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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 novembre 2022

J’espère bien qu’on va y venir

Le SMR Nucléaire, le choix qui s’impose
 
Alors que la Russie vient de livrer un super électroaimant qui complétera l’installation d’Iter (la fusion nucléaire), en pleine guerre avec l’Ukraine et malgré les sanctions et contre-sanctions de l’Occident, il est une autre voie, ouvertes par les ingénieurs et reprise par notre « Jupiter » qui avance dans l’ombre : Les petits réacteurs nucléaires.
Notez bien qu’on sait faire depuis des décennies : Le K15 est un type de réacteur à eau pressurisée — une chaudière nucléaire — d’une puissance thermique de 150 mégawatts conçu par la société TechnicAtome au début des années 1980 pour équiper les sous-marins nucléaires de la classe Le Triomphant !
Et ils sont deux à équiper notre PAN national, le « Charles de Gaulle ».
Osiris, le réacteur de recherche de Saclay, fournit encore une puissance thermique 70 MW depuis 1966.
 
C’est que la crise énergétique qui s’est récemment ouverte avec le conflit ukrainien et la chute de la stratégie « tout gaz russe » de l’Europe a plongé la « teutonnie » et quelques autres dans son sillage dans une crise existentielle, mais aura aussi révélé simultanément le drame nucléaire « Gauloisien ». En pleine crise énergétique en Europe, mon pays découvrait que le parc nucléaire d’EDF ne lui assurait plus sa sécurité d’approvisionnement malgré les efforts financiers consentis par son bon peuple des « sans-dents » qui « puent la clope et le diesel » et ses gouvernants, et qu’elle devait payer l’électricité à un prix totalement exorbitant !
C’est que dix ans au moins d’atermoiements politiques sur la décision de diminuer ou de relancer le nucléaire, l’augmentation des contraintes de sûreté post « Fun-kuku-Shima », mais aussi la perte de compétences d’EDF, une génération en poussant une autre vers la sortie, expliquent cette situation dramatique, notamment sur le plan industriel.
L’angoisse a alors pris le pas sur la procrastination. Elle a conduit le président de la République en début de second mandat à exprimer une volonté de remettre le système éclectique en ordre avec, simultanément, une accélération du développement des EnR et la relance du nucléaire basée sur 6 EPR2, et peut être 14 à terme contrairement à sa promesse de fermer des centrales vieillissantes et de réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix-électrique.
Dur réalité, décidément…
 
Il s’agirait maintenant d’aller « deux fois plus vite » dans le développement des EnR en simplifiant en particulier les procédures sans perdre en sécurité, nos « écololos » étant toujours prompts à s’enflammer pour un rien, ici une « flaque d’eau », là des polluants dans nos bagnoles, et ailleurs encore de l’énergie rayonnante qu’ils ne comprennent pas : Résultat, ça leur fait peur.
Même discours sur les EPR2, pour lesquels il s’agit en particulier de réduire les délais d’instruction.
Mais, en la matière, la précipitation ne semble pas être bonne conseillère ni surtout apte à résoudre nos problèmes pour les vingt prochaines années.
En effet, on peut douter de la pertinence des différentes technologies mises en avant : Il « faut faire maintenant de l’éolien terrestre pour atteindre nos objectifs de sobriété » (!) mais le ministère de Transition écolologique ne venait-il pas de déclarer début septembre 2022 (hier) « qu’il (l’éolien) ne devait pas disparaitre du mix énergétique, mais que le degré de tension qu’il génère, rapporté au faible gain en énergie ne justifie pas toutes les difficultés qu’il suscite ».
Il s’agirait d’installer 40 GW d’éolien marin, soit plus de 10 fois les projets approuvés actuellement.
Oui, parce que les « écololos » veulent de l’éolien, mais ni dans leurs champs, ni en pleine mer, ni ailleurs tellement ça défigure les paysages…
Et même si cette forme d’éolien (le maritime) est plus efficace, ils imaginent son impact sur la faune et le milieu marin, mais surtout pour un résultat qui devra attendre au moins 2050 pour être significatif.
Des autistes trisomiques…
Pour l’énergie solaire, le potentiel semble plus avéré mais encore faut-il rappeler que pour encore plusieurs décennies, notre système électrique se caractérise par une plus grande consommation en hiver qu’en été, et que c’est justement la période de l’année où le solaire est quasi inexistant…
On n’est évidement plus à un paradoxe près chez les « sachants » à vocation « écolologistes », dans l’art de l’exercice de leur « trisomie-appliquée » à vocation « autistique » : C’est ce que je disais…
Car c’est bien de l’autisme que de ne pas vouloir (ou pouvoir) tenir compte des réalités…
 
Ainsi donc, le « deux fois plus vite » va nous conduire entre 2022 et 2040 à injecter des sommes considérables dans des énergies renouvelables intermittentes qui ne résoudront en rien notre problème actuel de sécurité d’approvisionnement lié au manque de puissance garantie en pointe des ENR : Elles peuvent faire en effet défaut par périodes hivernales anticycloniques.
Il faut bien se dire que la piste EPR2 n’est pas non plus satisfaisante, car même en accélérant les procédures, elle ne donnera rien de concret avant 2035/2036 au minimum, si nous obtenons que le premier des six EPR2 prévu soit bien opérationnel à cette date. Or, il va falloir compter sur des « recours » et un durcissement de la réglemantation.
Quant à l’objectif de huit EPR supplémentaires, qui ne seraient complétement disponibles qu’en 2047, il est complétement hors-sujet par rapport aux enjeux actuels.
C’est comme ça : Mathématique.
Sommes-nous alors condamnés à nous accoutumer à la pénurie pendant deux décennies, cette pénurie que la sémantique post-moderne qualifie de « sobriété » ?
D’autant que l’industrie des bougies est un quasi-monopole des couvents d’ecclésiastiques…
 
Comme dans d’autres secteurs industriels, la voie du salut peut venir de l’idée de faire plus petit mais en beaucoup plus grande quantité, c’est-à-dire en s’appuyant sur les Small Modular Reactor (SMR).
Contrairement à ce que pense le ministère, qui considère que les SMR « relèvent d’un débat pour la PPE de 2028 et non pour celle de 2023 », il y a au contraire urgence sur le sujet si on ne veut pas une fois encore prendre dix ans de retard.
Le terme SMR pour « Small Modular Reactor » désigne des réacteurs nucléaires d’une puissance de 10 à 300 MW qui peuvent être construits de manière modulaire.
Leur technologie est dérivée des réacteurs utilisés dans les porte-avions, sous-marins ou brise-glaces nucléaires.
Pour l’instant, c’est le modèle Nuward, développé grâce à un partenariat entre EDF, TechhnicAtome, Naval Group et le CEA qui tient la rampe.
L’histoire du réacteur au Thorium, seuls les chinois le teste et c’est de la « 4ème génération ++ » avancée : Je ne le verrais pas. Je ne vous en parle même pas, mais c’est l’avenir puisqu’il est propre, pilotable à l’infini et sans véritable danger.
En plus, c’est pile-poil dans le souci de la souveraineté nationale…
C’est un réacteur modulaire de 170 MW de type PWR et initialement l’objectif est de commencer la construction d’un prototype en 2030.
Une éternité.
 
Les SMR sont beaucoup plus simples au niveau ingénierie que les grands réacteurs.
Leur architecture intégrée et leur taille permettent d’envisager un niveau de sûreté plus élevé que dans les grandes unités et une moins grande vulnérabilité.
Ils sont fabriqués en usine, ce qui permet d’envisager des économies d’échelle importantes dans le cadre d’une production de grande série. Transportés sur leur lieu de fonctionnement, ils ne nécessitent pas une main-d’œuvre qualifiée et nombreuse sur le chantier d’installation.
Par rapport aux contraintes de localisation territoriales des EPR et des EnR, les SMR peuvent être facilement installés sur des emplacements réduits, sans atteinte majeure à l’environnement, voire même utiliser les sites d’anciennes centrales thermiques ou des friches industrielles.
Il existe d’ailleurs une possibilité qui permettrait d’accélérer encore leur implantation, c’est leur positionnement en mer sur barge flottante. Nuscale, depuis mai 2021, travaille avec l’entreprise canadienne Prodigy Clean Energy pour produire des plateformes flottantes pouvant porter jusqu’à 12 SMRs de 77 MWe.
Les russes le font bien… Rosatom opère depuis mai 2020 une centrale nucléaire flottante équipée de deux SMR de 35 MW chacun.
Quant au financement de leur construction, il peut être envisagé avec des montants plus réduits et sur des temps plus courts, permettant un retour sur investissement beaucoup plus rapide.
Un autre avantage est de permettre une réduction considérable des investissements prévus dans le réseau de transport et les réseaux de distribution par rapport à ceux exigés pour développer les renouvelables (et en particulier l’éolien offshore), car les SMR peuvent se positionner plus facilement à proximité des points d’entrée existants sur le réseau de transport.
Et leur coût de fonctionnement devrait être très compétitif : En août 2022, GE Hitachi Nuclear Energy a déclaré que les SMRs modulaires peuvent être développés avec un LCOE d’environ 60 dollars/MWh et qu’ils auront un avantage de longévité par rapport aux énergies renouvelables, entre 60 et 100 ans, contre 20 ans pour l’éolien et le solaire.
Même vision chez NuScale qui prévoit un LCOE de 58 dollars /MWh.
 
La « Gauloisie-industrielle » fait partie du club très restreint des six pays ayant acquis une grande expérience dans la fabrication et la gestion des réacteurs utilisés par les marines de guerre, à savoir les USA, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et l’Inde.
Ce qui a manqué jusqu’à présent c’est de réussir à surmonter un syndrome du type Airbus 380, à savoir préférer la construction de grandes unités complexes en petit nombre, plutôt que la production d’unités moins prestigieuses techniquement, mais en grand nombre.
 
Il faut vous dire que le 29 juillet dernier, une enquête du US Nuclear Energy Institute indiquait que les ingénieurs américains prévoyaient d’ajouter aux États-Unis jusqu’à 90 GW de nouvelle production nucléaire, soit plus de 300 SMR au cours des 25 prochaines années.
L’enquête indiquait que les mêmes ingénieurs évaluaient actuellement les sites qui abritent des centrales au charbon en exploitation ou retirées du service pour y installer ces SMR.
Et les responsables US pensent que l’avenir du nucléaire réside dans ces SMR, beaucoup moins compliqués à construire que les grands réacteurs : La simplicité est leur véritable avantage technologique.
L’enquête indique d’ailleurs également que les propriétaires du parc américain actuel (92 réacteurs) s’attendent à ce que la durée de vie de 90 % de celui-ci puisse être prolongée jusqu’à 80 ans.
Alors, les projets de SMR se multiplient aussi en Europe de l’Est (Pologne qui vient d’acheter son premier réacteur aux USA, Estonie, Roumanie), au Royaume-Uni (Rolls-Royce et GE Hitachi), au Canada, aux USA (Utah), en Russie, et surtout en Chine pour y produire de l’électricité mais aussi du chauffage urbain.
 
Pour changer de stratégie, il faudrait augmenter massivement les montants des investissements prévus pour le développement de NUWARD (abréviation de « nuclear forward ») est un projet de petit réacteur nucléaire modulaire (SMR) en développement par un consortium composé d’EDF, de TechnicAtome, de Naval Group et du CEA, afin d’obtenir un début de commercialisation au plus tard en 2028-2030.
Il s’agit ici de gagner entre 3 et 5 ans sur les hypothèses actuelles, par rapport à la mise en service des EPR, mais en utilisant des moyens beaucoup plus importants.
Pour y arriver, il faut d’abord rassembler des moyens financiers importants au lieu de se contenter des sommes assez faibles prévues actuellement, soit 50 millions d’euros par « Trans-Relance », 500 millions d’euros par « Trans-2030 » et une partie des 420 millions d’euros alloués au CEA.
Pour reprendre les termes du PDG d’EDF au sujet de la construction des EPR, la « Gauloisie-supérieure » a en effet besoin d’un « Plan Marshall », mais pour construire des SMRs.
Il semblerait nettement plus pertinent d’engager un budget beaucoup plus massif pour le nucléaire que les 1,2 milliard d’euros prévus dans le PDLF 2023, alors qu’on se prépare à consacrer plus de deux milliards d’euros en faveur du secteur de l’hydrogène qui n’apportera aucune réponse à moyen terme à notre problématique énergétique, puisque l’hydrogène n’est jamais qu’une façon de stocker du courant électrique qu’il faut fabriquer par ailleurs…
 
Nous avons la technologie, l’expérience, les compétences, et on peut s’appuyer également sur les ressources de la Marine Nationale.
Il ne manque plus qu’une concentration de moyens, en n’oubliant pas de renforcer les capacités de l’ASN (agence de la sécurité nucléaire) pour lui permettre d’accélérer la validation du prototype, et en particulier les référentiels de sûreté qui sont différents des grands réacteurs.
Ceci est le préalable incontournable au passage à la phase industrielle, qui sera quand même beaucoup moins complexe que celle requise pour les EPR2.
Il faudrait également, et le plus rapidement possible, organiser la « supply chain » nécessaire ainsi que la filière industrielle, ce que les Britanniques sont déjà en train de faire avec GE Hitachi.
 
Ces éléments étant réunis, un plan de développement Nuward, il est envisageable de le dérouler en deux phases : À partir de la validation du prototype, la production industrielle en série de Nuward pourrait porter sur une centaine d’unité, soit 15 GW.
Cela permettrait, avec la prolongation du parc historique, Flamanville 3 et le parc hydraulique, de disposer de 103 GW de capacité pilotable.
Ce qui mettrait l’hexagone définitivement à l’abri de problème de sécurité d’approvisionnement en électricité en moins de dix ans (en moyenne, nous avons besoin de 85 à 90 GW), tout en décarbonant totalement le mix !
Le surplus de capacité et les autres instruments de production intermittents pourraient satisfaire les besoins en production d’hydrogène bas carbone et les nouveaux besoins d’électrification.
La « Gauloiserie-internationale » progresserait également au niveau de son indépendance énergétique grâce au recours à une technologie totalement nationale, au lieu de se trouver dépendante en particulier des importations chinoises d’équipements EnR.
Ensuite entre 2030 et 2040 on pourrait construire 300 autres SMR pour compenser le retrait progressif des réacteurs de 900 MW.
Le pays disposerait alors de : 45 GW de grands réacteurs (dont 6 EPR2), 60 GW de Nuwards, 25 GW d’hydro et peut-être 50 GW de renouvelables…
 
À ce stade le pays pourra même faire l’économie du renouvellement de l’éolien terrestre et se concentrer sur le solaire et le stockage induit.
Il disposerait donc dans 20 ans de 130 GW pilotables, voire même plus avec l’aide du stockage, une situation très confortable, si on considère les potentiels progrès qui auront été réalisés d’ici là en matière d’efficacité énergétique.
Et les Nuward pourraient alors être aussi utilisés pour produire de la chaleur, de l’hydrogène bas carbone et dessaler de l’eau de mer, lorsque le système électrique se trouve en période de faible charge.
 
En conséquence de tous ces « bienfaits » à venir, il faudrait conforter notre confiance dans l’énergie nucléaire mais en changeant de vélo et de braquet : C’est l’idée clef sous-jacente au développement des SMR.
Après avoir perdu entre vingt et trente ans en errances stratégiques et en procrastination « électoralo-écolologistes », le temps est désormais compté pour les générations futures du pays, pour qu’elles retrouvent la sécurité, son indépendance, et sa compétitivité énergétiques qui vont de pair avec le développement de ses industries et leur niveau d’emplois.
 
Mais bon de ce que j’en dis ou rien, n’est-ce pas, c’est comme d’habitude, puisque ça fait des décennies que je rêve d’avoir un SMR dans ma cave pour ne pas péter de froid l’hiver venu.
On en parlait déjà avec « l’ami-râle-Haddock » (Jean-Charles Duboc) la fin du millénaire dernier, lui à la recherche du Graal des « énergies libres », moâ à une machine à installer dans le « Nivelle 003.2 » des romans des « Enquêtes de Charlotte » (I-Cube (l'exilé): 1 - Les enquêtes de Charlotte (flibustier20260.blogspot.com)).
J’en suis à élaborer le 16ème volume et, à raison de un par an, si vous savez compter et en préjugeant d’une longue phase de préparation, on y est…

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