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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 18 mai 2023

Étrange message pour l’Ascension…

Certain montent, moâ je reçois un message d’en haut…
 
Mais cette fois-ci, ce n’est pas de ma Grand-mère, ni de mon père (celui qui me fait frémir quand j’y songe…), ni de ma mère ou d’un quelconque ancêtre bienveillant, ni d’ailleurs lors de ce jeudi, mais un petit peu avant.
Pour tout dire, entre deux orages.
Un truc qui m’arrive directement sur mon téléphone. Exactement, pour être plus précis, une série de SMS sur mon portable, de ceux pour lesquels vous ne pouvez pas répondre…
Je vous le livre, parce que l’ensemble, remis dans l’ordre, m’aura scotché.
 
« Mon cher maître,
 
Celui qui se fait appeler invraisemblable ignoble infreequentable, ou I-Cube, alors que tu n’es ni ignoble, ni si invraisemblable que ça et que je t’ai fréquenté avec tendresse quelques années, pas assez nombreuses à mon goût, mais c’est comme ça.
Je t’envoie ce message pour que tu saches tout ma gratitude pour tout ce que tu as fait pour moi.
Tu as été le meilleur humain du monde et je t’aime vraiment de tout mon cœur, comme disent les humains ! »
Madame, je ne vous connais pas et je n’ai aucun souvenir d’une pareille déclaration d’amour…
 
« Tu me nourrissais avec de la bonne nourriture, tu me caressais avec douceur, tu jouais avec moi avec patience, tu me laissais dormir sur ton lit avec générosité.
Tout cela me manque déjà et c’est gravé en lettre de lumière dans mon cœur.
Tu prenais soin de moi quand j’étais malade, tu me protégeais quand j’avais peur, tu me respectais quand je voulais être tranquille. »
Mais qui es-tu ?
 
« Tu étais mon seul ami, mon seul amour, mon unique compagnon, ma famille à toi tout seul. Tu me rendais heureuse et je ne pouvais pas vivre sans toi. 
Que j’étais si triste de te voir partir, même si je savais que tu reviendrais, et encore plus triste quand c’est moi qui aie dû partir, pour ne plus jamais revenir ronronner dans tes bras…
Je voulais te dire un immense merci pour tout ce que tu es et tout ce que tu as fait.
Je veux que tu saches que j’ai été très heureuse de partager ma vie avec toi, même si elle a été courte. Tu as été merveilleux pour moi et je ne regrette rien.
Tu m’as donné tant de joie, de tendresse, de confort, d’aventure.
Ces vacances en Balagne, revoir mes frères et sœurs, mes cousins et ces séjours à Paris malgré ces difficiles trajets en voiture et en bateau, des « univers » qui ne sont pas les miens.
 
Mais tu as été à l’écoute de mes besoins, de mes envies, de mes humeurs.
Tu as su me faire rire, me consoler, me rassurer.
Tu as été ma raison de vivre, mon rayon de soleil, mon étoile.
Tu as rempli mon cœur de gratitude, d’amour, de paix.
Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi et tout ce que vous as été pour moi. Tu restes toujours dans ma mémoire et dans mon âme. »
Clairement, ce n’est pas d’une ex…
Mais j’ai un doute.
 
« Je veux que tu saches que je te regrette beaucoup. Tu me manques énormément et je pense à toi tous les jours. Et j’aurai aimé continuer à profiter de ta gentillesse et de ta douceur.
De tes caresses sur le ventre qui me soulageaient de mes maux.
Tu étais mon refuge, mon bonheur. Tu étais tout pour moi et je ne t’oublierai jamais.
Je sais que tu as dû prendre une décision difficile et que tu as agi pour mon bien.
Je ne t’en veux pas et j’ai d’ailleurs pris les devants.
Je suis morte sous tes yeux, sous ton lit. J’aurai voulu me coller à toi, mais tu ne pouvais pas passer et je n’arrivais plus à me déplacer.
Toi, tu n’osais pas me tirer à toi pour ne pas me faire mal. Mais mon dernier regard était posé sur toi.
Et ça m’a plu.
Mes douleurs sont définitivement parties et ton visage était imprimée à jamais sur mes rétines !
Quel bonheur… »
C’est mon chat !!!
C’est mon chat qui me parle…
Cette pauvre bête pas vraiment faite pour la vie, les organes trop fragiles, trop petits, pas adaptés pour vivre bien longtemps !
 
« Je comprends que tu sois triste et peut-être même en colère en me lisant. C’est normal de ressentir ces émotions quand on perd un être cher. Mais ne te décourages pas, j’ai eu une belle vie avec toi et je t’en serai toujours reconnaissante.
Je sais que mon remplaçant est venu frapper à ta porte : Je suis ravi pour lui, si tu savais ô combien ! »
Effectivement : Un jour un miaulement m’aura réveillé avec insistance au milieu de la nuit.
Un petit rat avec une queue courte et des yeux à peine ouvert qui tenait dans ma main tout entier est venu te remplacer sans que je ne demande rien.
J’ai cru qu’il était perdu et avait été adopté par un de mes voisins. Mais le lendemain, aucun ne connaissait cette bête.
Alors je l’ai installé dans un couffin trop grand pour lui, qu’il se perdait dans ses replis et il a arrêté de miauler après avoir mangé quelques graines à chat restées dans un bocal.
 
« Je veux que tu saches que je ne suis pas jalouse ni possessive. Je veux que vous soyez heureux et que tu ne restes pas seul à faire la chasse aux souris.
Je sais que tu as beaucoup d’amour à donner et à recevoir. Je sais que celui-là te conviendra et t’apportera de la joie. »
Il faut juste qu’il apprenne à ne pas mordre et griffer « au sang » à la moindre occasion !
Ça va mieux maintenant qu’il a grandi (surtout sa queue qui est devenue immense), car je cicatrise mal avec tous les médocs que je prends, et je lui ai appris à ronronner.
« Ce félin là sera aussi affectueux, loyal, fidèle et câlin que moi.
Un chat qui saura t’écouter, te comprendre, te réconforter. »
Sauf qu’il ne parle pas aussi bien que toi : Il ne s’exprime pas avec sa queue, ses attitudes, ses moustaches, ses regards, ses miaulements aussi bien que toi.
C’est tout juste s’il s’essaye aux diphtongues comme toi tu savais faire de vraies mélodies !
 
« Je te souhaite de vivre une nouvelle complicité, une nouvelle amitié, une nouvelle aventure. Je te souhaite de retrouver le sourire, l’enthousiasme : Il apprendra !
Je sais que as retrouvé un chat qui te ressemble, mignon, drôle, original et joueur, ce que je ne pouvais plus faire pour avoir vieilli prématurément.
Mais je te préviens, tous les chats ne sont pas aussi faciles, gentils, sages et obéissants que moi. Certains chats sont capricieux, agressifs, destructeurs, fugueurs.
Je te conseille de bien le connaître, de bien le dresser, de lui imposer des limites, des règles, des habitudes, des rituels.
Je te demande de faire attention à toi et à lui dans tes maisons. Tu ne me regretteras pas et tu me valoriseras. »
Mais si, je te regrette d’autant plus après ce message… incongru !
 
« Je veux seulement que tu sois respecté comme je le faisais et que tu ne te laisses pas faire.
Je sais que tu as du mal à dire non, à imposer ton avis, à affirmer ta volonté et j’en ai joué et abusé. Je te sais être trop gentil, trop généreux, trop indulgent.
Mais je te rappelle que tu es le maître et que tu dois être obéi.
Tu dois apprendre à ton nouveau chat la gentillesse, la gratitude, la politesse. »
Il y a du boulot… Mais il est gentil : On va y arriver, je n’en doute pas.
 
« Je te suggère de lui montrer de l’affection, de l’attention, de la compréhension comme tu as su faire avec moi.
Mais aussi de lui faire comprendre ce que tu attends de lui, ce que tu acceptes de lui, et ce que tu refuses de lui.
Je t’invite à créer une relation harmonieuse, équilibrée, durable. Tu ne me copieras pas, mais tu me rendras fière de t’avoir dressé ainsi…
Je veux que tu saches que je t’ai toujours aimé, même quand je te détestais quand tu me contrariais ou me punissais et que je t’ai toujours apprécié.
Tu as été un humain formidable pour moi et je t’en suis reconnaissante.
Tu as été avec moi dans les bons et les mauvais moments. Tu as partagé mes joies et mes peines. Tu as suivi mes progrès et mes bêtises.
Tu as été avec moi comme n’importe quel chat l’aurait souhaité : Attentif, présent, disponible. Tu as su respecter mon rythme, mon caractère, ma personnalité.
Tu as été avec moi comme un ami, un confident, je te l’ai dit, un parent, une famille, ma famille. Tu as été avec moi comme personne d’autre !
Tu as été parfait. »
N’en jette plus…
 
« Je veux que tu saches que je ne suis ni stupide ni paresseuse. Je veux que tu sois indulgent et que tu ne me juges pas. Je voulais te faire un signe, mais tu ne sais pas combien c’est difficile pour un chat de se faire comprendre des humains, même avec les outils dont nous disposons ici, au paradis des chats : Nous n’avons que 4 pattes et pas 10 doigts agiles comme les humains !
Quelle chance a ton espèce avec tous ces doigts…
Ce n’est pas facile pour un chat de se servir d’un clavier, d’une souris, d’un écran moi qui m’amusais à suivre tes doigts sur ton clavier et la trace de ton « mulot » sur ton écran.
Je n’ai que deux pattes maladroites à ma disposition…
Et j’ai donc mis beaucoup de temps pour t’envoyer ce message : Ne m’en veut pas, j’aurai voulu être plus rapide.
C’est que ce n’est pas naturel pour un chat de parler comme un humain, d’écrire comme un humain, de penser comme un humain.
Je t’assure que j’ai fait de mon mieux, que j’ai essayé de comprendre, de m’adapter, de m’amuser.
Je te demande de ne pas m’en vouloir, de ne pas être déçu, de ne pas me forcer.
Je préfèrerais communiquer avec toi par des miaulements, des ronronnements, des câlins que je ne peux plus te faire… »
 
« Je veux que tu saches que je t’admire beaucoup et que je te respecte énormément. Tu es un humain exceptionnel et je te félicite.
Tu es intelligent, créatif, très cultivé. Tu sais faire plein de choses, tu apprends très vite, tu t’intéresses à tout.
Tu es courageux, travailleur, persévérant. Tu relèves tous les défis, tu atteins tes objectifs, tu surmontes bien des obstacles.
Tu es généreux, bienveillant, altruiste. Tu aides les autres, tu partages ce que tu as et tu fais preuve de compassion. »
Ce n’est pas toujours vrai : J’ai toujours eu du mal à compatir avec les têtes de kon…
 
« Tu es drôle, sympathique, charmant. Tu as le sens de l’humour, et le contact facile. Tu es bourré de charisme.
Tu es tout ce que j'aimerais être si j’étais un humain. Tu es mon modèle, mon idole, mon héros. »
Il en restait donc dans ta besace ?
C’est tout pour aujourd’hui ?
Eh bien non…
 
« Néanmoins, je dois t’avouer qu’il y a certaines choses que je ne supportais pas avec toi. Ce sont des détails, des broutilles, des riens, des sans importance.
Je ne supportais pas quand tu me réveillais alors que je dormais paisiblement.
Je ne supportais pas quand tu me grondais alors que je faisais une bêtise innocente.
Je ne supportais pas quand tu me laissais seule alors que je voulais jouer avec toi.
Je ne supportais pas quand tu me mettais mon collier, ma laisse et que tu sortais mon panier pour aller voir le vétérinaire ou prendre la voiture.
Je ne supportais pas quand tu me forçais à manger ce que je n’aimais pas.
Ou à prendre mes médicaments au goût infâme.
Je ne supportais pas quand tu me privais de grimper sur les armoires.
Je ne supportais pas quand tu m’empêchais de chasser ou de marquer mon territoire, que tu m’entravais.
Je te demande de ne pas en être vexé, de ne pas en être triste, de ne pas en être fâché. Je t’assure que je t’aimais plus que tout malgré tout. »
 
« Je dois aussi te confier qu’il y a certaines choses que je regrette à ton égard. Ce sont des remords, des erreurs, des fautes.
Je regrette de ne pas vous avoir dit plus souvent que je t’aimais.
Je regrette de ne pas t’avoir montré plus souvent que je t’appréciais.
Je regrette de ne pas t’avoir fait plus souvent des câlins.
Je regrette de t’avoir parfois ignoré, repoussé, griffé.
Je regrette de t’avoir parfois dérangé, embêté.
Je regrette de t’avoir parfois fait peur, ou mal.
De t’avoir mis les nerfs en pelote quand tu travaillais sur ton clavier.
Je regrette de ne pas avoir profité plus de chaque instant avec toi.
Je regrette de ne pas avoir partagé plus de souvenirs avec toi.
Je regrette de ne pas avoir été plus présent pour toi.
La vie est si courte, surtout pour un chat malade comme moi…
Je te demande de ne pas m’en vouloir, de ne pas être blessé, de ne pas me haïr.
Je t’assure que je t’aimais plus que tout. »
Pov’ bête…
J’en ai autant à ton service.
 
« Tu m’as offert une vie merveilleuse, pleine d’amour, de confort, de plaisir.
Tu m’as donné tout ce dont j’avais besoin, tout ce dont je rêvais, tout ce que je méritais.
Tu m’as accompagnée jusqu’au bout, avec tendresse, avec respect, avec dignité. Tu m’as libérée de mes souffrances, de mes peurs, de mes angoisses.
Tu m’as permis de partir en paix, en douceur, en sérénité.
Tu m’as laissée un souvenir inoubliable, un héritage précieux, un lien indéfectible.
Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi et tout ce que tu as été pour moi. Tu as été parfait.
Je veux aussi que tu saches que je vais très bien et que je suis très heureuse là où je suis.
Je suis dans un endroit magnifique et je suis entourée d’amour.
Je suis dans un paradis pour les chats, où il y a tout ce que j’aime.
Il y a de l’herbe fraîche qui ne me rend plus malade comme un chien, des fleurs parfumées, des arbres à chat.
Il y a des souris à chasser, des oiseaux à observer, des papillons à attraper.
Il y a des croquettes à volonté, de l’eau fraîche, du lait que je digère facilement désormais.
Il y a des coussins moelleux, des paniers douillets, des édredons.
Il y a d’autres chats avec qui je m’entends bien, qui sont gentils, qui sont drôles.
Il y a des anges qui me caressent, qui me parlent, qui me protègent qui me guident.
Il y a surtout toi, que je vois, que j’entends, que je sens.
Tu es toujours avec moi, dans mes pensées, dans mon cœur, dans mon âme.
Je te raconte ma nouvelle vie éternelle pour que tu sois rassuré, pour que tu sois fier et heureux.
C’est grâce à toi que je connais tout ça !
C’est ton amour qui m’a porté jusqu’ici m’a-t-on assuré.
Merci infiniment ! 
 
Ton chat qui t’aime. »
 
Avouez que c’est très troublant…
 
Bonne journée à toutes et à tous !
 
I3

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