Et la guerre des bassines !
S’il y a bien « un truc » qui m’énerve, c’est
un robinet qui, mal fermé, laisse couler l’eau dans un évier, un lavabo, une
climatisation qui ne tourne pas ou une cuvette de chiotte.
Ce n’est pas tant que le compteur à pépettes qu’il faudra décaisser pour rendre « l’eau usée » acceptable après traitement, c’est que ça fait du bruit inutilement !
Pas pour « ma nichée » !
Elle est colère à chaque fois qu’on gaspille de l’eau : « Elle est perdue et on va en manquer ! »
Ce que ça peut être kon les « écololos » quand ça met des idées débiles dans la tête de « ma Nichée ».
L’eau, perdue où au juste ?
« Elle part dans l’espace, à ton avis ? Direction Jupiter ou les étoiles ? »
Significatif d’un débat sur l’eau mal posé. Mais on s’est
matraqué à coup de boulons, de boules de pétanques, de matraques, de grenades… à
Sainte-Soline il y a encore peu pour de la flotte !
400 blessés dont 40 très gravement.
Ce n’est pourtant pas bon la flotte : Ça trouble le pastaga et l’Ouzo.
Un épisode qui nous explique où nous en sommes arrivés, avec l’accès à l’eau, mais qui est surtout révélateur de ce qui nous attend et des violences potentielles.
Car, nous ne manquons pas d’eau et nous n’en
manquerons probablement jamais… L’eau est un bien commun, personne ne peut, et
ne doit, revendiquer sa paternité. L’eau obéit à un cycle, de ce fait ce n’est
pas une ressource, ce n’est pas un volume quantifiable limité, qui pourrait
faire défaut.
Nous avons, depuis la nuit des temps, la même quantité d’eau à notre disposition.
Pas une goutte d’eau ne manque à l’appel, c’est un fait !
L’eau est là à notre disposition à tous en quantité quasi-illimitée, comme l’air que nous respirons.
Alors cessons d’avoir peur et cessons de réagir aux peurs véhiculées et entretenues par des mercantis, le problème est là !
Cependant, le débat existe bien.
Car entre sécheresses, canicules, inondations et…
bassines, le débat est bien présent, tout à la fois irrationnel et passionnel
que radicalisé.
Irrationnel et passionnel parce que cela touche notre quotidien et notre survie, radicalisé parce que l’on doit être pour ou contre.
Nous ne savons pas trop pour quoi, ou contre quoi, mais il n’y a pas beaucoup de place, dans ce débat, pour la temporisation, la modération et la lucidité.
Par exemple, dans les Deux-Sèvres, deux conceptions s’opposaient
de plus en plus durement.
Les actes d’incivilité se succédaient. La situation des Deux-Sèvres est d’ailleurs assez symbolique et représentative de ce qui se passe autour de la « guerre de l’eau ».
Et pourtant, il ne manque pas d’eau et l’eau n’est toujours pas une ressource, faut-il rappeler.
D'un côté, nous avons des agriculteurs qui, afin de
produire, affirment que le stockage de l’eau est vital pour eux.
On veut bien les croire : S’ils n’ont pas d’eau en réserve, ils ne pourront pas produire.
Certes, ce n’est pas tout à fait faux, mais… mais, irriguer leurs cultures répond aux exigences des industriels qui collectent leurs récoltes (dates de récoltes, régularité, qualité, etc.). Il s’agit avant toute chose de préserver, quoi qu’il en coûte, l’agriculture industrielle.
En effet, une grande partie de la production agricole qui sera irriguée n’est pas destinée à l’alimentation locale voire nationale mais va à l’export ou même participera à remplir les méthaniseurs !
En faisant du chantage alimentaire ― pas d'eau, pas de nourriture ― les partisans des « bassines » exacerbent les crispations.
Et c’est là leur tort !
Au fond, ils ne veulent pas vraiment remettre en cause
l’agro-business, qui, pourtant, est à l’origine de leurs maux, qu’il s’agisse
de l’eau, ou de la façon d’aborder leurs pratiques agricoles ou encore de leurs
relations aux industriels.
Peut-être ne peuvent-ils pas vraiment faire autrement non plus…
L’irrigation n’est pas mauvaise en soi, c’est même une bonne chose, indispensable, puisqu’elle permet, tout de même, de garantir des récoltes, en traversant les périodes sèches.
Ce qui fait, et devrait faire, débat ce sont bien les conditions de remplissage des bassines, le mode de stockage (qui est fait par imperméabilisation du sol), et surtout l’accès à l’eau.
Or, seuls ceux qui auront accès aux capitaux, auront accès à l’eau, donc pourront produire.
Avoir accès à l’eau donnera un droit à vivre. Les autres pourront crever !
Là, c’est tout simplement inacceptable…
Une gestion de l’eau inacceptable !
« En filigrane de ces oppositions radicalisées se
profile la marchandisation de l’eau, de notre eau, ce bien commun à tous. »
Les opposants aux « bassines », eux, ce qu’ils proposent en alternative, c’est l’application de la « continuité écologique ».
Voilà une belle formule creuse qui promeut un écoulement sans entrave de l’eau, et c’est la loi !
Autant dire que nous devons laisser couler l’eau, toute l’eau librement.
Or, la « continuité écologique », telle que définie, appliquée et imposée, est un véritable bras d’honneur aux civilisations anciennes (Incas, Aztèques, Romains etc.) qui, par empirisme, avaient acquis une connaissance prodigieuse de l’eau : Il ne leur serait jamais venu à l’idée de laisser couler l’eau alors que justement ils en avaient besoin !
D’un côté, ces mêmes personnes demandent l’économie d’eau,
pour ne pas dire son rationnement, et de l’autre côté exigent que l’eau puisse
s’écouler sans freins jusqu’à l'océan.
Beau paradoxe !
En fait, les opposants aux bassines ont raison de s’opposer à ce type de gestion de l’eau, mais ils le font pour de mauvaises raisons.
Défendre la « continuité écologique », cette idée totalement saugrenue, qui part d’une idéologie farfelue érigée en dogme incontestable, qui nous mènera tous à la catastrophe : Le manque d’eau !
Car ainsi nous allons accélérer le transfert de notre eau douce vers la mer !
En fin de compte, nous organiserons l’expulsion de
notre eau douce. Cette eau douce dont nous avons tant besoin.
Alors qu’au contraire, il faut drastiquement ralentir son ruissellement et même la stocker, mais pas forcément avec des « bassines », même si à Petra en Jordanie, la ville est morte de n’avoir pas su gérer ses excédents d’eau dans un désert où il en manquait…
Le combat des « anti-bassines » est faussé par leurs
objectifs.
L’ironie veut que leurs revendications et activisme feront le jeu de leurs adversaires « pro-bassines » et nous conduiront tout droit à la mise en place d’une logique monétisable d’un bien commun.
Les belligérants de ce combat se rejoindront malgré eux…
En filigrane de ces oppositions radicalisées se profile la marchandisation de l’eau, de notre eau, ce bien commun à tous.
Et donc des bassines et autres retenues, mangeuses de capitaux, public et privés, car le « public » ne peut pas tout non plus faute de moyens…
« Il faut faire en sorte que chaque goutte de pluie
qui tombe sur votre ferme y reste le plus longtemps possible ».
Par cette injonction, il faut comprendre deux choses : Tout d’abord, l’eau, de toute façon, nous échappera, soit par infiltration, soit par ruissellement, soit par évapotranspiration, soit par évaporation, et c’est justement cela dont nous avons besoin pour alimenter le cycle de l’eau.
Mais, nous ne la retiendrons pas.
In fine, l’eau terminera toujours son cheminement dans une rivière, toujours !
Ensuite, il faut concevoir que l’eau, avant de
terminer son périple dans une rivière (afin de se déverser dans l'océan) ―
certes, l’eau n'est pas perdue, mais cela reste un immense gaspillage d’eau
douce qu’il va falloir recycler par évaporation solaire en nuées et parfois
tempêtes ― doit donc être gérée dès que la pluie touche le sol.
Gérée, retenue, épurée, recyclée autant de fois que possible.
Ce qui ne vaut pas les émeutes « dogmatiques » à Sainte-Soline.
Mais ce que j’en dis ou rien, c’est comme toujours…
Ce que je rejoute tout de même, c’est que les russes n’auraient pas envahi et annexé la Crimée, les ukrainiens n’auraient pas fermé le canal du Nord qui alimentait la péninsule en eau douce depuis le Dniepr, « Poux-tine » n’aurait pas été forcé de prendre pied sur la rive gôche du fleuve à travers le Donbass pour rouvrir les vannes…
J’étais déjà né que je me souviens de la guerre du Yom Kippour et de la bataille du plateau du Golan pour le contrôle… de la source du Jourdain…
Et donc de l’approvisionnement des cultures en eau en aval.
Et il doit y en avoir d’autre autour des sources du Nil, et encore ailleurs.
Pas plus pas moins !
À suivre
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE
PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN
LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN
AGENT « NON RUSSE » !
Ce n’est pas tant que le compteur à pépettes qu’il faudra décaisser pour rendre « l’eau usée » acceptable après traitement, c’est que ça fait du bruit inutilement !
Pas pour « ma nichée » !
Elle est colère à chaque fois qu’on gaspille de l’eau : « Elle est perdue et on va en manquer ! »
Ce que ça peut être kon les « écololos » quand ça met des idées débiles dans la tête de « ma Nichée ».
L’eau, perdue où au juste ?
« Elle part dans l’espace, à ton avis ? Direction Jupiter ou les étoiles ? »
400 blessés dont 40 très gravement.
Ce n’est pourtant pas bon la flotte : Ça trouble le pastaga et l’Ouzo.
Un épisode qui nous explique où nous en sommes arrivés, avec l’accès à l’eau, mais qui est surtout révélateur de ce qui nous attend et des violences potentielles.
Nous avons, depuis la nuit des temps, la même quantité d’eau à notre disposition.
Pas une goutte d’eau ne manque à l’appel, c’est un fait !
L’eau est là à notre disposition à tous en quantité quasi-illimitée, comme l’air que nous respirons.
Alors cessons d’avoir peur et cessons de réagir aux peurs véhiculées et entretenues par des mercantis, le problème est là !
Cependant, le débat existe bien.
Irrationnel et passionnel parce que cela touche notre quotidien et notre survie, radicalisé parce que l’on doit être pour ou contre.
Nous ne savons pas trop pour quoi, ou contre quoi, mais il n’y a pas beaucoup de place, dans ce débat, pour la temporisation, la modération et la lucidité.
Les actes d’incivilité se succédaient. La situation des Deux-Sèvres est d’ailleurs assez symbolique et représentative de ce qui se passe autour de la « guerre de l’eau ».
Et pourtant, il ne manque pas d’eau et l’eau n’est toujours pas une ressource, faut-il rappeler.
On veut bien les croire : S’ils n’ont pas d’eau en réserve, ils ne pourront pas produire.
Certes, ce n’est pas tout à fait faux, mais… mais, irriguer leurs cultures répond aux exigences des industriels qui collectent leurs récoltes (dates de récoltes, régularité, qualité, etc.). Il s’agit avant toute chose de préserver, quoi qu’il en coûte, l’agriculture industrielle.
En effet, une grande partie de la production agricole qui sera irriguée n’est pas destinée à l’alimentation locale voire nationale mais va à l’export ou même participera à remplir les méthaniseurs !
En faisant du chantage alimentaire ― pas d'eau, pas de nourriture ― les partisans des « bassines » exacerbent les crispations.
Et c’est là leur tort !
Peut-être ne peuvent-ils pas vraiment faire autrement non plus…
L’irrigation n’est pas mauvaise en soi, c’est même une bonne chose, indispensable, puisqu’elle permet, tout de même, de garantir des récoltes, en traversant les périodes sèches.
Ce qui fait, et devrait faire, débat ce sont bien les conditions de remplissage des bassines, le mode de stockage (qui est fait par imperméabilisation du sol), et surtout l’accès à l’eau.
Or, seuls ceux qui auront accès aux capitaux, auront accès à l’eau, donc pourront produire.
Avoir accès à l’eau donnera un droit à vivre. Les autres pourront crever !
Là, c’est tout simplement inacceptable…
Une gestion de l’eau inacceptable !
Les opposants aux « bassines », eux, ce qu’ils proposent en alternative, c’est l’application de la « continuité écologique ».
Voilà une belle formule creuse qui promeut un écoulement sans entrave de l’eau, et c’est la loi !
Autant dire que nous devons laisser couler l’eau, toute l’eau librement.
Or, la « continuité écologique », telle que définie, appliquée et imposée, est un véritable bras d’honneur aux civilisations anciennes (Incas, Aztèques, Romains etc.) qui, par empirisme, avaient acquis une connaissance prodigieuse de l’eau : Il ne leur serait jamais venu à l’idée de laisser couler l’eau alors que justement ils en avaient besoin !
Beau paradoxe !
En fait, les opposants aux bassines ont raison de s’opposer à ce type de gestion de l’eau, mais ils le font pour de mauvaises raisons.
Défendre la « continuité écologique », cette idée totalement saugrenue, qui part d’une idéologie farfelue érigée en dogme incontestable, qui nous mènera tous à la catastrophe : Le manque d’eau !
Car ainsi nous allons accélérer le transfert de notre eau douce vers la mer !
Alors qu’au contraire, il faut drastiquement ralentir son ruissellement et même la stocker, mais pas forcément avec des « bassines », même si à Petra en Jordanie, la ville est morte de n’avoir pas su gérer ses excédents d’eau dans un désert où il en manquait…
L’ironie veut que leurs revendications et activisme feront le jeu de leurs adversaires « pro-bassines » et nous conduiront tout droit à la mise en place d’une logique monétisable d’un bien commun.
Les belligérants de ce combat se rejoindront malgré eux…
En filigrane de ces oppositions radicalisées se profile la marchandisation de l’eau, de notre eau, ce bien commun à tous.
Et donc des bassines et autres retenues, mangeuses de capitaux, public et privés, car le « public » ne peut pas tout non plus faute de moyens…
Par cette injonction, il faut comprendre deux choses : Tout d’abord, l’eau, de toute façon, nous échappera, soit par infiltration, soit par ruissellement, soit par évapotranspiration, soit par évaporation, et c’est justement cela dont nous avons besoin pour alimenter le cycle de l’eau.
Mais, nous ne la retiendrons pas.
In fine, l’eau terminera toujours son cheminement dans une rivière, toujours !
Gérée, retenue, épurée, recyclée autant de fois que possible.
Ce qui ne vaut pas les émeutes « dogmatiques » à Sainte-Soline.
Ce que je rejoute tout de même, c’est que les russes n’auraient pas envahi et annexé la Crimée, les ukrainiens n’auraient pas fermé le canal du Nord qui alimentait la péninsule en eau douce depuis le Dniepr, « Poux-tine » n’aurait pas été forcé de prendre pied sur la rive gôche du fleuve à travers le Donbass pour rouvrir les vannes…
J’étais déjà né que je me souviens de la guerre du Yom Kippour et de la bataille du plateau du Golan pour le contrôle… de la source du Jourdain…
Et donc de l’approvisionnement des cultures en eau en aval.
Et il doit y en avoir d’autre autour des sources du Nil, et encore ailleurs.
Pas plus pas moins !
À suivre
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