par de l’essence ou
du diesel qui seront bannis des concessions, et les hybrides ne seront pas
épargnés.
Seront également concernés les modèles d’occasion, puisque comme l’affirme
un député « En-Marche-même-pas-en-rêve », « si l’un de nos
concitoyens achetait en 2025 un véhicule diesel ou essence, même hybride, à
partir de 2030 il n’aurait plus le droit de le vendre d’occasion ».
Va vous falloir anticiper, les jeunes !
Car cela devrait signifier une baisse considérable des ventes de véhicules
thermiques bien plus tôt, y compris sur le marché de l’occasion (au grand dam
des constructeurs qui ne sont pas prêts), mais aussi des acheteurs, qui devront
donc opter pour des modèles électriques, affichant des prix encore généralement
beaucoup plus élevés (sauf pour le chinois qui arrive : Une hécatombe à
prévoir dans nos « industries-mécaniques » nationales…).
Des effets de l’obsolescence-imposée par la loi…
Il paraît qu’on devait lutter contre…
Si cette mesure a de quoi profondément vous attrister, estimez-vous
heureux : Les députés avaient demandé à avancer la date butoir à 2030, ce qui
n’est finalement pas passé.
Preuve qu’il existe malgré tout une once de lucidité chez certains de vos
élus…
Pas tous.
Et pour cause, ces derniers estiment que si la décision d’interdire la
vente des véhicules thermiques en 2040 est « réaliste et ambitieuse »,
fixer « une échéance en 2025 ou 2030 » laisserait « trop peu de temps
aux acteurs » de l’automobile pour s’adapter et être véritablement prêts.
Et s’il n’y avait qu’eux…
Et pour cause, à l’heure actuelle, les modèles électriques disponibles se
comptent presque sur les doigts d’une main, même si les concepts annonçant de
futurs véhicules de série sont quant à eux plus nombreux. D’autant qu’on attend
des batteries à « charge ultra-rapide » à base de nanoparticules (qui
fonctionneraient comme des condensateurs), avec une capacité de 65 KW/h, soit
environ 500 km d’autonomie…
Par ailleurs, l’Assemblée Nationale a également voté en faveur d’une
neutralité carbone à l’horizon 2050, une ambition notamment affirmée dans le
cadre de l’Accord de Paris, visant à atteindre l’équilibre entre les émissions
de gaz à effet de serre et l’absorption de ceux-ci.
Outre la réduction des émissions des véhicules thermiques, le gouvernement
souhaite également mettre en place plusieurs mesures, dont la fin de la
production de charbon en « Gauloisie-polluée » en 2022 ainsi que la
réduction globale de la consommation d’énergies fossiles à moins de 40 % en
2030…
Vous ne vous rendez pas compte de la « révolution » que cela va
entraîner dans votre quotidien.
« Moi pas concerné ! » vous exclamerez-vous :
« Je prends les transports en commun… »
Que tu vas avoir l’air kon avec ton frigidaire sur le dos dans le métro
(le bus, un car, le train, ton vélo) parce que le précédent aura rendu
l’âme (la faute à l’obsolescence programmée pas encore éradiquée) !
Bon, je sais, tu es un « écololo-bobo » et tu payes des esclaves
à pédaler sous la pluie pour te faire livrer tes repas, mais tout de même, en
trouveras-tu pour tes « encombrants » ?
Bon sang mais c’est bien sûr : Ce sera avec des véhicules
électriques !
Bien sûr (ou des charrettes à bœufs ou à bras…), mais à condition que ça
existe, que tu puisses payer plus cher (parce que c’est plus cher) pour te
faire livrer et que tu n’oublies pas de te faire taxer encore plus pour te
payer des éoliennes, des centrales solaires – puisque tu ne veux pas de
centrales nucléaires (à gaz, au fioul, charbon, lignite, tourbe) – sans compter
le renforcement des câbles qui véhiculent cet électricité à t’en faire refaire
tes installations électriques avec des prises de force équivalentes.
Si je me souviens bien, le réseau « basse tension » est en
triphasé à 360 volts de tension. Dans le temps, on était alors à distribuer du
110 V dans les foyers (un tiers de 360), qu’il a fallu se payer des
transformateurs en pagaille pour persister à garder son matériel dans les
foyers quand on a « doublé la puissance délivrée » en passant au 220
V (deux tiers de 360 V)…
Que là, si la production devra impérativement suivre (doublement de la
production électrique d’ici à 2030 et encore plus en 2040), sauf à
« planter » le réseau, on va passer directement au 720 V triphasé
pour faire face…
Je ne te dis pas la flambée des transformateurs derrière chaque prise à
ton domicile si tu ne veux pas avoir à te repayer tout ton matériel, y compris
ton éclairage nocturne.
À moins d’investir dans la bougie ou les lampes à pétrole d’antan…
Marrant : On va avoir partout des « sous-stations de
redressement » pour distribuer la consommation réclamée pour vous livrer votre
bouffe jusqu’à votre supermarché de quartier… et votre courrier !
Kafkaïen !
Ne soyons pas bégueule : Ça ne peut qu’être paradisiaque.
À plusieurs conditions qui ne sont hélas pas encore réunies.
Couvrir le territoire de bornes de recharge assez puissantes (40 ou 60
ampères voire plus), ce qui va nécessiter de doubler les câbles ou… la tension
et de jeter celles déjà installées ou mettre tout le monde au vélo (même pour
de longues distances) ou au « pousse-pousse ».
Donc changement de tous les postes de distribution d’ERDF…
Et c’est qui qui va payer, là-dis-donc ?
C’est soit ça, soit il faudra démonter le réseau routier qui ne servira
plus à rien… et rendre à la nature sa place originelle : Ça tombe bien,
puisqu’on aura besoin de plus d’espace cultivable pour nourrir tout le monde,
sans pesticide, naturellement, donc avec des rendements à la ramasse.
De toute façon, les agriculteurs et les routiers, ils vont aussi devoir se
passer de carburants « classiques » pour faire tourner leurs bahuts
et les moissonneuses-batteuses, donc avec des bornes sur tous les parkings et
au bout des champs…
À moins d’en revenir aux Percherons.
Déjà que les « bobos-écololos-des-villes » ne supportent pas le
chant des coqs dans les villages et les odeurs de crottin quand ils vont « au
vert » à la campagne les week-ends, ça va devenir sympa…
Distribuer de l’électricité, c’est bien même si ça obligera à remplacer
toute ce qui existe déjà, accumulé en plusieurs générations, en à peine une
décennie (de toute façon, l’argent pour ce faire sera gratuit, n’est-ce pas…
puisque c’est le vôtre), encore faut-il le produire.
Avec quoi ?
Pas de l’énergie nucléaire : Les mêmes « dictateurs-écololos-bobos »
n’en veulent pas.
Donc, il faudra bien couvrir le territoire d’éoliennes (de celles qui
parfois tournent à l’envers consommant les pics de production qui ne servent à
rien…) et de piles solaires.
Et là, ça va devenir compliqué, parce que l’herbe qui pousse dans la
nature, elle a aussi besoin de lumière. Et que si celle-là est « volée »
par des panneaux-solaires, elles ne pousseront plus.
Logique : Jusqu’au point d’importer des fourrages et des tourteaux de
soja ?
Pour le soja, c’est du pain béni pour les américains : Ils n’attendent
que ça !
Pour le fourrage, vous êtes priés de vous convertir aux régimes
végétariens.
C’est cohérent, figurez-vous…
Et déjà planifié dans vos esprits-manipulés.
Probablement qu’on fera l’impasse sur les motorisations internationales
des navires et des aéroplanes : La propulsion électrique n’est pas encore
au point.
Notez qu’on trouvera bien le moyen d’en revenir à la voile pour le transport
maritime (mais il faudrait former de vrais-marins, « à l’ancienne »)
ainsi que pour la pêche, et quant aux transports aériens, la solution est de
prendre son mal en patience et de voyager en dirigeables, plus légers que l’air !
C’est que du bon sens, n’est-ce pas : Presque paradisiaque, même.
Ceci dit, puisque les autoroutes, les routes à 2 x 2 voies (voire même les
périphériques des grandes villes, les ronds-points et plein de chemins isolés)
ne serviront plus à grand-chose, on pourrait peut-être les recouvrir de
panneaux solaires, n’est-ce pas.
D’accord, c’est moins résistant que le macadam aux agressions des
véhicules, mais comme justement ceux-là pourraient être moins nombreux et moins
rapides, l’un dans l’autre, on teste déjà ici et là quelques solutions
avant-gardistes.
Une « logique » déjà en voie d’être « balisée ».
Restera bien sûr le train (métropolitain, tramway, etc.) à propulsion
électrique, pour se déplacer au loin dans des conditions de « confort »
à peu-près acceptables (en tout cas plus que le vélo pour un Paris-Reims et ses
pentes abruptes autour des détours et méandres de la Marne…).
Ce qui signifie d’électrifier tout le réseau : Ça tombe bien, il y
est déjà, sauf sur les petites-lignes que l’on ferme à tour de bras.
Même logique… anticipée.
Et je vois mal les CTC électrifier son réseau Ajacciu/Bastia/Calvi et ses
cols de fou.
Adieu le TGV (Train à Grandes Vibrations) insulaire…
Également je vois mal les « services de sécurité » se déplacer
en char à bras pour venir vous aider : Vous auriez largement le temps de
trépasser entre-temps.
Pareil pour l’Armée, les CRS, les « voltigeurs-motorisés », la
Marine, l’Aviation et pire encore, la « guerre de l’espace ».
Quoique que le « lancer-de-satellite » utilise d’autres
carburants que des dérivés pétroliers.
Mais on ne fermera peut-être pas toutes les raffineries et on gardera
probablement un ou deux ports de transit : Les autres iront pointer au
chômage, puisque même le plastique (sous-produit de l’industrie pétrolière) est
déjà banni !
Les bas en nylon, pas encore, mais ça va venir : On va te refaire des
plantations de mûrier-à-soie jusqu’en Ardèche…
Évidemment, je ne crois pas une seule seconde à ce « schéma-unique ».
Vous non plus d’ailleurs.
Il n’y a aucune valeur ajoutée créée par cette disruption « légale ».
Aucune « création-destructrice » comme on en causait encore la
semaine dernière, mais au contraire de la destruction de valeur.
Ensuite parce qu’il y a des solutions alternatives comme les bio-carburants.
Sauf que le problème du « bio », c’est que ce que vous brûlerez
dans votre chaudière (pour une douche matinale « optimale »), vous ne
le trouverez plus dans votre assiette…
Se chauffer ou crever de faim ?
Non pas tout de même, puisqu’on vise seulement la « neutralité
carbone » à 10 ans. C’est marqué comme ça dans le texte.
Et qu’il y a encore des progrès à faire (en allant pêcher du plancton, en
captant du CO2, en recyclant les huiles et goudrons, etc.) et donc
des subventions à distribuer pour soutenir les initiatives.
Pour l’heure, elles sont gâchées à isoler vos « passoires-thermiques »,
ce qui est totalement stupide dans la mesure où vos logements ont aussi besoin
d’être aérés !
Mais soyez en sûrs, c’est vous qui paierez, sur vos quittances d’électricité
et/ou via l’impôt et les taxes.
C’est déjà en cours depuis plusieurs années et ça va s’accélérer…
Qu’est-on ne ferait pas pour la planète, n’est-ce pas ?
Reste l’hydrogène. La filière prend du retard et elle n’est pas si « écologique »
que ça : Il faut fabriquer ce gaz (hautement volatile) avant de le
consommer dans vos futures piles à hydrogène (qui font de l’eau et de l’électricité
embarquée). Or, sauf à utiliser des combustibles fossiles (ce qui ne sera pas
permis par la loi), pour en faire des bombonnes (à chargement aisé), il faut
quantité d’électricité.
Qu’on n’aura probablement pas à disposition (cf. ci-avant).
Car on en revient aux problèmes précédents de la fabrication et de la
distribution de courant électrique.
En bref, « ils » ont voté et vous prennent en tenaille si vous
devez changer de véhicule dans les dix prochaines années : Voiture
(cyclomoteur, moto…) électrique ou à moteur « bio » ou à hydrogène ?
Il n’y a pas 36 solutions.
À mon sens, il se peut que se développe également des hybrides « bio/électriques ».
Ce qui implique deux motorisations et un réservoir de secours de bio-éthanol ou
seulement à hydrogène.
Des solutions qui n’existent pas aujourd’hui en low-cost à portée de
bourse d’un « laborieux-moyen » (qui paiera quand même pour tous les
autres qui auront les moyens) et qui sortent seulement à peine des ateliers de
dessin et bureaux d’ingénieurs des constructeurs.
Le tout devant être impérativement « opérationnel » dans 10 ans,
pas plus, que ça va vous coûter un bras et une jambe.
Vous êtes prévenus : Parce que ce n’est facile de pédaler à moitié
amputé de la sorte !
Et en plus, vous serez priés de dire « Merci »…
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