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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 1 novembre 2022

Vous avez des tombes à fleurir, donc…

… « petit post » aujourd’hui !
 
Car votre emploi du temps est sûrement chargé. Mais en vous rappelant que la « fête des défunts », contrairement à ce qu’on vous raconte partout, ce n’est Halloween ni le jour de la Toussaint, mais seulement demain.
Pas grave, aujourd’hui c’est « férié-carillonné » et en plus c’est le retour du dernier pont de l’année, en plein milieu des vacances scolaires de Novembre : Autrement dit, il va y avoir du monde sur les routes pour les retours d’une semaine de labeur raccourcie à trois jours sur sept pour les plus chanceux.
Dit encore autrement, c’est enfin la « semaine des quatre jeudis »…
 
Alors je ne vous donne que 4 chiffres (pour vous distraire) relatifs à la guerre en Ukraine.
Elle aura bouleversé nos bonnes consciences depuis février dernier : Avait-on besoin de ça à la sortie de la crise sanitaire du « Conard-virus » qui nous aura tous mis en détention provisoire et garde-à-vue dans nos cahuttes ?
Elle aura également bouleversé le marché et nous en subissons, une fois de plus, les conséquences : Heureusement, l’hiver fait une pause et nos réservoirs sont pleins jusqu’à la gueule…
Le conflit lancé par la Russie en février aura eu des impacts irrémédiables sur l’offre et la demande énergétique mondiale, estimait encore l’AIE dans son dernier rapport annuel : Il faut le savoir !
Et géante du secteur, la Russie est fortement pénalisée par ces changements majeurs.
 
« Une période de turbulences extraordinaires », voilà comment l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) résume, dans son dernier rapport annuel, les conséquences de la guerre en Ukraine sur le marché mondial de l’énergie.
Alors que le conflit, déclenché par Moscou en février, s’enlise, les bouleversements s’enchaînent, essentiellement sur le front du gaz après que l’économie mondiale ait pu redémarrer, dans le désordre et la confusion, à la sortie de la crise sanitaire.
En réalité, plusieurs changements avaient déjà été amorcés, comme ceux concernant les énergies renouvelables et la guerre semble les avoir accélérés.
Dans tous les cas, « il n’y a pas de retour en arrière possible », prévient l’agence, qui nous a fourni plusieurs chiffres témoignant de cette bascule.
 
― 15 %, c’est le poids que devrait peser la Russie dans les échanges internationaux de gaz à horizon 2030. Un poids en chute libre comparé aux 30 % de 2021.
La guerre a en effet réduit « en lambeaux » la relation énergétique entre Moscou et les Européens, ses principaux clients, rappelle l’AIE.
Il faut dire que se mettre à dos ses meilleurs clients, ce n’est pas forcément la meilleure idée du siècle…
Sous le coup de sanctions, la Russie a réduit le débit de ses gazoducs vers l’Union européenne d’environ 80 % depuis l’invasion de l’Ukraine.
Elle en aurait même fait l’autodafé de son gazoduc de la Mer Baltique, à moins que ce soit d’autres qui se soient coordonnés pour faire un essai, juste pour « voir ».
« La crise a brisé les relations énergétiques avec la Russie fondées sur l’hypothèse de la confiance et de la sécurité des approvisionnements », écrivent les auteurs du rapport.
Notez qu’il était temps de s’en rendre compte…
Les russes de « Poux-tine » ne sont pas « fiables » : Au lieu de financer leurs investissements d’avenir au plus grand profit de leur population avec la manne gazière et pétrolière, comme le font les pays de la péninsule arabique, voire même la Norvège, ils financent des armements de haute technologie.
Pourquoi pas, mais une arme, c’est fait pour s’en servir à un moment ou à un autre.
 
La Russie se tourne désormais vers son Est pour trouver de nouveaux marchés pour le gaz qu’elle exportait jusqu’ici vers l’Europe.
Mais « les sanctions sapent les perspectives de nouveaux grands projets de GNL russes, et les longues distances vers les marchés alternatifs rendent les nouvelles liaisons de gazoduc difficiles », explique l’AIE.
Et ça déséquilibre les marchés mondiaux : D’autres n’exportent plus autant que ce qu’ils avaient pu escompter vers les nouveaux clients des russes.
Dans ses différents scénarios, l’agence estime ainsi que le revenu net de la Russie provenant des exportations de gaz va passer de 75 milliards dollars en 2021 à 25 milliards en 2030…
C’est autant de moins pour les uns et les autres et il faudra quelques années pour que chacun retrouve une place à travers les jeux de vases ne communiquant pas.
 
― Globalement, ce sont 4.400 milliards de mètres cubes, le niveau auquel devrait se stabiliser la demande annuelle mondiale de gaz entre 2030 et 2050 selon l’AIE.
Avant cela, elle augmentera de moins de 5 % entre 2021 et 2030, contre une hausse de 20 % entre 2011 et 2020 !
Avant le conflit ukrainien, le gaz naturel était en effet considéré comme une source d’énergie fiable permettant de contribuer à la transition énergétique, contrairement au charbon et au pétrole.
C’était presque aussi bio que l’huile de friture à en entendre quelques-uns !
Mais la guerre a complètement changé la donne : Ils auront tué la poule aux œufs d’or…
« La profondeur et l’intensité de la crise actuelle ont suscité des inquiétudes quant au coût futur et à la disponibilité du gaz naturel, ce qui a sapé la confiance dans sa fiabilité et ébranlé considérablement l’idée qu’il puisse servir de combustible de transition », écrit l’AIE.
Et oui : Il faudra ressortir nos gazogènes, un jour ou l’autre.
« Le monde s’approche de la fin de l’âge d’or du gaz », a résumé le dirlo.
Disons qu’il s’est accéléré…
 
Car en attendant, le GNL tire son épingle du jeu. L’UE, qui cherche de nouvelles sources de gaz lui permettant de s’affranchir de sa dépendance au gaz russe, s’est rapidement tournée vers cette énergie.
Une situation qui profite aux grands producteurs tels que les États-Unis et le Qatar, mais également dans une moindre mesure l’Algérie, la Norvège et si les « Bataves » le voulaient bien, le gisement de Groningen et demain, plus sûrement, les pays de la Méditerranée orientale : Ils viennent d’ailleurs de se mettre d’accord. Il ne reste plus qu’à « exploiter ».
Dès lors, « une profonde réorientation du commerce international de l’énergie est en cours », note l’AIE.
Selon son rapport, il faudra d’ailleurs une capacité d’exportation supplémentaire de 240 milliards de mètres cubes par an d’ici 2050 pour faire face à la demande européenne et asiatique.
Mais ce n’est pas tout…
 
― On estime à 175 millions le nombre de personnes qui devraient basculer dans la précarité énergétique avec la flambée des prix du gaz et de l’électricité, exacerbée par la guerre en Ukraine.
« Le nombre de personnes sans électricité devrait augmenter en 2022 pour la première fois depuis des décennies », déplore l’AIE.
Une donnée fondamentale qui devrait amener les décideurs à réajuster leur stratégie en matière de transition énergétique dans les années à venir, juge l’agence.
Et nous, à réviser nos centrales nucléaires de façon plus étalée…
 
« Dans les économies émergentes et en développement, les ménages les plus pauvres consomment neuf fois moins d’énergie que les plus riches, mais consacrent une part bien plus importante de leurs revenus à l’énergie », souligne-t-elle.
Logique, une fois de plus.
L’AIE rappelle que la demande mondiale d’électricité va augmenter de 25 à 30 % d’ici 2030. Et dans ce schéma, les énergies renouvelables, portées par le solaire photovoltaïque et l’éolien, joueront un rôle crucial, sans pouvoir être « pilotables ».
 
― Il n’y a pas que des mauvais côtés : 37 milliards de tonnes, c’est le niveau auquel devraient plafonner les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie en 2025, avant de descendre à 32 milliards de tonnes en 2050.
Si, si, si…
Un scenario qui se base sur les engagements déjà annoncés des gouvernements en matière d’investissements climatiques, remis à plat par la guerre en Ukraine.
 
La crise mondiale de l’énergie déclenchée par l’invasion russe de Kiev a en effet entraîné des changements de politiques profonds et à long terme « qui ont le potentiel d’accélérer la transition vers un système énergétique plus durable et sûr », souligne l’AIE.
J’aime bien le « durable » servi à toutes les sauces : Nous y reviendrons….
Un grand coup d’accélérateur sous la pression des urgences qui n’existait pas avant la guerre.
Que forcément, dans ce contexte, la demande en énergies fossiles va inéluctablement décliner.
Les investissements mondiaux dans le secteur de l’énergie « propre » devraient, eux, progresser de plus de 2.000 milliards de dollars par an d’ici 2030.
« Propres » peut-être, mais soyons un peu sérieux : Dès que « ça chauffe », la planète ne peut pas tout réexpédier dans le cosmos.
Donc ça s’accumule bien quelle que part…
 
Les générations futures pourront-elles dire « MERCI » à « Poux-tine », grand bienfaiteur du climat et de la planète ?
Encore un peu, et il sera nobélisable de la Paix, si on poursuit ce raisonnement…
Son problème va être, pour obtenir ce trophée, de participer au désarmement des milices « pro-russes » de l’Est de l’Ukraine, de restituer les territoires conquis depuis 2014, et en bon état, de faire rentrer ses militaires dans leurs casernes avec leur matériel et de rendre à la vie civile les bras qui manquent dans l’économie du pays, mobilisés aujourd’hui « partiellement ».
Sans compter de faire revenir dans ses prisons la « chair à canon » portée sur les fronts qu’il aura ouverts bêtement.
Autrement dit renoncer, d’après son discours, à dénazifier l’Ukraine et abandonner la sauvegarde de la Sainte-Russie.
Il faut dire que personne n’en voulait à son pays et ses peuples… au contraire puisqu’ils fournissaient de quoi se chauffer.
 
Enfin passons : L’Histoire s’écrit sans nous, réduit à l’état de spectateur des désastres à subir.
Rentrez donc bien de vos vacances et pont de Novembre, soyez prudent, ne vous penchez pas par le hublot des trains et des avions : Il y aura encore bien des difficultés existentielles à assumer, croyez-moâ !

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