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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 23 mai 2023

Plans sur la comète

Le futur proche de l’Ukraine.
 
Durant le long week-end de l’Ascension, j’ai entendu au moins trois ou quatre fois cette analyse de la situation en Europe orientale : Si Wagner se déporte de Bakhmout à la fin de la semaine prochaine pour laisser la place (les ruines…) à l’armée régulière de Russie-fantastique, c’est parce que la ruine n’a aucun intérêt stratégique, sauf « à fixer » la contre-attaque ukrainienne qui va suivre.
Moâ, je veux bien, mais je signale qu’on attendait cet hiver un dernier coup de rein des russes pour aller jusqu’à Lviv et aux abords de la frontière polonaise, « libérer » définitivement Sébastopol et faire la liaison avec les troupes stationnées en Transnistrie, sises en Moldavie…
Ça devait être fait, à l’issue de plusieurs changements de « maréchal en chef », dès la fin de l’hiver, en février…
Mars, avril on est en mai et l’armée russe n’avance plus et se barricade !
Pendant que les Ukrainiens reçoivent quantité d’armes et de munitions… et préparent, depuis plusieurs semaines une offensive générale…
Moâ, je veux bien, mais… il ne faudrait pas trop tarder.
 
Car le calendrier électoral américain avance sans ralentir, lui !
Or, après la contre-offensive ukrainienne de septembre-novembre 2022, le conflit s’est de nouveau enlisé.
Pendant deux mois, le chef d’état-major Zaloujny a multiplié interviews et déclarations pour prévenir d’une nouvelle offensive russe à la fin février, laquelle a finalement échoué lamentablement, puisque même Bakhmout n’avait toujours pas été prise au terme de neuf mois de combats furieux qui ont coûté la vie à 20 à 30.000 soldats russes et quelques milliers d’Ukrainiens.
Et que maintenant, il n’est plus question que de contre-offensive face à un adversaire russe déterminé à conserver le cinquième du territoire conquis.
 
Là encore, il faut savoir compter : Sur les 17 millions d’obus disponibles au début de la guerre, l’armée russe en a déjà tiré à peu près 10 millions, et depuis quelque temps elle a réduit drastiquement sa consommation quotidienne de peur de manquer de munitions.
Partout, l’armée de l’agresseur consolide des défenses, creuse des tranchées.
La Russie se préparerait à une guerre d’usure.
Et pour parvenir à ses fins, elle compte capitaliser sur trois faiblesses majeures de l’Ukraine : L’économie est en ruine. L’armée dépend exclusivement de l’aide, militaire et financière, de l’OTAN, qui finira bien par trouver ses limites. Et Kiev ne peut pas mobiliser davantage, à moins de faire appel à des troupes étrangères, scénario aujourd’hui impossible.
 
À l’inverse, le PIB russe n’a que marginalement souffert en dépit des sanctions, la Russie possède encore des stocks de munitions importants et peut compter sur un complexe militaro-industriel de 1.300 sociétés employant 2 millions de personnes, et, de plus, elle a accès à une multiplicité de sources d’approvisionnement additionnelles : Iran, Corée du Nord, Chine, ou même Afrique du Sud…
Enfin, la Russie peut mobiliser des centaines de milliers de nouveaux soldats.
Le temps joue donc en faveur de « Poux-tine ».
Pour couronner le tout, il peut aussi compter sur l’éventualité d’une victoire Républicaine en novembre 2024 aux USA, hypothèse où il n’aurait seulement que dix-huit mois à tenir !
Car, le postulat d’un retour de « McDo-Trompe » à la Maison Blanche pourrait lui sauver la mise !
Paradoxal mais rien de moins : C’est ce qu’on entend bruisser comme rumeurs dans les couloirs des « sachants » en goguette sur les plages de Normandie durant ce long week-end (qui aura battu les records d’embouteillages sur les routes du retour), voire directement au Japon (seulement pour les plus « friqués »)…
 
L’analyse est consolidée par d’autres (« sachants ») qui répètent à l’envi que si « Riz-gan » a mis fin à l’Union soviétique sans tirer un coup de fusil simplement en relançant la course aux armements, son parti pourrait être devenu la meilleure chance de survie de « Poux-tine », son meilleur allié !
Un comble…
Qu’on se régale un peu : Le Parti Républicain est perçu par les Européens comme un bloc uni derrière un programme de droite pure & dure : Remise en cause du droit à l’avortement, des libertés civiles, refus de limiter l’accès aux armes de guerre en vertu du deuxième amendement, etc.
Un « pote » démocrate en dit qu’en réalité, il est au bord de l’éclatement, car c’est la guerre entre ses « factions » : Chrétiens conservateurs, néoconservateurs, libertaires, modérés, libéraux, « trompistes », « anti-trompiste », etc.
Et comble du comble, pour son électorat, il y a deux groupes :  L’« establishment » et la droite populiste !
En fait, le clivage entre d’une part les héritiers du « Tea Party », savamment récupérés par « Trompe » avec les extrêmes et, d’autre part l’État-profond.
Admettons.
Il doit y avoir un fond de vrai et un « maquillage » partisan…
 
Pour un autre de mes « potes », observateur de la vie publique de son pays (comme moâ j’en deviens parfois hilare à observer l’immense fatuité des acteurs de celle de mon propre pays, celui que j’aime tant et qui commence à me le rendre un peu…) une caractéristique du système, c’est son taux de participation aux présidentielles.
Normalement, elle oscille entre 50 % et 60 %. Et ce qui privilégie un parti aux dépens de l’autre, c’est justement le niveau de mobilisation de l’électorat.
C’est partout pareil, me direz-vous : Chez nous, s’ils avaient été plus nombreux à rester couchés lors des dernières présidentielles, « Jupiter » partait à la retraite anticipée.
D’ailleurs, quand il a fallu lui redonner une majorité au Parlement, ils ont été un peu plus nombreux à se mobiliser contre ses candidats…
Vous connaissez la suite : Nos institutions sont solides, ça fonctionne encore, mais c’est un désastre politique avec cette réforme des retraites qui aurait dû être faite au plus tard sous « Bling-bling » (mais lui n’avait pas l’étoffe et il en finira entre quatre murs…)
On note couramment, aux USA, que depuis les années 1990, la règle, à l’exception près de 1996 qui confirme la règle, que c’est que le candidat Républicain qui remporte l’élection si le taux de participation est en dessous de 55 % et qui la perd s’il est au-dessus.
« McDo-Trompe » a donc su mobiliser en 2022, mais contre lui…
 
Autre paradoxe étonnant que j’avais pu déjà noter de mon côté : Depuis 1988, les Républicains ont gagné seulement une fois le vote populaire à la présidentielle (majorité des voix) en 2004.
Dès lors, il est logique de penser qu’un candidat comme « Trompe », clivant et honni par la majorité de la population, mais objet d’un culte de la part du tiers de l’électorat, peut l’emporter.
Surtout qu’il existe la barrière des primaires que d’autres ont voulu nous imposer en « Gauloisie-éternelle », avec les résultats que vous connaissez : Les partis qui l’ont organisée se sont ensuite effondrés devant les urnes !
 
Pour revenir aux rumeurs US, il semblerait que les électeurs conservateurs ne tolèrent plus les candidats issus de l’« establishment » du parti, qu’ils considèrent comme va-t-en-guerre, des suppôts du gouvernement fédéral, internationalistes, éloignés des préoccupations quotidiennes des zones rurales ou semi-rurales (le cœur de l’électorat de « Trompe ») et de plus en plus, hispaniques.
Or, cette « base » électorale, terrorise tous les hommes politiques Républicains, pour être isolationniste, religieuse, indifférente au reste du monde, abreuvée de théories du complot relayées par les réseaux sociaux, Fox News et Cie et l’armée de trolls russes.
En effet, beaucoup de ces théories ont été créées de toutes pièces par les usines à trolls de l’Internet Research Agency, basée à Saint-Pétersbourg, financée par Evguéni Prigojine…
Et reste assez proche des idées conservatrices de « Poux-tine » : Religion, patrie, armes, peine de mort, rétive aux droits LGBTQHPI++ et à ceux des minorités, etc.
Tous des gens qui rêvent d’une humanité fracturée, recluse derrière ses frontières, xénophobe, antisystème, imperméable à autrui surtout si c’est bronzé !
 
Sans le soutien de ces 30-35 % de cet électorat-là, il est impossible de gagner les primaires. Or, comme « Trompe » donne encore le « La » sur tous les sujets avant de finir sa vie en prison, le candidat Républicain qui sera choisi en juillet 2024 devra s’engager sur la fin du soutien « inconditionnel » américain à l’Ukraine sous peine de « perdre » sa base.
Pour Zelensky s’engage donc forcément une course contre la montre !
Il faut qu’il « bouge » et vite, sans ça il va s’user à perdre.
 
Alors que je prépare déjà mes estives en Balagne, à écouter mes « potes correspondants », on ne peut que penser que les choses vont s’accélérer dès cet été. Après ce sera trop tard !
D’abord il y a la possible inculpation de « Trompe » en juillet par la procureure du comté de Fulton en Géorgie.
Ensuite, il y aura son procès à New-York en décembre, et, entre-temps et l’annonce de la candidature de DeSantis à moins qu’il ne se désiste.
Mais d’après quelques-uns, ce sont des choses qui n’arrêteront pas « McDo-Trompe ».
La suite c’est le caucus d’Iowa, puis les primaires du New-Hampshire fin janvier, puis celles du Nevada, de la Caroline du Sud, etc.
Et c’est à l’issue du « Super Tuesday », le 5 mars 2024 au soir, ce jour où une partie substantielle des États votent, historiquement beaucoup de ceux du Sud et de l’Ouest, que le candidat en tête aura toutes les chances d’obtenir la nomination de son parti.
Puis la convention qui se tiendra en juillet à Milwaukee devrait en théorie consacrer « McDo-Trompe ».
 
En conséquence de quoi, la stratégie de Zelensky devra forcément s’aligner sur ce calendrier.
Après une tentative avortée début mars d’inviter Kevin McCarthy, le speaker de la Chambre des représentants à Kiev, le président ukrainien a abandonné l’idée de rallier publiquement les Républicains à sa cause.
De plus, « McDo-Trompe » n’aime pas Zelensky, un homme, selon lui, à l’origine de sa première destitution, et à qui il reproche de ne pas lui avoir offert le scandale susceptible de détruire la campagne de « Bail-Dan ».
Dans les prochains mois, le président ukrainien sera donc sur tous les fronts : Il va tout faire pour regagner le plus de territoires possibles, avec à sa disposition deux fenêtres d’opportunité pour ses contre-offensives : Le printemps-automne 2023 et printemps-automne 2024.
Mais s’il rate celle de 2023, il n’aura pas l’occasion matérielle de refaire une tentative en 2024. En cas d’échec, à la première tentative, il faudra forcément aboutir à des négociations de cessez-le-feu qui fixera pour très longtemps les conquêtes russes comme étant acquises.
Il va donc continuer à exercer des pressions sur ses alliés européens afin d’obtenir davantage d’armes modernes (tanks, missiles de croisière, chasseurs…) et rééquilibrer ses sources d’approvisionnement, moins d’USA, plus d’Européen.
L’objectif est de mettre « Trompe » ou « DeSantis » devant le fait accompli si la ou les contre-offensives sont une réussite, et de « forcer » les Européens à combler le vide laissé par les Américains si la situation sur le champ de bataille n’évolue pas d’ici dix-huit mois.
 
Ce 11 mai, quelques heures après les déclarations de « Trompe » sur CNN, et ce n’est pas un hasard estiment beaucoup, le Royaume-Uni annonçait l’envoi de missiles de croisière Storm Shadow à l’Ukraine, d’une portée de 250 kilomètres.
Le 13 mai, la « Teutonnie » confirmait une livraison de chars Leopard-1, de véhicules blindés Marder, de systèmes de défense antiaériens, de drones de surveillance, le tout pour une valeur de 2,7 milliards d’euros.
Et ni la « Ritalie » ni la « Gauloisie » ne sont pas en reste…
On m’a fait remarquer que le pourcentage de « Ricains » favorables à la poursuite de l’aide militaire est tombé de 60 à 48 % entre mai 2022 et février 2023, et il devrait continuer à chuter.
Dès lors, pour « Poux-tine », il suffit donc de tenir militairement et de lancer tous les moyens dans la bataille (recours à la conscription, importations d’armes illégales, etc.) afin que les zones de front se figent.
Puis accepter un statu quo début 2025 sous l’égide de « Trompe », avant de recommencer quatre ans plus tard, à moins que le Parti Républicain n’explose sur la question ukrainienne, ou que le congrès vote la poursuite de l’aide contre un veto présidentiel…
À l’inverse, si l’armée russe recule jusqu’aux frontières antérieures, alors un coup d’État à Moscou est fort possible, avec des conséquences imprévisibles.
Dans tous les cas de figure, ce serait le chaos.
 
En cas de victoire de « Trompe » dans dix-huit mois, les Européens n’auraient plus d’excuses pour ne pas prendre leur destin en main.
Rappelons que devant une audience qui lui était acquise, « Trompe » a refusé de soutenir l’Ukraine contre la Russie, il s’est plaint du montant trop élevé de l’aide militaire américaine et de la contribution, trop faible, des Européens. De plus il n’a pas voulu qualifier « Poux-tine » de criminel de guerre et il a promis de régler le conflit en vingt-quatre heures dès son retour à la Maison-Blanche !
Monsieur miracle qui en a une plus grosse que « Kim-tout-fou »…
Si on ne l’arrête pas, il laissera « Poux-tine » conserver les régions conquises en échange d’un traité de paix favorable à la Russie.
Pour l’Ukraine, il s’agit donc de récupérer les territoires perdus au plus vite !
Pour la Russie, il s’agit de ne pas céder de terrain.
 
Et pourtant, ce gars-là, destitué à deux reprises, en partie responsable de l’invasion du Congrès par une foule hostile le 6 janvier 2021, reconnu coupable par un tribunal civil de l’agression sexuelle de l’ex-journaliste Carroll, arrêté et présenté au tribunal de New-York pour une affaire de fraude avant son procès en décembre, un grand jury de l’État de Géorgie doit encore décider de son éventuelle inculpation pour son interférence dans le processus électoral de l’État lors des dernières élections présidentielles. Et la liste ne s’arrête pas là puisqu’on se rappelle également de « Stormy Diesel »…
(cf. I-Cube (l'exilé): Stormy-Diesel-Gate (flibustier20260.blogspot.com))
Et pourtant, plus il est l’objet d’attaques, plus sa popularité augmente, plus sa réélection, pourtant peu envisageable il y a deux ans, devient possible d’ici dix-huit mois.
Désormais favori des primaires Républicaines (70 % des électeurs le plébiscitent, au grand dam de son rival, Ron DeSantis) et du scrutin de novembre 2024 (il aurait six points d’avance sur « Bail-Dan »), ce sont ses affirmations sur l’Ukraine qui ont glacé d’effroi le gouvernement Zelensky et ses alliés européens lors de l’intervention du 10 mai dernier.
Novembre 2024, une élection qui va compter pour l’équilibre précaire du monde et de la vieille Europe qui en a vu d’autres…
 
C’est l’analyse de mes correspondants anglo-saxons.
Sauf que je leur explique que ça ne va pas se passer comme ça. Mais alors pas du tout.
« Mais quoi alors ? » me demandent-ils.
« Eh bien, vous allez voir. Les scénarii écrits à l’avance comme ceux que vous me racontez, ils finissent presque tous dans les poubelles de l’Histoire.
Tout simplement parce qu’ils sont connus et logiques.
Ce qui met en transe tous ceux qui auraient intérêt à s’y opposer.
Et les obliger à « inventer » autre chose qui met tout le monde en déroute : Vous allez voir ! »
Le pire, c’est que c’est exactement ce qui va se passer tellement les « fils rouges » se font de plus en plus denses.
On en reparlera une autre fois…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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