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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 22 novembre 2022

Les chiffres de la très mauvaise gestion de « Paris-sur-Seine » (2/2)

« Sœur-Âne » en rigole
 
La dette par exemple ! Elle est estimée à 7.757 M€ au 31 décembre 2022. Et c’est une véritable explosion de dettes bancaires et obligataires qui a eu lieu depuis 2014 et l’arrivée de « Sœur-Âne » à l’Hôtel de Ville. En effet, l’encours de la dette était de 3.592 M€ au 1er janvier 2014, la dette a donc été multipliée par plus de deux fois en huit ans seulement.
 
Toutefois, il convient de préciser que la crise sanitaire de 2020 a eu un impact sensible sur les finances de la ville, avec un coût net estimé par la Chambre régional des comptes (CRC) à 710 M€.
Même si la ville elle-même évalue le prix de la crise « Conard-virus » à 1,2 Md€ en tout sur les années 2020-2021 : Forcément, elle sait mieux compter que des magistrats spécialisés et dont c’est le métier, de la Cour.
Il faut dire que le coût engendré par la crise est en grande partie à l’origine du déficit de l’épargne brute en 2020 et de l’accroissement de la dette (de 5,88 Md€ à la fin 2019 à 6,62 Md€ à la fin 2020).
Deux scénarii ont été envisagés par la CRC, selon que les investissements seront conformes aux prévisions de la ville en début de mandat (scénario 1) ou à ses capacités de réalisation antérieure (scénario 2). Scénario 1 : La dette s’établira à 8,9 Md€ en 2026. Scénario 2 : La dette atteint 7,9 Md€ en 2026…
Plus inquiétant encore, selon les données fournies dans le budget primitif (BP) 2022, la durée théoriquement nécessaire pour rembourser les emprunts colossaux que la ville a contracté serait de 19,33 années.
Je serai mort quand on en verra peut-être le bout…
Or, cette durée va bien au-delà de la côte d’alerte de 12 ans fixée par la loi de programmation pluriannuelle des dépenses publiques.
Cette dette vient peser dans les dépenses réelles de fonctionnement de la municipalité, avec des charges financières qui devraient atteindre 142,5 M€ selon le BP 2022, alors qu’elles étaient de 139,1 M€ dans le CA 2021. Et cela va s’aggraver avec la remontée des taux de base des banques centrales.
 
Par ailleurs, malgré l’augmentation de sept points de la taxe foncière, il faut reconnaître que la ville a toujours le taux d’imposition le moins élevé par rapport aux autres grandes villes « Gauloisiennes ».
Toutes les taxes parisiennes présentent systématiquement un taux d’imposition inférieur non seulement à la moyenne nationale mais également au taux appliqué dans les grandes villes.
En effet, aucun des taux d’imposition de la collectivité parigote n’avait évolué depuis 2011. Cette augmentation soudaine de la taxe foncière est donc une surprise inédite.
C’est d’ailleurs ce qui fait ruer dans les brancards puisque « Sœur-Âne », pour se faire réélire, avait avancé qu’elle n’augmenterait pas la fiscalité locale d’un iota durant sa mandature.
Un mandat reste une « obligation » en droit civil…
 
D’autant que la facture sera en réalité plus lourde que celle annoncée par la mairie. En effet, le projet de loi de finances n’ayant pas encore été adopté, les services de la ville se sont basés sur les valeurs locatives, qui servent de base au calcul de la taxe foncière, datant de 2022. Or, ces bases vont fortement augmenter l’année prochaine car leur hausse est automatiquement indexée sur l’inflation harmonisée du mois de novembre.
Résultat, en 2023, les recettes supplémentaires de la ville de « Paris-sur-la-plage » ne seront pas de 586 M comme annoncé, mais bien de 627 M€ (+ 41 M€).
La mairie prévoit par ailleurs également d’augmenter dans la même proportion le taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, avec un surcroît de recettes estimé à 103 M€.
En principe, je la paye une dernière fois en décembre… alors, hein…
Finalement, la fiscalité directe locale représentait 34 % des recettes de fonctionnement de ma ville en 2020 (2,7 Md€ sur 8,3 Md€ de recettes de fonctionnement).
 
Une hypothèse intéressante serait que l’augmentation de la taxe foncière permettrait de réagir à la suppression de la dérogation relative à la capitalisation des loyers qui a eu lieu récemment.
Explications : Depuis 2016, « Paris-sur-la-Seine » avait le droit de toucher, avec 30 ans d’avance, la totalité des loyers dus par les locataires aux bailleurs de la ville. Une hérésie comptable et financière…
Ainsi, en 2022, 500 millions d’euros devraient être versés à la municipalité. Or, fin 2021, le ministère des Finances a supprimé cette dérogation ahurissante du droit commun, puisque ma ville était la seule à en jouir parmi toutes les communes de « Gauloisie-éternelle ».
Avec la disparition d’un mécanisme qui lui permettait de renflouer ses caisses efficacement (mais de façon mensongère), la mairie centrale a dû trouver d’autres solutions. Et c’est ainsi que l’augmentation de la taxe foncière en fait probablement partie.
Évidemment, quand on pète plus haut que son kul par des artifices, on finit par faire des dégâts au point de chute.
Et « Sœur-Âne » ne le mentionne évidemment pas dans sa lettre, mais l’augmentation du taux d’imposition de la taxe foncière est donc évidemment liée à un besoin de renflouer les caisses de la ville pour faire face à un endettement particulièrement important…
 
Alors on tape sur les proprios. Les rentiers, encore, mais les habitants comme moâ qui n’en tire aucun avantage financier que de ne pas payer de loyer, mais des charges et un coût de la vie nettement plus chers qu’ailleurs, je l’ai un peu saumâtre.
Pour parler de foncier bâti, dans la première ville de « Gauloisie-internationale », la situation du marché immobilier parisien est par ailleurs particulière : Le prix moyen au m² d’un appartement y est de 10.401 €. Sur les trois derniers mois, on observe cependant une baisse des prix de 0,2 %, et sur un an une baisse de 0,8 %.
Je suis riche à million, mais ça ne se mange pas…
Corollaire de cette baisse des prix : L’augmentation de l’offre de logements disponibles est de + 54 % par rapport à 2018. Mais il convient de préciser que cette baisse des prix n’est évidemment pas uniforme. Ainsi, si la variation des prix des appartements à Palais Royal (1er) a été de ― 10,2 %, à Montparnasse (14ème) elle a été de ― 1,6 %, et à Chaillot (16ème) de + 8,9 %.
Les chiffres de variation moyens sont donc à prendre avec des pincettes.
Or, sur trois ans, les prix « moyens » n’ont progressé que de 2,6 %, soit la plus faible hausse « d’Île-de-Gauloisie ».
Néanmoins, les prix de l’immobilier parigot restent particulièrement élevés, le pouvoir d’achat médian correspondant à 24 m² d’immobilier, un chiffre plus de deux fois inférieur à celui des cinquante plus grandes villes du pays, qui tourne quant à lui autour des 51 m².
Quant aux loyers, selon l’Observatoire des Loyers de l’Agglomération Parigote (OLAP), il signale que le loyer mensuel moyen au 1er janvier 2022 était de 1.198 € pour un logement de 50 m², soit de 23,9 € par m².
Par rapport à 2021, il s’agit d’une augmentation de 0,6 %.
Une augmentation cependant moins forte que sur la période 2020-2021, où le loyer mensuel moyen avait progressé de 1,1 %, ou les effets du blocage administratif desdits loyers.
 
Parler de prix de l’immobilier conduit nécessairement à s’intéresser aux droits de mutation à titre onéreux (DMTO) : Les taxes que les collectivités locales et l’État imposent lors de la vente d’un bien immobilier. À cet égard, l’inscription des recettes de fiscalité immobilière parigote est portée à 1.650 M€ au BP 2022, contre 1.587 M€ au BP 2021. Pour 2023, les « sachants » de la ville tablent également sur 1,65 Md€ de DMTO. Or, les recettes de DMTO sont, à l’exception de l’année 2020, en augmentation constante depuis 2014.
Habiter « Paris-sur-la-plage », ça se mérite…
Votés par les conseillers départementaux, le taux des DMTO est de 4,5 % dans le département de la Seine, comme dans quasiment tous les départements « Gauloisiens ». À cela s’ajoute une taxe communale additionnelle de 1,20 %.
Et « Sœur-Âne » réclame par ailleurs régulièrement que le plafond de ces taux soit relevé.
Habiter « Paris-sur-la-plage », ça se mérite, vous dis-je…
 
Si encore, on en avait pour son argent… mais 84 % des Parigots sont très mécontents de la propreté de leur ville. C’est une étude Ifop d’octobre 2021 qui nous révèle qu’ils considèrent leur ville comme « sale » dont 39 % comme « très sale ».
La propreté est un exemple concret de la mauvaise gestion d’un personnel et d’un budget pourtant conséquents par la mairie centrale.
En effet, dans le CA 2021 les budgets consacrés à la propreté urbaine et à la collecte des déchets représentaient en tout 45,9 % du budget environnement (qui s’élevait à 667,7 M€ dont 321,9 M€ au titre de la masse salariale). De plus, plus de 6.000 agents de la Ville sont affectés à la collecte des déchets ménagers et au nettoiement.
Ce qui est énorme même si les résultats ne suivent pas, comme le démontre l’étude Ifop. Certes, on pourrait entre autres imputer ces mauvais résultats à l’absentéisme des agents. Car l’absentéisme des éboueurs avait atteint un chiffre record de 13,19 % en 2019, et qu’il a diminué depuis pour s’établir à 9,94 % en 2020 à force de primes et de « facilités ».
 
Cependant, l’absentéisme des conducteurs d’automobile et des agents d’exploitation conducteurs suit une trajectoire inverse, et s’établit ainsi à 13,35 % en 2020. Le conseiller régional Pierre Liscia fait par ailleurs remarquer que la culture syndicale est forte au sein des agents de propreté et que la grève est devenue un moyen de pression qui dissuade toute réorganisation du service.
Enfin, dans un rapport publié en mars 2022, la CRC reproche à la ville des « Parigots » de mal évaluer les coûts de collecte en raison du fait qu’elle ne s’est pas dotée de la comptabilité analytique pourtant exigée par la loi la fameuse norme « M14 » (et ses déclinaisons). Ainsi, la mairie n’arrive pas à gérer efficacement la question de la propreté puisqu’elle ne peut imputer directement à chaque mission la part correspondante des rémunérations des agents et des charges de fonctionnement du service.
 
Mais il n’y a pas que ça. On compte par exemple 4 différents niveaux d’administration dans la Kapitale : L’arrondissement, la « Ville » qui est une collectivité à statut particulier qui regroupe ville et département, l’intercommunalité « Métropole du « Das Groβ Paris » (MGP) et la région.
Certes, on peut reconnaître que la fusion ville-département au sein de la collectivité à statut particulier de la « Ville de Paris-sur-la-plage » en 2019 a permis de supprimer un niveau d’administration.
Créée en 2014, la « métropole de Lyon » avait été la première expérience de ce type en « Gauloisie-impériale ». Néanmoins, certains échelons administratifs apparaissent sur les rives de Seine toujours comme peu opportuns et semblent rendre la fonction publique encore plus lourde, en plus de venir complexifier les relations administré-administration.
 
La CRC soulignait ainsi dans un rapport de juillet 2022 que peu de compétences avaient finalement été transférées par la Ville à la MGP depuis sa création en 2016.
Ainsi, alors que les principales opérations d’aménagement conduites sur son territoire par la Ville et ses satellites ont une forte résonance à l’échelle de la Métropole, la Ville n’a pas proposé le transfert à la MGP d’opérations ou d’équipements, pour des projets en cours ou des projets futurs.
De plus, les contributions de ma ville au développement de la MGP restent encore limitées au regard des grandes compétences que celle-ci peine à exercer.
On peut donc légitimement s’interroger sur la véritable utilité de la MGP telle qu’elle existe aujourd’hui.
 
Enfin il faut noter une baisse de la population de 70.000 habitants en 6 ans. Si en 2013, la population était de 2,23 M d’habitants, en 2019 elle s’élevait seulement à 2,16 M…
La situation du marché immobilier « parigot » joue certainement un rôle important dans cette évolution. En effet, la rareté des logements de trois pièces ainsi que la flambée des prix du marché immobilier parigot depuis les années 1990 poussent de nombreux ménages à s’installer « hors les murs » et viennent encombrer les réseaux routiers et ferrés aux heures de pointe.
Créant de grands soucis d’accessibilité, mais c’est un autre sujet (qu’on abordera peut-être plus tard), puisque tout est fait pour empêcher les banlieues d’envahir mes trottoirs.
Ainsi, plus d’un tiers des départs entre 2015 et 2016 étaient le fruit des 25-35 ans, alors que ces derniers représentent moins d’un cinquième de la population de la kapitale.
À « Paris-sur-la-Seine », on préfère planter des arbres et encombrer les chaussées et trottoirs plutôt que de laisser vivre en paix les gens qui y vivent (et payent pour ça) : Habiter « Paris-sur-la-plage », ça se mérite… et il faut y mettre le prix.
 
Et pour quel bénéfice « politique » au juste ?
Aucun comme aura pu le démontrer la dernière campagne présidentielle : N’est pas « Le Chi » qui veut. Il faut avoir de l’envergure et pas seulement un dogme aveugle à proposer à l’électeur national.
Ce que n’a pas « Sœur-Âne ».
En plus, et je l’avais prévenue, elle ne sait pas faire une campagne et on l’a bien vu.
Notez que pour sa réélection à la tête de la Ville, elle n’en avait pas besoin avec tous les « bobos-écololos » qui regrettent leurs campagnes désertées.
Tout comme à l’occasion de la succession de « Bébert-De-La-Nuée » : Il avait tellement bien cadenassé sa succession et le problème avec son armée d’emplois aidés et de ses agents municipaux, que c’était plié avant de commencer.
Le reste, ça se joue sur « tapis-vert » avec des alliances d’état-major contre-nature qui provoquent bien des couacs et quelques rancunes tenaces mais pas suffisantes.
En revanche, comme elle n’a rien appris, elle aura lamentablement planté ses « potes-soces » à la présidentielle.
Il faut dire à sa décharge que comme panier de crapauds, ils se tiennent là tous autant qu’ils sont. Et sans aucune honte, en plus.
Bref, « Sœur-Âne » confirme mon diagnostic : Une erreur de casting qui perdure, rien de plus.
 
Mais notez que pour moâ, les vrais responsables de la situation ― outre le manque de lucidité de l’équipe en place ― ça reste la succession foireuse du « Chi ».
Le « Cousin Jean » (Tiberi) était très bien et n’aurait fait d’ombre à personne. Seulement sa planche a été savonnée par des hérétiques comme « D’Jack-All-Good » et surtout le « Bâfreur de pizza » parachuté depuis ses Vosges.
Et il y en a eu d’autres avec « Bling-bling », naturellement : Que des tocards !
Comme quoi, « Paris-sur-la-plage », ça se mérite… Et ils sont nombreux à ne rien mériter du tout.
Je me console en me disant qu’on a peut-être échappé au pire avec « Sœur-Âne », mais franchement, même en me pinçant, j’ai du mal à y croire…

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