Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 31 août 2024

47/63 – Mathématiques appliquées

Compte-rendu à « Charlotte »…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Gustave, à qui Alexis parle dès son retour – effectué sur un vol d’A 320 cette fois-ci, un avion plus haut sur pattes que celui de l’aller, et avec 6 sièges de front par rang au lieu de 5 sur l’A 220 – de l’épisode du « tueur » aux trousses de I-Cube, se souvient de « cette idée », mais dénie que les Services aient pu envisager d’éliminer « l’auteur ».
« Et puis ça aurait été dommage : il aura tout de même réussi à nous faire éviter un coup d’État un fameux 14 juillet contre le Président Landau[1] »
Tout au plus, au moment de la mise en ligne « d’Opération Juliette-Siéra », l’accès au blog de « I-Cube » aura été bloqué plusieurs jours, le temps d’évaluer la menace que cet opus représentait.
Et puis, ce n’était pas ni dans la culture ni dans les possibilités juridiques des Services de poursuivre ce blocage et il avait été fait le pari de laisser faire et de voir ce que ça donnerait.
Or, finalement, la « bombe » que cela pouvait représenter aura rapidement fait pschitt.
 
Et même, plus tard, quand « l’auteur » ce sera mis en tête d’en faire un vrai livre, on l’aura précipité vers un « faisan » du monde de l’édition comme il en existe des dizaines, qu’il aura d’ailleurs surnommé « Pourrito », et il était tombé la tête la première dans le piège tendu : l’éditeur retenu avait acheté pour rien le manuscrit et l’avait enterré bien profondément pour n’en avoir jamais fait ni la promotion ni la distribution…
Même, quand « I-Cube » aura récupéré ses droits et trouvé un deuxième éditeur pour la seconde édition de cet opus[2], le législateur, dans son immense sagesse, aura alors opportunément sorti une loi de circonstance qui oblige à rajouter des frais de port dirimants pour une distribution à l’unité, tels que ce volume n’ait jamais aucune chance d’être largement diffusé un jour !
Même plus la peine d’envisager une « neutralisation » du bonhomme.
En revanche, la Cisa ne pourrait même plus mettre en place une « sphère de sécurité » autour de l’auteur, sauf à devoir réidentifier le nouveau portable du gusse… Ou si un robot le fait tout seul, par hasard.
Ridicule.
 
D’autant que finalement « l’actionnaire » n’est pas vraiment satisfait des informations rapportées par Alexis. L’auteur ne lui aura pas donné le choix : il lui faut mettre au point le « BBR 3.0 » pour satisfaire son entourage, notamment Julie et Gustave, de plus en plus pressants sur le fonctionnement et la mise en route du logiciel prédictif « BBR 3.0 » mais en mode opérationnel cette fois-ci, et non plus en mode bêta.
Alors même que les synopsis de l’auteur sont parfois si précis qu’ils en deviennent prédictifs, sans jamais qu’il ait dit à Alexis comment il faisait !
Décrypter les « fils rouges » d’information à « bas-bruit », c’est bien joli, mais même les IA qui tournent actuellement sur ce modèle ont bien du mal à être vraiment prises au sérieux.
Gustave et Julie veulent qu’une équipe, au moins une, travaille sur ce projet : et elle est prête avec de nouvelles embauches d’ingénieurs informaticiens « spécialisés bidouillages-sécuritaires » dans les tuyaux dont quelques-uns « enlevés », pour ne pas dire détachés, aux escouades des recruteurs de la défense nationale qui préparent la cybersécurité des JO.
Il faut dire que le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), dont les effectifs sont principalement situés à Rennes, si c’est un coin avec des locaux bien jolis et pas très loin du ministère par le TGV, beaucoup de « pisseurs de ligne » ont une vie de famille parisienne parfois bien établie… Ce qui ne facilite pas vraiment l’attrait de devenir fonctionnaire de la défense qui en plus n’a pas la réputation de bien payer ses jeunes génies du codage avec des plans de carrière sans perspective de développement.
Mais c’est plus facile d’en assurer la sécurité ainsi que celle des personnels.
Et l’avantage de taper dans les « short listes » du ministère pour Gustave, c’est que les impétrants ont déjà passé les filtres du fameux secret-défense…
 
De plus l’idée de l’auteur de faire deux logiciels n’est pas totalement stupide... même si elle va occuper forcément deux fois plus de monde.
Dans le principe, le premier devra tenter de faire des « inductions » par régressions, linéaires, exponentielles ou surtout logarithmiques, entre trois ou plusieurs « événements » a priori n’ayant rien à voir ensemble. Sans lien de cause à effet, le tout en vue de découvrir des relations que personne n’avait faites jusque-là.
C’est du deep leaning, un classique « arbre de décision » à auto-construire, si ce néologisme peut exister.
C’est le travail de ce qu’on pourrait appeler une « IA », pour intelligence artificielle, sauf que c’est juste une « routine » qui tourne toute seule avec la rapidité des puces informatique disponibles et qui explorent toutes les données de la data de « BBR 2.0 » de la Cisa qui collectionne de son côté plusieurs centaines de pétaoctets de références… en principe d’accès réservé, sauf à Paul et à ses propres programmes…
Et sur ces centaines de millions de milliards de données enregistrées dans la base de données du BBR, ça va prendre des semaines et des semaines, voire plusieurs mois, aussi rapide que peut être la courte routine de Paul, même avec un cœur de machine cadencé à plusieurs dizaines de gigahertz.
 
D’un autre côté, si la machine va très vite à faire ces examens, elle est comme Paul : elle ne s’arrête pas, ne dort pas, ne fait pas grève et en principe ne tombe pas en panne.
Et puis si on ne commence pas tout de suite, on perdra du temps…
Aussi Paul se met rapidement à écrire les quelques routines de base qui devront croiser ces données, les noter, les classer et les archiver pour ne pas avoir à les refaire.
Aux équipes de centraliens de faire les programmes de liaisons qui iront « butiner » la base de données et restituer les résultats.
Ce qui d’ailleurs ne sera pas si facile, tellement les index d’adresse deviennent rapidement complexes…
 
Et puis une autre série de programmes et une autre équipe, avec un autre « arbre décisionnel » qui, à partir des notations des premiers, prolonge les rapprochements dans le temps. D’une part vers le passé et, d’autre part, pour une autre série vers l’avenir en reprenant l’incrémentation la plus courante sur les séries évaluées et notées par ordre de pertinence, sur le passé…
Le même principe de notation est alors appliqué, entre 1 et 10, le zéro voulant dire ensemble vide, c’est-à-dire jamais : les exclusions.
Qui ne sont même pas documentées, pour ne pas perdre de temps.
1 rarissime mais mathématiquement pas impossible, 10, toujours sur le mode si A égal B et que B égal C, eh bien A entrainera toujours C. Une notation effectuée avec des « tests de student » étalonnés à 0,01…
Ça, c’est le principe : le calcul est infiniment plus délicat et fastidieux. Parce que quand on a un taux de corrélation, ou un test, qui n’est pas égal à 1, mais seulement de 0,95, dès qu’on met deux séries de données en rapprochement, toutes les deux notées à 0,95 par exemple, on a forcément une dégradation à 0,925 de l’ensemble. Et avec une troisième série du même niveau, on trouve 0,857. Ce qui n’est finalement pas très significatif… mais seulement possible dans l’échelle des probabilités, notée 8 sur 10.
Avec un filtre à 0,01, au troisième niveau d’étalonnage, on arrive tout de même à 0,97.
Pour atteindre le taux de 0,95 de corrélation, il faut accumuler 5 niveaux successifs à 0,99, ce qui est tout de même plus conséquent…
Et ensuite, il convient de vérifier que ça existe bien et que c’est conforme au calcul statistique, mais c’est juste un « bouclage », sans ça, c’est que le calcul du taux de corrélation n’est pas bon !
De toute façon, même si on ne retient que des taux de corrélation de 0,99, 9 sur 100, ce qui est relativement très rare dans la vie courante, au cinquième niveau de l’arbre, on se retrouve avec un taux de corrélation de 0,95 qui laisse tout de même 5 % d’incertitude et passe le « test de student » basique…
C’est qu’en « Q-nu » (calcul numérique), les erreurs s’additionnent toujours.
 
Toutefois, ce second programme, parfois seulement sur le passé, aboutit à ces taux exceptionnels. Ce qui est reste étonnant et remarquable : là ça mérite qu’on en analyse un peu plus les caractéristiques pour mieux les évaluer. Mais c’est le travail d’un cerveau humain. La machine ne venant qu’en support ou en déclencheur. Un simple calculateur.
Car on peut probablement essayer de projeter cette relation sur l’avenir sans grands risques de se tromper. Une chose à vérifier, soit pour la valider, soit pour seulement dégrader le taux de corrélation.
Et alors, se pose la question de savoir, comment ce fait-ce qu’aucun statisticien n’ait jamais fait ce type de recherche et de rapprochement ?
 
Comment est-il logique que les ventes de sandwichs dans les stations d’essence sur les autoroutes soient ainsi étroitement corrélées au jour de la semaine, au calendrier des vacances scolaires et à la météo prévue ?
Prévue et non pas observée…
Bien sûr que c’est logique et bien sûr que les chaînes logistiques savent s’adapter aux aléas prévisibles – ou non – de la vie courante et notamment de ces quelques si peu nombreuses variables…
« Bison futé » en fait d’autres, ce qui permet aux fabricants de sandwichs d’ajuster et d’anticiper : c’est de la fabrication d’ultra-frais à fortes potentialités d’intoxication alimentaire… Il vaut mieux « être carré » dans ces métiers-là…
Mais les entreprises ont aussi des stocks tampons, intermédiaires, tout au long de la chaîne de distribution, qui troublent la lecture et permettent justement d’anticiper et de faire face.
 
Un bon matheux sait également calculer un coefficient des marées avec une précision sub-décimale, pourtant il se trompe relativement souvent, parce qu’il ne tient pas forcément compte des vents du moment et des températures des masses d’eau en mouvement qui impactent ou non les effets de courants marins.
Ce que sait pourtant faire un météorologue…
On a désormais des modèles de prévision météo à huit jours, réactualisées plusieurs fois par jour, concernant les masses d’air, leurs déplacements, les pressions, les températures, les directions et forces des vents qui permettent aux routeurs employés sur les voiliers de calculer la meilleure route possible, en tout cas la plus rapide, pour un voilier dont on aura introduit au préalable toutes les performances sous toutes les allures et avec tous ses jeux de voiles.
 
C’est tellement précis que ces programmes, indiquent justement la meilleure combinaison de voiles, le meilleur cap et la meilleure amure, l’heure des bascules et des changements de voilures. Ils sont d’ailleurs interdits dans les courses transocéaniques pour remettre tout le monde au même niveau, à savoir entre ceux qui disposent des puissances de calcul nécessaire, à bord ou à terre, et ceux des concurrents qui ne disposent que des cartes météos relevées heure par heure et transmises par télécopie… quand « ça passe ».
Ce qu’on peut faire avec un modèle complexe comme la météo, avec une marge d’erreur minimal « ex-post », on doit pouvoir le faire avec des marges d’erreur peut-être plus larges sur des modèles plus étroits mais plus profonds et acceptant encore plus de d’incertitudes que le simple calendrier des vacances scolaires…
Cela étant, on peut croiser les résultats de tous ces paramètres prédictifs, chacun sur son petit « territoire de compétence » et tenter d’obtenir quelque chose d’assez proche de la réalité à venir…
 
L’auteur aurait donc raison et en tout cas, ça mérite d’être vérifié avec les « routines » « d’arbres décisionnels » que Paul va pondre pendant ses nuits d’insomnie, sans déranger personne.
Et puis ça rassura Gustave et Julie qui peuvent ainsi émettre des rapports optimistes rassurant « l’autorité de tutelle ».
 
Alors que Paul s’inquiète tout de même en parallèle des interprétations des signaux d’alerte du « BBR 2.0 » qui pointent « une montée des périls » autour de Gaza et de la Cisjordanie, du même niveau que sur la côte Pacifique de la Chine, bien inférieurs à ceux qui sont relevés en Ukraine orientale et au Sud de la Russie qui sont pourtant en guerre.
Ça n’inquiète pas les analystes de la Cisa, qui ne s’en préoccupent pas vraiment, tout occupés qu’ils sont à surveiller les foyers de tension en Europe et de toute façon en Ukraine, en Russie ou en République de Bélarus qui reste leur quotidien en Europe orientale.
Il n’empêche.
Mais Paul n’est plus trop focalisé sur le « BBR 2.0 ».
 
Il retrouve seulement, dans ses notes d’étudiant de prépa-scientifique, des travaux d’un « X » qui l’aura précédé dans la grande école, un dénommé Laurent Hyafil, promo 69/72 en disent les réseaux sociaux, qui s’est depuis reconverti dans la chasse à la subvention de l’aide judiciaire…
Il avait travaillé sur le sujet de « l’apprentissage » par arbre de décision à une époque où l’IA n’existait pas et que les ordinateurs d’IBM fonctionnaient en mode « natif » et des disquettes souple de 5,25’’. Pour être juste capables de faire des additions (et donc les 4 opérations arithmétiques de base). Mais c’est avec ça que les Américains avaient réussi à se poser sur la Lune !
Globalement, c’est déjà une méthode basée sur l’utilisation d’un arbre de décision comme modèle prédictif. Depuis, on utilise la méthode notamment en « fouille de données » et en « apprentissage automatique » : exactement ce que Paul va faire avec son modèle « 3.0 »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Mains invisibles ».
[2] Cf. « Seconde édition »


vendredi 30 août 2024

46/63 – Madrid

Le retour d’Alexis…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Les forces républicaines de Madrid furent ensuite réorganisées en intégrant les différentes milices dans l’armée populaire. L’influence du Parti communiste s’accrut dans cette armée, contrôlant et surveillant les chefs militaires.
Durant l’année 1937, il y eut diverses tentatives pour encercler Madrid tout en évitant l’attaque frontale : à la bataille du Jarama, une des plus meurtrières de la guerre d’Espagne, Franco essaya en février 1937 de couper la route de Valence, où se trouvait le gouvernement républicain. Ce fut un échec.
À la bataille de Guadalajara, à 60 km de Madrid, les troupes républicaines repoussèrent en mars 1937 une tentative des troupes italiennes fascistes d’encercler Madrid.
À la bataille de Brunete, en juillet 1937, les républicains tentèrent sans succès de repousser les unités nationalistes : quoique refoulées sur 12 km, leurs contre-attaques leur permirent de reprendre pied.
À la bataille de Teruel, en décembre 1937, les républicains décidèrent d’attaquer afin de prévenir un assaut nationaliste qui avait été prévu sur Madrid. L’offensive du général Vicente Rojo réussit effectivement à soulager le front madrilène, mais les pertes furent importantes.
En 1938, le siège de Madrid se resserra et la population souffrit de plus en plus des attaques nationalistes et du manque de munitions, de nourriture et de fournitures.
Mais Franco avait abandonné l’idée de prendre Madrid et tourna d’abord ses efforts sur d’autres régions.
 
Au printemps 1939 les forces républicaines s’étaient effondrées sur tous les fronts, en particulier en Catalogne. À Madrid, les rangs républicains se divisèrent. D’un côté, le président du gouvernement Juan Negrín et ses alliés communistes voulaient continuer le combat jusqu’à la fin. Face à eux, les troupes du général Segismundo Casado voulaient négocier la reddition de la ville afin d’épargner aux partisans de la République une répression sauvage.
Le 5 mars, les hommes de Casado arrêtèrent les officiers communistes à Madrid. Le 7, les représentants communistes, les conseillers soviétiques et Negrín fuirent hors de la ville, tandis que des combats de rue commençaient entre les communistes et leurs adversaires : les premiers furent défaits et leur chef, Luis Barcelo, exécuté.
Casado était donc libre de négocier avec Franco, mais ce dernier exigea une reddition sans condition.
Le 26 mars, il ordonna aux troupes d’avancer sur la ville, et le front républicain fut brisé dès le lendemain, alors que la plupart des troupes se rendaient.
Le 28 mars 1939, Madrid tombait finalement.
Dans les années suivantes, entre 1939 et 1943, une répression s’exerça implacablement sur la population de Madrid. On dénombre jusqu’à 200.000 victimes de la répression franquiste à Madrid.
On comprend que cet épisode de l’Histoire de l’Espagne ne reçoive désormais plus beaucoup d’écho dans une monarchie restaurée et un pays apaisé, hors les relents séparatistes, basques et catalans…
 
Alexis passe sa soirée dans un restaurant à proximité de son hôtel en s’offrant un apéritif un peu plus costaud qu’une sangria… Elle ne risquait pas de se perdre et, une fois le dîner avalé, elle est remontée dans sa chambre pour préparer son paquetage.
Le lendemain, comme prévu, elle prend un bon petit déjeuner et part en taxi vers les 4 tours, qui sont 5, du quartier d’affaires. Ce n’est pas qu’on les voit depuis le centre-ville : elle les a découvert plus spécialement hier depuis San Lorenzo de El Escurial, c’est dire… 
C’est un peu le quartier de La Défense des parisiens, ces « Cuatro Torres Business Area », mais en plus petit.
C’est le centre d’affaires de Madrid. Il est posé le long du paseo de la Castellana, dans le quartier de La Paz du district de Fuencarral-El Pardo.
La construction des quatre tours commence en 2004 sur les terrains de l’ancienne « ville sportive » du Real Madrid.
Les travaux de génie civil s’achèvent trois ans plus tard et l’ensemble est inauguré en 2009.
 
Les quatre immeubles constituent les plus hauts édifices de Madrid et d’Espagne. On trouve du Nord au Sud la tour Emperador (anciennement tour Espacio) d’une hauteur de 224 mètres et c’est un immeuble de bureaux.
La tour de cristal, qui se veut « stylée » pour être un peu originale, s’élève, elle à 249 mètres. La tour PwC mesure quant à elle 236 mètres et abrite un hôtel et des bureaux. Quant à la tour Cepsa, qui culmine à 250 mètres et c’est la plus haute de la ville et du pays.
Depuis 2021, un cinquième immeuble, Caleido, s’élève légèrement à l’Ouest des quatre premiers.
 
La Tour Emperador Castellana, inaugurée en juillet 2009 aura été construite par l’architecte Pei Cobb Freed & Partners. Son toit cumine à 223,10 m de haut pour une surface totale de 56.259 m² répartis sur 56 étages et 6 sous-sols desservis pas 27 ascenseurs.
Elle a été construite entre 2004 et 2007 par l’entreprise Obrascón Huarte Lain.
En 2015, les propriétaires initiaux, le groupe Villar Mir et OHL vendent l’édifice pour 558 millions d’euros au groupe philippin Emperador.
Et le 23 septembre 2021, le groupe Emperador décide de changer le nom de la tour Espacio en tour Emperador Castellana.
Alexis est déçue, elle ne se visite pas, mais il est clair qu’elle abrite les bureaux d’entreprises comme Espacio S.L., OHL, Fertiberia, Ferroatlántica, ainsi que, plus étonnant, les ambassades d’Australie, du Canada, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.
Mais il faut montrer patte blanche.
Ou être réfugié politique, elle ne sait pas…
 
La tour de cristal, sa voisine, date de juillet 2009 et a été construite par l’architecte César Pelli. Sa construction s’est étalée de 2004 à 2009 pour un usage exclusif de bureaux. Elle est jolie et son toit culmine à 249 m de haut, pour 59.927 m² étalés sur 45 étages et 6 sous-sols, également desservis par 27 ascenseurs…
Le propriétaire reste la Mutua Madrileña. Là, il s’agit du plus haut bâtiment d’Espagne. Et la tour a la particularité de renfermer un mur végétal réalisé fin 2008 par le botaniste Patrick Blanc.
Sa construction a commencé également en 2004 et s’est achevée le 4 décembre 2009. Si sa conception est due à l’architecte argentin César Pelli, les architectes Íñigo Ortiz et Enrique León ont également participé à ce projet. L’ingénieur responsable de la conception structurelle était José Ignacio Viñals Millán, qui était également chargé de la gestion du projet, avec l’ingénieur César Herrera Castilla.
Pour l’ensemble du revêtement de la façade, 44.000 mètres carrés de verre ont été utilisés. Au total, 90.000 mètres cubes de terre ont été extraits et la zone dans laquelle se trouvent les caves. On y compte plus de 250 kilomètres de câbles électriques tirés et n’ont été coulés que 40.000 mètres-cubes de béton.
Ses locataires comprennent des entreprises telles que KPMG, Red Hat, SegurCaixa Adeslas, Agbar, Seat, Bovis et le centre d’affaires IWG2…
Globalement, la Tour de Cristal est divisée en une entrée au rez-de-chaussée, 46 étages exclusivement réservés aux bureaux et six étages en sous-sol pour le parking, avec une capacité d’environ 1.250 voitures. Les façades sont exclusivement recouvertes de verre et, au niveau supérieur, la variation du plan d’étage génère des changements dans les quatre plans de la façade qui donnent au bâtiment son apparence originale de verre taillé.
Elle a ainsi la forme d’un diamant et, selon les mots de son architecte, elle se veut pure dans ses facettes et ses éclats…
À l’intérieur, le hall d’entrée a une hauteur maximale de 10 mètres et est fermé de tous côtés par des vitrages allant du sol au plafond. Le plan d’étage est de forme rectangulaire et mesure 51 mètres sur 33.
Sa structure mécanique en fait un puzzle géant. Étonnamment, la plupart des composants ont été fabriqués hors site et assemblés sur place.
La Tour a reçu la certification environnementale de catégorie A. Parmi ses avancées, il convient de souligner sa façade vitrée, dotée d’un système de mur bioclimatique qui intègre la ventilation intérieure, ajuste automatiquement le contrôle de l’ensoleillement et optimise les paramètres climatiques et de consommation d’énergie.
Mais « sa perle », c’est à l’intérieur du bâtiment, plus précisément au dernier étage, qu’on la trouve et c’est son jardin suspendu, le plus haut d’Europe qui se visite sur rendez-vous. Ce jardin, d’une superficie de 600 m² est situé derrière la façade en verre et peut être vu de l’extérieur du bâtiment.
L’aspect distinctif du jardin a été obtenu en installant une structure verticale en PVC sur laquelle a été placé un feutre synthétique sur lequel les différentes espèces de plantes prennent racine.
Ces plantes poussent grâce à un système d’irrigation sophistiqué, qui fournit les nutriments nécessaires, formant ainsi un « mur vert » dont le design et la couleur sont obtenus par la sélection et la plantation de diverses espèces pré-spécifiées.
Le concept du jardin d’hiver sur le toit est une idée de la société américaine d’architecture paysagère américain Balmori Associates.
En revanche, comme il est dit ci-avant, la conception du mur végétal est l’œuvre du botaniste Patrick Blanc.
 
La Tour PwC, c’est 236 m de haut, 52 étages. Construite à partir de 2004, elle est inaugurée en 2009. En plein crise des subprimes.
Appelée d’abord tour Sacyr Vallehermoso, du nom de l’entreprise de travaux publics dont les bureaux y sont situés, elle prend son nom actuel le 20 juin 2011 lorsque Pricewaterhouse Coopers en devient le principal occupant.
Mais elle abrite aussi l’hôtel cinq étoiles, EuroStars Madrid Tower, ainsi que les bureaux de Pricewaterhouse Coopers entre les étages 34 et 50.
Un endroit tout indiqué pour Paul de Bréveuil ou même Gustave, qui aime bien les vues de grande hauteur comme il l’avait imposée à Alexis lors de leur récent séjour à San Francisco[1].
 
Ensuite, dans le même quadrilatère, se trouve la tour Cepsa également construite à la même époque, haute de 250 mètres, avec ses 45 étages et ses 19 ascenseurs
Située la plus au Sud dans Cuatro Torres Business Area, il s’agit de la plus haute tour de ce complexe et par extension de la plus grande tour espagnole.
Dessinée par Norman Foster, elle était censée devenir le siège social du groupe pétrolier espagnol Repsol YPF lors de son achèvement en 2009 et porter le nom de Tour Repsol.
Mais pendant la construction, Repsol a décidé de changer d’emplacement et la tour a été vendue à la banque Caja Madrid pour un coût de 815 millions d’euros. Elle a alors été rebaptisée Tour Caja Madrid jusqu’en 2013, date à laquelle elle a encore changé de nom pour devenir Tour Bankia. Et finalement en 2014, elle a pris son nom actuel de Tour Cepsa.
Historiquement en septembre 2016, Amancio Ortega a acquis le bien immobilier pour 490 millions d’euros par l’intermédiaire de sa holding Pontegadea. Il s’agit de la plus grosse transaction que le propriétaire d’Inditex n’ait jamais réalisée en Espagne, dépassant les 400 millions d’euros qu’il a payés pour la Tour Picasso.
Le hall d’entrée mesure 13,85 mètres de haut, soit l’équivalent de quatre étages. La structure du bâtiment, qui pèse 11.000 tonnes, est en acier. La façade est principalement recouverte de verre dans les bureaux et de plaques d’acier inoxydable dans les noyaux de béton. Le plan du gratte-ciel est de simple forme rectangulaire.
Foster a conçu cette structure avec deux noyaux extérieurs en béton armé. Chaque noyau contient sept ascenseurs, escaliers et zones de service.
Entre les deux colonnes extérieures caractéristiques, les étages sont disposés à la manière d’une étagère. Et trois plateformes intermédiaires supportent entre onze à douze étages dans chaque cas.
 
Enfin la tour Caleido est érigée à proximité sur les vestiges du Centre de convention international, CICCM resté inachevé après la faillite du projet. Elle est l’œuvre des architectes Mark Fenwick, Javier Iribarren et Fernando Serrano-Suñer et est conçue pour un usage mixte avec le campus privé d’IE University, un centre de santé Quirón et une zone commerciale,
La construction a été confiée à l’Inmobiliaria Espacio, une filiale du groupe Villar Mir, et exécutée par OHL. Les travaux commencent en 2018 pour une durée de deux ans.
Mais l’immeuble est inauguré seulement le 19 octobre 2021 par le roi d’Espagne.
Le bâtiment se compose d’une base de quatre étages et d’une hauteur de 20 mètres orientée Nord-Sud, sur laquelle est érigée une tour de 181 mètres et 36 étages. Un peu plus haute que la tour Picasso mais nettement plus basse que les quatre tours du CTA voisines, le Caleido a une superficie de 70.000 m².
Vu de l’Ouest, le bâtiment ressemble à une lettre « T » inversée, conception conditionnée par l’existence préalable des fondations du centre de congrès (le CICCM), et dont la barre du « T » compose la base de 4 étages.
 
En bref, l’aspect futuriste de la capitale espagnole se résume de peu : Barcelone avec les créations d’Antoni Gaudí, voire les nouveaux bâtiments de Bilbao, notamment avec la seule tour Iberdrola, ou encore le musée Guggenheim, ou bien dans un tout autre style, celles de César Manrique sont autrement plus significatives et admirables de l’Espagne moderne…
Alexis ressort un peu déçue, mais pas mécontente de rentrer dans ses meubles, finalement.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Menaces de chaos »


jeudi 29 août 2024

45/63 – Madrid

Poursuite de la visite d’Alexis…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Mais je vous ai répondu » s’emporte I-Cube : « Il va s’envoyer en l’air en orbite avec Florence. Et c’est elle qui va vous raconter leurs galipettes en apesanteur !
De quoi en faire un bon volume d’une trentaine de chapitres et d’environ 50 à 60.000 mots.
Vous aurez de quoi nous occuper ! »
Et ensuite…
« Comment voulez-vous que je sache ? »
Ses modélisations à lui ont leur limite, au moins dans le temps ?
« Non pas seulement dans le temps mais également dans leur contenu. Ces romans m’épuisent car rien ne se passe comme il est prévu puisqu’il n’était pas prévu qu’on se rencontre. Regardez, c’était même une de mes exigences pour des questions de sécurité : ça ne devait jamais exister et j’avais mis mon gardien entre vous et moi !
Et pourtant… »
Ça, c’est vrai !
« Du coup, je vais être obligé de jeter mon portable et reconstituer toute une série de barrières sécuritaires pour que personne ne puisse me filer utilement avec votre logiciel BBR : invraisemblable ! »
Il n’a pourtant rien à craindre de Paul de Bréveuil.
« De lui non, mais si lui peut me retrouver à l’improviste, d’autres aussi. Et j’ai déjà croisé un tueur chargé de m’éliminer. Demandez donc à Gustave[1] ! »
Elle l’avait déjà fait…
 
De retour dans la capitale de l’Espagne et en tout cas de la Castille, Alexis décide de se documenter un peu sur le martyre de cette ville qui curieusement en garde si peu de traces, en s’attablant Calle Alcala, pas loin de de l’Édifico Métropolis et du bâtiment de la banque d’Espagne, des reliques franquistes : elle ne sait rien du siège de la ville par les franquistes et ressent le besoin d’en connaître un peu plus pour sa culture personnelle, comprendre pourquoi cette ville qui a tout pour être « joie de vivre », n’étale pas son passé avant de poursuivre son chemin : demain, elle rentre par l’avion du soir, non sans avoir visité le quartier des 4 tours qui l’intrigue également et reste se situer de tout façon près de l’aéroport.
Pour se documenter, après avoir jeté les notes de son long entretien avec l’auteur sur sa tablette durant le trajet en car, elle use de sa liaison internet pour effectuer des recherches sur cette période trouble, un épisode tragique…
 
Le siège de Madrid ou la « défense de Madrid » est un ensemble de combats successifs ayant eu pour scène la province et la ville de Madrid durant de la guerre civile espagnole, entre octobre 1936 et mars 1939.
C’est le plus violent de ces épisodes militaires du moment et il se déroula en novembre 1936.
Le coup d’État du 18 juillet 1936 organisé par les troupes soulevées contre la Seconde République espagnole échoua à Madrid.
À la radio, la représentante communiste Dolores Ibárruri lança pour la première fois son slogan ¡No pasarán! (« Ils ne passeront pas ! »), appelant à la résistance contre le coup d’État.
Ce slogan devint le symbole de la résistance républicaine à Madrid et dans toute l’Espagne. Le gouvernement de Diego Martínez Barrio négocia avec le général rebelle Mola le 19 juillet, mais échoua. Le nouveau gouvernement de José Giral accepta le 20 juillet d’armer les syndicalistes de la CNT et de l’UGT, et leur distribua quelques 60.000 fusils dont seulement 5.000 sont en bon état.
 
Au même moment, le général Fanjul, commandant de la garnison retranchée dans la caserne du Cuartel de la Montaña, préparait une contre-attaque sur la ville. Mais ses 2.500 hommes furent repoussés dans leur caserne par la population hostile.
Le 20 juillet, une foule de 10.000 hommes, composée de travailleurs et de gardes d’assaut, les forces de police urbaine, s’emparèrent de la caserne en utilisant un canon de 75 mm.
Toutes les tentatives nationalistes avaient donc échoué à Madrid.
Les partisans du coup d’État durent se réfugier dans les ambassades étrangères. Les autres furent la plupart du temps tués. Le 23 août, 70 prisonniers de la prison Modelo furent ainsi exécutés après la nouvelle du massacre de 1.500 républicains à Badajoz.
 
Après cet échec, les putschistes planifièrent une campagne rapide pour terminer la guerre par la prise de Madrid. L’action principale de l’offensive prévue était la marche de l’armée du général Mola sur la capitale par le Nord. Cependant, l’organisation des milices populaires de Madrid eut comme premier effet de contenir l’offensive de la Sierra de Guadarrama et la stabilisation du front dans cette zone.
Les insurgés pensaient que leur coup d’État leur donnerait le pouvoir sur toute l’Espagne. Mais la résistance républicaine provoqua le partage de l’Espagne en deux et le début d’une véritable guerre civile.
Franco avait débarqué à Algésiras, dans le Sud de l’Espagne, avec ses troupes marocaines de l’armée d’Afrique. Mola, au Nord, commandait les troupes coloniales, la légion étrangère espagnole et les milices carlistes et phalangistes.
Franco partant de Badajoz et Mola de Burgos, ils lancèrent leur « marche sur Madrid », mais ils furent ralentis l’un et l’autre après la décision de Franco de sauver les troupes assiégées à Tolède. Cette diversion permit à Madrid de gagner un mois pour organiser sa défense.
 
Les républicains s’organisèrent, sous la direction du gouvernement du socialiste Francisco Largo Caballero. Bien qu’en minorité, les communistes gagnèrent à ce moment-là en influence grâce au rôle joué par l’URSS. Le commandement de la toute nouvelle « armée populaire de la République espagnole » pour la défense de la république, qui commença sa mission à Madrid était largement sous la surveillance du personnel militaire soviétique. C’est le général Goriev qui dirigeait la représentation soviétique. Il était secondé par le général Smouchkevitch pour les forces aériennes et le général Pavlov pour les blindés.
Malgré le rôle joué par les soviétiques, les troupes de défense de Madrid restèrent à 90 % constituées de milices issues des partis de gauche ou des syndicats.
Le commandement républicain n’avait finalement qu’un faible contrôle sur ces troupes, en disent les livres d’Histoire.
D’ailleurs, dès le 6 novembre, face à l’avancée franquiste, le gouvernement déménagea à Valence, laissant la défense de la capitale aux mains de la Junte de Défense de Madrid qui réunissait des représentants des différences forces politiques qui soutenaient la République, sous le commandement militaire du général Miaja.
Miaja et son chef d’état-major, le lieutenant-colonel Rojo, s’ingénièrent alors à concevoir un plan de défense de Madrid qui empêchât la chute rapide de la capitale.
 
Alexis appris que c’est ainsi que les troupes nationalistes sous le commandement du général Varela, atteignirent Madrid le 18 octobre, en arrivant par le Nord, par les routes de La Corogne et de l’Estrémadure. Le 29 octobre, une contre-attaque du 5ème régiment d’Enrique Líster fut battue à Parla. Le 2 novembre, la ville de Brunete tomba aux mains des nationalistes, leur permettant d’atteindre les faubourgs à l’Ouest de Madrid.
C’est à ce moment que le général Mola prétendit devant une journaliste anglaise pouvoir s’emparer de Madrid grâce à ses quatre colonnes hors de la ville et à sa « cinquième colonne », composée des sympathisants restés dans la ville.
Cette expression, devint célèbre, mais provoqua également une paranoïa parmi les défenseurs de Madrid, qui recherchèrent et massacrèrent les hommes suspectés d’être membres de cette fameuse « cinquième colonne » !
Dans la bataille qui se préparait, les républicains avaient plusieurs avantages.
Quoique moins bien armés et moins bien entraînés que leurs adversaires, ils étaient deux fois plus nombreux. Ensuite, le blocus de Madrid n’était pas total, puisque les routes à l’Est étaient restées libres.
D’un point de vue géographique, le Manzanares protégeait le centre de la ville, représentant un obstacle physique presque insurmontable.
 
Mola décida de préparer son assaut pour le 8 novembre 1936, en passant par le parc de Casa de Campo, sur un front d’un kilomètre, afin d’éviter les combats de rue. Le but était de s’emparer de la Cité universitaire, située au Nord du centre-ville, après avoir traversé le Manzanares. Il décida également de lancer une attaque de diversion sur les quartiers ouvriers de Carabanchel, au Sud-ouest de la ville. Mais les républicains, qui avaient mis la main sur ses plans, récupérés sur le corps d’un officier nationaliste, avaient massé préventivement leurs troupes dans le parc de Casa de Campo pour déjouer cette attaque.
Comme prévu, Mola lança sa première attaque le 8 novembre avec 20.000 hommes, principalement les regulares marocains, soutenus par le corps expéditionnaire italien et les unités allemandes de chars Panzer I sous le commandement de l’officier Wilhelm von Thoma et de la fameuse légion Condor.
Face à eux, les républicains avaient déployé 12.000 hommes à Carabanchel et 30.000 à Casa de Campo. En dépit de leur supériorité en nombre, ils étaient mal équipés, avec des armes de mauvaise qualité, que beaucoup n’avaient jamais tenues.
 
Les troupes assaillantes réussirent à traverser le Manzanares. Toute la journée, la radio appela les citoyens de la ville à résister avec les combattants, reprenant le cri de ralliement de « ¡No pasarán! »
À la fin de la journée, la XIème brigade internationale, constituée de 1.900 hommes, arriva sur le front en remontant la Gran Via : cette arrivée donna un regain d’énergie aux défenseurs de Madrid.
Finalement, les troupes de l’armée nationale échouèrent lors des rudes combats aux alentours de la Casa de Campo, de la Cité Universitaire et du quartier de Moncloa-Aravaca, où se stabilisa le front et où se dresse désormais un arc de triomphe, alors que des milliers de Madrilènes aidèrent les miliciens en creusant des tranchées, en installant des postes médicaux et des points d’approvisionnement en nourriture.
Le lendemain, le 9 novembre, les nationalistes tournèrent leurs efforts sur les faubourgs de Carabanchel, mais cette zone, fortement urbanisée, devint un obstacle difficile.
Les regulares furent contraints à un combat maison après maison et connurent de lourdes pertes.
Le soir, le général Kléber lança un assaut de la XIème brigade internationale sur les positions de Casa de Campo qui dura toute la nuit et jusqu’au petit matin, forçant les nationalistes à battre en retraite.
Dans les jours suivants fut lancée une contre-offensive générale sur tout le front, avec le soutien des nouvelles unités des milices anarchistes d’Aragon dirigés par Buenaventura Durruti.
 
Le 11 novembre, prétextant des « transferts » et malgré l’opposition du directeur de la prison, l’anarchiste Melchor Rodríguez García, les républicains emmenèrent par convois successifs plusieurs milliers de prisonniers nationalistes détenus dans la « prison Modèle » et considérés comme des membres de la « cinquième colonne ».
À Paracuellos, dans la vallée du Jarama, non loin de Madrid, ils les massacrèrent. On a avancé que cette tuerie aurait été ordonnée par le chef communiste Santiago Carrillo, sans qu’on en ait une preuve certaine.
Selon Antony Beevor, l’ordre serait venu de José Cazorla, adjoint de Carrillo, ou d’un conseiller soviétique, Mikhaïl Koltsov.
Tragique, Alexis en prend alors toute la mesure…
 
Le 12 novembre, la XIIème brigade internationale, tout juste arrivée sous les ordres du général Maté « Lukacs » Zalka, lança une attaque sur les positions nationalistes autour de la colline du Cerro de los Ángeles au Sud de la ville, afin de protéger la route de Valence. Mais l’opération échoua à cause du manque de soutien aérien et des difficultés de communication, car les troupes étaient composées d’Allemands, de Français, de Belges, d’Italiens et de Scandinaves qui ne se comprenaient pas nécessairement.
Le 19 novembre, les nationalistes lancèrent leur dernier assaut frontal, après une importante préparation de l’artillerie. Les troupes marocaines et les légionnaires avancèrent dans le quartier de la Cité universitaire et ils établirent un pont sur le Manzanares.
C’est là que Durruti fut tué, par la faute, peut-être, du dysfonctionnement de l’arme de l’un de ses hommes.
Quoique réussissant à garder pied dans le quartier, les franquistes ne purent pas avancer plus loin, et Franco décida d’arrêter les combats.
 
Ayant échoué à prendre Madrid d’assaut, Franco ordonna de bombarder la ville, quartiers résidentiels compris, excepté le riche quartier du district de Salamanca, où il pensait que se trouvaient ses partisans. Le but était de terrifier la population civile pour la pousser à se rendre : « Je détruirai Madrid plutôt que de la laisser aux mains des marxistes » aurait-il dit. Les bombardiers allemands tournèrent entre les 19 et 23 novembre.
Cependant, cette tactique fut contre-productive, car la population refusa de se rendre et se souda autour de la cause républicaine. De plus, ce bombardement sur une population civile, un des premiers de l’histoire militaire de l’humanité, fut vivement critiqué grâce aux journalistes étrangers présents dans la ville, comme Ernest Hemingway.
Les pertes furent même relativement faibles au vu de l’objectif visé : les bombardements ne tuèrent environ que 200 personnes.
 
La bataille de Madrid s’essouffla dans les derniers jours de novembre, les deux camps étant épuisés. La ligne de front se stabilisa, partant de la Cité universitaire, courant à travers le parc de Casa de Campo et les rues du quartier de Carabanchel. La population resta soumise aux bombardements de l’artillerie et de l’aviation. L’UGT transféra les industries vitales dans les tunnels du métro sous la ville qui n’était pas encore en service.
La dernière tentative de Franco en 1936 fut l’attaque de la route de La Corogne, au Nord-est de la capitale. Les pertes de la bataille de Madrid n’ont jamais pu être précisément comptées. On estime qu’elles s’élèvent à environ 10.000 vies détruites des deux côtés.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Mains invisibles ».


mercredi 28 août 2024

44/63 – Rencontre surréaliste

Développement…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Certes, mais c’est déjà marqué comme ça. Par exemple, personne ne semble s’en rappeler, mais le Conseil Constitutionnel oblige à une réforme du collège des électeurs de la Nouvelle-Calédonie.
Trois référendums pour l’indépendance auront échoué depuis 1988 et il s’agit de redonner aux Caldoches leur droit de vote pour l’autodétermination de la région où ils vivent et travaillent, retiré à l’occasion par les accords de Nouméa. Ils sont devenus des sous-citoyens, ce que ne tolère pas la constitution….
Et croyez-vous que ça se fera dans le calme alors qu’il y a des mines de Nickel et autres terres rares que reluquent les chinois ? »
Bien, mais ça veut dire quoi, pour ce qui est du scénario à suivre concernant son patron à elle, Paul de Bréveuil ?
« Ça veut dire que « Charlotte » va devoir se mettre au boulot et fabriquer réellement son logiciel prédictif.
Et je pense qu’il lui faille faire des modélisations, toute une série, qui évaluent les hypothèses, toutes les hypothèses qui pourraient se développer.
Enfin quoi, a-t-il lu le roman du prix Goncourt d’il y a quelques années… »
Lequel ?
« L’anomalie » de Le Tellier, prix Goncourt 2020.
Paul de Bréveuil, elle ne sait pas s’il l’a lu, mais elle, elle l’a fait : une histoire invraisemblable de duplication d’un avion sorti des nuées à deux reprises à quelques mois d’intervalle avec les mêmes personnes à son bord…
Quel rapport ?
 
« L’auteur explique qu’après le 11 septembre 2001, parce que les autorités avaient dû faire face à un cas de triple détournement d’avion qui n’avait jamais été prévu par quiconque, ont mandaté plusieurs équipes d’étudiants chargées d’imaginer tous les scénarios catastrophes possibles et imaginables qui pouvaient se passer autour des avions et du trafic aérien. Absolument tout.
Alors que d’autres équipes étaient ensuite chargées de prévoir les « bonnes réponses » à avoir pour gérer chacun de ces cas…
Et le roman commence par la dernière hypothèse, à savoir, un cas pas prévu, le dédoublement d’un avion à plusieurs mois d’écart, qui n’avait même pas été envisagé… parce que jugé impossible ! »
Et quelle est la solution, dans ce cas ?
« Appeler les auteurs de ce rapport classé secret pour qu’ils complètent leur inventaire ! »
 
Alexis repose la question ?
« Et alors, quel rapport ? »
Mais c’est simple : « Faites tourner une IA, ou même plusieurs, sur les hypothèses mêmes « impossibles ». Qu’elles les inventent. Et puis une autre qui calcule les probabilités que chacune de ses hypothèses surviennent.
« Charlotte » aura alors son « BBR 3 ». Si en plus il rajoute un peu de bon sens, ça lui évitera d’avoir à retrouver la mémoire des bouquins que vous écrivez… Parce que s’il ne la retrouve pas, vous n’avez plus besoin de les écrire et vous devrez vous reconvertir… »
Ce qui veut dire qu’il ne retrouvera pas la mémoire ?
« Mais si, je crois qu’il va la retrouver, intégralement. Et vous n’aurez pas à pointer au chômage. Mais pas tout de suite et de toute façon, il aura entre-temps son logiciel qui justifiera de ses propres souvenirs…
Juste en trichant un peu de temps en temps sur le peigne analytique des statistiques…
Vous savez, les chiffres, on peut leur faire dire n’importe quoi et même tout leur contraire.
Pour un « matheux » comme lui, ce ne sera pas trop difficile.
C’est comme avec mon logiciel prévisionnel du loto : ma difficulté, c’est que je n’avais ni le temps ni la puissance de calcul indispensable…
Paul de Bréveuil a le fric. Or, si le temps, c’est de l’argent, l’inverse est tout aussi vrai : l’argent c’est du temps… à acheter, à dédoubler, à démultiplier !
Avec ses moyens financiers, que je n’ai jamais eu pour ma part, il peut avoir la puissance de calcul et même les bonshommes pour coder tout ça à sa place.
Il a l’habitude de faire faire ce travail avec son « BBR 2.0 ».
Moi, je n’ai jamais eu tout ça pour le faire et en plus j’ai mal au dos ! »
La sciatique… elle a bon dos, c’est le cas de le dire…
 
Mais pour la suite, qu’est-ce qui va se passer ?
« Je vous l’ai déjà dit, le monde va continuer de tourner. La Cisa aura fourni son avatar au dirigeant russe, c’était prévu dans le scénario originel de l’opus en cours.
J’avoue que ce qui ne l’était pas, c’est que Paul de Bréveuil nous fasse un AVC, perde la mémoire et devienne insomniaque en se retrouvant directement entre les mains du KGB Biélorusse. Là, il m’aura totalement surpris, je dois le dire !
Une fois encore, l’auteur est finalement dépassé par sa création, ce qui est invraisemblable et me rend dingue : comme si je n’avais que ça à faire ! »
I-Cube feint-il la colère ou est-il vraiment dépassé ?
 
« Je pensais plus simple qu’il fasse exactement comme il a fait avec le coréen[1]
Et si le coréen n’a pas encore utilisé son avatar, sa sœur l’a déjà fait pour couvrir ses escapades non autorisées en occident et au Japon.
Poutine va le faire. Tout va dépendre de son état de santé. Mais il va le faire en public, ostensiblement pour mieux brouiller les pistes et les hypothèses à formuler par les analystes…
Bientôt, il ne sera plus en sécurité nulle part… et c’est pour ça qu’il a besoin de son avatar, celui fourni par « Charlotte ».
Mais nous, on arrête le scénario avant la mi-mars. Peut-être à la fin d’année, car c’est déjà assez chronophage comme ça ! »
Peut-être, mais elle aura appris plein de chose entre-temps, à la lecture du projet…
Notamment en synthétisant toutes les recherches de Florence sur le développement d’un cerveau, qui reste marginalement hors sujet.
 
« Ce n’est pas vous qu’il s’agit d’enrichir, mais le lecteur, jeune narratrice ! C’est pourquoi vous garderez ce morceau de neuroscience-là dans votre manuscrit. En tout cas, moi je le reprendrai dans mon blog cet été, parce que moi aussi, j’aurai appris plein de choses. »
Une question : pourquoi à la mi-mai ?
« Parce qu’ensuite, Paul de Bréveuil va devoir se consacrer pleinement à son projet de mise en orbite avec sa Florence.
C’est prévu comme ça, je vous le dis tout de suite…
Et je suis déjà en train d’accumuler une documentation monumentale sur le sujet, de façon à vous procurer un scénario le plus précis possible…
Après, vous aurez le droit de broder, comme vous savez le faire » laisse-t-il tomber presque négligemment…
 
« Car figurez-vous, cette mise en orbite, c’était déjà prévu pour ce volume-ci, en cours d’écriture.
Vous ne le savez pas, mais originellement, « Charlotte » aurait dû rencontrer Elan Musk au salon du Bourget du mois de juin dernier.
Ils devaient discuter de leur projet de mettre en orbite une station à essence qui devait assurer le retour du démonstrateur de Paul. Oxygène et kérosène. Ce dernier n’a pas un carburant assez puissant pour assurer ce retour dans des conditions faisables.
Ce qui ne sera plus le cas avec le LO2 et le LH2 des futurs moteurs qui équiperont le « 003 », après que Gates aura mis au point ses Small réacteurs nucléaires…
Or, Musk n’est pas venu au Bourget : première erreur dans mes pronostics et autres modélisations. »
Pourtant, entre son stand de Space X et celui de ses constellations de satellites-relais d’internet, très efficaces jusqu’en Ukraine, s’il était passé, il aurait pu faire son cabot, une discipline qu’il adore pratiquer… 
 
Mais ce n’est pas la seule des erreurs « prédictives » de « l’auteur »…
« Ah bon ? » s’étonne Alexis.
« Bé oui » fait I-Cube en noyant son café de pastilles de sucrette…
« Mes œuvres, de plus en plus m’échappent et vivent leur vie en dehors de ce qui était prévu qu’elles deviennent.
C’est agaçant, vous ne pouvez pas savoir combien !!! » s’emporte-t-il…
« Comment ça ? »
Pour l’été 2024, « je comptais ne pas trop me fouler. 30 à 35 chapitres pour emmener « Charlotte » et sa femme en orbite à Noël 2024. Et si je partais dans mon désert marin après mon passage au village cet été, j’avais prévu de mettre en ligne le roman, qui date certes un peu, de Joël Baucher, le banquier de Taipei qui aura vu passer les rétrocommissions sur la vente des frégates de Taïwan dans les années Thiersmirant[2].
« Cra$h »… Une histoire bien documentée mais plus fantasmée que réelle, d’un banquier qui coule, par vengeance et rancune dissimulée par de bons sentiments, l’économie financière de la planète en quelques opérations de trading.
À mon avis, c’est obsolète puisque ça aura été écrit avant le crack de 2008, celui des subprimes et que depuis, des tas de mesures protectrices des marchés auront été mises en place…
Mais comme son manuscrit n’est nulle part, il ne l’a jamais publié et puisque lui est mort depuis, il me semblait que je pouvais lui rendre hommage en mettant en ligne ses écrits.
Parce que ce gars-là m’aura beaucoup appris quand j’ai « inventé » « Charlotte », votre patron sans savoir qu’il pouvait bien exister pour de vrai, dans « Opération Juliette-Siéra »… 
Bé ce sera pour une autre fois ! »
Curieux, toutes ces histoires de créations littéraires qui se nourrissent de faits réels, les recoupent et finissent par les devancer, en pense Alexis : ça lui donnerait presque le vertige !
 
« Et résultat des courses, je et vous également, on va se retrouver avec un volume qui va faire plus de 60 chapitres et je vais devoir travailler sur un « Tome II » pour finir par envoyer « Charlotte » réaliser son fantasme d’astronaute lubrique !
Avouez que ce n’est pas banal… »
Mais il n’y a pas que ça…
« Je vous l’ai dit, il n’était pas prévu que votre patron perde sa mémoire, ni qu’il se fasse kidnapper par un équipage de biélorusse de passage à Caen.
Encore moins qu’il faille que j’aille faire un petit tour de reconnaissance en urgence à Minsk pour documenter un peu votre propre visite de la ville.
En pleine série de sanctions occidentales et de blocage de frontières avec cette guerre en Ukraine qui ne veut pas finir, avec un nerf sciatique qui fait des siennes, plus mes missions « alimentaires » à réaliser, je vous jure qu’il y a plus simple pour profiter de mes vieux jours qui s’épuisent bêtement…
C’est que je ne suis pas éternel non plus… »
Personne ne l’est !
 
Quel était donc ce scénario originel ?
« On faisait simple : le cyborg à l’effigie de Poutine. Le chinois va en demander ensuite un pour lui. Et c’est le coréen qui leur aura vendu l’idée, très satisfait lui-même, même s’il ne s’en sert pas, sauf pour épater ses visiteurs et éviter des déplacements en avion qu’il ne supporte pas.
S’il survit ou s’il se fait remplacer par son robot, Poutine va gagner ses élections présidentielles haut la main. Kiev va finir par repousser durablement les Russes de leur territoire, mais pas tout de suite. À plus long terme, la flotte de la mer Noire sera décimée et la présence Russe à Sébastopol n’aura plus aucune justification : il leur faudra évacuer un peu plus loin.
Entre-temps il va y avoir une forte poussée des populistes aux élections européennes, ce qui pourrait provoquer un séisme politique en France et peut-être en Allemagne, mais ce sera la dernière poussée et Biden devrait être renouvelé s’il tient la distance, mais ce n’est pas certain tellement il vieillit mal. Après, on aura Kamala Harris qui prendra probablement le relai, à moins que les Républicains prennent le dessus en novembre prochain.
Encore plus tard, Poutine sera remplacé, un cessez-le-feu sera signé, le Royaume-Uni souhaitera devenir un partenaire privilégié de l’UE et le Parlement de celle-ci retrouvera un fonctionnement normal, sans les « ultras » écologistes et de la droite la plus facho-populiste du monde !
Et c’est l’UE qui s’ouvrira à l’Est alors que la guerre pourrait être déclenchée dans le détroit de Formose et en mer des Philippines. 
Mais bon, je serai mort et on n’en est pas encore là.
Et puis ça peut se passer dans un ordre chronologique différent…
D’autant que je n’exclus pas que « Charlotte », nous invente d’autres disgressions historiques pas encore prévues[3]
Moi, ce que j’attends et adorerai, je vous l’ai dit, c’est que Biden casse sa pipe et que sa vice-présidente devienne la première femme à présider aux destinées de la fédération US…
Ça, ça serait vraiment marrant et ça aurait de la gueule ! »
 
Très bien… « Mais tout ça reste très hypothétique ! Et ça ne répond pas à ma question : qu’est-ce qu’il va arriver à Paul de Bréveuil dans les prochaines semaines, et plus tard ? »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « L’année Covid de Charlotte »
[2] Cf. « Opération Juliette-Siéra » et « Seconde édition ».
[3] Dont une, dès le retour d’Alexis à Paris !