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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 mai 2023

Tollé général !

Même la cour des comptes s’y met !
 
C’était la semaine dernière et la colère ne s’est pas apaisée. Et pourtant…
Parce qu’on a décidé pour vous, sans débat, sans vote, de décarboner notre économie nationale, ouvrant largement le robinet à subventions à venir pour financer une « révolution industrielle » qui tourne le dos à la précédente (parce que celle-là avait su sortir une large majorité de gens de la misère) en accord avec les « accords de Paris-sur-la-Seine » pour lesquels absolument aucun citoyen n’avait été consulté, la Cour de comptes s’est mise à compter et imaginer, dans le secret des cabinets de ses « sachants » des solutions abracadabrantesques !
Vous êtes assis ? Parce que nos vaches pètent trop fort, nous empêchant d’atteindre des objectifs ubuesques sortis du chapeau de « Fafa-l’empoisonneur », il nous faut « définir une stratégie de réduction » du cheptel bovin !
 
Bon, je vous rassure, tout est prêt.
On va vous faire bouffer des insectes, de la viande artificielle sortie de laboratoires, boire du lait de soja, manger des fromages de lait de poule, le tout pour diminuer l’empreinte carbone du pays.
Et enfin les « écololos » les plus radicaux, telle « Cendrine-Rousse-Eau », vont pouvoir, avec satisfaction, rendre inutiles, voire les interdire (ils n’ont que ce mot-là à la bouche) les « brochettes-parties » au barbecue symbole de la virilité insupportable à reconvertir en dévotion de la destruction de notre « savoir-vivre-ensemble ».
Magnifique, n’est-ce pas !
L’homme nouveau, qu’on voudrait presque voir émasculé pour éviter qu’il ne viole et tue ses femmes, est à naître sous un fatras de désolations ruineuses pour nos agriculteurs, ceux qui passent leur vie à nourrir les « sachants » et autres « bureaucrates » protégés par leurs lois (même absurdes).
On atteint là un des pics du ridicule encore jamais obtenu, et il y en aura d’autres à venir !
 
L’élevage bovin (environ 17 millions de têtes aujourd’hui) pèserait pour 11,8 % des émissions du pays, premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier derrière la « Teutonnie ».
Les vaches, en digérant, produisent et rotent du méthane, un gaz au pouvoir très réchauffant. « On voit (…) mal comment les émissions de méthane pourraient baisser de 30 % à la fin de cette décennie sans que l’agriculture, en tout premier lieu le cheptel bovin, soit affecté », écrit la Cour des comptes.
Je vais vous dire, si nos vaches ne produisent plus de lait, soit on l’importera, soit on fera du fromage de lactosérum humain !
Et puis on pillera toujours plus le fond des océans, parce que bon, notre tube digestif n’est pas fait pour puiser les protéines dont nos organismes ont besoin dans de l’herbe qui poussent (sauvagement depuis que le CO2 est un tout petit-peu plus abondant…) en forêt vierge (même dans les cimetières depuis qu’on ne peut plus désherber nos tombes…) : Je sais, j’ai vu les miennes…
 
Le vrai problème, c’est que c’est l’homme qui est dangereux pour la nature (tous les animaux le craignent, et ce n’est pas sans raison) et qu’en allaitant plus ses nouveau-nés, ou moins bien avec nos vaches laitières, on rendra un fier service à la planète !
 
C’est que jusqu’ici, les gouvernements avaient ménagé le secteur agricole : Ils lui demandaient moins d'efforts qu’aux autres secteurs (industrie, transports, énergie…) pour réduire ses émissions nocives pour la planète.
Et ils constataient déjà une baisse relative du cheptel, du fait des arrêts d’activité, de la sécheresse et que la consommation de viande rouge aurait tendance à stagner en parallèle.
C’est que c’est devenu cher pour les « sans-dents » de consommer de la viande, du porc, du poulet, du poisson.
 
D’autant que politiquement, cela aboutit à la situation des Pays-Bas « qui vont revenir totalement sur leur stratégie bas carbone ».
L’exemple des Pays-Bas est souvent cité comme repoussoir : Les plans de réduction des émissions d’azote du gouvernement néerlandais, qui prévoyaient notamment de réduire drastiquement le cheptel, ont déclenché l’ire des agriculteurs et propulsé un parti populiste en tête des forces politiques au Sénat !
La Cour des comptes suppôt que « Zézé-Amour » ?
Bé oui, elle abrite bien dans ses locaux une conseillère du « grand homme ».
 
La « Gauloisie-laitière » a perdu « près d’un million de vaches sur les seules sept dernières années. Mais selon la haute administration, nos vaches ne disparaîtraient pas assez vite des paysages », s’agace, dans une lettre ouverte à la « Première sinistre » la Fédération des producteurs de viande bovine (FNB).
« Si la production diminue pour satisfaire des objectifs climatiques et environnementaux, mais que la consommation ne suit pas, alors les importations augmentent » et les parts de marché des éleveurs nationaux « diminuent sans bénéfices climatiques ou environnementaux ».
Les maigres recettes fiscales (et sociales) aussi…
 
En 2020, on dénombre 91.123 exploitations spécialisées en élevage de bovins (lait, viande et mixte) qui occupent 32,7 % de la surface agricole utile.
À raison de 4,3 Md€ d’aides publiques par an, l’élevage bovin demeure, de loin, l’activité agricole la plus subventionnée en « Gauloisie-fiscale ».
Pour autant, le modèle économique des exploitations d’élevage apparaît fragile et sa viabilité reste dépendante du niveau élevé d’aides publiques en analysent les acteurs du secteur.
En élevage allaitant, les causes de cette piètre performance économique tiennent non seulement aux faiblesses du modèle économique des exploitations, mais aussi à la difficile adaptation de la production aux évolutions de la consommation, ainsi qu’aux fragilités et au manque de structuration de la filière.
 
Le coup porté par la Cour des comptes ne quantifie même pas ce que coûte à la Nation (et les impôts de ses citoyens) pour soutenir nos éleveurs.
À une époque (mais c’était du temps de la PAC), j’avais fait le calcul devant mes étudiants : Pour acheter 10 balles de viande, il fallait 10 balles de subventions prélevées directement dans le budget européen financé par les recettes fiscales des États membres payé par… le consommateur/kon-tribuable !
Et chez nous, la TVA n’était que de 5,5 %…
 
D’autant que la chasse aux gaz à effet de serre a bon dos : L’élevage bovin contribue à hauteur de 9 % des émissions de GES totales.
Dans le monde, les travaux récents évaluent à 14,5 % la contribution de l’élevage aux émissions de gaz à effet de serre et un peu plus de 10 % pour les seuls ruminants.
Cela porte la contribution de l’élevage bovin à 9,3 % : 4,3 % liés à l’élevage laitier et 5 % à l’élevage allaitant.
La part des petits ruminants (ovins, cabris, mules, chevaux et mouflons) est de moins de 1 %.
Dans un élevage bovin, la fermentation entérique (rumination) représente la moitié des émissions de GES.
Suivent ensuite la gestion des effluents, les achats d’aliments et la fertilisation minérale.
Finalement, la consommation d’énergies directes (fioul et électricité) ne représente qu’une part anecdotique des émissions de GES : Seulement 5 % !
Et encore…
 
Il faut savoir que l’élevage émet en particulier 3 types de GES :
― Le dioxyde de carbone (CO2) : C’est le gaz de référence, surement le plus connu. Il correspond à la combustion des énergies fossiles. Les intrants (aliments achetés par exemple) arrivent également avec un « poids environnemental », converti en CO2, qui traduit les étapes de culture / fabrication / transport nécessaires à leur élaboration.
― Le méthane (CH4) : C’est « le » gaz des ruminants. Il est émis directement par la fermentation entérique mais également par les effluents.
J’en pète aussi, mais moins d’un litre par jour…
En termes de changement climatique, son impact est plus important que le dioxyde de carbone : 1 kg de CH4 équivaut à 27 kg de CO2.
D’autant qu’il grimpe direct dans la stratosphère alors que le CO2 plonge dans toutes les profondeurs pour être plus lourd que l’air.
― Le protoxyde d’azote (N2O) : Ce gaz est en lien à la fois avec l’atelier animal (gestion des effluents) et l’atelier végétal. En effet, le N2O est également émis lors de l’épandage des engrais, aussi bien minéraux qu’organiques. Il correspond à une volatilisation de l’azote.
En agriculture, c’est le gaz le plus impactant pour le changement climatique : 1 kg de N2O équivaut à 273 kg de CO2.
C’est pour cette raison que les « bataves » ont souhaité l’interdire dans leurs « riches » plaines de limon marin…
 
Mais l’agriculture, et l’élevage en particulier, occupent une place particulière dans le changement climatique, à la fois acteurs et victimes : Ils se distinguent également des autres secteurs d’activité par leur capacité intrinsèque à compenser naturellement une partie de leurs émissions, via le stockage de carbone assuré notamment par les prairies et les haies qu’ils entretiennent !
Ce qu’aucun autre secteur d’activité ne sait faire…
 
Finalement, la Cour des comptes se mêle désormais du contenu de nos assiettes : « Cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500 grammes de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé. »
Après, si l’on en suit les grands sorciers de la rue Cambon, nos paysans n’auront plus qu’à disparaître. Et pour que nous puissions continuer à manger notre ration de viande, il faudra bientôt l’importer des antipodes.
Mais il est vrai que les supertankers sillonnant nos océans, histoire d’importer des marchandises là-bas fabriquées par des esclaves pour les revendre ici à des chômeurs, ne sont pour rien dans la pollution globale d’une planète de plus en plus globalisée… tout le monde l’imagine bien !
« Décidément, en disait un autre, « on apprend tout dans les grandes écoles, hormis le bon sens. »
 
Il faut peut-être rechercher la vérité de cette agression ailleurs.
Dans les comptes publics, justement : Les agriculteurs coûtent chers.
En plus ils sont pénibles.
Ils protestent, disposent de tracteurs solides et même de citernes de lisier pour asperger ministères et préfectures.
Autant vous dire que si l’on pouvait se passer d’agriculteurs ce serait un progrès pour le grand capital ET les grands politiques.
Ce qui tombe bien…
Puisque maintenant on peut cultiver des cellules de viandes ou de poissons en laboratoire ce qui permet de se passer aussi bien des pêcheurs que des agriculteurs.
Ces futures usines laboratoires pourront être installées en ville en circuit court. Encore mieux avec la « smart-ville » connectée avec tout à moins de 15 minutes… de marche à pieds !
 
Et l’on pourra donc avoir comme ça quelques grosses compagnies multinationales alimentaires qui vont pouvoir commencer à nous vendre de la viande d’usine, sans agriculteur, à un prix encore plus cher (mais « écolologique », certifiée « bas-carbone » avec pastille « Crit’air » à l’appui) en captant toute la marge autrefois prise par les agriculteurs et leurs réels coûts de production qui ne leur permettait pas de s’en sortir.
Bref que du bonheur industriel.
Et la fin de la filière « bio » programmée dans la foulée, écrasée par l’industrie à venir…
 
La Cour des comptes peut s’autosaisir d’une problématique, ou la « Première sinistre » peut le lui demander, c’est dans le jeu normal de nos institutions.
Ce qu’on peut reprocher à nos « sages », c’est qu’ils ont fait ce rapport dans leur coin, sans interroger les parties prenantes.
Et ce n’est pas en braquant les éleveurs avec un discours très négatif qu’on va y arriver, le risque étant de se retrouver dans une situation de blocage.
 
Notez également que ce qui il y a de bien avec le « réchauffement climatique » (des « écololos »), vous en avez encore là la démonstration, c’est que l’on peut le mettre à toute les sauces pour faire encore et toujours plus de bénéfices !
Il ne faut avoir aucune naïveté à ce sujet… C’est ce qu’on appelle le « retour sur investissement » !
Et là, vous commencerez à comprendre à quoi et à qui toute cette hérésie sert.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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