Quelle misère quand on apprend…
Ces féminicides écœurants, ces satisfactions
de les voir quasiment monopoliser plusieurs métiers, dont désormais 60 % dans
la finance et les assurances, ces interrogations quand jusque les « Bataves »
réglementeront désormais le plus vieux métier du monde, ces délires du voile ou
une ignominie de plus en pays Kurde…
Des informations qui passent la plupart du
temps sous les « radars-médiatiques », vite oubliées…
Je ne sais plus où donner du neurone !
Ils deviennent vraiment dingues, « du
lourd » même…
Et je ne parle pas que de « Bojo »
et son Brexit.
Je vais vous dire : Ma « Môman-à-moi-même »
s’est découvert un crabe dans le ventre peu après le référendum britannique de 2016.
Une question de jours.
Normalement, les deux événements devaient s’achever
de façon concordante dans les mêmes délais rapides.
Et ils se prolongent tout de même quasiment
liés…
Reprenons : Tous les acteurs des « circuits
du sexe », y compris les prostituées, vont devoir obtenir un permis
spécial pour exercer leurs activités chez les « Bataves » !
Un permis qui ne sera délivré qu’aux
personnes âgées de plus de 21 ans après un entretien avec l’administration.
Objectif affiché : Lutter contre l’exploitation abusive des prostituées et la
criminalité qui en dérive.
On avait la « licence to kill » chère
aux agents « Double-zéro » de sa très gracieuse majesté, on aura
désormais un « permis de sexer » !
Fabuleux…
Et le célèbre « quartier rouge » d’Amsterdam
pourrait enfin disparaître du fait de la criminalité rampante liée à l’exploitation
de prostituées.
Vous vous rendez-compte, le plus vieux métier
du monde devenir une « profession réglementée », comme les toubibs,
les géomètres, les pharmaciens, les avocats et les notaires…
Et il est envisagé des poursuites pénales pour
« les clients » recourant à des prostituées non enregistrées par l’administration.
Tu vas « aux putes », tu vas lui
demander sa licence…
Encore une décision qui va créer des « rentes
de situation ».
Tous les acteurs de ce secteur vont devoir
obtenir un permis pour exercer leur activité, y compris les proxénètes et les « marchands
de plumards ».
Sur le terrain, vont ainsi tomber entre
autres sous le coup de la réglementation les loueurs de vitrines à Amsterdam,
les propriétaires de maisons closes ou les chauffeurs accompagnant les
prostitués exerçants « à domicile » via Internet.
J’imagine la tête du chauffeur de taxi ou du
VTC qui va devoir demander une licence « spéciale-pute ! »
Non mais, et puis quoi encore ?
Ah oui, le traminal du trolley aussi…
Le ministère de la Justice entend ainsi
protéger les prostituées contre les souteneurs et lutter contre la prostitution
forcée et celle des mineurs. Le permis ne sera délivré qu’aux personnes (majeure)
après un entretien avec l’administration : Elles devront affirmer qu’elles
sont consentantes pour exercer ce métier et qu’elles disposent de moyens
matériels suffisants pour le faire en toute sécurité.
Il sera en outre exigé que ces prostituées,
enregistrées comme telles, disposent en permanence d’un téléphone sur elles
pour pouvoir appeler d’éventuels secours.
Et évidemment, elles seront soumises à TVA
(impôt sur la consommation), impôts directs (sur leurs revenus d’activité) et
autres « impôt sur la production », comme tout le monde !
La fermeture pure et simple des 330 vitrines
du « quartier rouge » est dès lors envisagée, tout comme leur transfert hors du
centre-ville. Moins radicale, une autre mesure consisterait à rendre les
prostituées invisibles au public en les obligeant à tirer leurs rideaux en
permanence.
Une particularité fameuse de la ville qui va
disparaître…
Au niveau national, La Haye prévoit que moins
d’une vingtaine de mairies du royaume pourront délivrer ce permis, ce qui va
permettre de « ratisser » ce secteur incriminé pour ses activités en marge de
la légalité.
Et puis cette autre information du traitement
des femmes : Havrin Khalaf, 35 ans, kurde, a été exécutée le 12 octobre… Si
l’on en croit un article du Monde (ce torchon : une histoire
personnelle qui me fait « encore frémir ») du 14 octobre.
Elle luttait pour la cause des femmes, la
démocratie et la paix.
Ça devrait au moins interpeller les « États
dits libres », démocratiques et « dits modernes ».
Au moins pour condamner l’assassinat d’une « Jeanne
d’Arc » en terre syrienne, essayant uniquement, avec fermeté et sens de la
négociation, sans armes, ni armure, de construire depuis 2014 un État
réunissant Arabes, Turkmènes, Kurdes, musulmans, chrétiens, yézidis…
Pire, c’est la façon dont elle aura été « neutralisée » :
Violée, lapidée avant d’être achevée, toutes choses qui méritent beaucoup plus
que quelques articles ici et là.
Un président peut-il être fier d’un
assassinat lié à sa guerre ?
Des footballeurs, qui devraient peut-être
avoir une certaine réserve, sont-ils fiers de saluer militairement leur armée,
lorsqu’elle est complice d’un tel féminicide ?
Que vaut un journal turc qui écrit « À la
suite d’une opération réussie, la secrétaire générale du parti Avenir de la
Syrie, liée au parti politique terroriste PYD, a été mise hors d’état de nuire
» ?
Peut-on encore siéger à l’OTAN où à l’ONU à
côté d’un tel régime ?
Madame Havrin Khalaf œuvrait pour mettre la
femme à sa place dans une société à construire, en luttant pour la parité et
contre le patriarcat.
En 2019, la « Jeanne d’Arc » kurde est
assassinée presque dans la plus grande indifférence : Cela en dit beaucoup sur
le délitement des démocraties et leurs lâchetés pour soutenir les vrais
combattants de la liberté, ou les abandonner au pire moment.
Cela en dit aussi beaucoup sur la place réservée
aux femmes.
Ça me fait penser à cette autre « explosée »
avec sa voiture il y a quelques temps à Malte…
Pour mémoire Hevrin Khalaf, diplômée de l’université
d’Alep était ingénieure civile. Elle devient une personnalité importante de la
région kurde autonome du Rojava, dans le nord-est de la Syrie et participe, en
2018 à Raqqa, à la formation du parti « Avenir de la Syrie »,
multiethnique, prônant une « Syrie démocratique, plurielle et décentralisée ».
Ce 12 octobre 2019, lors de l’opération « Source
de paix », elle est exécutée, avec son chauffeur et un de ses adjoints,
par des rebelles de « l’Armée nationale syrienne » ayant intercepté
son véhicule sur l’autoroute M4, près du village de Tirwazî, entre Soulouk et
Tall Tamer apprend-on.
Le Conseil démocratique syrien écrit dans un
communiqué qu’elle « a été sortie de sa voiture (…) et exécutée par
les mercenaires soutenus par la Turquie, sur la route entre Qamichli et Minbej
».
Les auteurs de son assassinat appartiennent
au groupe Ahrar al-Charkiya.
Selon un spécialiste de la politique kurde :
« C’est une grande perte. Elle avait un talent diplomatique, elle
participait toujours aux rencontres avec les Américains, les Français, les
délégations étrangères ». Son exécution est saluée par plusieurs médias
turcs, notamment par le journal Yeni Şafak, qui parle d’une « opération
réussie » l’ayant mis « hors d’état de nuire » ou encore par : « L’organisation
terroriste en état de choc : une de leurs responsables exécutés ».
C’est un crime de guerre. Le 15 octobre 2019,
l’Organisation des Nations unies a rappelé qu’« en vertu du droit
international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, les
exécutions sommaires constituent des violations graves – et peuvent constituer
un crime de guerre ».
Elle était connue de toutes celles et ceux
qui travaillent dans le nord de la Syrie : diplomates, journalistes, politiques…
Il paraît que tout le monde connaissait son
visage et sa détermination pour la conciliation, la négociation, la paix.
Coprésidente du parti Avenir de la Syrie et membre de la direction du Conseil
démocratique syrien, le bras politique de l’alliance de forces kurdes et arabes
alliées de Washington dans la lutte anti-djihadiste, elle multipliait les
initiatives en faveur du pluralisme.
Elle n’ira pas plus loin…
Ses assassins se sont acharnés sur son corps :
« Elle avait la jambe brisée, chair ouverte, les bras couverts de
contusions, le corps et les vêtements couverts de terre comme s’ils l’avaient
traînée sur le sol », constate l’une des personnes chargées de
préparer les corps.
La moitié de son visage était écrasée à
l’intérieur de son crâne, l’autre était reconnaissable, a-t-on pu observer.
« Elle avait plusieurs impacts de
balles dans la poitrine et dans le ventre, et des brûlures qui tendent à
indiquer qu’ils lui ont tiré dessus de près… »
Un travail de boucher…
Selon le rapport du médecin légiste chargé d’examiner
le corps à l’hôpital d’Al-Malikyah, elle a été « frappée à la tête avec
un objet solide qui a provoqué de multiples fractures du crâne. Les coups qu’elle
a reçus sur les jambes ont fracturé les deux os de la jambe gauche. Elle a
aussi été frappée avec un objet tranchant sur la face postérieure des jambes.
Ses cheveux et la peau du crâne arrachés témoignent qu’elle a été traînée par
les cheveux. Elle a ensuite été abattue à bout portant avec une arme à feu de
guerre dont les tirs ont fracassé la moitié droite de son visage et emporté une
partie de la cervelle. Après sa mort, elle a encore essuyé plusieurs tirs dans
le dos et les balles sont ressorties par l’abdomen. »
Dans la même journée, et selon l’Observatoire
syrien des droits de l’Homme, huit autres civils ont été assassinés par les
supplétifs syriens qui participent à l’opération militaire turque et certaines
exécutions ont été filmées.
Les « supplétifs » sont d’anciens
combattants islamistes contre le régime syrien qui ont changé de camp, financés
par les Turcs pour se battre contre les Kurdes. Pendant que l’armée turque
installe sa zone dite « de sécurité », ils sont chargés d’éliminer
tout opposant. Selon le quotidien allemand FAZ, entre autres, l’assassinat d’Havrin
Khalaf serait le fait du groupe Ahrar al-Cham, composé de rebelles salafistes
et apparu au cours de la guerre civile syrienne.
Ce n’est pas une bavure. C’est un crime de
guerre.
Les États-Unis ont condamné : « Nous
trouvons ces informations extrêmement préoccupantes, à l’instar de la
déstabilisation générale du nord-est de la Syrie depuis le déclenchement des
hostilités… Nous condamnons le plus fermement possible tout mauvais traitement
et exécution extrajudiciaire de civils ou de prisonniers, et sommes en train d’étudier
de plus près les circonstances de ces événements », déclare un
responsable du département d’État américain.
Autrement dit après avoir de facto et délibérément
laissé le champ libre aux militaires turcs en retirant tous les soldats
américains du nord-est de la Syrie, on s’inquiète à demi-mot des conséquences
de cette décision…
Deux informations qui me bouleversent :
Aux Pays-Bas, la puissance publique devient officiellement proxénète, aux USA
on ne se tord pas les boyaux de remords…
Et « Jupiter » dans tout ça ?
Qui ne dit mot consent, n’a-t-on toujours répété…
Moi, je suis de plus en plus persuadé de m’être
trompé de planète en naissant ici-bas.
Pourquoi ai-je à être le témoin de tant de
sauvagerie et de devoir réconforter ma « Maman-à-moâ-même » en lui
expliquant qu’elle survivra au Brexit.
Je sais, c’est stupide de ma part, mais entre
sauvagerie incommensurable et échéances qui se bousculent… décidément mon
quotidien devient insupportable !
https://lanef.net/2019/01/02/lislam-a-la-conquete-de-loccident-la-strategie-devoilee/
RépondreSupprimerBonjour JP2 !
RépondreSupprimerMerci pour le lien…
Ca me semble, une fois de plus, conforme à ce lien : http://flibustier20260.blogspot.com/2015/01/un-hoax-qui-prend-toute-sa-saveur.html
Sans vouloir en savoir plus, connaissez-vous quelques musulmans "Gauloisiens" dans votre entourage direct ?
C'est beaucoup plus instructif que la littérature des "Maîtres du monde".
Bonne journée à vous !
I-Cube
Il se trouve que j'ai des amis franco-algériens qui m'alertaient dès 91 sur la montée de l'islamisme en Algérie et qui depuis me signalaient les manœuvres de groupes recrutés en tant que "médiateurs " dans des villes comme Nantes et qui œuvraient à la propagation d'un islam assez peu tolérant. ( un des fils de mes amis fut un temps recruté comme médiateur et insulté par des "grands frères" parce que lui "algérien" ne pratiquait pas les règles de l'islam . Je précise que les 3 enfants de cette famille travaillent tous dans le "social" Leur père qui connaissait l'islam de l'intérieur me disait que nous autres français étions bien "khons" d'accéder aux demandes de construction de mosquées et que pour régler le problème nous aurions dû exiger en contrepartie la construction d'églises à Alger ou à Riyad (une église / une mosquée )
SupprimerJe parle justement de ceux-là, ceux qu'on n'entend pas mais que l'on croise chez les "gens civilisés" tous les jours.
SupprimerSe faire insulter par des barbus ou parce qu'on a la "peau-pâle", voire parfois se faire menacer, je connais (hélas).
Et c'était vrai jusqu'en Ardèche quand je me promenais à Privas avec une plaque 75... le "riche-parigot" avec sa belle bagnole (heureusement, ça a changé sur place, mais à Marseille, je n'y vais plus…)
Je n'y vois pas pour autant une "haine religieuse", mais bien plus une "haine de classe" qui disparaît dès que les familles s'en sortent un peu.
Au contraire, bien des émigrés sont heureux de vivre, parfois mal, en "Gauloisie" (les alloc', la sécu, un logement, des ékoles, un boulot parfois et même des coreligionnaires, le droit de vote...) et ne retourneraient pour rien au monde dans leur pays d'origine de leurs parents dont ils ne parlent parfois même pas la langue (et se font insulter par "leurs cousins" sur place ou partent dans le désert faire 3 ans de service militaire…)
Quant aux mosquées, c'est au maire de délivrer ou non un permis de construire.
Qu'est-ce qui vaut mieux : Les parquer dans une mosquée ou leur laisser faire des "prières de rue" ?
A l'autorité étatique de contrôler les financements, les ékoles, les imams, c'est de son rôle régalien au même titre qu'il contrôle étroitement les lieux de cultes chrétiens, les ékoles papistes et feujs, les crèches, etc.
C'est ça la laïcité de la loi de 1905 (IIIème République…)
De là à stigmatiser et balancer des hoax qui ne servent que le "Air-Haine", laisser faire les amalgames (comme au temps des nazis avec les juifs), l'homme de bon sens doit faire les distinguos qui s'imposent, à mon sens !
Bien à vous !
I-Cube
Mon copain Ahmed me disait que l'islam n'était pas soluble dans la république ....Un de mes client pharmacien originaire de Kabylie me disait qu'il préférait qu'on l'envoie en prison plutôt que de retourner dans son bled. Il avait au contraire de mon copain, prénommé ses fils de prénoms tels que Jean-Claude etc...Nous sommes en France et leur avenir est en France on doit donc tout faire pour s'intégrer me disait-il.....On était autour de 89 et lui non plus ne comprenait pas que la république ne réagisse pas plus au sujet des premiers voiles dans les écoles.
SupprimerAutant de parcours et de profils différents…
SupprimerAutant d'opinions différentes !
Dans ce cadre, comment faire appliquer une règle commune acceptable pour tous et restrictive de liberté ?
Moi, je ne sais pas faire : Ou on entre dans le droit pénal et ses contraintes séculières et punitives, ou on laisse faire.
J'aurai bien une idée au passage, celle de refuser toute double-nationalité.
Ca éviterait déjà que mes potes marocains votent ici et "là-bas".
Et quelques autres.
Plus retord, droit du sol ou droit du sang, on passe tout le monde à la moulinette d'une adhésion volontaire à la citoyenneté, n'importe quand dès l'âge de 18 ans (et tout au long de la vie) : Les autres sont seulement "invités" (ce qui peut les rendre indésirables). Un statut qui existait même dans la Grèce antique (et un peu partout encore).
Au moins, il n'y aura plus de "voile-communautaire" si ça rentre dans le droit pénal…
Mais est-ce la solution ?
Après tout, nos dames aiment bien se "coiffer" le chef avec des couvre-chefs et nos bonnes-sœurs porter leur tunique et scapulaire !
Et ça ne gêne personne…
Bonne soirée !
I-Cube