C’est avec impatience que j’attends la fin de la journée

Que va-t-il se passer sur la place rouge ?
 
C’est le 78^ème anniversaire de la reddition des troupes de la « teutonnie nazie », qu’on commémore avec une journée de retard sur nous, en raison du décalage horaire.
L’occasion pour tous les tsars de la « Russie-ruinée » de montrer leurs muscles et de faire défiler leurs armes « invincibles ».
Tellement invincibles que mercredi dernier elles ont réussi à abattre, au-dessus du Kremlin, c’est-à-dire au dernier moment, deux petits drones ukrainiens qui tentaient d’attaquer le Kremlin, visant à assassiner « Vlad-Poux-Tine ».
Pas très futés les ukrainiens : Il n’était pas là…
En revanche, très fort les « armes invincibles » qui aurait laissé passer deux drones largement subsoniques à travers tout le pays sans même réagir !
Notez, vous n’étiez pas nés, mais je me souviens très bien de Mathias Rust et de sa folle équipée qui l’aura conduit, sans être inquiété, d’Helsinki-Malmi à la Place Rouge, à 800 km de là, le 28 mai 1987 à bord de son Cessna 172, monomoteur.
Une passoire, le ciel russe…
Les russes n’aurait rien appris entre-temps ?
Mon œil oui !
 
« La nuit dernière, le régime de Kiev a tenté de frapper le Kremlin (…) avec des drones. Deux drones visaient le Kremlin. Les engins ont été mis hors service grâce à l’utilisation de systèmes radar de guerre électronique »
Là encore, si un radar n’est pas « électronique »… c’est qu’il est à charbon ?
« Nous voyons ces actions comme une tentative d’acte terroriste et un attentat contre la vie du président », a ajouté Moscou, en précisant que ce dernier n’avait pas été blessé et n’était même pas présent au Kremlin.
« La Russie se réserve le droit de prendre des mesures de rétorsion où et quand elle le jugera nécessaire », a ajouté la présidence.
 
Selon la présidence russe, « il n’y a eu aucune victime ni aucun dégât causé par la chute et la dispersion des fragments » de drones sur le Kremlin. Une vidéo publiée par certains médias russes sur les réseaux sociaux montrait un panache de fumée s’élevant au-dessus du Kremlin pendant la nuit.
Dans la foulée, la mairie de Moscou a annoncé l’interdiction des vols de drone dans la capitale.
Qui était jusque-là permis ? Décidément, une grande nation libérale, la Russie…
 
Si des drones se sont déjà écrasés dans la région de Moscou ces derniers mois, c’est la première fois qu’une incursion attribuée à l’Ukraine se produit dans le cœur de la capitale russe, située à quelque 500 km de la frontière ukrainienne.
C’est donc une vaste fake-news mise en scène par les autorités locales, parce que pour « petits-drones », ils devaient puiser leur énergie dans le vide cosmique avec une technologie que nous ignorons, pas possible autrement !
Et comme cette « tentative » d’attaque se produit à quelques jours des célébrations du « Jour de la Victoire » le 9 mai où plusieurs parades militaires ont été annulées à travers la Russie en raison des préoccupations sécuritaires, on se pose bien des questions un peu partout autour de la planète : Que va-t-il se passer d’inattendu aujourd’hui ?
J’en suis « tout chose »…
 
Car leur porte-la-parole, Dmitri Peskov, a toutefois affirmé mercredi que la grande parade militaire de la place Rouge à Moscou, l’événement principal, se déroulerait bien comme prévu, malgré l’attaque contre le Kremlin.
C’est que ces derniers jours, deux actes de sabotage ferroviaire spectaculaires se sont en outre produits dans la province russe de Briansk, frontalière de l’Ukraine, provoquant le déraillement de deux trains.
Un dépôt de carburant crame à Sébastopol.
Et la multiplication de ces « incidents » qui ne sont que des actes préparatoires de l’offensive à venir (on en parlait la semaine dernière) arrive alors que Kiev affirme avoir terminé ses préparatifs en vue d’une vaste offensive de printemps contre les positions russes en Ukraine.
 
 « Épisode étrange », « assez peu compréhensible », « mystérieux »… C’est par ces mots – choisis avec précaution – que « Cata-Rinette-Colon-na », la « « sinistre gauloisienne » des « Affaires étranges » a qualifié cette tentative d’attaque sur le Kremlin.
Depuis le premier rapport sur les événements, la Russie accuse sans relâche l’Ukraine d’avoir orchestré « une attaque terroriste planifiée » contre leur valeureux « Vlad » sur demande des États-Unis.
Mais Kiev dément formellement être à l’origine de cette attaque, tout comme Washington qui accuse Moscou de « mentir ».
Et ces dernières heures, plusieurs voix s’élèvent pour souligner le caractère singulier de ces événements.
Même le sérieux Institute for the Study of War (ISW) ne croit pas à la version russe.
 
Pour ce think-tank, « ricain » faut-il préciser, « plusieurs indicateurs » peuvent suggérer « que l’attaque a été menée en interne et délibérément mise en scène » au regard de « la réponse immédiate, cohérente et coordonnée du Kremlin » qui pour une fois est parfaitement huilée.
L’ISW évoque dans son rapport quotidien du 3 mai que la Russie n’aurait pas été capable de fournir un récit aussi cohérent sans être au courant des événements.
« Si l’attaque du drone n’avait pas été mise en scène en interne, cela aurait été un événement-surprise. Il est très probable que la réponse officielle russe aurait initialement été beaucoup plus désorganisée », insiste l’institut.
Peut-être…
 
Surtout qu’au regard de précédents événements survenus depuis le 22 février 2022, « le Kremlin a échoué à générer une réponse informationnelle opportune et cohérente à d’autres humiliations militaires qui ne sont pas de son fait ».
On se souvient de l’épisode du Koursk pas du tout abîmé par une explosion accidentelle de ses chaudières qui a fini par couler…
L’ISW note d’ailleurs que des drones « abattus juste au-dessus du cœur du Kremlin en une manière qui a fourni des images spectaculaires bien prises en photo », ce que souligne également la chaîne américaine MSNBC en évoquant des « images contrôlées, au minimum ».
Des images exclusivement fournies par la vidéosurveillance de la place Rouge qui font dire que « la Russie veut que nous voyions » cet événement.
 
L’ISW note d’ailleurs que « les autorités russes ont récemment pris des mesures pour accroître les capacités de défense aérienne intérieure russe, y compris à Moscou même » qui manifestement ne servent à rien…
Je serai moscovite, je m’inquiéterai…
Et d’ajouter que « des images géolocalisées de janvier 2023 montrent que les autorités russes ont placé des systèmes de défense aérienne Pantsir près de Moscou ».
Ah, ces armes « invincibles » que voilà….
 
Que « deux drones aient pu pénétrer plusieurs couches de défense aérienne et exploser » à 20 minutes de décalage est donc jugé « extrêmement improbable » par le think-tank américain.
Ou alors, ou alors…
« Je suis dans la thèse du coup monté des Russes. C’est trop beau pour être vrai… C’est un mimi missile, un doudou drone ! », commente un général, ancien vice-chef d’état-major du Shape, organisme de l’Otan.
 
Un autre élément intrigue : Celui de cibler « Poux-tine » au Kremlin alors qu’il est établi que le président russe boude régulièrement le Kremlin, lui préférant sa résidence officielle et ultra-sécurisée de Novo-Ogariovo, à 25 kilomètres à l’Ouest de la capitale russe.
Dès lors, dans l’hypothèse d’une « auto-attaque » russe sur l’un de ses bâtiments les plus importants, reste la question du mobile.
Si « Vlad » n’a jamais eu besoin d’un prétexte pour frapper l’Ukraine, l’attaque de ce lieu en pleins préparatifs du 9 mai pourrait avoir un effet de levier sur la population, prise d’un sentiment d’insécurité : L’idée étant qu’une « opération sous fausse bannière de Moscou » permettrait de « justifier des attaques plus intenses en Ukraine ou plus de conscription ».
Comme s’ils avaient besoin de ça…
Ce n’est donc pas tout-à-fait ça, loin de là !
 
Et personne n’aura évoqué que « Charles les III^ème » aura peut-être voulu entrer en gloire à l’occasion de son couronnement (son boulot de dans 70 ans…)
En revanche, beaucoup plus sérieux, cette « attaque » serait mise en œuvre par un groupe de militants opposé à « Vlad-Poux-tine ».
Ça existe encore, m’interroge-je ?
« C’est l’un des groupes d’opposants russes » composé de « jeunes, d’étudiants, d’habitants de grandes villes ». Pas Navalny qui se meurt lentement dans sa geôle.
« Ce que Poutine vend à la nation et en particulier aux élites, c’est le sentiment d’invulnérabilité et de sécurité. Et ces opposants ruinent les deux. Ils estiment que la guerre est là et que vous, vous personnellement, n’êtes pas en sécurité ».
Et effectivement, la télévision publique russe a diffusé jeudi des images montrant, selon elle, leur chef au cours d’une réunion de travail dans l’enceinte du Kremlin, sa première apparition publique depuis l’annonce de l’attaque supposée.
 
Tout va bien Madame la Marquise : Le groupe Wagner menace de se retirer de Bakhmout demain faute de munition ; on ne sait même pas si le fameux char « invincible » des russes (le terminator) est capable de défiler ailleurs que sur la Place Rouge ; on n’aura pas vu au combat les avions « invincibles » des russes, tellement ils ont peur d’en perdre un en « territoire hostile » ; les missiles « invincibles » coûtent trop cher tel qu’on leu préfère de drones iraniens ; les procès pour désertion se multiplient chez les conscrits ; les chinois se font tirer l’oreille ; et il faut démonter les machines à laver de la ménagère moscovite pour récupérer les puces qui font tourner les canons…
 
Aussi, pour l’Institute for the Study of War (ISW), Moscou utilise cette frappe de drones pour annuler des événements et défilés militaires du jour de la Victoire, le 9 mai, et masquer ainsi la dégradation intempestive de son armée.
Ça peut ne pas être faux et on va savoir dans les heures qui viennent…
Que j’ai même entendu mes « trolls » russes en prétendre que « Poux-tine » va mettre fin aux hostilités, estimant que ses armes ne peuvent pas réduire celles reçues pas les Ukrainiens.
Il faut dire que les siennes datent d’une époque révolue qui ne font pas le poids face aux technologies occidentales.
Et jusque-là, les Ukrainiens qui ont les mêmes que les russes, ne se débrouillent pas si mal que ça…
 
Quant à Lavrov, le présumé chef de la diplomatie Russe, il persiste à jouer sa partition habituelle : L’attaque des drones ukrainiens contre le Kremlin n’aurait pu avoir lieu sans que les États-Unis soient au courant : Moâ, j’aime bien les autistes-trisomiques ! On en a plein chez nous…
Et j’hésite toujours entre la franche rigolade et la colère froide.
« Il s’agit d’un acte hostile. Il est clair que les terroristes de Kiev n’auraient pu le commettre sans que leurs patrons soient au courant », a lancé leur « Pasqua à eux » lors d’un déplacement en Inde.
Il a aussi affirmé que Moscou allait prendre des « actions concrètes » pour riposter à cette attaque présumée.
Ah bé oui : Vont-ils envahir la Crimée ou carrément toute l’Ukraine en représailles ?
« Les efforts de Kiev et de Washington pour nier toute responsabilité sont totalement ridicules. Les décisions concernant de telles attaques ne sont pas prises à Kiev mais à Washington ».
Quant à Zelensky, il reste constant : Lui se bat pour libérer son territoire occupé, pas en Russie. Rien à faire de la Russie et des russes…
Mais ça pourrait venir… si on le pousse encore dans les orties sans ménagement !
 
Conséquemment, aujourd’hui, je vais tenter de rester éveillé, parce que la suite pourrait être rigolote :
Défilé, ou pas défilé ?
Attentat ou pas d’attentat ?
« Poux-tine » au crachoir ou pas de discours ?
Démarrage dans les grandes largeurs d’une offensive ou non ?
Russe ou ukrainienne ?
C’est que sur ce dernier point, la désinformation joue à plein : Souvenez-vous des « fuites » des dossiers du Pentagone qui soulignaient les « grands doutes » sur les capacités ukrainiennes à se projeter sur les territoires occupés par l’armée russe, leur degré de préparation insuffisant, etc. le tout relayé par la presse et les médias « ricains », « britishs » et même « polaks ».
De quoi enfumer bien des béotiens et peut-être même jusqu’aux russes (que le groupe Wagner en menace de se retirer demain de ses conquêtes de haute lutte).
 
Un monde invraisemblable, dont l’enjeu reste pour l’heure un champ de ruines et de mines…
Mais c’est probablement le prix à payer pour conserver un « état de droit » et de droit international multipolaire où chacun peut trouver sa place….
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !