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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 14 novembre 2022

On nous balade : Preuve par l’Ukraine

Quelques vérités sur Zelenski dans nos médias…
 
Alors que les armes des « Popovs » reculent enfin dans l’Est et le Sud de l’Ukraine, comment sont traitées les informations par nos « médias-poubelles » ?
Je ne veux pas parler des « news » et « fakes-news » qui fleurissent ici ou là mais d’un passé récent : L’élection de Zelenski d’avril 2019, ce héros moderne qui défend les démocraties occidentales malgré lui.
Prenons seulement trois « médias-indépendant » : Un « gôchiste-centriste » comme « Le Monde », un « réac-bien-pensant » comme « La croix » et naturellement « la voix de son maître » comme la radio « Trans-intox », la bien nommée.
Juste pour l’exemple.
 
L’article du « Monde » (ce torchon) du 21 avril de « Deux-Noix-Vite-kiné », celui de La Croix (de feu) du 28 mars « d’Olive-Étalé » après le premier tour et la synthèse de « transe-intox » du 22 avril 2019 actaient son élection.
Rappelons que désormais ces rédactions nient, voire au mieux, passe sous silence la corruption, l’ukrainisation, la guerre dans le Donbass, la faillite du régime et la misère des Ukrainiens, ces trois articles jetaient en avril 2019 un regard cru sur l’élection présidentielle.
Ce qui reste curieux.
 
I / Le défi de la corruption généralisée
Il est maintenant interdit de rappeler que l’Ukraine est un pays victime de la corruption et d’une oligarchie mafieuse. Pourtant que disaient ces journaux lors de l’élection d’avril 2019 ?
« Les Ukrainiens ont préféré, en élisant un parfait inconnu, faire un saut dans le vide plutôt que de poursuivre leur route avec une classe politique décrédibilisée par des années de prévarication. » (Le Monde)
Le « journaleux » poursuit : « Il est assez facile de comprendre contre quoi les Ukrainiens ont voté : corruption, guerre, pauvreté, ces maux associés à l’ère Porochenko. » (Le Monde)
Le « journaleux » est encore plus explicite dans ses formulations : « Les Ukrainiens ont estimé que nul n’était mieux placé pour démanteler le système politico-mafieux ukrainien que l’un de ses enfants, l’oligarque Petro Porochenko ; cinq ans plus tard, alors que leur pays est déchiré, ils misent sur un outsider investi d’une mission de salubrité publique. » (Le Monde)
Zelenski a bien été élu pour lutter contre la lèpre de la corruption. Le même plumitif le dit très bien : « De fait, la tâche qui attend Volodymyr Zelensky est gigantesque. « Casser le système », comme l’a promis le candidat. » (Le Monde).
Et le parallèle que le journaliste fait avec les USA est troublant : « S’il se décide vraiment à agir, Zelensky va se retrouver face à l’État profond ukrainien, qui est bien plus puissant que l’État profond américain qui lutte face à Trump, prévient Iouri Romanenko, de l’Institut du futur, une structure qui a conseillé le candidat. » (Le Monde)
 
À peine l’élection enregistrée, c’est « Trans Intox » qui nous apprenait que la situation est compliquée dans un pays à la corruption endémique : « Si Pierre Lorrain estime que Volodymyr Zelensky a un programme inexistant, il souligne qu’il a “un plan qui s’articule en deux points”.
Selon lui, le premier concerne la lutte contre la corruption. ‘‘Et là, son plan est bien établi, insiste-t-il.
Il y a une vingtaine de points très précis qui font que si on l’applique, l’Ukraine peut sortir de la spirale de la corruption.’’
Volodymyr Zelensky doit, en effet, une large partie de sa victoire à l’échec du gouvernement précédent à lutter contre la corruption, un fléau qui éclabousse une partie des élites du pays.
En octobre 2018, dans son rapport sur la compétitivité mondiale (en anglais), le World Economic Forum a publié son indice de corruption annuel : l’Ukraine y figure parmi les pays les plus corrompus au monde ex-aequo avec l’Iran, la Sierra Leone et la Gambie. » (Trans-intox)
Preuve donc, que l’oligarchie mafieuse ukrainienne n’est pas une fiction de complotiste ou de correspondants de « Poux-tine » à l’étranger.
 
Étrangeté donc, de constater que depuis février 2022, nos oligarchies occidentales ont balayé ce constat…
Pourtant, le peuple ukrainien a voté pour un « libérateur » de cette corruption de l’État.
Car depuis, absolument rien n’a été entrepris en ce sens, bien au contraire. Zelenski a trahi ses électeurs, il a poursuivi dans la voie de ses prédécesseurs.
Pire encore, des milliards sont affectés à l’Ukraine en dehors de tout contrôle effectif de leur destination et de leur usage. Des armes sont transmises là encore sans contrôle effectif et parfois on les retrouve entre les mains de la pègre jusqu’en Suède ou en Finlande.
On peut se demander comment l’UE, la « Gauloisie-impertinente » ou les USA peuvent-ils apporter un tel soutien à un régime défaillant alors que tous ceux-là subordonnent leur aide en Roumanie ou en Bulgarie à des mesures de lutte contre la corruption ?
Mais chut : Silence, les impératifs stratégiques dépassent ces simples considérations.
Il s’agit d’affaiblir la Russie et de consolider l’Occident (qui s’attend à se les geler).
 
II / L’abandon de l’Ukrainisation
Alors que ces mêmes médias nient maintenant le nationalisme ukrainien et ses provocations à l’encontre des populations de culture et de langue russes, « Le Monde » affirmait dans le temps : « C’est d’ailleurs dans ce domaine que Volodymyr Zelensky s’est montré le plus précis, en disant sa volonté de cesser l’« ukrainisation » linguistique et culturelle menée par M. Porochenko et à laquelle n’adhère pas une partie de la population, de « réintégrer » les populations du Donbass, par exemple en versant leurs pensions aux retraités des territoires de l’Est sous le contrôle des séparatistes prorusses. » (Le Monde)
La promesse sur laquelle il fut élu : Cesser ce nationalisme linguistique qui existait bel et bien !
Et de noter qu’on punissait bien les russophones en les privant de leurs droits dont celui à leur pension de retraite.
Pour un État de droit, la mesure était étonnante !
 
Or, sa campagne relatée par « La Croix » dans son article d’entre deux tours, montre bien que les décisions prises en 2014 ont brisé l’unité de l’Ukraine en exacerbant des tensions ethniques et linguistiques.
Même ce canard parlait bien à cette époque de tension ethnique.
Et Zelensky apparaissait comme le pacificateur : « Dans les villes de l’Est et du Sud, Vladimir Zelensky est en passe de détrôner les candidats traditionnellement pro-russes, issus du parti des régions de l’ancien président en fuite Viktor Yanoukovitch.
L’humoriste rassemble aussi à l’Ouest et au centre, gommant les clivages linguistiques et ethniques habituels du pays. » (La Croix)
 
« Trans-intox » constate aussi la réalité nationaliste depuis 2014, et la radio nationale soulignait la position du nouveau président désireux de réunir les Ukrainiens par-delà ces rivalités artificielles et dangereuses : « Le président sortant avait imposé un agenda nationaliste. A l’inverse, Volodymyr Zelensky veut “cesser l’ukrainisation linguistique et culturelle menée par Petro Porochenko et à laquelle n’adhère pas une partie de la population” et “réintégrer’’ les populations du Donbass majoritairement russophones, rapporte Le Monde. » (France Info), la radio faisant référence à l’article du Monde utilisé ci-dessus.
L’ukrainisation n’est donc pas un fantasme de serviteur de la cause russe.
C’est une réalité vécue par les populations, avec son cortège d’humiliations, d’agressions et de combats menés à l’intérieure des frontières, entre ukrainiens.
La trahison est là encore immense.
Le peuple a été trompé par le comédien.
 
Dès lors, comment l’Occident compte-t-il sortir de la guerre, même dans l’hypothèse d’une victoire ukrainienne ?
Comment seront traitées les populations russophones ?
D’autant que nous disposons déjà de témoignages d’exactions, de meurtres, de tortures…
La reprise de ces territoires ne s’accompagnera-t-elle pas d’une chasse ethnique ?
L’Occident aveuglé par son projet de déstabilisation otanesque de la Russie semble prêt à sacrifier des populations, comme en Afrique.
Un « ethnocide » de plus probablement à notre actif…
 
III / La promesse de la paix
Comme le rappelle « Le Monde », Zelenski se distinguait de ses adversaires politiques du fait de sa promesse de mettre un terme à la guerre du Donbass.
« Volodymyr Zelensky a aussi décomplexé les Ukrainiens en reprenant à son compte leur ras-le-bol de la guerre. » (Le Monde)
Et le canard poursuivait en ce sens : « Il a dit son intention de « relancer » le processus de paix avec la Russie, dans le cadre des accords de Minsk, qui impliquent la France et l’Allemagne. » (Le Monde)
À ce sujet, « La Croix » confirme bien l’analyse de la situation depuis 2014.
La guerre est là, entre ukrainiens, faisant des morts inutiles.
Or, le journaliste du canard-papiste montre bien que la guerre intérieure était bien-là, et que les électeurs voulaient en sortir en votant pour l’homme qui promettait la paix en Ukraine.
Témoignage : « Valentina découpe sans trembler le lait caillé. La babouchka consent du bout des lèvres à parler de son quotidien haché par le fracas des tirs des soldats ukrainiens et des rebelles séparatistes. La ligne de front est à une poignée de kilomètres de son épicerie, à l’entrée du village de Gnutova. En parlant de l’élection présidentielle, son regard s’anime enfin. Volodymyr Zelensky est la surprise qu’elle n’attendait plus. Son candidat « saura négocier la paix », assure-t-elle. Il virera « la clique » qui a détruit le pays.
L’idée la fait sourire d’avance, comme une bonne blague. » (La Croix)
 
Et cette situation conflictuelle, est mentionnée avec ce couple qui espère : « Ruslan Shvachko et son épouse Elena, un couple de trentenaires que la guerre a contraint à abandonner leur maison. Ils sont néophytes en politique et se disent séduits par l’image de self-made-man du comédien, devenu célèbre avec son personnage de professeur d’histoire qui se retrouve élu à son insu président de l’Ukraine. » (La Croix)
De même, au soir de son élection, les commentateurs de « Trans-intox » sont explicites sur la motivation pacifique du nouveau président Zelenski : « Le second point saillant du plan de Volodymyr Zelensky vise à faire la paix avec Moscou pour reprendre le contrôle sur le bassin houiller et industriel du Donbass et sur une partie de sa frontière avec la Russie. “Il a les moyens parce qu’il a une position pragmatique. Il dit ‘‘la Russie est notre ennemi mais pour finir une guerre, il faut négocier avec l’ennemi donc engageons des négociations’’, commente le « journaleux ». De fait, lors de sa première conférence de presse après sa victoire, Volodymyr Zelensky a dit souhaiter “relancer” le processus de paix de Minsk et “arriver à un cessez-le-feu”, en référence aux accords signés en février 2015 dans la capitale biélorusse sous l’égide de Kiev, Moscou, Paris et Berlin.
Pendant sa campagne, il a évoqué l’idée d’associer les Etats-Unis ou le Royaume-Uni au processus de paix. “Le plus important est de cesser le feu”, a-t-il martelé. » (Trans-intox)
 
Par quel miracle cette promesse de paix, cet engagement pris devant le peuple ukrainien qui aspirait à la paix a-t-il été trahi ?
Qui a interféré ?
Qui a fait basculer Zelenski dans une logique belliqueuse acharnée qui contredit point par point son engagement électoral le plus clair ?
Ceux qui écoutent la démocratie ne peuvent donc souscrire à la logique de guerre qui lui a été visiblement imposée d’ailleurs, en contradiction totale avec le vœu des électeurs ukrainiens.
Comme tous, les Ukrainiens voulaient la paix avec leurs frères slaves (et orthodoxes) et une réconciliation nationale.
 
Cette dérive nous concerne aussi. Aucun peuple n’a donné mandat pour la guerre, ni en Ukraine, ni en Europe, ni aux USA, ni en Russie.
Pourtant, quelques oligarchies agissent contre tous.
Il est peut-être urgent d’initier des grands mouvements populaires d’affirmation de notre préférence pour la coopération internationale et la paix entre les nations.
Ces « élites » semblent vouloir s’enrichir par la guerre et la destruction, profiteurs de guerre dévoyé obligent.
 
IV / Le piège des oligarques
Et comment se libérer de ces oligarchies omnipotentes ?
C’est bien le piège d’une démocratie largement factice où les candidats sont interchangeables, car aucun ne peut affronter réellement cette gangrène qui mine la société ukrainienne. « Le Monde » doute de la capacité de Zelenski à mener ses réformes promises aux populations et qui lui valurent 73 % des voix. Il explique à ce sujet : « Preuve en est, les accusations faisant de lui une marionnette de l’oligarque Ihor Kolomoïski lui ont glissé dessus, malgré des enquêtes sérieuses sur l’influence prêtée au milliardaire.
Celui-ci est l’un des plus grands perdants de l’ère Porochenko, durant laquelle sa Privatbank a notamment été nationalisée, et plusieurs de ses hommes gravitent dans l’entourage du président élu. » (Le Monde)
 
Le « journaleux » du « Monde » témoigne de la potentielle violence des oligarques qui n’accepteront pas de perdre de leurs avantages : « Mais il faudra aussi compter sur l’opposition de ceux qui ont à perdre d’un changement (…) Il y aura des résistances énormes, admet également Oleksandr Danyliouk, un ancien ministre des finances et le plus expérimenté des réformateurs à avoir rejoint le jeune candidat. » (Le Monde)
Et sans aucune naïveté, le journaliste estime que Zelenski est lui aussi lié à certains de ces oligarques qui règnent sans partage sur l’Ukraine : « Mais plus encore la question de son entourage interroge. À ses côtés, des réformateurs bon teint comme M. Danyliouk cohabitent avec d’autres cercles moins recommandables issus notamment des équipes de l’oligarque Kolomoïski, à qui le candidat a rendu visite à plusieurs reprises durant la campagne. » (Le Monde)
Le piège des oligarques y est bien décrit.
La démocratie est défaillante parce que les promesses ne seront pas tenues.
Elles ne sont pas tenues parce qu’elles ne sont pas tenables sans un bouleversement politique beaucoup plus radical.
« Casser le système » disait le candidat en campagne !
 
En conclusion, et c’est là où je voulais en venir, il est inouï de constater que ces mêmes médias ont changé totalement leur narratif de la situation en Ukraine : Sous l’influence de qui ?
Pour quelles raisons ?
Dans quels buts ?
Ces rédactions savent comme nous ce qu’il en est des faits.
Pourtant, plus rien sur ce pouvoir mafieux, plus rien sur le nationalisme destructeur, plus rien sur les promesses du candidat, plus rien sur le redressement économique et sur la paix.
Cette inversion s’explique-t-elle ?
Oui.
Elle a probablement une seule et unique origine possible : L’intrusion massive d’institutions subversives étatiques totalement hostiles à la paix et au développement de l’Ukraine.
 
Et les pauvres électeurs ont été trahis comme cette jeune femme dont le « journaleux » de « La Croix » reprend les propos : « Son inexpérience ? Je n’en ai pas peur, il ne peut faire pire que ses prédécesseurs », lance Alina, 29 ans. (La Croix).
C’est également vrai de « Sœur-Âne » à « Paris-sur-la-plage », heureusement elle est moins « nocive » avec ses 4 %…
Certains évoquaient alors l’ultime espoir offert par le comédien, disant ce que le peuple voulait entendre, croyant peut-être illusoirement pouvoir agir en ce sens.
Mais le système paraît plus fort que le peuple, il est plus fort que ce jeune président qui va se retourner pour défendre tout ce qu’il a dénoncé.
Voilà le destin tragique d’une Ukraine promise à la destruction pour des enjeux qui en font l’instrument d’une puissance visant l’affaiblissement d’une autre.
On peut dès lors persister dans ce diagnostic que nous sommes outrageusement manipulés nous aussi par des oligarchies qui n’ont que faire des populations, en Ukraine et ailleurs !
 
Les pièges sont terrifiants : Fabriquer de toutes pièces des ennemis, entretenir et faire monter la haine, promouvoir la guerre, installer la violence et la ruine pour mieux asservir des populations tétanisées, déplacées, exilées, déportées, déboussolées, et ainsi, dominer et enrégimenter les médias les mieux au fait des choses et derrière le peuple tout entier…
Ce n’est pas si nouveau : On en a fait l’amère expérience avec la crise sanitaire, où nous nous sommes sagement tous pliés à une « mise en garde-à-vue » à domicile, à l’échelle d’un continent et de tout mon pays sur simple injonction de quelques « sachants ».
Sauf les « essentiels », naturellement, qui n’étaient pas très nombreux : Tous les autres étant, dès lors, devenus des « inutiles ».
Et pourtant, nous ne sommes pas dupes.
Quelle époque !!!

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