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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 31 mai 2023

Un peu d’histoire pour l’aculturé que je suis.

Sainte Pétronille: Vous connaissez ?
 
Eh bien je dois vous avouer mon ignorance (tellement immense que j’en ignore jusqu’aux contours…) : Je ne savais pas que c’était sa fête ce jour.
En bon « papiste » pour moâ, hier on fêtait la « visitation » qui rappelle l’épisode de la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élizabeth. Celle-ci, bien que très âgée, portait en son sein, depuis cinq mois, un enfant qui fut plus tard connu sous le nom de Jean-Baptiste car il baptisa les « feujs » dans le Jourdain.
Marie venait d’apprendre qu’elle était elle-même enceinte de Jésus (l’annonciation, fêtée en mars, autre épisode biblique où Gabriel, l’archange, ne ménage pas ses effets : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. ») et sa cousine la salua par les mots célèbres : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de ton sein est béni… ».
Globalement, c’est l’Ave Maria… tiré pour l’essentiel de Luc.
Ce qui a fait passer sous silence Pétronille.
 
D’autant qu’hier, c’était l’anniversaire du supplice de Jeanne d’Arc, en 1431, brûlée vive comme hérétique sur la place du Vieux-Marché, à Rouen, après avoir été jugée par un tribunal d’Église présidé par l’évêque de Beauvais Pierre Cauchon et par le frère dominicain Jean Le Maître, vicaire de l’inquisiteur en « Gauloisie-native »…
Bref, on patauge dans l’Histoire…
En l’honneur et en mémoire de Pétronille, également vierge, sainte et martyre du Ier siècle, une messe est célébrée à Saint-Pierre de Rome, ce 31 mai.
Jusqu’en 1922, la « Gauloisie » était placée sous le patronage de Pétronille, de Geneviève, de Radegonde et de Clotilde.
Aujourd’hui, elles sont remplacées par la Vierge Marie, Jeanne d’Arc et Thérèse de Lisieux, saintes patronnes de la « Gauloisie-des-mosquées-des-synagogues-et-des-huguenots »…
Je vais y revenir.
 
Pétronille appartenait à la branche chrétienne de la famille Flavia Domitilla à Rome par Titus Flavianus Petronius. Selon une tradition, elle aurait été baptisée par saint Pierre soi-même. Dès lors elle fut considérée comme sa fille spirituelle.
Quand la « Gauloisie-papiste » se fit « la fille aînée de l’Église » (de Rome), elle adopta sainte Pétronille et beaucoup de jeunes « Gauloisiennes » se firent appeler Perrette, Pierrette, Perrine, Pernelle, etc.
 
C’est parce qu’en 757, à la demande de Pépin le Bref, le pape Paul Ier, fit transporter, en un mausolée contigu à la basilique Saint-Pierre, les restes de sainte Pétronille.
Ils étaient jusque-là vénérés au cimetière de Domitille.
Et le mausolée fut considéré comme une chapelle Gauloisienne.
Le roi des Francs, en effet, venu au secours du pape Etienne II menacé par les Lombards, voulait se placer sous le patronage de saint Pierre, s’intéressant du même coup à celle qui passait pour sa fille, en raison d’une lecture étymologique erronée de son nom.
Car, plutôt qu’à la famille du Prince des Apôtres, les recherches historiques actuelles et les rares indices archéologiques inviteraient à rattacher cette vierge martyre des premiers siècles à la famille impériale des Flaviens, avec peut-être même une ascendance gauloisienne.
En tout cas, c’est à cette intervention que remonte l’attachement des rois de Gauloisie-apostolique à sainte Pétronille, considérée dès lors comme patronne du pays. Elle est honorée en grande pompe chaque année, depuis 1574, à l’autel où sont conservées ses reliques, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, à Rome, par une messe particulière dédiée spécialement à mon pays (qui en a bien besoin…).
 
Cette année la messe est célébrée par Mgr Jean Laffitte, Prélat de l’Ordre Souverain de Malte. Généralement, ce ne sont pas moins de 200 fidèles et pèlerins tricolores de Rome, qui y assistent, ces derniers voyant en cette tradition une belle occasion pour réaffirmer l’amour qu’ils nourrissent pour leur chère patrie et prier pour elle.
Et je vous l’ai dit, elle en a bien besoin…
Selon la tradition, Pétronille aurait donc été amenée à la foi et baptisée par Saint Pierre lui-même, thèse jugée probable par la plupart des historiens.
Dans « La Légende dorée » du chroniqueur Jacques de Voragine, on raconte que Dieu lui aurait épargné le martyre en la rappelant à Lui, alors qu’un noble romain qui l’avait demandé en mariage, et qu’elle refusait d’épouser pour consacrer sa virginité à Dieu, la menaça de mort si elle ne lui donnait pas une réponse favorable d’ici trois jours.
Pétronille pria, jeûna et à sa prière, Dieu la rappela à lui.
Flaccus, le prétendant, à son retour, ne put qu’assister à ses funérailles.
Magnifique, n’est-ce pas ?
 
Mais pourquoi ce choix de sainte Pétronille ?
Comme dit précédemment, c’est à cause du roi franc Pépin le Bref lui-même qui a demandé au Pape que le corps de Pétronille soit porté au Vatican, qu’un sanctuaire y perpétue son culte, et qu’on y prie pour la nation franque.
Parce qu’en défendant le pape Étienne II, contre les Lombards et empêchant leur roi Astolphe de s’emparer de Rome et d’en faire la capitale, Pépin (père de Charlemagne, le gars de l’école et des lycées) lui avait donné un royaume, « l’État pontifical », proclamé le jour de son (deuxième) sacre par le Pape.
Je m’en souviens très bien : Il faisait beau ce jour-là, la lumière était splendide ce 28 juillet 754.
Pépin devient alors « Fils de l’Église », et sainte Pétronille, « la fille spirituelle » de saint Pierre, tout naturellement la « patronne des francs » qui vaudra à la « Gauloisie-éternelle » et par analogie, son titre de « Fille ainée de l’Église ».
Astucieux, non ?
 
Mais le pape Étienne II n’a pas eu le temps de transférer le sarcophage de sainte Pétronille dans une chapelle près de l’église de Saint-Pierre, comme il avait promis à Pépin, et c’est alors son successeur, le pape Paul Ier qui s’empresse de le faire. Celle-ci devient l’église des rois Francs, et en quelque sorte le symbole de l’alliance de la papauté et de la monarchie franque.
Le culte de la martyre romaine se répand alors dans toute la « Gauloisie-impatiente » où tant de petites Perrine, Pernelle, Perronelle voient le jour, en son honneur, comme je viens de le dire.
Que de prières lui sont faites pour intercéder en faveur de quelques grâces, pour guérir une maladie (Louis IX lui-même).
Que de défilés de rois dans la petite chapelle, que d’ornements précieux lui sont offerts au fil du temps. Jusqu’à une fameuse Piéta — celle de Michel-Ange — qui n’y restera que de 1499 à 1544, la chapelle devant être détruite comme l’ensemble de la basilique constantinienne, pour permettre la construction de l’actuelle basilique vaticane.
 
Le corps de sainte Pétronille est alors mis dans la « nouvelle Saint-Pierre » ainsi que la Piéta de Michel-Ange.
En 1889, le pape Léon XIII fait suspendre devant l’autel de sainte Pétronille une lampe dont la flamme doit toujours restée allumée, sur laquelle est gravée : « Elle semble toujours prier sans cesse pour la France ».
Et c’est donc à cet autel que, chaque année, une messe est célébrée pour la France.
 
Sur son sarcophage sont gravés ces mots : « Aureliæ Petronillæ Filiæ Dulcissimæ (« Aurélia Pétronilla chère fille ») ». Un sarcophage de marbre qui existait encore lors du transfert de ses restes dans la basilique pontificale par le pape Paul Ier (757-767) est aujourd’hui perdu. L’inscription sur ce sarcophage, ainsi qu’un manuscrit de Pierre Sabinus de Venise, montrent que Pétronille s’appelait Aurelia Petronilla.
Elle est née d’un mariage d’un Flavius avec une Aurelia, ou vice-versa.
 
Selon une lecture de la Passio sanctorum Nerei et Achillei par l’épigraphiste Giovanni Battista de Rossi, elle serait membre de la famille des Flaviens dont trois membres deviendront empereur. Elle aurait été enterrée dans une propriété qui, à l'époque de Domitien, appartenait à Flavia Domitilla.
La tradition chrétienne a retenu qu’elle était la descendante de Titus Flavius Petro, le grand-père de Vespasien. Dans l’Épître du pseudo-Titus, le disciple Tite, auteur pseudépigraphe de la lettre est présent à son domicile.
Il intervient pour interroger l’apôtre Pierre et demander sa guérison. Il en est de même dans les Actes de Nereus et Achilleus.
Or Tite est le diminutif de Titus, le « prænomen » porté par tous les hommes connus de cette famille flavienne.
Les textes chrétiens la présentent par conséquent et astucieusement, comme « la fille de Pierre » ce qui est une double référence : À celui qui lui a donné son nom et qui devait s’appeler Petro (Pierre en latin) — que celui-ci soit son père, son grand-père, voire son arrière-grand-père — et aussi à l’apôtre Pierre dont elle était la fille spirituelle, puisque c’est lui qui l’avait convertie.
De plus, c’était aussi une parente de la sainte Flavia Domitilla, me suis-je laissé dire…
 
Comme beaucoup de saints des premiers temps de l'Église, on ne connaît quasiment rien de sa vie. Les seules informations sûres sont le nom qu’elle portait, et le fait qu’elle soit une martyre : Ces deux indications figurent sur une fresque du IVème siècle située dans la basilique souterraine des Catacombes de Domitilla.
Toutefois, dans les tout premiers temps du christianisme, on était martyr (témoin) si on avait revendiqué sa qualité de chrétien devant un tribunal et refusé de sacrifier aux dieux romains, même si on avait été relâché ensuite par le tribunal.
Dans « La Légende dorée », il est écrit qu’elle était la fille de l’apôtre Pierre, sans faire référence à une filiation spirituelle.
Toutefois, une filiation spirituelle, soulignée par la consonance entre le prénom de Pierre et celui de Pétronille est plus probable.
 
Pétronille est souvent associée à sainte Félicule qui est parfois présentée comme sa sœur. « La Légende dorée » la présente comme une compagne de Pétronille, qui, elle aussi, se serait refusée au fameux Flaccus.
Pour cette raison, cette dernière aurait été livrée à la torture puis exécutée.
Pétronille apparaît pour la première fois dans un fragment en copte des Actes de Pierre un texte datant du IIème siècle, mais dans ces textes les plus anciens son nom n’est pas donné.
Elle y est désignée comme « la fille de Pierre ». Dans ces versions, elle demeure paralysée à la demande de ses parents, Pierre effectue donc le miracle qui consiste à la paralyser.
Le sens caché de ces allusions n’a pas encore été percé…
Dans certaines versions des Actes de Pierre, elle est appelée « la fille du jardinier ».
Le premier texte à donner finalement son identité est appelé Actes de Nérée et Achillée.
Comme dans le fragment copte, elle est paralysée à la demande de ses parents, mais dans cette version elle récupère progressivement sa mobilité, pour pouvoir être courtisée par Flaccus, l’obsédé.
 
Rappelons qu’aux côtés de sainte Pétronille, trois autres saintes du VIème siècle ont été longtemps les patronnes de la « Gauloisie-papiste ».
Sainte Geneviève a été la première « patronne des Gaules » sous les Mérovingiens et quand les Carolingiens sont arrivés au pouvoir, elle a été détrônée par Pétronille sans rien avoir fait pour les « Parigots ».
Puis elle est le redevient sous les Valois et ce, jusqu’à la révolution.
Sainte Radegonde, femme de Clotaire et fondatrice du monastère de Sainte-Croix de Poitiers, a été une sainte patronne secondaire du pays et elle est aujourd’hui la sainte patronne de Poitiers.
Sainte Clotilde, épouse de Clovis qu’elle convertit, a, elle aussi, été une des patronnes secondaires de la patrie.
 
Depuis un siècle, mon pays est placé sous le patronage de la Vierge Marie, Jeanne d’Arc et Thérèse de Lisieux.
Le 2 mars 1922, le pape Pie XI proclame dans sa Lettre apostolique Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam, Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la Gauloisie. Dans cette Lettre, il rappelle que « selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre.
Car, depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. »
 
Quant à Jeanne d’arc, canonisée en 1920, elle devient patronne secondaire du pays : « Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple. »
En 1944, Pie XII déclare Thérèse de Lisieux, canonisée en 1925, patronne secondaire de la Gauloisie, à l’égale de Jeanne d’Arc en raison de la large dévotion populaire qui s’est développée autour de sa personne.
Elle est également docteur de l’Église et patronne des missions.
Parfois, je vais prendre le frais dans le square des « missions étrangères », quand je ne suis pas appelé à quelques rendez-vous « discrets », parce que situé derrière l’Hôtel Matignon, au square Catherine-Labouré à deux pas de là, autre grande figure de chez les « papistes » (lazaristes et filles de la charité).
Le quartier en est plein…
 
Et moa, je reste toujours ignorant de l’étendue de ma propre ignorance…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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