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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 9 novembre 2022

Surpopulation

On l’évoquait encore hier…
 
Et on cherche des solutions.
Les chinois ont tenté le coup d’infecter l’humanité toute entière avec un virus mortel…
Les « Popovs » menacent de rayer un demi-milliard d’individus en quelques minutes si on touche à leur Crimée (qui n’est pas à eux…).
Et les « écololos » rêvent d’un hiver nucléaire qui permettrait de refroidir durablement la planète en éliminant au passage quelques milliards de bipèdes, faute de bouffe…
Même que l’ONU, cet été, nous aura causé de la « transition démographique », un phénomène naturel (et non-violent) parfaitement malthusien, qu’il s’agit peut-être d’accompagner par quelques mesures « déclinistes » en commençant par euthanasier mon « veau-diesel » personnel…
Il paraît qu’à la fin du siècle, nous ne serions que quelques 10,5 milliards, pas beaucoup plus !
Alleluia, la planète sera sauvée !
 
Pour ma part, à propos de la surpopulation, je note plusieurs idées « floues », erronées, incomplètes voire carrément fausses, nées soit du refus de reconnaître le problème, soit tout simplement par manque d’informations.
Remettons un peu de lumière à tout ce fatras de poncifs.
 
Première idée : Il y a suffisamment d’aliments pour tous les habitants de la Terre, et c’est vrai aujourd’hui et le sera dans le futur.
Le problème, me disent les « écololo-gôchistes » qui y croient, c’est la répartition inégale. Dans les pays riches, il y a abondance, dans les pays pauvres, pénurie.
Or, c’est ignorer que l’abondance dans les pays riches s’appuie sur les importations de produits alimentaires de l’étranger.
Ils vivent des ressources d’autres pays.
Les habitants des pays pauvres ne peuvent pas faire cela. Soit ils doivent être autosuffisants soit ils doivent vendre leurs matières premières contre des aliments.
Il se trouve que par définition, la surpopulation est une situation dans laquelle une région ne peut pas répondre aux besoins de ses habitants. Selon cette définition, les pays riches et les pays pauvres peuvent être surpeuplés : Les pays riches parce qu’ils importent des produits alimentaires de l’étranger, et les pays pauvres par manque d’opportunités de créer leurs moyens de subsistance pour leurs habitants.
Il y aurait équilibre si la capacité naturelle d’une région correspondait au nombre de ses habitants, et si le transport de produits alimentaires n’était pas requis à grande échelle. Le transport entraîne des émissions considérables de dioxyde de carbone ce qui contribuerait, paraît-il, par conséquent au changement climatique, avec les problèmes agricoles croissants qui en découlent.
Disons que ça pollue les délicates alvéoles pulmonaires de « ma Nichée », ce qui est grave.
Une répartition plus équitable des aliments sur la planète impliquerait plus de transport et plus de consommation d’énergie pour le traitement et la conservation ainsi que pour la construction des routes. Les émissions de dioxyde de carbone augmenteraient donc d’autant plus.
 
Deuxième idée : Les habitants des pays pauvres consomment moins et créent bien moins de pollution que ceux des pays riches.
L’appauvrissement des sols et le changement climatique dû aux gaz à effet de serre sont la conséquence de la surconsommation des pays riches.
Les pays pauvres ne sont en aucun cas responsables de cela. Le véritable problème ne devrait pas s’appeler surpopulation, mais surconsommation.
Là, c’est vrai ! Si les pays riches consommaient et polluaient bien moins, cela résoudrait de nombreux problèmes. Une réduction de la consommation et de la pollution peut être atteinte de manière plus efficace en réduisant le nombre de consommateurs à savoir le nombre de personnes : Tuez-les tous !
Les pays émergeants comme la Chine et l’Inde évoluent vers le même modèle de consommation que les pays riches. Cela accentue la situation au niveau de la planète.
Dans les pays émergeants, la réduction de la population est la meilleure solution contre la surexploitation des terres et la pollution.
En quelques mots, moins il y aurait de personnes qui vivraient ici, mieux ce serait.
Et également, moins il y aurait de personnes qui vivraient là-bas, mieux ce serait.
Alors que « Poux-tine » aille faire ses essais nucléaires « là-bas », on lui redonnera la Crimée…
 
Troisième idée : Nous avons besoin de plus de jeunes pour éviter que notre population ne vieillisse. Qui d’autre maintiendrait l’économie en marche et paierait nos retraites ?
Et qui d’autre prendrait soin des personnes âgées ?
On peut avancer plusieurs arguments contre les avantages de soutenir les taux de natalité ou attirer les jeunes migrants. En premier lieu, ces mesures ne feront que déplacer le problème : Ces jeunes vieilliront également et qui prendra alors soin d’eux s’ils ne se reproduisent pas suffisamment ?
En second lieu, même si la population actuelle vieillit, il y aura toujours une capacité de travail en plus. De nombreuses personnes travaillent à temps partiel ou cherchent du travail.
En troisième lieu, une force de travail moins nombreuse est nécessaire en raison de l’automatisation et de la robotisation comme on le voit déjà avec les banques et les magasins (quoique : Il faut toujours des « ripeurs » pour mettre en rayon…).
Enfin, les dépenses supplémentaires liées aux personnes âgées seront économisées sur les coûts liés aux jeunes, par exemple les écoles et l’éducation.
 
Quatrième idée : La surpopulation n’est pas la cause de la pénurie alimentaire dans de nombreux pays d’Afrique et du Moyen-Orient, c’est plutôt la guerre et la pauvreté.
Peu importe si les habitants sont plus ou moins nombreux à un endroit.
Si vous avez la malchance d’y habiter, vous souffrirez de famine.
La guerre et la pauvreté sont plus la conséquence de la surpopulation qu’une cause de pénurie alimentaire.
Dans pratiquement toutes les zones de conflit au Moyen-Orient (en Syrie, au Yémen) et en Afrique (Somalie, Érythrée) la pénurie alimentaire est due aux fortes sécheresses.
Le manque d’eau, de pâturages et de terres arables par rapport à une population trop nombreuse. Si les autres ont plus que vous et ne veulent pas partager, vous irez vous servir vous-mêmes, et une guerre éclatera.
Toutefois, dans tous ces cas la surpopulation est la cause profonde : Trop de personnes pour une région dont la capacité est insuffisante.
Solution ?
Tuez-les tous !!!
 
Cinquième idée : C’est un droit fondamental et un choix individuel d’avoir des enfants. Le Gouvernement ne peut pas interférer avec cela. Après tout, nous n’habitons pas en Chine.
Soyons un peu sérieux : L’article 16 de la déclaration universelle des droits de l’Homme précise que les hommes et les femmes ont le droit de se marier et de fonder une famille. Toutefois, si ce droit est exercé sans restriction, cela peut entraîner la violation d’autres droits de l’Homme en raison de la surpopulation comme par exemple le droit à un niveau de vie spécifique (article 25), lorsque les enfants issus de familles nombreuses se trouvent dans des situations de pénurie.
En outre, les Gouvernements interfèrent déjà depuis longtemps avec les niveaux de reproduction en responsabilisant la communauté des coûts sous la forme d’allocations familiales, d’avantages fiscaux pour les familles ou de réduction des impôts sur les frais de garde.
Ce n’est pas juste pour les personnes qui n’ont pas d’enfants : Ils paient pour le souhait d’autres personnes d’avoir des gamins. Ils pourraient être d’excellents maîtres pour des animaux domestiques, mais le propriétaire d’un chien doit aussi payer des impôts !
Quant aux pets des vaches, on y vient lentement… jusqu’en Nouvelle-Zélande.
 
Sixième idée : Les scénarios catastrophe prévus, de pénurie alimentaire en raison de la surpopulation, ne se sont pas réalisés.
Malthus et le Club of Rome se sont lourdement trompés.
La technologie dans l’agriculture a toujours trouvé des solutions : La Révolution verte du siècle dernier et à présent les cultures génétiquement modifiées.
Oui mais 10 % de la population mondiale est encore sous-alimentée. Et les changements climatiques menacent toujours plus les stocks alimentaires.
D’après l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, la production mondiale d’aliments, de fourrage et de fibres alimentaires devrait doubler d’ici à 2050 pour répondre aux besoins croissants d’une population mondiale toujours plus nombreuse.
En ce sens, nous entrons dans un cercle vicieux : Une production alimentaire supérieure évite les famines. Plus de personnes restent donc en vie, ils se reproduisent et ont besoin d’une production alimentaire supérieure en vue de nourrir un nombre croissant de bouches affamées.
Ce cercle vicieux sera rompu de manière encore plus violente dès que la production alimentaire ne pourra plus répondre aux besoins d’une population croissante.
C’est déjà le cas dans de nombreuses régions.
La situation en Afrique sub-saharienne ne fait qu’empirer depuis ces dernières années. Une augmentation constante de la production alimentaire nous mènera finalement vers une impasse.
 
Septième idée : Dès qu’on parle de contrôle des naissances, cela est toujours associé aux pays en développement. Les habitants de ces pays doivent limiter le nombre d’enfants qu’ils ont comme le demandent les pays riches.
Cela a tout l’air de propos racistes.
Or, de nombreuses femmes des pays en développement ont besoin de planification familiale mais elles ne peuvent pas y recourir.
Dans de nombreuses cultures, les jeunes femmes sont mariées très tôt et le mari décide du nombre d’enfants : Il s’agit plus de l’absence de capacité des femmes à décider que de racisme.
 
Huitième idée : À l’échelle de la planète, le nombre de naissances par femme baisse sans cesse (la transition démographique en marche). On se limite à deux enfants, le seuil de renouvellement des générations.  La population mondiale se stabilisera donc à dix milliards d’habitants d’ici à la fin du siècle et elle diminuera même après cela.
Mais ce n’est qu’une hypothèse. Il ne s’agit que d’une moyenne fournie par les Nations unies mais rien ne garantit du tout que ce sera une réalité !
Si les taux de fertilité des années 2005 ― 2010 persistent, nous terminerons le siècle avec 27 milliards de personnes. Mais même si les prévisions moyennes s’avèrent juste, le nombre d’habitants sera trop élevé par rapport aux ressources globales disponibles, et ce sera certainement le cas lorsque toutes ces personnes aspireront à un niveau de vie supérieur.
On a ainsi calculé que la population mondiale actuelle d’environ 7,5 milliards de personnes pourrait vivre durablement au niveau de prospérité que nous connaissions dans les années 50 : Cela signifiera soit un énorme pas en arrière pour les pays riches, soit une réduction importante du nombre des habitants.
 
Neuvième idée : Le fait d’insister sur le contrôle des naissances constitue une manière d’opprimer les femmes.
On considère qu’une grossesse n’est pas souhaitée uniquement parce que cela limite leur disponibilité pour accéder au marché du travail. Cela va à l’encontre du désir d’épanouissement des femmes.
Certes, en principe, les femmes sont libres de céder à leur désir d’avoir des enfants.
La loi doit les protéger pour qu’elles puissent avoir des enfants comme elles le souhaitent.  C’est tout le sens des congés maternité.
Toutefois, dans la situation actuelle de surpopulation, le soutien de la natalité par les Gouvernements n’est pas souhaitable. Les Gouvernements ne devraient pas discriminer les personnes qui n’ont pas d’enfants par rapport à ceux qui en ont en appliquant des crédits d’impôts et des impôts supplémentaires.
 
Dixième idée : Les migrations et la surpopulation sont deux problèmes différents. Les migrants sont déjà là. Ils se déplacent mais leur nombre reste le même. Ils devraient bénéficier de la liberté de choisir leur lieu de résidence dans le monde.
Dans la situation actuelle de surconsommation dans les pays riches, avec des conséquences désastreuses sur l’environnement, le nombre de personnes qui acquièrent ce niveau de vie devrait être considérablement réduit par le contrôle des naissances et par l’arrêt de l’immigration.
Ce n’est pas juste que les pays qui ont contribué au changement climatique avec leurs émissions permanentes de dioxyde de carbone refusent de faire face aux flux de migrants dont ils sont en partie responsables.
Toutefois, la surpopulation et la surconsommation sont les vraies priorités et les pays riches peuvent uniquement accueillir des migrants après avoir réduit drastiquement leur propre population et leur niveau de consommation.
 
Onzième idée : La surpopulation ne peut pas être un problème grave car les Gouvernements n’en parlent pas.
Il est impossible de parler de ce sujet en politique. Les partis chrétiens considèrent que les grandes familles sont essentielles pour la société, les partis de gôche estiment que la procréation est un droit fondamental de l’Homme, et les néolibéraux considèrent avant tout les personnes comme des consommateurs et une force de travail.
À droâte, on s’oppose à l’immigration mais pas en raison de la croissance de la population.
 
Douzième idée : L’histoire nous a montré que la technologie permet de résoudre toute une série de problèmes.
Pourquoi ne serait-ce pas également le cas de la surpopulation ?
Avec la technologie, on peut penser en premier lieu à la production alimentaire, au génie génétique et à la gestion de l’eau. Toutefois, la technologie a effectivement résolu le problème de la surpopulation dès le siècle dernier : L’invention des modes de contraceptions modernes offre la possibilité aux personnes d’avoir des relations sexuelles sans avoir d’enfants et d’ajuster leur nombre en fonction de leur situation.
La technologie requise existe déjà, il faut seulement la diffuser et en faire usage.
 
Treizième idée : Il suffit de donner l’accès à toutes les femmes aux moyens de contraception modernes pour résoudre complètement le problème de la sur population.
La disponibilité des moyens de contraception modernes est nécessaire mais ce n’est pas une condition suffisante pour la planification familiale.
Des études montrent que beaucoup d’ignorance demeure à ce sujet : Certaines femmes pensent par exemple qu’en ayant des rapports peu fréquents elles ne peuvent pas tomber enceinte ou qu’elles ne sont pas fertiles lorsqu’elles allaitent.
Elles craignent également que la pilule ne les fasse grossir ou tomber malade.
Le principal obstacle cependant est un obstacle culturel. Les femmes célibataires qui prennent la pilule sont considérées comme étant des femmes aux mœurs légères. La société ou les responsables religieux estiment que les femmes doivent avoir le droit d’avoir des enfants sans restriction, ou les hommes se donnent un statut en fonction de leur nombre d’enfants.
 
Il est forcément question de tout ça dans la réunion de la COP 27, au moins indirectement, j’en suis certain.
Maintenant, imaginez le cas d’une population qui deviendrait toujours plus dense et plus diversifiée en même temps. Et qu’ensuite, des « frictions » se produisent de plus en plus entre les membres de cette population.
 
Les habitants de « Batavie-prospère » nés durant la première moitié du XXème siècle connaissent cela de par leur propre expérience. Vers 1950, les habitants de ce pays possédaient une vaste mémoire de comportements et d’idées communs, et il y avait environ dix millions de Néerlandais.
En revanche, l’accent était plus mis sur les différences, peu nombreuses, mais parfois profondes : Ainsi, un hérétique-huguenot n’allait que rarement faire ses achats dans un magasin papiste. Donc, les nombreuses ressemblances n’étaient pas très visibles. Il y avait cependant assez de variété pour éviter l’ennui et la plupart des gens pouvaient être eux-mêmes en toute liberté.
Le cloisonnement de l’époque n’était peut-être pas si opprimant qu’on le prétend à l’heure actuelle. Le fait que certaines choses n’étaient pas permises, ou que la police contrôlait sévèrement que l’on ne portait pas préjudice à autrui à vélo, n’était pas spécialement perçu comme de l’oppression, mais plutôt comme étant « la meilleure façon d’agir possible pour le plus grand nombre possible ».
 
Dans ce pays, depuis 1940, ils sont de deux manières dans les jambes l’un de l’autre. Littéralement, d’abord. À cause du doublement de la population ― jadis, neuf millions et aujourd’hui plus de seize millions de personnes ― la moyenne du « territoire personnel » a diminué, passant de 0,4 à 0,2 hectare, soit environ 2.000 m2, malgré les polders qui font la réputation du pays… bas.
Et de cela, il faut enlever la part dans les routes, les villes, les maisons, les ports, l’industrie, les parcs, l’agriculture…
Si cela représente en gros la moitié, il leur reste à chacun un petit carré d’environ 30 x 30 mètres chacun.
Dans les zones d’habitat, ils sont tous à portée de voix l’un de l’autre.
Mais leur liberté d’aller et de rester où bon ils leur semblent est devenue restreinte. Leurs espaces communs ― parcs, routes, centres commerciaux, aires de stationnement ― sont aussi de plus en plus souvent envahis par des gens impolis, agressifs, toxicomanes ou attirés rien que par le sexe, ou par des désœuvrés quelque peu voleurs, qu’ils soient en bandes ou non.
 
Après le tournant de mai 68, une deuxième restriction de liberté a surgi, non pas de l’extérieur, mais de l’intérieur. Ils ont simplifié l’idée de liberté jusqu’à en faire « On doit pouvoir tout faire », où le « tout est possible, tout est permis », du Paris de « Georges Moustachis ». Le monde à l’envers !
Ce qui était auparavant bonne action ou comportement correct est proclamé méfait ou indécence, tandis que ce qui était crime et grossièreté devient formes de la sacro-sainte liberté.
Tout cela est couvert par une nouvelle législation, qui interdit aux gens beaucoup de leur propre liberté, ou la restreint fortement. Cette loi n’a rien de commun avec les lois fondamentales, comme les Dix Commandements ou la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. La nouvelle loi est née de la négociation et peut être révoquée ou changée d’un jour à l’autre.
Très vite, tout devient si compliqué que plus personne n’y reconnaît ou ― à vrai dire aussi ― n’y admet un socle commun pour la vie en société.
 
D'où les circuits « noirs » qui émergent toujours dans l’histoire là où la loi n’est plus considérée comme équitable, et certainement pas ses serviteurs (« les publicains »).
L’argent noir est la protestation contre des lois patrimoniales injustes, le travail au noir la protestation contre une législation du travail aberrante. Cela peut devenir encore plus grave, comme la secrète « Sainte-Vehme » de « Teutonnie » du début du XIXème siècle, qui a enlevé, jugé et pendu des gens qui étaient « ignorés » par les lois étatiques, tout comme la mafia, la Sainte-Vehme a fini d’ailleurs en arbitraire et terreur au lieu du droit.
 
Or, par le biais des techniques d’information et de communication contemporaines, utilisées comme armes, on peut maintenant ficher les gens de façon à ce que chacun puisse être partout suivi et poursuivi.
Les revendications arbitraires de « bien » et de « mal », négociées dans la législation moderne, peuvent être impérativement mises en place maintenant. En effet, un compte bancaire peut être fermé « par accident » sans comparution du récalcitrant, ou une voiture placée sur une liste noire.
Il y a déjà des films d’épouvante qui ont été faits à ce propos.
Impossible dans nos beaux pays ?
 
Des pays hautement civilisés comme la « Teutonnie » d’avant-guerre ou celui des « ricains » actuels (McCarthy, l’actuelle « guerre contre le terrorisme ») montrent que non seulement cela est possible, mais que cela a déjà été introduit à pas feutrés.
Et cela nous est vendu sous le prétexte de « sécurité » ou de « facilité pour le citoyen ou le client » (voir les codes PIN, ou les empreintes digitales sur les passeports).
Le concept flou de « protection de la vie privée » est utilisé pour contourner celui de « liberté », clair celui-là, comme dans l’affirmation « la sécurité prime sur la protection de la vie privée ».
 
L’image est claire : Une densité de population exorbitante, avec des territoires personnels et une sécurité rétrécie qui en découlent, et une diversité excessive des conceptions et des désirs dans une société qui dans la pratique a perdu ses lois, combinées avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, sont maintenant en train d’éliminer la liberté par une porte dérobée.
Voilà résumés les enjeux de la surpopulation auxquels chacun apporte sa solution…
Et de tout ça, personne n’en parle, mais tout le monde y pense, jusqu’en Égypte en ce moment, sans pour autant le dire.
Enfin, j’espère…

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