Deux qui ont fait la Une des sites spécialisés
La première information nous vient d’un type
qui, au lieu de fourrer sa dame durant ses loisirs et lui procurer un peu de
bonheur, s’est imposé de lui compter les terminaisons nerveuses de… son
clitoris !
Si.
Un type sérieux, en plus.
Le clitoris, un organe particulier, dont on sait qu’il
ne sert à rien de fonctionnel dans le fonctionnement de notre machinerie
corporelle, sauf à procurer quelques plaisirs sensoriels à nos mères,
grand-mères et autres sans lesquelles nous ne serions pas là pour en causer…
Et le résultat est époustouflant : Si vous êtes là à me lire, c’est que le bonhomme aura compté plus de 10.000 fibres nerveuses qui procurent ces sensations recherchées et créées par le clitoris, soit environ 20 % de plus que l’estimation précédente, là ou un gland commun n’en compte que 3 à 4.000 !
Et nous met en extase jusqu’à nous lâcher en puissants coups de reins !
C’est que le nerf dorsal du clitoris ― principale
source d’innervation de l’organe ― contient effectivement des milliers de
fibres nerveuses de plus que ce qui était fréquemment cité dans les médias : Environ
10.000 au lieu de 8.000 précédemment estimés.
Le « trouveur » a comptabilisé une moyenne de 5.140 fibres nerveuses dans les nerfs dorsaux échantillonnés (prélevé ?).
Sachant que le nerf dorsal est symétrique, cette moyenne a été multipliée par deux pour donner un nombre total approximatif.
Ces résultats (pas encore examinés par des pairs) ont été présentés le 27 octobre dernier lors d’une réunion scientifique de la Sexual Medicine Society of North America et de l’International Society for Sexual Medicine.
C’est du sérieux…
Pour parvenir à ce chiffre, il aura agrandi les échantillons au microscope 1.000 fois et utilisé un logiciel d’analyse d’images pour compter les fibres nerveuses.
Il n’a pas fait ça avec sa pince à épiler…
Pourquoi compter le nombre de fibres nerveuses du
clitoris ? Pour occuper ses longues soirées d’hiver ?
Pas du tout : « Cette étude est la première à rapporter le nombre de fibres nerveuses myélinisées dans le nerf clitoridien dorsal humain et à estimer le nombre de fibres nerveuses innervant le clitoris humain », a déclaré Blair Peters, professeur adjoint de chirurgie à la faculté de médecine de l’Oregon Health & Science University.
« Cette meilleure compréhension de l’innervation du clitoris permettra d’améliorer la pratique médicale, par exemple pour la reconstruction de l’organe suite à des cas de mutilation génitale ou de blessures du nerf clitoridien dorsal. »
Mais pas seulement : Peters étudie aussi les nerfs clitoridiens afin d’améliorer les résultats de la chirurgie de phalloplastie, qui consiste à créer un pénis pour les patients souhaitant changer de genre !
C’est d’ailleurs avec ce type de chirurgie que le professeur a obtenu du tissu nerveux clitoridien. Sept patients transmasculins subissant une chirurgie de phalloplastie « d’affirmation du genre » ont ainsi participé à l’étude pour trouver une moyenne de 10.281 fibres nerveuses innervant le clitoris.
Une avancée importante dans la compréhension du corps
féminin, s’il en est.
Car, longtemps, les études sur le clitoris sont restées « superficielles », voire complètement délaissées.
Le nombre même de terminaisons nerveuses présentes sur ce petit organe érectile de la vulve était en réalité inconnu. Pire, la seule étude qui a tenté de le quantifier (on pensait alors que le clitoris en comportait 8.000) se basait en réalité sur des animaux.
Le clitoris est donc beaucoup plus sensible qu’on ne le pensait jusqu’ici.
Qu’en est-il du sexe masculin ?
Depuis longtemps, on estime que le clitoris est deux fois plus sensible qu’un pénis. Le média scientifique Science Alert vient nuancer cette idée : Les deux organes sexuels contiendraient probablement un nombre à peu près similaire de terminaisons nerveuses au total, paraît-il, avec toutefois une différence cruciale et d’importance : Leur concentration.
Chez la femme, cette zone érogène est bien plus petite, et son réseau de terminaisons nerveuses est plus dense que le gland chez l’homme. Autrement dit, le clitoris est beaucoup (beaucoup) plus sensible.
Autrement dit, « Dame Nature » favorise nos dames… presque de façon indécente.
C’est probablement pour compenser quelques autres désagréments que l’étude ignore superbement.
Seconde information que j’ai pu retenir : Se fouiller le nez serait
une habitude qui favoriserait la démence et Alzheimer…
Déjà que c’est dégueulasse en soi, en plus ça rendrait
cinglé.
Selon des scientifiques australiens, ce « petit geste », a priori anodin, pourrait avoir des conséquences bien plus sévères qu’on ne le pensait jusqu’alors : C’est en tout cas ce qu’avancent des « chercheurs » de l’Université de Griffith (Australie), dans une étude publiée dans la revue Scientific Reports en février dernier.
Pour parvenir à ces conclusions, ils n’ont pas tenté l’expérience
sur eux-mêmes, mais ils ont mené des essais sur des souris, auxquelles ils ont
inoculé une bactérie par voie intranasale.
Appelé Chlamydia pneumoniae, cet « agent pathogène des voies respiratoires » pourrait endommager le système nerveux central (SNC).
Chez les rongeurs, cela s’est produit trois jours après la contamination.
L’invasion se ferait par « les nerfs qui s’étendent entre la cavité nasale et le cerveau ».
Notez que c’est déjà le cas du « Conard-virus » pour les victimes d’agueusie et anosmie.
Mais ce n’est pas la seule découverte des « scientifiques »
: « L’infection par C. pneumoniae entraîne également une dérégulation
des principales voies impliquées dans la pathogénèse de la maladie d’Alzheimer »,
indiquent-ils dans leurs travaux.
En effet, une quantité importante de bêta-amyloïde, une protéine mise en cause dans l’apparition de pathologies neurodégénératives, a été détectée.
Et alors, comment ces germes peuvent-ils se retrouver dans notre nez ?
« Si vous endommagez la muqueuse du nez, vous pouvez augmenter le nombre de bactéries qui peuvent monter dans votre cerveau », explique le professeur James Saint John, co-auteur de l’étude, dans un communiqué.
« Mettre son doigt dans la cavité nasale, ou encore s’arracher les poils qui y sont présents, pourrait donc être plus dangereux qu’il n’y paraît. »
Si ces bactéries peuvent, à terme, endommager le cerveau et augmenter les risques de développer la maladie d’Alzheimer chez les souris, les chercheurs tiennent toutefois à rester prudents : « Nous devons réaliser cette étude chez l’homme (appel à subventions déguisé…) et confirmer si la même voie fonctionne de la même manière. C’est une recherche qui a été proposée par de nombreuses personnes, mais qui n’a pas encore abouti », tempèrent-ils.
Dans le doute, mieux vaut donc s’abstenir de fouiller dans son nez !
La maladie d’Alzheimer attaque progressivement les
neurones, provoquant tout d’abord des troubles de la mémoire jusqu’à la perte
des fonctions autonomes puis la mort.
C’est que la chlamidya pneumoniae est une bactérie qui infecte le tractus respiratoire, mais qui a aussi la capacité de coloniser le cerveau. Les rongeurs ont été contaminés par l’intermédiaire des nerfs trijumeaux et olfactifs 72 heures après leur infection.
Plus tard, entre 2 et 28 jours, des signes de dérégulation génétique, déjà observés dans la maladie d’Alzheimer, apparaissent.
Et dans le cerveau, C. pneumoniae peut infecter et survivre dans les cellules gliales, des cellules qui soutiennent les neurones.
En attendant, le scientifique propose alors un conseil étonnant pour limiter le risque de développer potentiellement des symptômes rappelant Alzheimer : Ne pas se mettre les doigts dans le nez pour en extraire des crottes de nez ou des poils !
Quand on sait que les lémuriens se curent le nez
durant des heures, avec des doigts incroyablement longs, pas moins de huit
centimètres pour un animal de la taille d’un chat, ce n’est pas rien, ils
devraient être tous « cinglés ».
Notez que leur espérance de vie ne permet pas de le vérifier…
Car ce doigt leur sert aussi à récupérer des larves dans les écorces.
Le lémurien vit à Madagascar et il vient juste d’entrer dans un club très fermé : Celui des animaux qui… se curent le nez !
Le « aye-aye » est capable d’enfoncer son doigt tellement loin dans son nez qu’il arrive au fond de sa gorge !
Des incisives de rongeur, des oreilles de chauve-souris, une queue d’écureuil. Les « trouveurs » savaient déjà que l’aye-aye était un primate tout à fait particulier.
Et cet incroyablement long majeur, ils l’avaient aussi déjà repéré.
Mais aujourd'hui, des scientifiques du Musée d’histoire naturelle de Berne (Helvétie), grâce à une reconstruction de l’intérieur de la tête d’un aye-aye basée sur des tomodensitogrammes, montrent comment il se sert de ce doigt, non seulement pour aller chercher des larves dans les écorces, mais aussi pour… se curer le nez.
Et ce, donc, jusqu'à la gorge !
L’aye-aye, est d’ailleurs le seul primate avec six
doigts
Un doigt de huit centimètres de long, ça ouvre des opportunités pour celui qui espère se délecter d’un maximum de morve.
Un avantage à se curer le nez ?
Dégoûtant ?
Peut-être.
Toujours est-il que l’aye-aye est désormais la douzième espèce de primates, humains compris connue pour se curer le nez.
Avec la particularité de posséder une bonne dextérité et d’utiliser des outils.
Avec les gorilles, les chimpanzés, les bonobos, les orangs-outans ou les macaques, par exemple. Et les « trouveurs » soupçonnent qu’il pourrait y en avoir plus. Mais que ces espèces n’aient pas été signalées, simplement par des scientifiques ou des observateurs un peu trop dégoûtés, justement, par ce type de comportement.
Pourtant, si la pratique est à ce point répandue, il est possible qu’elle cache un avantage encore inconnu.
Peut-être que manger des crottes de nez chargées de germes renforce le système immunitaire ?
À moins que ça puisse servir à oublier les mauvais souvenirs comme dans la maladie d’Alzheimer.
On ne sait pas encore.
Voilà ce que c’est que de ne pas avoir inventé le mouchoir…
Bon appétit et bon week-end à toutes et tous !
I3
Si.
Un type sérieux, en plus.
Et le résultat est époustouflant : Si vous êtes là à me lire, c’est que le bonhomme aura compté plus de 10.000 fibres nerveuses qui procurent ces sensations recherchées et créées par le clitoris, soit environ 20 % de plus que l’estimation précédente, là ou un gland commun n’en compte que 3 à 4.000 !
Et nous met en extase jusqu’à nous lâcher en puissants coups de reins !
Le « trouveur » a comptabilisé une moyenne de 5.140 fibres nerveuses dans les nerfs dorsaux échantillonnés (prélevé ?).
Sachant que le nerf dorsal est symétrique, cette moyenne a été multipliée par deux pour donner un nombre total approximatif.
Ces résultats (pas encore examinés par des pairs) ont été présentés le 27 octobre dernier lors d’une réunion scientifique de la Sexual Medicine Society of North America et de l’International Society for Sexual Medicine.
C’est du sérieux…
Pour parvenir à ce chiffre, il aura agrandi les échantillons au microscope 1.000 fois et utilisé un logiciel d’analyse d’images pour compter les fibres nerveuses.
Il n’a pas fait ça avec sa pince à épiler…
Pas du tout : « Cette étude est la première à rapporter le nombre de fibres nerveuses myélinisées dans le nerf clitoridien dorsal humain et à estimer le nombre de fibres nerveuses innervant le clitoris humain », a déclaré Blair Peters, professeur adjoint de chirurgie à la faculté de médecine de l’Oregon Health & Science University.
« Cette meilleure compréhension de l’innervation du clitoris permettra d’améliorer la pratique médicale, par exemple pour la reconstruction de l’organe suite à des cas de mutilation génitale ou de blessures du nerf clitoridien dorsal. »
Mais pas seulement : Peters étudie aussi les nerfs clitoridiens afin d’améliorer les résultats de la chirurgie de phalloplastie, qui consiste à créer un pénis pour les patients souhaitant changer de genre !
C’est d’ailleurs avec ce type de chirurgie que le professeur a obtenu du tissu nerveux clitoridien. Sept patients transmasculins subissant une chirurgie de phalloplastie « d’affirmation du genre » ont ainsi participé à l’étude pour trouver une moyenne de 10.281 fibres nerveuses innervant le clitoris.
Car, longtemps, les études sur le clitoris sont restées « superficielles », voire complètement délaissées.
Le nombre même de terminaisons nerveuses présentes sur ce petit organe érectile de la vulve était en réalité inconnu. Pire, la seule étude qui a tenté de le quantifier (on pensait alors que le clitoris en comportait 8.000) se basait en réalité sur des animaux.
Le clitoris est donc beaucoup plus sensible qu’on ne le pensait jusqu’ici.
Depuis longtemps, on estime que le clitoris est deux fois plus sensible qu’un pénis. Le média scientifique Science Alert vient nuancer cette idée : Les deux organes sexuels contiendraient probablement un nombre à peu près similaire de terminaisons nerveuses au total, paraît-il, avec toutefois une différence cruciale et d’importance : Leur concentration.
Chez la femme, cette zone érogène est bien plus petite, et son réseau de terminaisons nerveuses est plus dense que le gland chez l’homme. Autrement dit, le clitoris est beaucoup (beaucoup) plus sensible.
Autrement dit, « Dame Nature » favorise nos dames… presque de façon indécente.
C’est probablement pour compenser quelques autres désagréments que l’étude ignore superbement.
Selon des scientifiques australiens, ce « petit geste », a priori anodin, pourrait avoir des conséquences bien plus sévères qu’on ne le pensait jusqu’alors : C’est en tout cas ce qu’avancent des « chercheurs » de l’Université de Griffith (Australie), dans une étude publiée dans la revue Scientific Reports en février dernier.
Appelé Chlamydia pneumoniae, cet « agent pathogène des voies respiratoires » pourrait endommager le système nerveux central (SNC).
Chez les rongeurs, cela s’est produit trois jours après la contamination.
L’invasion se ferait par « les nerfs qui s’étendent entre la cavité nasale et le cerveau ».
Notez que c’est déjà le cas du « Conard-virus » pour les victimes d’agueusie et anosmie.
En effet, une quantité importante de bêta-amyloïde, une protéine mise en cause dans l’apparition de pathologies neurodégénératives, a été détectée.
Et alors, comment ces germes peuvent-ils se retrouver dans notre nez ?
« Si vous endommagez la muqueuse du nez, vous pouvez augmenter le nombre de bactéries qui peuvent monter dans votre cerveau », explique le professeur James Saint John, co-auteur de l’étude, dans un communiqué.
« Mettre son doigt dans la cavité nasale, ou encore s’arracher les poils qui y sont présents, pourrait donc être plus dangereux qu’il n’y paraît. »
Si ces bactéries peuvent, à terme, endommager le cerveau et augmenter les risques de développer la maladie d’Alzheimer chez les souris, les chercheurs tiennent toutefois à rester prudents : « Nous devons réaliser cette étude chez l’homme (appel à subventions déguisé…) et confirmer si la même voie fonctionne de la même manière. C’est une recherche qui a été proposée par de nombreuses personnes, mais qui n’a pas encore abouti », tempèrent-ils.
Dans le doute, mieux vaut donc s’abstenir de fouiller dans son nez !
C’est que la chlamidya pneumoniae est une bactérie qui infecte le tractus respiratoire, mais qui a aussi la capacité de coloniser le cerveau. Les rongeurs ont été contaminés par l’intermédiaire des nerfs trijumeaux et olfactifs 72 heures après leur infection.
Plus tard, entre 2 et 28 jours, des signes de dérégulation génétique, déjà observés dans la maladie d’Alzheimer, apparaissent.
Et dans le cerveau, C. pneumoniae peut infecter et survivre dans les cellules gliales, des cellules qui soutiennent les neurones.
En attendant, le scientifique propose alors un conseil étonnant pour limiter le risque de développer potentiellement des symptômes rappelant Alzheimer : Ne pas se mettre les doigts dans le nez pour en extraire des crottes de nez ou des poils !
Notez que leur espérance de vie ne permet pas de le vérifier…
Car ce doigt leur sert aussi à récupérer des larves dans les écorces.
Le lémurien vit à Madagascar et il vient juste d’entrer dans un club très fermé : Celui des animaux qui… se curent le nez !
Le « aye-aye » est capable d’enfoncer son doigt tellement loin dans son nez qu’il arrive au fond de sa gorge !
Des incisives de rongeur, des oreilles de chauve-souris, une queue d’écureuil. Les « trouveurs » savaient déjà que l’aye-aye était un primate tout à fait particulier.
Et cet incroyablement long majeur, ils l’avaient aussi déjà repéré.
Mais aujourd'hui, des scientifiques du Musée d’histoire naturelle de Berne (Helvétie), grâce à une reconstruction de l’intérieur de la tête d’un aye-aye basée sur des tomodensitogrammes, montrent comment il se sert de ce doigt, non seulement pour aller chercher des larves dans les écorces, mais aussi pour… se curer le nez.
Et ce, donc, jusqu'à la gorge !
Un doigt de huit centimètres de long, ça ouvre des opportunités pour celui qui espère se délecter d’un maximum de morve.
Un avantage à se curer le nez ?
Dégoûtant ?
Peut-être.
Toujours est-il que l’aye-aye est désormais la douzième espèce de primates, humains compris connue pour se curer le nez.
Avec la particularité de posséder une bonne dextérité et d’utiliser des outils.
Avec les gorilles, les chimpanzés, les bonobos, les orangs-outans ou les macaques, par exemple. Et les « trouveurs » soupçonnent qu’il pourrait y en avoir plus. Mais que ces espèces n’aient pas été signalées, simplement par des scientifiques ou des observateurs un peu trop dégoûtés, justement, par ce type de comportement.
Pourtant, si la pratique est à ce point répandue, il est possible qu’elle cache un avantage encore inconnu.
Peut-être que manger des crottes de nez chargées de germes renforce le système immunitaire ?
À moins que ça puisse servir à oublier les mauvais souvenirs comme dans la maladie d’Alzheimer.
On ne sait pas encore.
Voilà ce que c’est que de ne pas avoir inventé le mouchoir…
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