Il y en a qui y croient encore…
« Le centre de gravité stratégique incontesté de
l’Ukraine est constitué par ses corridors occidentaux jusqu’à la frontière
polonaise, où la grande majorité de son soutien de guerre entre dans le pays.
Le centre de gravité opérationnel de l’Ukraine est constitué par ses lignes de
réapprovisionnement qui partent de Kiev vers l’Est pour rejoindre les différentes
positions de la ligne de front de l’Ukraine. Sans ces deux corridors, il serait
presque impossible pour Kiev de soutenir des opérations de guerre pendant plus
de quelques semaines.
Par conséquent, « Poux-tine » pourrait
calculer que la meilleure utilisation de ces 218.000 soldats supplémentaires
sera de lancer un axe à trois volets pour couper ces deux voies
d’approvisionnement » dixit
le lieutenant-colonel Daniel L. Davis.
Un autre jour d’attaques de missiles à grande échelle
sur l’infrastructure énergétique entravée de l’Ukraine a plongé une grande partie
du pays dans l’obscurité. Ces attaques incessantes qui se poursuivent ont été
considérablement intensifiées alors que les troupes de combat russes continuent
de rejoindre leurs unités le long du périmètre en vue d’une offensive hivernale
majeure.
Que voilà la belle occasion d’affaiblir la Russie afin qu’elle ne puisse pas faire obstacle aux projets américains de « pivot » vers l’Asie.
« Les attaques précédentes avaient limité la capacité de distribution à environ 50 % de la demande. Des blackouts contrôlés sur plusieurs heures par jour ont permis de donner un peu d’électricité pendant quelques heures à la plupart des régions du pays. L’attaque d’aujourd’hui a créé un problème beaucoup plus important : Non seulement les réseaux de distribution ont été attaqués, mais aussi les éléments qui relient les installations de production d’électricité de l’Ukraine au réseau de distribution.
Les quatre centrales nucléaires ukrainiennes et leurs
15 réacteurs sont désormais en mode arrêt. Kiev ainsi que la plupart des autres
villes d’Ukraine n’ont plus d’électricité ».
Admettons, même s’ils en reçoivent des centrales
otaniennes.
Pour moâ et le haut commandement Russe, il s’agit tout simplement, quoiqu’en dise le président Ukrainien, de bloquer les trains de ravitaillement qui vont vers l’Est du pays.
Et puis un train immobilisé en rase-campagne, c’est plus facile à détruire que quand il va, vient et roule, surtout avec les munitions sorties de derrière les fagots qui restent encore aux Russes, exsangues en armement du XXIème siècle, ex-post-soviétiques…
Évidemment, dommages collatéraux obligent, la population
civile est plongée dans l’obscurité et le froid mordant venu des steppes russes.
Il n’y a pas d’eau dans la moitié de la capitale. L’Ukraine est progressivement
renvoyée à l’âge de pierre.
C’était une promesse du maître du Kremlin…
Les attaques contre le réseau électrique, les nœuds ferroviaires, les dépôts de carburant, les ponts et les centres de commandement et de contrôle de l’Ukraine ne seraient que la première phase d’une opération destinée à vaincre l’ennemi et à mettre fin rapidement à cette guerre absurde entre eux puissances « régionales », slaves et orthodoxes.
Ils ne sont déjà pas si nombreux, qu’ils trouvent encore le moyen de se taper sur la gueule…
En tout cas, c’est ce qu’en disent les trolls russes.
« La Russie a rassemblé environ 500.000 soldats dans une force d’attaque de combat qui traversera le pays selon trois axes principaux, anéantissant les forces ukrainiennes partout où elles seront rencontrées et s’emparant des villes clés en cours de route ».
On peut toujours y croire…
Car Moscou ne peut pas se permettre d’avoir sur son flanc Sud un gouvernement ouvertement hostile à la Russie et de ne pas diriger ce pays.
Trop de sang aura coulé depuis quelques mois…
On le savait depuis bien avant le début de « l’opération spéciale ».
540.000 soldats russes, 1.000 systèmes d’artillerie à roquettes, 5.000 véhicules de combat blindés dont au moins 1.500 chars, des centaines et des centaines de missiles balistiques tactiques. « L’Ukraine va maintenant connaître une guerre à une échelle que nous n’avons pas vue depuis 1945 » en dit le Colonel Douglas MacGregor, Rumble…
Le même : « Tout a maintenant changé… la grande probabilité d’offensives commençant dans les prochaines semaines, lorsque le sol sera complètement gelé et que les Russes jugeront que leurs forces sont prêtes. Et ils avanceront et ils achèveront cet État ukrainien, ne nous leurrons pas, le régime de Kiev sera probablement anéanti avec le reste de ses forces armées … »
T’as qu’à croire et allumer des cierges…
Nous pourrions donc aussi nous attendre à ce que cette
offensive massive (russe) s’accompagne de la migration de millions d’Ukrainiens
supplémentaires vers l’Europe de l’Ouest parce qu’ils n’ont nulle part où aller…
« Les Ukrainiens savent ce qui se prépare. Il n’y a pas grand-chose qu’ils puissent faire à ce stade, mais au lieu de leur lancer une bouée de sauvetage, nous leur avons essentiellement dit de couler avec le bateau sur lequel ils sont » précise-t-il encore.
J’ai noté, pour vous, deux autres articles récents du
site militaire « 1945 » qui fournissent une explication convaincante
et détaillée de ce qui pourrait se passer si « Poux-tine » décidait
de donner le coup de grâce aux forces armées ukrainiennes et aux dirigeants
politiques de Kiev.
Quelques extraits de ces deux articles :
« Si Poutine ordonne une attaque généralisée, elle commencera très probablement par une attaque aérienne, de missiles et de drones massive pour achever la destruction des réseaux électriques ukrainiens, des sous-stations, des installations de stockage de carburant, des gares de triage, des locomotives diesel et des installations de communication.
L’objectif sera de rendre extrêmement difficile le
soutien aux FAU, de compliquer les communications, de rendre beaucoup plus
difficile le mouvement des troupes à l’intérieur du pays, de diminuer leur
capacité à soutenir logistiquement les troupes sur des fronts disparates avec
de la nourriture, de l’eau, des médicaments, des munitions et des pièces de
rechange.
En augmentant la charge que représente pour Kiev la prise en charge de la population civile dans tout le pays, il y aura encore moins de ressources à allouer au soutien de la guerre.
Si Kiev donne la priorité à l’approvisionnement des unités de combat, les civils pourraient mourir de froid ou de faim, ce qui placerait le gouvernement dans une terrible situation sans issue… »
À propos, elle est où la puissante armée de l’air
Russe ?
La clé pour comprendre les objectifs de « Poux-tine »
est d’évaluer ce que 200.000 soldats supplémentaires pourraient raisonnablement
accomplir en Ukraine : Un axe d’avancée à trois volets, conçu pour couper le
sang de l’Ukraine ― le couloir d’approvisionnement depuis la frontière
polonaise par lequel tout le matériel et l’équipement de l’OTAN entrent en
Ukraine.
Une grande partie de ce que Davis anticipe a déjà eu lieu, nous allons donc passer à ses scénarios plus étonnants.
« Dans ce scénario, Poutine reconnaît que le nombre de troupes dont il dispose pour cette tâche reste insuffisant pour capturer de grandes villes ― et qu’il n’a pas besoin de capturer de grandes villes pour réussir. Il pourrait plutôt chercher à identifier puis à éliminer le centre de gravité ukrainien (que) le théoricien militaire Carl von Clausewitz (a défini comme…) « le centre de toute la puissance et du mouvement (de l’ennemi), dont tout dépend ». »
Ce qui signifie qu’en temps de guerre, l’objectif global devrait être de priver l’ennemi de la seule chose qu’il doit maintenir pour gagner la guerre…
Or, selon l’évaluation faite par ces « trolls »
pro-Moscou, le centre de gravité stratégique incontesté de l’Ukraine est
constitué par ses corridors occidentaux jusqu’à la frontière polonaise, où la
grande majorité de son soutien de guerre entre dans le pays.
« Son centre de gravité opérationnel est constitué par ses lignes de réapprovisionnement, qui partent de Kiev vers l’Est, en direction des différentes positions de la ligne de front de l’Ukraine. Sans ces deux corridors, il serait presque impossible pour Kiev de soutenir des opérations de guerre pendant plus de quelques semaines.
Par conséquent, Poutine pourrait calculer que la
meilleure utilisation de ces 218.000 soldats supplémentaires consisterait à
lancer un axe à trois volets pour couper ces deux voies d’approvisionnement :
l’effort prioritaire à l’Ouest à partir de la Biélorussie avec pour objectif
Lviv, un effort de soutien au Nord-Est en direction de Soumy, et un axe de
soutien à l’Est pour renforcer l’offensive actuelle dans le Donbass. »
Comme vous, j’attends de voir pour apprécier la manœuvre…
Effectivement, une attaque russe à partir du Sud-Est
de la Biélorussie avec pour objectif Lviv représenterait la plus grande menace
stratégique pour les forces armées ukrainiennes (FAU). La quasi-totalité des
armes, des munitions et des pièces de rechange des FAU entrent dans le pays
depuis la Pologne par plusieurs routes terrestres vers Kiev.
Si la Russie devait couper ces routes en attaquant le long de la frontière entre la Pologne et l’Ukraine jusqu’à Lviv, elle pourrait interrompre la majorité des expéditions de matériel de guerre en provenance de l’Ouest, sans lesquelles Kiev ne serait pas longtemps en mesure de soutenir ses forces sur les lignes de front dans la partie orientale de l’Ukraine
Logique… sur le papier : On l’a vécu à Verdun m’en souviens encore !
Sauf que c’est ce qui s’est passé en février de cette année, avec le succès et la gloire qu’on connaît du corps expéditionnaire Russe qui a dû replier les gaules de toute urgence en abandonnant force de matériel « dernier-cri ».
« Si la Russie utilise une avancée sur trois
axes avec ses forces de combat nouvellement mobilisées, ajoutées aux quelque
200.000 soldats déjà engagés ― et, surtout, évite d’essayer d’investir les
villes ― elle aura la possibilité de concentrer sa puissance de combat là où
l’Ukraine est la plus faible, et de manière à renforcer mutuellement les autres
axes.
Cette ligne de conduite représente un grand risque
pour les troupes de Zelensky, mais elle n’est pas sans risque non plus pour les
Russes ».
Eh oui, ça reste cohérent et logique…
On en est donc là, avec cette « offensive de
la dernière chance » qui se prépare au pied de nos sapins de Noël (qui arrivent
aussi…)
D’autant mieux qu’on s’inquiète chez les alliés des russes.
Le président biélorusse « Alex-Louka-Shen-Co », proche allié de « Poux-tine » (entre dictateurs, il convient de se soutenir), s’inquiète de la tournure des événements en Ukraine.
À la peine en Ukraine, la Russie constate simultanément la plongée dans la crise de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l’alliance militaire qui remplace le Pacte de Varsovie et qu’elle avait mise en place pour sécuriser son voisinage dans le Caucase et en Asie centrale.
Lors d’un sommet de l’OTSC à Erevan, le Premier ministre de l’Arménie, « Ni-colle-Pas-chinian », a dénoncé l’incapacité de ses alliés à aider son pays face à l’Azerbaïdjan voisin, avec qui il s’affronte pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh.
À l’instar du traité de l’Otan pour les occidentaux,
un article de l’OTSC prévoit en effet qu’un État agressé bénéficie automatiquement
du soutien des autres membres. Mais malgré ses appels à l’aide, l’Arménie n’en
a pas bénéficié. Et son « Premier-sinistre » aura dénoncé « un
préjudice énorme à l’image de l’OTSC, à la fois dans notre pays et à
l’étranger. »
Quant à l’homme fort de la Biélorussie, il a évoqué sans détours ce qui monopolise aujourd’hui l’attention et les forces de la Russie ― la guerre menée contre l’Ukraine ― et les difficultés rencontrées par Moscou : « Je sens que nous avons tous la même opinion : si la Russie s’écroule ― que Dieu l’en empêche ― notre place sera sous les décombres », a-t-il affirmé.
Pourquoi, il y a une autre option ?
Je le vois bien entrer dans le « Das Groβ Paris » à la tête de ses chars, celui-là…
Le coup est sévère pour Moscou, dans ce qui reste sa sphère
d’influence proche. « La Russie perd continuellement du terrain. La
confiance s’érode au fur et à mesure », explique à l’AGP (Agence « Gauloisienne »
de Presse) un chercheur (quasi-anonyme) au centre d’études turc Seta, basé à
Ankara, alors que la Turquie ― soutien de Bakou contre l’Arménie ― est en
pleine offensive d’influence dans la région.
Rappelons qu’outre Russie, Arménie et Biélorussie, l’OTSC réunit aussi le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.
Mais chacun de ses membres s’interroge sur son avenir au sein du bloc.
D’autant que les deux derniers se sont accusés en octobre de déstabilisation à leur frontière commune, avertissant d’un risque d’escalade militaire un mois après des affrontements ayant fait une centaine de morts.
Ni l’OTSC ni Moscou n’avaient alors bronché…
Pourtant, officiellement, Moscou est satisfaite du dernier
sommet. L’OTSC contribue « à assurer la défense de nos intérêts nationaux,
de la souveraineté et de l’indépendance de nos pays », a assuré récemment « Poux-tine ».
Quant au « porte-la-parole » du Kremlin, il a évoqué pour sa part un bloc « nécessaire », aux services « très demandés » pour régler des conflits régionaux.
T’as qu’à croire…
Même la presse russe « aux-ordres » a été
moins dithyrambique : « Les alliés aux priorités différentes »,
titrait le semaine dernière le quotidien « Kommersant », estimant que les
dirigeants des pays membres développaient « une vision très différente des
objectifs de l’organisation. »
Pire : « À Erevan, on a tenté de sauver l’alliance militaire d’une dislocation », assurait de son côté le quotidien « Nezavissimaïa Gazeta », regrettant qu’elle soit « indifférente non seulement au conflit azerbaïdjano-arménien, mais aussi à celui entre le Kirghizstan et le Tadjikistan, sans même parler du conflit russo-ukrainien. »
Le directeur du Regional Studies Center (RSC), un think-tank indépendant basé à Erevan, ironise sur une « organisation du traité d’insécurité collective » et décrit pour l’AGP une organisation « sérieusement minée » dont « Poux-tine » doit porter le « fardeau ».
L’échec de l’invasion russe en Ukraine pèse lourd dans l’image de la Russie.
La guerre a « gravement sinon mortellement affaibli le pouvoir et l’influence russes. Et avec la défaite cuisante de la tant vantée armée russe, nous voyons désormais un Poutine isolé, en colère et vengeur ».
D’autant qu’il est malade et délire de plus en plus souvent…
Et l’affaiblissement de l’OTSC ouvre des opportunités pour d’autres puissances régionales. La Chine, par exemple, qui pilote dans la région l’Organisation de la coopération de Shanghai et promeut ses « nouvelles routes de la soie », ainsi que de la Turquie, rivale historique de Moscou au fil des siècles dans ces régions, et qui pousse ses pions jusqu’en Syrie et en Irak.
Or, des élections sont prévues en juin 2023 dans ce pays et pourraient redistribuer les cartes et la Chine s’embourbe dans sa politique « zéro-Conard-virus »…
Je ne serai probablement plus là pour le voir, mais je
sens que ça va être « gratiné ».
Avertissement : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ
RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE «
NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Que voilà la belle occasion d’affaiblir la Russie afin qu’elle ne puisse pas faire obstacle aux projets américains de « pivot » vers l’Asie.
« Les attaques précédentes avaient limité la capacité de distribution à environ 50 % de la demande. Des blackouts contrôlés sur plusieurs heures par jour ont permis de donner un peu d’électricité pendant quelques heures à la plupart des régions du pays. L’attaque d’aujourd’hui a créé un problème beaucoup plus important : Non seulement les réseaux de distribution ont été attaqués, mais aussi les éléments qui relient les installations de production d’électricité de l’Ukraine au réseau de distribution.
Pour moâ et le haut commandement Russe, il s’agit tout simplement, quoiqu’en dise le président Ukrainien, de bloquer les trains de ravitaillement qui vont vers l’Est du pays.
Et puis un train immobilisé en rase-campagne, c’est plus facile à détruire que quand il va, vient et roule, surtout avec les munitions sorties de derrière les fagots qui restent encore aux Russes, exsangues en armement du XXIème siècle, ex-post-soviétiques…
C’était une promesse du maître du Kremlin…
Les attaques contre le réseau électrique, les nœuds ferroviaires, les dépôts de carburant, les ponts et les centres de commandement et de contrôle de l’Ukraine ne seraient que la première phase d’une opération destinée à vaincre l’ennemi et à mettre fin rapidement à cette guerre absurde entre eux puissances « régionales », slaves et orthodoxes.
Ils ne sont déjà pas si nombreux, qu’ils trouvent encore le moyen de se taper sur la gueule…
En tout cas, c’est ce qu’en disent les trolls russes.
« La Russie a rassemblé environ 500.000 soldats dans une force d’attaque de combat qui traversera le pays selon trois axes principaux, anéantissant les forces ukrainiennes partout où elles seront rencontrées et s’emparant des villes clés en cours de route ».
On peut toujours y croire…
Car Moscou ne peut pas se permettre d’avoir sur son flanc Sud un gouvernement ouvertement hostile à la Russie et de ne pas diriger ce pays.
Trop de sang aura coulé depuis quelques mois…
On le savait depuis bien avant le début de « l’opération spéciale ».
540.000 soldats russes, 1.000 systèmes d’artillerie à roquettes, 5.000 véhicules de combat blindés dont au moins 1.500 chars, des centaines et des centaines de missiles balistiques tactiques. « L’Ukraine va maintenant connaître une guerre à une échelle que nous n’avons pas vue depuis 1945 » en dit le Colonel Douglas MacGregor, Rumble…
Le même : « Tout a maintenant changé… la grande probabilité d’offensives commençant dans les prochaines semaines, lorsque le sol sera complètement gelé et que les Russes jugeront que leurs forces sont prêtes. Et ils avanceront et ils achèveront cet État ukrainien, ne nous leurrons pas, le régime de Kiev sera probablement anéanti avec le reste de ses forces armées … »
T’as qu’à croire et allumer des cierges…
« Les Ukrainiens savent ce qui se prépare. Il n’y a pas grand-chose qu’ils puissent faire à ce stade, mais au lieu de leur lancer une bouée de sauvetage, nous leur avons essentiellement dit de couler avec le bateau sur lequel ils sont » précise-t-il encore.
Quelques extraits de ces deux articles :
« Si Poutine ordonne une attaque généralisée, elle commencera très probablement par une attaque aérienne, de missiles et de drones massive pour achever la destruction des réseaux électriques ukrainiens, des sous-stations, des installations de stockage de carburant, des gares de triage, des locomotives diesel et des installations de communication.
En augmentant la charge que représente pour Kiev la prise en charge de la population civile dans tout le pays, il y aura encore moins de ressources à allouer au soutien de la guerre.
Si Kiev donne la priorité à l’approvisionnement des unités de combat, les civils pourraient mourir de froid ou de faim, ce qui placerait le gouvernement dans une terrible situation sans issue… »
Une grande partie de ce que Davis anticipe a déjà eu lieu, nous allons donc passer à ses scénarios plus étonnants.
« Dans ce scénario, Poutine reconnaît que le nombre de troupes dont il dispose pour cette tâche reste insuffisant pour capturer de grandes villes ― et qu’il n’a pas besoin de capturer de grandes villes pour réussir. Il pourrait plutôt chercher à identifier puis à éliminer le centre de gravité ukrainien (que) le théoricien militaire Carl von Clausewitz (a défini comme…) « le centre de toute la puissance et du mouvement (de l’ennemi), dont tout dépend ». »
Ce qui signifie qu’en temps de guerre, l’objectif global devrait être de priver l’ennemi de la seule chose qu’il doit maintenir pour gagner la guerre…
« Son centre de gravité opérationnel est constitué par ses lignes de réapprovisionnement, qui partent de Kiev vers l’Est, en direction des différentes positions de la ligne de front de l’Ukraine. Sans ces deux corridors, il serait presque impossible pour Kiev de soutenir des opérations de guerre pendant plus de quelques semaines.
Si la Russie devait couper ces routes en attaquant le long de la frontière entre la Pologne et l’Ukraine jusqu’à Lviv, elle pourrait interrompre la majorité des expéditions de matériel de guerre en provenance de l’Ouest, sans lesquelles Kiev ne serait pas longtemps en mesure de soutenir ses forces sur les lignes de front dans la partie orientale de l’Ukraine
Logique… sur le papier : On l’a vécu à Verdun m’en souviens encore !
Sauf que c’est ce qui s’est passé en février de cette année, avec le succès et la gloire qu’on connaît du corps expéditionnaire Russe qui a dû replier les gaules de toute urgence en abandonnant force de matériel « dernier-cri ».
D’autant mieux qu’on s’inquiète chez les alliés des russes.
Le président biélorusse « Alex-Louka-Shen-Co », proche allié de « Poux-tine » (entre dictateurs, il convient de se soutenir), s’inquiète de la tournure des événements en Ukraine.
À la peine en Ukraine, la Russie constate simultanément la plongée dans la crise de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l’alliance militaire qui remplace le Pacte de Varsovie et qu’elle avait mise en place pour sécuriser son voisinage dans le Caucase et en Asie centrale.
Lors d’un sommet de l’OTSC à Erevan, le Premier ministre de l’Arménie, « Ni-colle-Pas-chinian », a dénoncé l’incapacité de ses alliés à aider son pays face à l’Azerbaïdjan voisin, avec qui il s’affronte pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh.
Quant à l’homme fort de la Biélorussie, il a évoqué sans détours ce qui monopolise aujourd’hui l’attention et les forces de la Russie ― la guerre menée contre l’Ukraine ― et les difficultés rencontrées par Moscou : « Je sens que nous avons tous la même opinion : si la Russie s’écroule ― que Dieu l’en empêche ― notre place sera sous les décombres », a-t-il affirmé.
Pourquoi, il y a une autre option ?
Je le vois bien entrer dans le « Das Groβ Paris » à la tête de ses chars, celui-là…
Rappelons qu’outre Russie, Arménie et Biélorussie, l’OTSC réunit aussi le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.
Mais chacun de ses membres s’interroge sur son avenir au sein du bloc.
D’autant que les deux derniers se sont accusés en octobre de déstabilisation à leur frontière commune, avertissant d’un risque d’escalade militaire un mois après des affrontements ayant fait une centaine de morts.
Ni l’OTSC ni Moscou n’avaient alors bronché…
Quant au « porte-la-parole » du Kremlin, il a évoqué pour sa part un bloc « nécessaire », aux services « très demandés » pour régler des conflits régionaux.
T’as qu’à croire…
Pire : « À Erevan, on a tenté de sauver l’alliance militaire d’une dislocation », assurait de son côté le quotidien « Nezavissimaïa Gazeta », regrettant qu’elle soit « indifférente non seulement au conflit azerbaïdjano-arménien, mais aussi à celui entre le Kirghizstan et le Tadjikistan, sans même parler du conflit russo-ukrainien. »
Le directeur du Regional Studies Center (RSC), un think-tank indépendant basé à Erevan, ironise sur une « organisation du traité d’insécurité collective » et décrit pour l’AGP une organisation « sérieusement minée » dont « Poux-tine » doit porter le « fardeau ».
L’échec de l’invasion russe en Ukraine pèse lourd dans l’image de la Russie.
La guerre a « gravement sinon mortellement affaibli le pouvoir et l’influence russes. Et avec la défaite cuisante de la tant vantée armée russe, nous voyons désormais un Poutine isolé, en colère et vengeur ».
D’autant qu’il est malade et délire de plus en plus souvent…
Et l’affaiblissement de l’OTSC ouvre des opportunités pour d’autres puissances régionales. La Chine, par exemple, qui pilote dans la région l’Organisation de la coopération de Shanghai et promeut ses « nouvelles routes de la soie », ainsi que de la Turquie, rivale historique de Moscou au fil des siècles dans ces régions, et qui pousse ses pions jusqu’en Syrie et en Irak.
Or, des élections sont prévues en juin 2023 dans ce pays et pourraient redistribuer les cartes et la Chine s’embourbe dans sa politique « zéro-Conard-virus »…
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