Car elle est authentique…
… et bouleverse profondément mon sens de la moralité et de la légalité républicaine.
J’ai mis un peu de temps à la vérifier (veuillez m’en excuser, mais en ce
moment je suis harcelé par diverses obligations-citoyennes… Qu’il est possible
que je dépose plainte pour harcèlement moral contre… le fisc !)
Le 9 mai, dans l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC s’intéressait au sujet des cambriolages.
Là où ça reste drôle c’est quand la parole a été donnée à un auditeur, habitant dans les Bouches-du-Rhône.
Et l’histoire qu’il a racontée au micro est hallucinante, même si en fait, à notre époque d’inversion des valeurs dans ce beau pays qui est le mien (que j’aime tant et qui commence à me le restituer avec parcimonie…), en 2023, pas tant que ça finalement.
C’est l’histoire de trois cambrioleurs qui se sont introduits chez ce
bourgeois pendant qu’il était à son domicile avec sa femme et leurs deux
enfants.
Jusque-là, rien que de très naturel dans les Bouches-du-Rhône.
Le gars, il intervient immédiatement en hurlant et il a vu détaler deux de ses trois visiteurs.
En « Corsica-Bella-Tchi-tchi » les mêmes auraient accueilli à coup de 12 tiré en l’air (pour alerter les voisins) ou avec du gros-sel dans les fesses…
Mais bon, dans les Bouches-du-Rhône, ils ne sont pas aussi civilisés que ça.
Notre gaillard a gardé le dernier auprès de lui, un « minot » âgé de
dix-sept ans.
À l’arrivée de la police (qui a fini par se déplacer), les agents ont embarqué le jeune voleur… logique, mais aussi le père de famille, pour « séquestration » !
Bé si, les pandores, sous leur képi, parfois ce ne sont pas vraiment des lumières et ils ont probablement demandé l’avis au capitaine représentant leur hiérarchie.
Qui lui-même en a peut-être référé à mon ami le procureur.
D’habitude, celui-ci se contente de préconiser de relever les identités et de conduire ensuite une enquête pour recueillir les plaintes des diverses parties et laisser le juge du siège dire le droit au vu de la loi votée par la représentation nationale (dans son immense sagesse) et promulguée par l’exécutif qui l’applique de façon impartiale à travers son gouvernement dans la pleine possession de ses pouvoirs constitutionnels.
Normalement, c’est comme ça que ça se passe, mais là on est dans « Les Bouches-du-Rhône » et peut-être que ce n’est pas vraiment la « Gauloisie-triomphale » (ni même la « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…)
Le plus drôle, si ça ne virait pas vers le côté obscur de la honte, c’est
que l’histoire ne s’arrête pas là.
Pour tentative de cambriolage, le mineur a été condamné à seulement six mois de prison avec sursis.
Logique : On ne va pas mettre un mineur en prison pour un coup foireux alors que la prison reste une excellente ékole du crime et de la délinquance !
Encore, un séjour sur les galères de la République ou le bagne, ça aurait une valeur éducative, mais nous n’armons plus de galère et le bagne a été fermé depuis belle lurette.
L’histoire ne le dit pas, mais j’espère que les juges, même s’ils voulaient éviter la « maison de correction » au jeunot assez kon pour se faire prendre par le premier quidam venu, ils auraient pu le condamner à quelques travaux d’intérêt général dans quelques associations largement financées par mes impôts pour œuvrer à la réinsertion des âmes perdues…
Je n’en sais rien.
Mais, plus intéressant, c’est que ça ne s’arrête pas là.
Pour sa « séquestration », un délit très grave s’il en est, notre victime, qui est restée « mains
nues » (et pas armé), lui, a écopé de deux ans de prison carcérale avec
sursis et deux ans de mise à l’épreuve !
… et bouleverse profondément mon sens de la moralité et de la légalité républicaine.
Le 9 mai, dans l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC s’intéressait au sujet des cambriolages.
Là où ça reste drôle c’est quand la parole a été donnée à un auditeur, habitant dans les Bouches-du-Rhône.
Et l’histoire qu’il a racontée au micro est hallucinante, même si en fait, à notre époque d’inversion des valeurs dans ce beau pays qui est le mien (que j’aime tant et qui commence à me le restituer avec parcimonie…), en 2023, pas tant que ça finalement.
Jusque-là, rien que de très naturel dans les Bouches-du-Rhône.
Le gars, il intervient immédiatement en hurlant et il a vu détaler deux de ses trois visiteurs.
En « Corsica-Bella-Tchi-tchi » les mêmes auraient accueilli à coup de 12 tiré en l’air (pour alerter les voisins) ou avec du gros-sel dans les fesses…
Mais bon, dans les Bouches-du-Rhône, ils ne sont pas aussi civilisés que ça.
À l’arrivée de la police (qui a fini par se déplacer), les agents ont embarqué le jeune voleur… logique, mais aussi le père de famille, pour « séquestration » !
Bé si, les pandores, sous leur képi, parfois ce ne sont pas vraiment des lumières et ils ont probablement demandé l’avis au capitaine représentant leur hiérarchie.
Qui lui-même en a peut-être référé à mon ami le procureur.
D’habitude, celui-ci se contente de préconiser de relever les identités et de conduire ensuite une enquête pour recueillir les plaintes des diverses parties et laisser le juge du siège dire le droit au vu de la loi votée par la représentation nationale (dans son immense sagesse) et promulguée par l’exécutif qui l’applique de façon impartiale à travers son gouvernement dans la pleine possession de ses pouvoirs constitutionnels.
Normalement, c’est comme ça que ça se passe, mais là on est dans « Les Bouches-du-Rhône » et peut-être que ce n’est pas vraiment la « Gauloisie-triomphale » (ni même la « Corsica-Bella-Tchi-tchi »…)
Pour tentative de cambriolage, le mineur a été condamné à seulement six mois de prison avec sursis.
Logique : On ne va pas mettre un mineur en prison pour un coup foireux alors que la prison reste une excellente ékole du crime et de la délinquance !
Encore, un séjour sur les galères de la République ou le bagne, ça aurait une valeur éducative, mais nous n’armons plus de galère et le bagne a été fermé depuis belle lurette.
L’histoire ne le dit pas, mais j’espère que les juges, même s’ils voulaient éviter la « maison de correction » au jeunot assez kon pour se faire prendre par le premier quidam venu, ils auraient pu le condamner à quelques travaux d’intérêt général dans quelques associations largement financées par mes impôts pour œuvrer à la réinsertion des âmes perdues…
Je n’en sais rien.
Mais, plus intéressant, c’est que ça ne s’arrête pas là.
Il a échappé de peu à la mise sous écrous !
Deux ans pour se défendre en respectant les principes de la légitime défense et sa sacro-sainte « proportionnalité » contre son (ses) agresseur(s), délinquants méritoires probablement multirécidivistes (si ce n’est pas encore le cas, ça le sera bientôt) qui n’en prend que pour 6 mois et sans mise à l’épreuve, j’avoue que j’en ai eu l’estomac retourné…
Il y a une explication : C’est la cerise sur le gâteau, c’est que
notre victime pratique des sports de combat à haut niveau !
Ce qui change tout, naturellement.
Teddy Riner, notre récidiviste des champions du monde Judo poids-lourd, s’il est cambriolé et qu’il chope son agresseur, il a intérêt à rester sagement enfermé dans ses chiottes, les mains liées derrière le dos et une cagoule sur la tête s’il ne veut pas finir dans le box des accusés…
On a déjà vu des flics harcelés se faire radier des effectifs pour moins que ça…
Et c’est ce qui oblige le juge à condamner ce chef d’entreprise marseillais en supplément… à une obligation de soins !
Mais si : Considéré comme « une arme blanche » par destination parce qu’il sait se défendre, il devra donc montrer patte blanche et ne surtout jamais recommencer.
Hallucinant, non ?
Elle est où ma casserole, au juste ?
Bon, on est à Marseille et des histoires comme ça, il y en a probablement
tous les jours, dans tous les tribunaux du pays.
Ce genre de décision hallucinatoire doit faire en réalité partie de la formation de nos juges, de leur architecture mentale. De leurs prérequis : Le délinquant est a priori un innocent qui s’ignore.
L’homme qui se défend est nécessairement un sale fasciste qu’il faut impérativement soigner (en espérant qu’il puisse dire merci après coup, cela va de soi !).
Et on décide en conséquence.
Les vilaines langues en disent que notre baroudeur des rings et tatamis
vient juste de se prendre en pleine gueule le train-train de la justice qui
peut (et doit) protéger les squatteurs, les voleurs, les violeurs, contre les
tenants de « Das Groβ-Kapital » et peut pour cela écraser sans pitié
ceux qui ont le culot de vouloir se défendre seuls, sans l’aide de la Loi et du
droit (écrit).
Après tout, et que diable, nous vivons dans un pays civilisé où il y a une police payée par les impôts du kon-tribuable pour ça, unique détentrice de la violence légitime (en toutes circonstances), qui remettra le malfrat à la justice (payée par les impôts du kon-tribuable)… qui le libérera en toute bonne conscience du devoir accompli !
Et tout est bien qui finira bien par voie de « délégation » de la potestas du citoyen à l’action publique.
Moâ, j’adore le principe…
On y apprend ainsi que les sociétés postmodernes écrasent toute forme de
liberté individuelle sous de pompeux vocables sans intérêt (« État de droit »,
« valeurs de la République », etc.) pour mieux faire passer l’arraisonnement
des individus à une forme de servitude insidieuse.
« Les longues périodes de paix favorisent certaines illusions d’optique » en dit quelques observateurs oubliés.
« L’une d’elles est la croyance que l’inviolabilité du domicile se fonde sur la Constitution, est garantie par elle.
En fait, elle se fonde sur le père de famille qui se dresse
au seuil de sa porte, entouré de ses fils, la cognée à la main. »
Mais là, déjà, parce que l’ékole n’aura pas appris le « B.A.
BA » aux chères têtes blondes et que leurs parents n’en savent pas plus
pour avoir passé leur vie à vouloir détruire ce qu’ils sont incapables de
comprendre (la faute aux dogmes…), la constitution reste un bien faible rempart
face aux barbares.
Et comme ceux-là restent finalement plus nombreux que les « sages » (instruits, avertis et autres poètes), il est probable que le règne de la brutalité et l’arbitraire de la violence prenne le pas sur la vie sociale harmonieuse.
J’en reste étonné, estomaqué même, mais ainsi se délite la légitimité de
« l’action publique » qui n’est jamais qu’une émanation de l’action
privée de la multitude qui en fixe les règles, des principes aux applications in
situ…
C’était la leçon « Marseillaise » du moment !
Pour mémoire (n’en déplaise à
« Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Deux ans pour se défendre en respectant les principes de la légitime défense et sa sacro-sainte « proportionnalité » contre son (ses) agresseur(s), délinquants méritoires probablement multirécidivistes (si ce n’est pas encore le cas, ça le sera bientôt) qui n’en prend que pour 6 mois et sans mise à l’épreuve, j’avoue que j’en ai eu l’estomac retourné…
Ce qui change tout, naturellement.
Teddy Riner, notre récidiviste des champions du monde Judo poids-lourd, s’il est cambriolé et qu’il chope son agresseur, il a intérêt à rester sagement enfermé dans ses chiottes, les mains liées derrière le dos et une cagoule sur la tête s’il ne veut pas finir dans le box des accusés…
On a déjà vu des flics harcelés se faire radier des effectifs pour moins que ça…
Et c’est ce qui oblige le juge à condamner ce chef d’entreprise marseillais en supplément… à une obligation de soins !
Mais si : Considéré comme « une arme blanche » par destination parce qu’il sait se défendre, il devra donc montrer patte blanche et ne surtout jamais recommencer.
Hallucinant, non ?
Elle est où ma casserole, au juste ?
Ce genre de décision hallucinatoire doit faire en réalité partie de la formation de nos juges, de leur architecture mentale. De leurs prérequis : Le délinquant est a priori un innocent qui s’ignore.
L’homme qui se défend est nécessairement un sale fasciste qu’il faut impérativement soigner (en espérant qu’il puisse dire merci après coup, cela va de soi !).
Et on décide en conséquence.
Après tout, et que diable, nous vivons dans un pays civilisé où il y a une police payée par les impôts du kon-tribuable pour ça, unique détentrice de la violence légitime (en toutes circonstances), qui remettra le malfrat à la justice (payée par les impôts du kon-tribuable)… qui le libérera en toute bonne conscience du devoir accompli !
Et tout est bien qui finira bien par voie de « délégation » de la potestas du citoyen à l’action publique.
Moâ, j’adore le principe…
« Les longues périodes de paix favorisent certaines illusions d’optique » en dit quelques observateurs oubliés.
« L’une d’elles est la croyance que l’inviolabilité du domicile se fonde sur la Constitution, est garantie par elle.
Et comme ceux-là restent finalement plus nombreux que les « sages » (instruits, avertis et autres poètes), il est probable que le règne de la brutalité et l’arbitraire de la violence prenne le pas sur la vie sociale harmonieuse.
C’était la leçon « Marseillaise » du moment !
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