Pierre Perret n’a pas tout compris !
Quoique…
Plus je vieillis, plus je deviens kon, vous le savez.
Récemment, je me suis intéressé au sexe. Notez :
Ce n’est pas nouveau, mais là j’entends, pas le mien, je connais…
Mais à ceux des autres kouillus que je n’ai jamais examiné
de près, mais qui intrigue par sa forme bizarre d’amanite-phalloïde .
Pour découvrir que la science a relevé qu’il y a seulement
4 différentes formes de pénis !
Incroyable, non ?
« Le dur, le mou qui a un grand cou, Le gros touffu,
Le p'tit joufflu, Le grand ridé, Le mont pelé… », tout cela est loin de l’inventaire
du chanteur pour qui il en existe des dizaines différents !
Mais rien n’est plus faux également, comme la phrase
qui dit « quand on en a vu un, on en a vu 1000 ».
Figurez-vous que non, les pénis ne se ressemblent pas,
ils varient comme les visages. Mais un gynécologue américain aura entrepris de
déterminer les « types » de pénis selon leurs formes (on ne parle pas de «
taille », ni de longueur ni de circonférence), et de préciser les « atouts »
de chacun.
Et il en a déterminé quatre et il est loin du compte !
Leur efficacité ne dépend d’ailleurs ni leur taille,
ni de leur épaisseur, mais de leur « forme »…
1/ Le pénis « crayon »
Ce serait le plus courant : Uniforme dans sa longueur,
il se distingue par un gland étroit et pointu. Il s’adapte globalement à toutes
les positions et permet une pénétration douce et sans douleur.
2/ Le pénis « champignon » (à la « McDo-Trompe »
d’après « Stromy-Diesel » qui l’a essayé)
Il est couronné d’un gland « champignon » un peu voire
beaucoup plus gros que le reste de son corps. La pénétration est plus délicate…
Selon Dr Shusterman, 20 % des hommes seraient pourvus
de ce format (étude basée sur ceux qu’il a vus !)
3/ Le pénis « banane »
On imagine très bien la forme quand on évoque ce fruit
: Épais sur la longueur, le pénis banane possède un gland et une base plus fin.
C’est le type de sexe masculin le plus répandu, après le pénis en forme de
crayon.
4/ Le pénis courbé
Environ 10 à 20 % des hommes ont un pénis qui se
courbe légèrement, « d’environ cinq à dix degrés » toujours selon le
Docteur Shusterman, ce qui faciliterait l’accès au point G. Mais attention,
l’inclinaison peut parfois constituer une gêne pour les deux partenaires.
Cette courbure est due au ligament suspenseur qui
maintient le pénis au bassin, qui, étiré, fait qu’il est un peu suspendu un peu
vers le haut.
Mais, à partir de ces 4 « modèles standards », il
existe une infinité de variation de pénis. Il y a ceux qui sont aussi flasques
longs que tendus (21 % des hommes), ou qui manifestent une vraie différence de
tailles (les 79 autres %), circoncis ou non, qui « fonctionnent »
bien ou pas (40 % des hommes ont des pénis qui ne fonctionnent pas toujours
comme ils le voudraient)…
Il n’y a pas de forme idéale, selon une enquête
publiée par le Journal of sexual medicine, qui interrogeait sur les pénis de
leurs rêves quelques « dames ».
Elles devaient noter des pénis sur photos en fonction
de l’apparence esthétique, les poils, la peau, le scrotum, la forme du gland,
le méat urinaire, l’épaisseur et la longueur du pénis.
L’étude aura en effet conclu que c’est l’aspect
général (apparence esthétique, peau et poils) qui compte, et pas la forme ou la
taille.
L’important, c’est d’être soigneux… Et bien dans son
corps en général !
Pour mon propre sondage (suite à ces découvertes)
auprès de « dames de confiance » de ma connaissance, c’est plus
complexe que ça…
Il existerait au moins 7 formes de sexes masculins
différentes.
1/ Le pénis circoncis
Aux Etats-Unis, près de 90 % des hommes âgés de plus
de 20 ans se sont délestés de leur prépuce. Que ce soit par religion, par
mesure d’hygiène ou pour diminuer les risques de contamination, le pénis
circoncis s’est peu à peu imposé comme le pénis classique.
2/ Le pénis standard : Le classique
79 % des hommes sont dotés d'un pénis « standard ».
Taille moyenne, forme basique, il grossit pendant l'érection et reprend sa
forme initiale après éjaculation.
3/ Le pénis stoïque
Qu’il dorme ou qu’il bande, ce zizi reste plus ou
moins de taille identique.
Surprise, on dénombrerait tout de même 21 % de la
gente masculine possédant ce spécimen. Son statut peut ainsi provoquer une
bonne surprise au repos et finir par décevoir de par sa non-mutation pendant l’acte…
4/ Le pénis incurvé
Invisible au repos, son « penchant » se
manifeste en se durcissant. Assez répandu, ce type de pénis nécessitera
peut-être de tester plusieurs positions pour trouver celle la mieux adaptée au
cours des nombreuses galipettes, à moins que son inclinaison soit justement
parfaitement orientée.
5/ L’imprévisible
Le mek est excité, mais son sexe peut ne pas toujours
suivre. Une situation qui concerne 40 % des hommes. Cela provient souvent d’un
problème de santé qu’il pourra tenter de régler en se rendant chez un
spécialiste.
6/ Le minus
Tout petit à l’état naturel, le micropénis grossit
pendant l’érection même si sa taille peut rester relativement modeste. Comme on
n’a de cesse de le répéter : Sauf cas extrême, de toute façon ce n’est pas la
taille qui compte !
7/ L'anaconda
Inversement, beaucoup plus grand et large que la
normale, ce pénis peut faire peur de prime abord. Il faudra donc miser sur la
lubrification et les préliminaires pour espérer le faire pénétrer utilement.
Ce sont des « spécialistes » qui le disent…
Mais à noter qu’à ces 7 typologies masculines
pourraient s’en ajouter 2 autres :
8/ Le champignon
Fourbe, la quéquette dite « champignon » possède un
gland (beaucoup) plus gros que son tronc, comme il est dit ci-dessus (à la « McDo-Trompe »).
Méfiance donc à ne pas lui dire « oui » à tout avant de l’avoir bien reluqué de
la tête au pied.
9/ Le petit gros
Il est petit en effet, mais aussi sacrément costaud.
Gare donc à ne pas trop le regarder de haut lorsque son propriétaire se sera
déculotté, il pourrait bien surprendre.
Alors on peut se poser la question : Pourquoi le
pénis a-t-il toutes ces formes et cette forme en général ?
Tout d’abord, la taille : N’en déplaise à tous
les fabricants d’extenseurs de pénis, l’homme, comparativement à ses frères
primates, est de loin le mieux doté et, étant donné les dimensions du vagin,
n’a pas besoin d’être plus imposant qu’il n’est.
Question grosseur des testicules le champion est le
bonobo. Question longueur Homo sapiens est le roi avec un sexe en
moyenne deux fois plus grand et plus gros que celui de son plus proche parent,
le chimpanzé.
Signalons au passage que la femme l’emporte devant
toutes ses amies guenons par la taille de ses seins.
En plus de se distinguer par sa taille, le zizi humain
se singularise par sa forme.
Chez l’homme, le gland est très marqué au point que le
diamètre de la couronne, cette espèce de collerette qui sépare le gland du
reste de la verge, est plus grand que celui du pénis lui-même. Chez les cousins
singes, en revanche, cette rupture de continuité est nettement moins flagrante.
Pourquoi ?
Comment des millions d’années d’évolution ont-ils pu
aboutir à cette forme particulière ?
Dans un article remarqué publié en 2003 dans Evolution
and Human Behavior, le psychologue évolutionniste américain Gordon Gallup a
émis une hypothèse audacieuse basée sur l’idée qu’il s’agit d’une stratégie
développée par l’homme pour maximiser ses chances de devenir père (et donc de transmettre
ses gènes) en refoulant mécaniquement du vagin le sperme qui pourrait y avoir
été déposé – éventuellement par un autre mâle car, c’est bien connu, femme est
volage – lors d’un précédent rapport sexuel. Les spermatozoïdes ayant en effet
la capacité de survivre entre 48 et 72 heures, la compétition entre meks
pourrait aussi se jouer à l’intérieur même du corps féminin.
Et Gordon Gallup est allé au bout de son idée en
effectuant des expériences grâce à des prothèses sexuelles.
Pour ce faire, ses collègues et lui ont injecté dans
des vagins artificiels différents mélanges liquides d’eau et de farine, dont la
viscosité se rapprochait de celle du sperme. Puis, ils ont introduit des
godemichés de formes différentes, deux reproduisant un pénis de manière
réaliste, avec des couronnes plus ou moins marquées, et un sans couronne,
plutôt genre concombre.
En observant ces coïts inféconds et synthétiques, les
chercheurs se sont vite aperçus que le pseudosperme injecté au début de
l’expérience était à 91 % déplacé derrière la couronne, comme ramoné vers
l’entrée du vagin.
En revanche, en l’absence de collerette, ce chiffre
tombait à 35 %.
Évidemment, plus le pénis artificiel était enfoncé
profondément et plus les mouvements de va-et-vient étaient énergiques, plus la
couronne évacuait de « sperme ».
Pour confirmer cette hypothèse, deux sondages anonymes
auprès de plus de 200 étudiants, filles et garçons confondus ont été réalisés
(avec des subventions universitaires). Les personnes interrogées ont
majoritairement convenu qu’après une infidélité de sa compagne ou une absence,
le « mâle », lors de l’acte charnel, augmentait à la fois la
profondeur de la pénétration et le rythme de ses coups de reins…
CQFD.
L’hypothèse de la compétition spermatique pour
expliquer la forme si particulière du pénis humain a donc semblé très
convaincante suite à cette étude pour le moins originale. Néanmoins, dans une lettre
publiée en 2009 dans les Archives of Sexual Behavior, le gynécologue américain
Edwin Bowman a remis en cause cette théorie.
Ce praticien est d’accord pour dire que la couronne
sert en quelque sorte à faire du ménage sur les parois du vagin. Mais, pour
lui, il ne s’agit pas d’éliminer d’éventuels spermatozoïdes concurrents, parce
qu’ils sont probablement soit déjà morts, soit déjà plus avancés dans
l’intimité féminine.
Si nettoyage il y a, c’est celui des sécrétions
vaginales acides, souvent mortelles pour les spermatozoïdes. Selon Edwin
Bowman, le pénis s’est adapté au vagin afin de préparer le terrain et de donner
le plus de chances possibles aux gamètes qui vont s’y aventurer.
C’est une preuve de plus que, depuis des millions
d’années, un « vrai dialogue » entre les sexes est possible…
Pour d’autres et pour comprendre à quoi sert le gland,
il faut faire un peu de d’anatomie et de biomécanique : La verge est en
effet formée de deux cylindres souples reliés entre eux, les corps caverneux,
qui deviennent rigides quand ils se remplissent de sang sous l’effet de
l’excitation sexuelle. Mais ces deux cylindres sont aussi associés à une
troisième colonne, le corps spongieux, qui se termine par une sorte de chapeau
creux dans lequel s’enfoncent les corps caverneux, le gland.
« Le gland a pour vocation de protéger le sommet
des corps caverneux lors de la pénétration et d’être souple et doux pour
faciliter la pénétration vaginale », explique de son côté le Dr Marc
Galiano, chirurgien urologue à Paris.
Un rôle « d’airbag » en quelle que sorte, mais aussi
d’amortisseur pour les pressions auxquelles est soumis le pénis. Car en
érection, la pression sanguine augmente considérablement dans le pénis et les
corps caverneux pourraient devenir blessants sans la protection du gland.
Des urologues grecques se sont en effet aperçus de
leur côté, en mesurant la pression dans les corps caverneux d’homme dont le
gland avait été amputé à cause de cancers, que la pression d’érection,
initialement autour de 15/16 (cm de mercure), grimpait en l’absence de gland
au-delà de 20/22, lors de l’érection.
Ce n’est pas une bonne nouvelle car de telles
pressions pourraient, expliquent-ils, abîmer les vaisseaux du pénis.
Il est en outre inutile d’atteindre une telle rigidité
car cela est largement supérieur à la pression d’environ 6 ou 7 cm de mercure
requise pour la pénétration.
Sans oublier, bien sûr, le rôle érogène du gland :
« Dans la muqueuse du gland se trouvent des récepteurs sensoriels qui jouent
un rôle dans le plaisir et l’excitation et le gland gorgé de sang augmente en
taille et favorise ainsi la stimulation de ces récepteurs », souligne les spécialistes.
La position peut aussi avoir son importance comme
l’ont démontré des chercheurs de l’université de Copenhague en 1986 grâce à six
femmes volontaires (merci à elles qui ont fait avancer la science).
Lorsque la femme est au-dessous de son partenaire, cela
augmente la pression vaginale de résistance à la pénétration qui passe
d’environ 7 cm de mercure à 9 cm. Plus difficile donc pour une érection un peu
limite.
Les chercheurs danois ont toutefois refait des mesures
après avoir demandé à leurs six volontaires de se stimuler le clitoris et ils
ont observé une baisse de la pression vaginale allant jusqu’à 6 cm de mercure.
En pratique, il est compliqué de mesurer la pression
intra-caverneuse mais sachez que si votre pénis peut supporter 500 grammes soit
le poids d’un livre sans plier, c’est que sa rigidité est suffisante pour la
pénétration. Une force de 500 grammes équivaut à environ à 6 cm de mercure de
pression sanguine à l’intérieur de l’engin et c’est en effet ce qui est requis
pour pénétrer un vagin lubrifié, selon des mesures effectuées au milieu des
années 1980.
Toutefois, comptez plutôt 1.500 grammes de pression si
la partenaire a des troubles de lubrification.
Et, mauvaise nouvelle enfin pour les grands pénis :
Dans la formule qui permet de calculer la force nécessaire pour plier une
colonne, la longueur intervient en dénominateur au carré. Donc, plus le pénis
est grand moins il sera rigide.
Voilà qui remet les points sur les « i » :
Ce n’est décidément pas la taille qui compte.
Même si ça reste flatteur, naturellement…
En ce qui me concerne – puisque je ramène toujours
tout à mon nombril – j’admire toujours ces chercheurs qui trouvent des réponses à
mes petites questions stupides : Je ne sais pas vous, mais parfois on se
dit que payer des impôts… n’est-ce pas !
Bonne fin de week-end à toutes et à tous tout de même…
I3
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