Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 17 mai 2023

C’est passé un peu inaperçu.

Dimanche 14 mai, Israël avait 75 ans
 
J’en parle assez peu sur ce blog et pour plusieurs raisons : Parler d’Israël, c’est parler des feujs. Or, souvent, parler de mes « potes feujs », c’est prendre le risque de paraître antisémite. C’est-à-dire entrer de plain-pied dans l’horreur discriminatoire.
En plus, celle-là, elle est pluriséculaire et marquée à jamais du sceau de l’infamie inhumaine à plusieurs reprises dans l’Histoire de peuples et civilisations.
Mais très vite, je sortirai des « clous de la bien-pensance » en vous signalant que, de mon point de vue (de papiste), en matière d’horreur pour le genre humain, la traite négrière n’est guère mieux lotie tout au moins autant que la destruction des civilisations amérindiennes à une époque guère plus reculée.
Mais déjà, « comparer » les horreurs qui parsèment l’Histoire, c’est tendre le cou à la guillotine des anti-antisémites !
Guère confortable (et de toute façon à l’opposé de mes convictions profondes).
 
En revanche, mais là encore, c’est particulièrement « piégeux », pour avoir visiter les « lieux saints », j’ai cru comprendre que les Israéliens sont en guerre contre tous leurs voisins et n’hésitent pas très longtemps à appliquer la loi biblique du Talion. Bombardements aveugles (ou ciblés) pour chaque attentat, chaque tir de fêlés…
Depuis 75 ans.
Autrement dit, je reste très « en délicatesse » avec le sionisme. Or, être antisionistes c’est se faire immédiatement cataloguer d’antisémite.
Chose que je ne comprends toujours pas pour connaître bien des feujs, des vrais, circoncis, mangeant casher, ne répondant même pas au téléphone à shabbat et tout et tout, qui sont eux-mêmes particulièrement antisionistes pour des raisons qui sont les leurs.
« Un vaste ghetto ! » m’en aura dit un « où ils tressent la corde qui va les pendre » en rajoute un autre.
Et dire ça pour un goy, c’est être un hérétique à damner et fusiller dans le même mouvement sans même un procès (d’ailleurs perdu d’avance…).
Même si un feuj peut le dire (pas trop fort…)
Passons : À mon âge (et avec ma collection d’ALD – je vais ouvrir un musée…), on est au-dessus de ça et ils peuvent venir partager le lonzo et le Patrimonio avec moâ en toute sincère amitié…
 
Bref, une jeune Nation qui reste assez extraordinaire et qui fêtait ses trois quarts de siècle d’existence : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » n’y sera jamais parvenue.
Souvenez-vous, le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclamait l’indépendance d’Israël, un État, sorti de nulle part (au détriment des autochtones) considéré comme la seule démocratie de la région.
Soixante-quinze ans plus tard, celle-ci chancelle. Gouverné par une des coalitions les plus à droâte de son histoire, le pays traverse une crise profonde qui remet au centre du débat son identité à la fois juive et démocratique.
C’est donc une fête dans un contexte un peu particulier, surtout au lendemain de l’entrée en vigueur d’un énième cessez-le-feu négocié par Le Caire avec Gaza, qui a mis fin à cinq jours d’hostilités ayant fait 35 morts.
Au XXème siècle, le risque d’une invasion planait sur l’État hébreu. C’était facile : Un jet supersonique traversait le pays dans sa grande longueur en quelques minutes…
Au XXIème, le danger vient des fractures internes exacerbées par la coalition ultradroâtière autour du Premier ministre « Ben-Jasmin-Net-à-Yahoo », dit « Bibi », qui sapent sa puissance et la souplesse dont le pays a besoin pour prospérer.
 
La première et la plus importante des difficultés reste la démographie.
Israël est un pays jeune. Sa population pourrait passer de 10 millions aujourd’hui à 20 millions en 2065.
Mais pas seulement : La population croit plus vite chez les musulmans que chez les juifs !
Dans 20 ans, quand tous ces jeunes vont voter, par qui le pays sera-t-il gouverné ?
Déjà, avec leur mode de scrutin, les israéliens ne se sont pas donnés les meilleurs atouts pour une stabilité et une continuité gouvernementale…
Du coup les Israéliens sont de plus en plus divisés.
La coalition de « Ben-Net-à-Yahoo » dépend de partis religieux d’extrême droâte actifs dans le mouvement des colons qui reste en expansion.
Ainsi, la coalition au pouvoir veut réduire le rôle des tribunaux, qu’elle estime non représentatifs. Dans le même temps, la part des ultraorthodoxes, un groupe dont les membres refusent généralement de travailler, de faire leur service militaire ou de fréquenter les écoles publiques, passera de 13 % aujourd’hui à 32 % en 2065. Un danger à long terme pour le caractère démocratique du pays.
 
La deuxième menace est l’effacement progressif de la question palestinienne au niveau mondial.
Après des décennies de vaine recherche d’un règlement politique, le monde est passé à autre chose, et les partis de droâte israéliens n’ont qu’un objectif : Isoler et appauvrir la Cisjordanie.
Ce territoire et la bande de Gaza pourraient devenir à terme des sous-États faillis, ce qui compromettrait la sécurité d’Israël et son statut moral.
 
Dernier danger, l’émergence d’un monde multipolaire.
Le rééquilibrage des rapports de force mondiaux offrira de nouvelles opportunités à l’État juif, comme le renforcement de ses liens avec ses voisins arabes, mais aussi avec la Chine et l’Inde.
Israël réalise déjà plus d’échanges avec l’Asie qu’avec les USA.
Mais ceux-ci lui fournissent encore 66 % de ses importations d’armes, ce qui équivaut à une garantie de sécurité empêchant une attaque, par exemple de la part de l’Iran.
Mais la voie illibérale dans laquelle le pays s’engage pourrait éroder ses soutiens aux États-Unis : Un feuj américain sur quatre estime qu’il s’agit d’un régime d’apartheid.
Comme quoi je ne suis pas le seul à avoir des potes « feuj » qui restent quasi-antisioniste…
 
Idéalement, Israël devrait se doter d’un équivalent de constitution qui codifie les pouvoirs du Parlement et des tribunaux, et encourager un réalignement des partis afin de donner plus de poids aux centristes – ce qui implique le départ du trop clivant « Net-à-Yahoo ».
Mais qui suis-je, « papiste », pour donner des leçons à ceux qui vivent sur place alors que je ne parviens pas à régler un problème à la kon de retraite en « Gauloisie-impériale », parce que mené par « Jupiter » ?
Pourtant, normalement, une politique intérieure plus modérée ouvrirait la voie à une attitude plus équitable et pragmatique à l’égard des Palestiniens, et réduirait le risque d’une rupture avec l’Amérique.
 
C’est que le pays fait face au Djihad islamique à Gaza avec bombardements israéliens et tirs de roquettes palestiniens.
Dans le même temps des dizaines de milliers d’Israéliens se mobilisent depuis début janvier contre le projet de réforme du système judiciaire porté par le gouvernement de « Net-à-Yahoo ».
La coalition au pouvoir souhaite seulement affaiblir les pouvoirs de la cour suprême au profit du Parlement et changer le mode de nomination des magistrats.
 
Ehud Barak, ancien Premier ministre (1999-2001) et ministre de la Défense (2007-2013), dénonce l’alliance entre « Bibi » et les deux chefs de file de l’extrême droâte sioniste religieuse, raciste et homophobe : « Le fait que Bibi se soit rendu otage de ces gens-là au sein du gouvernement, c’est dangereux.
Smotrich et Ben Gvir portent peut-être la kippa, ils prient à la synagogue et veulent monter sur le Mont du Temple mais ils déforment le judaïsme, ils déforment le sionisme, l’humanité. »
Du lourd…
Pour l’ancien Premier ministre, le projet de réforme judiciaire du gouvernement actuel met Israël en grand danger : « Bibi décrit cela comme des corrections mineures… Mais s’il s’agit uniquement de changements mineurs, pourquoi cela se passe comme ça ? ».
Note, Ehud, qu’on a les mêmes pour une réformette paramétrique qui n’en vaut pas la peine…
Comme notre « Jupiter-national », « Bibi » n’a pas pu mener à terme sa refonte des institutions de son pays, mais il aura réussi à rassembler contre lui des Israéliens de tous horizons, dans une vague de contestation historique.
Des milliers d’Israéliens se réunissent chaque semaine pour réclamer son retrait : Chez nous, on avait les « Gilets-jaunes »…
Le mouvement de contestation s’étend des gôches israéliennes à l’armée, en passant par les juges et autres professions libérales.
Alors que chez nous, ce n’était que les « sans dents » (mais ils étaient nombreux… et pas seulement 300.000.)
 
Pour le gouvernement, le texte de la réforme vise à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l’exécutif juge politisée, au profit du Parlement.
Mais raboter les prérogatives de la Cour suprême fragiliserait le seul contre-pouvoir dans ce pays qui n’a pas de Constitution, mais seulement quelques grandes lois de référence.
« Ce serait comme si en France, le gouvernement devenait libre de promulguer des lois en passant outre la censure du Conseil constitutionnel » affirme un observateur. Et s’arrogeait aussi le droit d’en nommer les membres
Pfff : On a vécu sans Conseil Constitutionnel pendant des décennies et chez nous ils sont trois à en nommer les membres…
Oui, mais la séparation des pouvoirs ainsi abolie, Israël ne « serait plus régi par un système démocratique », poursuit un historien.
Libérées du veto des « sages » de la Cour suprême, les figures ultra-conservatrices, membres clés de la coalition, pourraient inféoder la législation israélienne à une loi plus fondamentale : La Halakha, issue de la Bible.
Une version presque sympathique du Coran, mais un sombre scénario pour les droits des femmes, et ceux des minorités, comme les Arabes ou les homosexuels.
 
Globalement, la dimension juive d’Israël phagocyterait alors sa nature démocratique. Un cap franchi le 19 juillet 2018, date à laquelle les députés israéliens avaient approuvé un projet de loi controversé, qui ne reconnaît le droit à l’autodétermination qu’au peuple juif : Les autres, qu’ils aillent se faire foutre !
Ceci étant la conséquence de cela : « Comprenez : le peuple juif… et donc pas l’autre ».
Dans ces articles, le mot « démocratique » brille par son absence, poursuit l’historien. « Depuis 2018, Israël n’est donc plus un État à la fois juif et démocratique, selon sa propre définition ».
Le texte retire d’ailleurs à la langue arabe son statut officiel aux côtés de l’hébreu.
Il revêtirait toutefois une « dimension purement symbolique », estiment d’autres. Sur le terrain « cette loi n’a conduit ni à leur marginalisation ni à une privation de leurs droits ».
Car issues des populations palestiniennes qui purent rester sur le territoire d’Israël à sa naissance, les Arabes israéliens, minorité avoisinant 10 % de la population en 1948, en représentent aujourd’hui 20 %.
Ils conservent encore un taux de natalité dépassant le nombre moyen d’enfants par femme juive. 
« Hormis quelques zones, la réalité du territoire israélien est mixte, judéo-arabe. La loi de 2018 apparaît donc comme une réaffirmation d’Israël en tant qu’État juif, en dépit de la composante arabe de sa société ».
 
En mai 2021, le fossé séparant cette minorité arabe du reste d’Israël s’est creusé dans la violence. Des villes mixtes furent le théâtre d’affrontements entre Juifs et Arabes de nationalité israélienne, faisant craindre aux autorités une guerre civile.
À l’origine de ces violences inter-israéliennes, une escalade entre Israël et l’enclave palestinienne de Gaza.
Toujours et encore…
L’épisode constitue un traumatisme pour la population juive d’une ville comme Haïfa, où cohabitent les deux communautés depuis des décennies : « La population arabe israélienne, qu’on croyait intégrée, assimilée, apparaît désormais comme un potentiel substrat du terrorisme.
C’est là un des paramètres de la réforme judiciaire portée par le gouvernement.
Ce risque jihadiste prospère, à l’abri de l’État de droit, alors qu’il faudrait des lois d’exception pour en venir à bout ».
La peur née de ces affrontements intercommunautaires est donc indéniablement un des moteurs de la percée des droites en novembre 2022.
 
« Avec en moyenne huit enfants par femme dans les milieux juifs les plus religieux, et trois chez les laïcs, il y une montée en puissance des religieux au sein de la société, qui se traduit ensuite à la Knesset ».
Et ce boom religieux est amené à se renforcer. Car si les observateurs constatent la baisse des alya – émigration de Juifs vers Israël – ils oublient le mouvement inverse, les yerida : Les demandes d’obtention de passeports européens ont augmenté de 45 % en un an, et leur nombre a explosé depuis le virage droâtier de novembre.
Ceux qui partent vers les pays européens sont majoritairement des Juifs ashkénazes, et plutôt laïcs. Calculant l’effet exponentiel de la natalité, selon certaines estimations, la population comptera 30 % d’ultra-orthodoxes, au détour des années 2030.
La vie quotidienne en Israël, pour un Juif laïc, m’a-t-on laissé dire « y est devenue insupportable. Une femme ne peut divorcer en Israël sans l’accord de son mari. Le propos n’est pas de comparer cet Israël à la République islamique d’Iran, mais de dire que la politique tend vers cette direction ».
 
Par leurs choix, les élites politiques israéliennes jouent avec le destin de l’État hébreu qui s’annonce plutôt sombre…
J’en reste triste.
Mais n’est-ce finalement pas le prix à payer d’un sionisme radical vieux de 75 années ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire