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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 21 novembre 2022

Les chiffres de la très mauvaise gestion de « Paris-sur-Seine » (1/2)

« Sœur-Âne » en rigole
 
Au Conseil de « Paris sur plage », les passes d’armes se succèdent et… se ressemblent. Les protagonistes ne changent pas plus que le sujet de fond : En cause, la gestion désastreuse de la capitale dénoncée par « Rachi-Dada-Mimi », présidente du groupe « Changer Paris », face à une mairesse qui se contente de ricaner.
Ainsi, une nouvelle fois, ce mardi 15 novembre, la mairesse du cossu VIIème arrondissement a dénoncé le dernier coup en traître de sa collègue « centrale » dans un dialogue surréaliste :
« Rachi-Dada-Mimi » : « Alors que les conseillers de Paris ne disposaient ni du rapport ni d’aucune information en ce sens, vous avez décidé, je dois le dire, de manière un peu honteuse, de manière un peu cachée, par un tweet, d’une augmentation de 52 % de la taxe foncière. Mais quel mépris, mais quel irrespect !
Oui, ça vous fait sourire, mais ça ne fait pas sourire les Parisiens. Alors que vous avez déjà augmenté de 25 % les recettes fiscales depuis 2013, qu’en avez-vous fait ?
Alors que les bases cadastrales augmentent de 7 %… »
« Sœur-Âne » : « Vous avez trois minutes… »
RDM : « … l’an prochain… »
SA : « Vous avez terminé. Je vais rappeler la présidente de groupe au règlement… »
RDM : « Dès que ça vous gêne, vous en appelez au règlement ! »
SA : « Je vais rappeler la présidente de groupe au règlement… pour non-respect du règlement… »
RDM : « Respectez votre parole. Nous refusons d’être complices des braquages des Parisiens que vous allez encore commettre. Vous ne respectez rien ! »
SA : « Vous continuez à ne pas respecter le temps de parole qui vous est alloué… »
RDM : « Vous avez raison, souriez, parce que ce sont les Parisiens qui vont payer, maintenant ! »
SA : « Oui, je souris parce que je vous rappelle au règlement car vous avez très largement dépassé le temps de parole qui vous est imparti… »
RDM : « Nous ne serons pas complices, ni de ce braquage, ni de cette trahison. »
Le groupe Changer Paris ― qui réunit les élus républicains, centristes et indépendants ― a alors quitté la salle.
Ridicule : La démocratie, vue par la « gôche », ce n’est plus « cause toujours », mais c’est devenu « ferme ta gueule », temps de parole décompté au chronomètre.
 
Et « Sœur-Âne », imperturbable, a continué de sourire. Pas question de répondre sur le fond, encore moins de s’expliquer. Madame est bien au-dessus de tout ça.
À l’image de ses électeurs, probablement…
Rien ne la touche, pas plus son score de 1,75 % à la dernière présidentielle que le gouffre abyssal dans lequel elle a plongé les finances de la capitale à l’image de celles de son « P.soce » : Une ruine.
Pour parler franc, on dirait qu’elle s’en fout totalement.
La mairesse de « Paris-sur-ma-plage » fait partie de cette génération qui estime n’avoir de comptes à rendre à personne et toise ses adversaires avec une morgue insupportable.
 
Les sept milliards de dette qui pèsent sur la ville ? Le suivant épongera. Paris massacrée ? Au moins, on se souviendra d’elle. Les centaines de clochards et les milliers de migrants qui vivent dans la fange ? Dans l’État où est la « Gauloisie-éternelle », quelle importance…
Après vingt et un ans passés à la mairie (elle fut première adjointe de « Bébert-de-la-Nuée en 2001), « Sœur-Âne » se dit probablement qu’après elle, le déluge.
Elle va finir de saccager Paris, nous plonger plus encore dans la ruine avec les Jeux olympiques… qu’elle aura la grâce d’inaugurer et tout le reste glisse comme l’eau sur les plumes d’un oiseau.
La preuve : Quoi qu’on lui dise, elle sait qu’en politique, les « Gauloisiens » ont hélas le « neurone-court » et la mémoire-morte. Alors…
 
Notez que pour ma part, je me souviens.
De son auguste parfum quand elle me faisait la bise à toutes les occasions autour de « mes petites crèches » (le « cousin Jean » [Tiberi] n’en faisait pas autant, mais son épouse [Xav’, ma vraie « cousine »] me faisait sauter sur ses genoux quand j’étais môme), mais pas seulement.
Comme par exemple ces comparaisons et autres chiffres qui ferait jeter aux orties n’importe quel dirigeant de TPE, de PME, d’ETI ou de société cotée…
 
Par exemple, si la ville avait le même nombre d’agents par habitant que Rome, elle pourrait économiser 1,5 milliard d’euros, rien de moins !
Mais « Sœur-Âne » privilégie plutôt l’augmentation des taxes, et dans une lettre publiée lundi 7 novembre, elle a ainsi annoncé une augmentation de sept points (c’est-à-dire de 52 %) du taux d’imposition de la taxe foncière à « Paris-sur-Seine » en 2023. Le taux passe ainsi de 13,5 % à 20,5 %, malgré la promesse de campagne de ne pas augmenter les impôts de la ville ! Même pas le courage de ses propos…
Et elle a le culot de justifier cette augmentation par une situation difficile causée par l’inflation et par la hausse des coûts de l’énergie…
C’est ce que n’ont pas voulu entendre ses conseillers d’opposition, car ces difficultés sont identiques partout dans toutes les autres communes, mais aucune n’a manifestement la même ambition de racket.
 
En réalité et dans le passé récent uniquement, les dépenses réelles de fonctionnement s’élèvent dans le BP (Budget Primaire) 2022 à 8.361,6 M€, contre 8,18 Md€ dans le Compte Administratif 2021, soit une progression de 2,2 %. Les recettes de fonctionnement s’élèvent quant à elles à 8.762,8 M€, soit une progression de 1,4 % par rapport au CA 2021 (8.639,9 M€).
Notez que les dépenses réelles de fonctionnement se divisent en quatre catégories : Les charges de personnel, les dépenses de gestion, la péréquation et reversement fiscaux, et les charges financières.
Et les dépenses de gestion sont de loin les plus importantes, puisqu’elles représentent quasiment la moitié des dépenses réelles de fonctionnement : 4.021,9 M€.
Si l’on s’intéresse à la répartition de ces dépenses de gestion, on observe que l’action sociale joue un rôle prédominant, représentant une dépense de 1.814 M€ dans le BP 2022, soit une augmentation de 1,2% par rapport au chiffre du CA 2021 : 1.792,6 M€ et encore avec très peu de bénéficiaire du RSA.
Viennent ensuite : Les transports : 569,4 M€ (551,1 M€ au CA 2021) ;
Les services généraux : 425,1 M€ (370,9 M€ au CA 2021) ;
Et l’environnement : 357,6 M€ (345,8 M€ au CA 2021).
 
Le niveau des dépenses de fonctionnement est particulièrement important dans ma ville en raison d’un taux d’administration supérieur à ceux de Lyon ou Marseille. Au total, les dépenses de fonctionnement de ma ville s’élevaient à 2.929 € par habitant en 2020, contre 2.469 € à Lyon et 2.540 € à Marseille la même année pourtant mal gérées, aux dires de mes « potes » y habitant.
 
À côté des dépenses de gestion, les charges de personnel pèsent également lourd dans les dépenses réelles de fonctionnement de la ville de « Paris-sur-la-plage ».
Les charges de personnel ont progressé de 2 % par rapport au BP 2021 pour atteindre 2.541 M€ dans le BP 2022. Cela représente plus d’un tiers des dépenses réelles de fonctionnement de la ville.
Depuis 2014, la masse salariale de la ville n’a cessé d’augmenter, représentant un budget de plus en plus important. Pour le budget emploi 2022, ce sont 442 créations de poste qui ont été prévues : Ils accourent de partout tellement c’est « du bon ».
Tant que le kon-tribuable ne descend pas dans la rue… n’est-ce pas, pourquoi se gêner ?
Par rapport aux deux autres grandes villes « Gauloisiennes » comparables, la capitale présente un ratio de dépenses de personnel par habitant nettement plus élevé. En effet, au cours de la période 2015-2019, l’écart est en moyenne 13 % par rapport à Lyon et de 10 % par rapport à Marseille qui ne sont pas non plus particulièrement bien gérée sur ce plan-là.
 
C’est que ma ville est aussi un département et compte 55.000 fonctionnaires pour 2,16 M d’habitants. À titre de comparaison, en 2014, le Grand Londres comptait seulement 74.000 fonctionnaires locaux, pour plus de 8 M d’habitants…
La kapitale compte plus d’un agent pour 39 habitants là où c’est un pour 95 à Rome et un pour 107 à Londres en 2019…
Si encore le service rendu était trois fois meilleur…
C’est donc dans ce domaine des charges de personnel que la mairesse pourrait faire de réelles économies et renflouer ses caisses, avec des résultats encore plus intéressants que l’augmentation des taxes. Mais ce sont des agents logés par la Ville (avec des loyers « aidés ») qui votent dans la ville.
Imaginons que ma ville s’aligne sur Rome et décide de réduire son nombre d’agents pour arriver à un agent pour 95 habitants : Dans ce cas, la ville de Paris compterait alors 22.737 agents au lieu de 55.000 !
Avec ses 55.000 agents, la ville a des charges de personnel de 2.479,5 M€ dans le CA 2021, soit un coût de 45.081 € par agent. Multiplié par 22.737 agents, on arrive à des charges de personnel de 1.025.025.300 €.
Cela représente une économie colossale de 1,5 Md€. Ainsi, « Sœur-Âne » pourrait économiser bien plus en réduisant son nombre d’agents plutôt qu’en augmentant la taxe foncière (augmentation qui lui rapportera, on le rappelle, « seulement » 627 M€).
 
Rappelons qu’en août 2019, la loi de transformation de la fonction publique avait mis fin aux régimes dérogatoires des communes et intercommunalités en leur imposant de faire passer le temps de travail de leurs agents à 1.607 heures par an dès le 1er janvier 2022. « Sœur-Âne » s’était opposée à cette mesure (visant « ses électeurs ») et avait introduit des mesures dans son règlement pour contourner cette augmentation du temps de travail, notamment en octroyant trois nouveaux jours de congés à tous ses agents en raison d’une pénibilité du travail propre à la capitale (Elle est tellement sale et insécure… que ça ce comprend, pardi !)
Saisi par le préfet en juillet 2021, le juge des référés avait alors suspendu les dispositions du règlement litigieuses et la Cour administrative d’appel avait confirmé son jugement dans un arrêt du lundi 13 décembre.
Au fond, dans un jugement en date du 24 mars 2022, le tribunal administratif avait lui-aussi annulé la disposition du règlement du temps de travail prévoyant l’octroi de 3 nouveaux jours de RTT.
Malgré ces revers judiciaires et donc le passage aux 1.607 heures en janvier, « Sœur-Âne » n’a pas baissé les bras et est revenue fin mai avec un plan B : Elle compte en effet jouer sur d’autres leviers, en revoyant notamment la grille des « sujétions » qui permettent d’accorder des réductions du temps de travail pour tenir compte de rythmes ou de conditions de travail pénibles.
Dans le déni… logique quand on se croit « au-dessus des lois » et de la justice de mon pays.
 
Il y a naturellement d’autres items à lui reprocher et je vais donc y revenir dans un autre post à suivre.

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