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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 29 novembre 2022

On vit une époque étonnante !

L’ère des factieux et des bassines
 
Naturellement, à notre époque il y a plus grave que les dogmes « écololos », mais c’est « ma semaine », mon idée fixe hebdomadaire qui relève ce qui finalement n’est qu’un « détail ».
Car sans eau, il faut bien se rendre compte il n’y a pas d’agriculture possible, pas de production alimentaire pour l’Homme et les animaux (qui, en majorité, nous nourrissent à leur tour) ou à d’autres fins.
Point-barre.
Il n’y a qu’à aller faire un tour dans les régions arides pour en mesurer l’ampleur.
Depuis des millénaires, l’irrigation est pratiquée là où elle est nécessaire, utile, et possible, en prélevant l’eau dans le milieu directement ou après stockage.
 
Ainsi les « bassines » du Val de Sèvre ― devenues « méga-bassines » dans le discours militant-militant et médiatique-militant ou médiatique-indigent, bref chez les tenants de la « courte-vue » ― sont des « retenues de substitution » (ou des « réserves de substitution ») dans le langage non connoté.
Ce qui, encore une fois, ne signifie pas que ce serait le cas ailleurs.
Et « La réserve de substitution », quoi que c’est-ce que donc ?
Compte tenu de la topographie et de la nature des sols, ce sont des bassins pour partie creusés et pour partie surélevés, étanchéifiés par une bâche… étanche, ni plus ni moins. Ils sont remplis quand l’eau est abondante (et part pour partie à la mer ou s’évapore), en hiver, par pompage dans le milieu, essentiellement dans les nappes phréatiques, rien de plus.
De l’eau sert à l’irrigation pendant la saison de végétation, en été, en substitution de pompages réalisés actuellement, quand le niveau des cours d’eau et des nappes est faible.
Cette description simple suffit à elle seule à illustrer l’intérêt de ces projets d’aménagement.
Un intérêt aussi démontré dans un rapport rendu public le 7 juillet 2022 du Bureau de recherches géologiques et minières de Nouvelle-Aquitaine.
 
Les « bassines » sont par exemple intégrées dans un « projet de territoire bassin de la Sèvre Niortaise ― Marais poitevin » et un « contrat territorial de gestion quantitative (CTGQ) Sèvre Niortaise ― Mignon 2018-2022 » pour ce qui est des « bassines » poitevines.
Comme tout projet d’aménagement, ces « bassines-là » ont été très contestées mais elles ont aussi fait l’objet d’une concertation qui a abouti le 18 décembre 2018 à un accord des parties prenantes moyennant un réaménagement et des engagements pris par les agriculteurs concernés.
Même « Delph-Bateau » s’était félicitée de cet accord en son temps et avait publié les détails des avancées.
Mais comme souvent quand le vent électoral tourne,  comme d’autres, elle a changé d’avis depuis : On a dû la « bassiner » à cette fin, suppose-je, la pôv’-chérie…
 
Il y a donc eu des jusqu’au-boutistes, dont… la Confédération paysanne censée défendre les intérêts des agriculteurs. Et c’est ainsi qu’on en est arrivé à une guérilla judiciaire et aux « manifestations »de l’autre fois.
Il serait fastidieux de passer en revue les arguments des opposants aux « bassines » qui, à l’évidence, doivent être simples, sinon simplistes, et percutants quels que soient leur pertinence et leurs liens avec la réalité réelle.
Mais prenons un exemple : « Paysans, nous sommes résolument contre les mégabassines » proclament dans Reporterre le supplétif de l’altermondialisme ― autrement dit la Confédération Paysanne ― et « 150 associations » (mais aucun des miennes…). En bref, ils « appellent à transformer nos pratiques agricoles pour préserver la nature et non l’exploiter. » Simple : On ne sort pas des incantations !
Un appel à la jachère perpétuelle alors qu’il faut nourrir 8 milliards d’humain : Un crime contre l’humanité ?
Et parallèlement, il faut en penser que nos paysans ne connaissent rien à leur métier, c’est bien connu.
Alors que nos « éololos-parigots » savent mieux que quiconque comment on fait pousser de la « merde qui se fume en pétard » sur leurs balcons pollués de citadins…
 
Premier élément, on aurait « fait croire qu’elles (les bassines) se remplissaient avec de l’eau de pluie, sans pompage dans les nappes phréatiques ! »
N’importe quoi…
Même « Reporterre » a relevé dans une note en bas de page, que l’ancien « sinistre de l’Agriculture », « Juju-de-sa-Normandie avait déclaré que « le projet de bassines consiste à récupérer les eaux issues des pluies diluviennes de l’hiver pour les dédier à l’irrigation agricole » au lieu de la balancer à l’océan.
On a donc là un condensé de la « pensée » anti-bassines avec : « Ces dispositifs privatisent en réalité un bien commun au profit d’une minorité d’agriculteurs inféodés au système agro-industriel ».
Mais la pompe individuelle qui prélève l’eau de la nappe en été « privatise » aussi « un bien commun », lequel peut avoir vocation d’être ainsi privatisé ― contre redevances ― pour répondre à des intérêts économiques, ici dans l’intérêt public, à savoir la production agricole et alimentaire.
Autrement dit, rien de neuf non plus pour la « minorité d’agriculteurs », aucun aménagement d’irrigation n’étant en mesure de s’étendre à tous.
Et avec l’inféodation « au système agro-industriel » on tombe dans la contestation des éléments fondamentaux honnis de notre société, bien naturellement.
Personnellement, je constate que ce soit pompé ou stocké, l’eau tombée du ciel finit toujours à la mer (et même mon pipi).
Mais bon, avant d’y parvenir, elle peut servir à entretenir aussi mon potager… et les champs et vignobles de nos péquenauds qui ne savent pas encore produire une alimentation décente « sans eau », les ploucs !
 
Ces gens osent même affirmer que cette « privatisation se fait de plus au détriment de notre souveraineté alimentaire » !
Allons bon… !
L’explication tient à un autre épouvantail, le fabuleux, le vraiment fabuleux maïs :
« L’eau pompée dans les nappes phréatiques pour les mégabassines est destinée avant tout à l’irrigation du maïs, inadapté à nos régions et cultivé en partie pour être exporté ou vendu aux producteurs d’aliments industriels. »
(Et pareillement au houblon de nos bières et wiskis, de nos pinards et de nos vergers, mais bon, ce ne sont que des détails d’intendance…)
Car cela se passe de commentaire.
Ajoutons qu’ils reprochent aussi au maïs de produire « des céréales en quantité pharaonique » ― plus précisément au « tout maïs (qui) est l’incarnation d’un système absurde écologiquement et économiquement » alors qu’il reste rare en pratique, puisqu’on en manque…
 
Et on peut continuer ainsi : Le tribunal de l’opinion dite « pue-blique » voit aussi défiler des gens plus ou moins connus, en mal de notoriété ou soucieux de leur influence pour dézinguer les « retenues de substitution » ou simplement susciter le doute, prélude à un « alors, ne faisons rien, arrêtons tout ».
Avec parfois des arguments qui laissent pantois.
Les opposants aux « bassines » ont donc organisé des « manifestations » le mois dernier, les 30 et 31 octobre 2022 à Sainte-Soline, avec l’objectif à peine voilé de pénétrer dans le chantier et de perpétrer quelques actes de vandalisme.
Le succès a été au rendez-vous : Un morceau de canalisation a été scié à la disqueuse et porté en triomphe… sauf que c’est un élément du système d’irrigation d’un agriculteur et non un élément de la future alimentation de la « bassine ».
Pas de chance…
Ces « manifestations » ont été interdites par la préfète des Deux-Sèvres.
Les organisateurs ont alors décidé de passer outre et ont publié une tribune dans « Libé » (ce torchon), « Méga-bassine à Sainte-Soline : malgré l’interdiction de manifester, la mobilisation continue », contresignée par « près de 200 personnalités du monde politique, syndical, associatif ».
Ouh la vache : 200 « personnalités » qui s’opposent à l’agriculture qui les nourrit, c’est capital, n’est-ce pas !
On a pu y lire qu’« un référé liberté va être déposé contre ces arrêtés par la CGT et Solidaires (qui portaient la déclaration de manifestation). (…) Par cette tribune nous signifions notre entier soutien aux collectifs et organisations signataires de l’appel à mobilisation et ré-affirmons la primauté de la liberté fondamentale de manifester. »
Des « journaleux », des syndicalistes et « 200 personnalités » qui en savent décidément plus que des générations et des générations d’agriculteur, plurimillénaires, personnellement, j’admire la fatuité de ces « sachants »…
La justice a confirmé l’interdiction. Notons que Libération n’a pas jugé bon d’en faire état alors qu’il a fait une couverture extensive des événements.
Et on appelle ça de l’« information de qualité ».
 
Une recherche rapide (à laquelle échappent ceux qui n’auront pas précisé leur affiliation) nous donne… parmi les « 200 personnalités » 101 députés, dont 74 NUPES/FI et 27 « écololos ».
Il y a aussi 18 avocats, essentiellement de « Paris-sur-la-plage » et de la Couronne, pour plaider la primauté du droit de manifester sur l’ordre et la sécurité publiques et la protection des biens et des personnes ― mais tout se plaide, n’est-il pas vrai ?
Il se sera donc trouvé tout ce beau monde, la grande majorité chargés de voter les lois, pour appeler à violer les lois de la République préalablement votées par les mêmes et, comme c’était à prévoir, à cautionner les troubles à l’ordre public ― y compris par des tirs de mortiers et le jet de cocktails Molotov, de boules de pétanque et de cailloux ramassés sur place contre les forces de l’ordre.
Quand il s’agit de mettre le « boxon », tout est bon…
Et lors de la manifestation de l’autre jour, on a vu parader des participants ceints d’une écharpe tricolore, voire dans le cas de Mme « Liz-à-Belle-Uco », députée de la Vienne, provoquer les forces de l’ordre, pour ensuite prétendre avoir été bousculée, frappée et porter plainte…
Il s’ensuivit un feu d’artifice de réactions outrées ― contre les autorités et en particulier le « sinistre de l’Intérieur & des cultes » ― sur les réseaux sociaux et dans des médias complices (le fameux droit à « l’information de qualité »), plus préoccupés par le buzz que justement par la « qualité de l’information » relayée et, surtout, la déontologie journalistique.
Mais bon, on a l’habitude dans ce beau pays qui est le mien (et que j’aime tant même s’il me le rend si mal…).
 
Ce fut aussi un concours d’outrances ― qui semble s’être un peu calmé après l’incroyable sortie du député « Air-Haine », « Grég-les-deux-Fours-nasse » : Ils avaient un autre os à ronger et ont laissé en plan les « zadistes de la mégabassine ».
Le monde agricole ― mais pas que ― aura aussi été victime des querelles inter- et intra-partisanes, des coups d’éclat médiatiques et des concours d’egos.
Les mots ont un sens, surtout par les temps qui courent : L’« écolologie de combat » de Mme « Cendrine-Rousse-Eau » est susceptible de constituer un appel à toutes formes d’actions et d’atteintes graves au « vivre ensemble », à n’en pas douter.
C’est au point que le congrès des « écololos » s’apprête à la virer, ainsi que « Yoda » à la « bagnole gribouillée », les deux finalistes de leurs propres primaires présidentielles.
Et puis on va avoir celles des « Républicains-démocrates » à se mettre sous la dent.
Notons également et plus généralement que les défenseurs des « réserves de substitution » et de l’agriculture réunis (la production alimentaire, etc.) ont été notablement absents…
 
Revenons un instant sur la procédure de référé introduite par, en quelque sorte, deux syndicats prête-noms, tout de même assistés par l’avocat habituel des opposants aux bassines. La Nouvelle République écrit : « Ce tour de passe-passe n’est pas innocent : il vise par avance à rendre caduc l’argument principal de la préfète, le risque de trouble à l’ordre public (…) jamais les deux syndicats, habitués des manifestations, toujours autorisées, n’ont été mis en cause dans ces possibles délits. »
Mais que plaidaient-ils, notamment : « Il (l’avocat) conteste aussi l’argument selon lequel la préfecture serait dans l’incapacité d’assurer le maintien de l’ordre : « La presse nous annonce 1.600 à 1.700 gendarmes déployés sur place, plus huit hélicoptères dans le ciel ! » »
La signature d’une tribune appelant implicitement, sinon plus, à passer outre aux arrêtés préfectoraux était déjà un acte d’insubordination par rapport aux lois de la République. Le port de l’écharpe dans une manifestation interdite ajoute une atteinte grave à l’un des grands symboles de la République.
 
Et nous avons eu un gros problème quand, le samedi 29 octobre 2022, au matin, l’invité du weekend de « Trans-intox » le « sinistre de la Transition écolologique », déclare que « la mobilisation se comprend dans la finalité » et que « les manifestants dénoncent « quelque chose de juste » ».
Aïe-aïe, encore un qui a perdu l’occasion de se taire…
Il a tenu par ailleurs des propos qui ne débordaient pas d’enthousiasme pour des aménagements s’inscrivant pourtant dans une transition écolologique.
 
Le « Sinistre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire » n’a pas été très loquace en amont de la manifestation. Et pour ses déclarations d’après, les médias ont surtout relevé sa condamnation de la violence.
Quant à la « Première sinistre », Babeth-Borgne », elle s’est aussi fait attendre : Il a fallu une interpellation au Sénat, mercredi 2 octobre 2022.
 
Dans le cas des députés, que peuvent faire le Bureau de l’Assemblée Nationale et les partis qui ne sont pas en cause ? Imposer des sanctions serait interprété comme un aveu de faiblesse, une tentative de museler une opposition qui ne manquera pas de prendre la posture du martyr et de redoubler d’outrances contre « Jupiter », notre président de la République démocratiquement élu par une minorité (les autres n'avaient qu’à se déplacer…), le gouvernement et le groupe parlementaire majoritaire ne disposant pas d’une majorité de gouvernement.
Mais ne rien faire, c’est tolérer, au moins implicitement, c’est cautionner une inquiétante dérive, une modulation des valeurs républicaines par des individus et des groupes en fonction de ce qui leur plaît, ou ne plaît pas.
 
On peut craindre que le gouvernement choisisse la deuxième option au risque de l’escalade. Deux semaines après les « manifestations » et les débordements sur place et dans les médias et sur les réseaux sociaux, on est passé à autre chose.
Un mois plus tard, il n’en reste rien…
Les atermoiements du gouvernement et le soutien des NUPES-FI et « Écololos » ont déjà produit leurs fruits : Le mercredi 2 novembre 2022, Le Monde (cet autre torchon) écrit : « Des représentants du collectif Bassines non merci, des Soulèvements de la terre et des « 150 composantes » qui soutiennent le mouvement sont revenus aux abords du chantier, mercredi 2 novembre, pour fixer un « ultimatum » à l’État : l’arrêt immédiat des travaux à Sainte-Soline, la suspension du projet de création de seize réserves sur les bassins de la Sèvre niortaise et du Mignon (Deux-Sèvres, Charente-Maritime et Vienne) et « la prise d’un moratoire national sur le stockage de l’eau (à usage agricole) en France ». »
Le lendemain, C à Vous nous présente en direct la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qui relevait que dans la « manifestation » de Sainte-Soline, on voulait un mort, un Sivens bis.
Or, les images diffusées par la gendarmerie nationale montrent que ce mort aurait pu se trouver du côté des forces de l’ordre…
 
Décidément, tout est bon pour les factieux…
Même dans les « détails ».
Quelle époque étonnante !

Pour mémoire : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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