Comme un air de surréalisme, hors sol !
C’est quand même extraordinaire : À trois semaines de la présidence « gauloisienne »
de l’Union européenne, « Jupiter » aura présenté « ses »
priorités pour l’Europe lors d’une conférence de presse à l’Élysée jeudi
après-midi, alors que les bruits de bottes se font entendre avec insistance
autour de l’Ukraine, que certains (autour du pacifique et de ses sous-marins)
boycotteront les JO de février, que l’ONU est fortement contrariée par le sort
des Ouïghours, que « Sœur-Âne » va pour se planter lourdement (RIP le
« P.Soce » !), que l’inflation dérape un peu partout, que le
dernier « mutant » du « Conrad-virus » est hyper-contagieux
mais moins virulent, que la chasse russe escorte nos Mirage et Rafale en Mer
Noire, que « Zézé-Amour » se grille tout seul au fil des jours et
même face à « Pruneau-le-Mère » (il ne sait toujours pas comment
fonctionne l’UE…) et que « Pète-Cresse » ignore encore comment elle
va se faire bouffer (alors que tout le monde se rappelle que son mari aura
engrangé 30 millions d’euros de bonus du temps où il a laissé bouffer Alstom
par General Electric avec la bénédiction de « Jupiter » qui n’était
alors que « sinistre de la finance »), et j’en passe dont
« Jupiter », toujours pas candidat à sa propre succession qui présente
son programme « présidentiel » pour l’UE !
Non mais ! Je n’en reviens pas : Il rencontre même « Olaf », le nouveau chancelier « tricolore » et ils s’en disent d’accord !
Il aura donc détaillé les objectifs qu’il s’est fixés pour faire aboutir
un certain nombre de lois européennes, notamment la directive sur le salaire
minimum européen, la régulation des géants du numérique et un mécanisme d’ajustement
carbone aux frontières.
Phénoménal, « hors sol » (je me répète).
Ce n’est pas qu’il y a le feu au lac, c’est prévu pour plus tard, mais tout de même, était-ce si urgent ?
Et qu’est-ce que ça changera au juste à nos quotidiens ?
Comment un « président » pour six mois peut-il « peser » sur le destin de tous les citoyens européens en si peu de temps et imposer ses opinions sans même la moindre concertation, alors que le « confédéralisme européen » exige un minimum de convergence ?
Le calendrier de cette 13ème présidence « Gauloisienne »
de l’UE, la première depuis 2008, est toutefois inédit puisque les élections
présidentielle et législative se dérouleront en « même temps ».
Une fois de plus…
Conséquemment, l’essentiel des événements devrait donc se dérouler entre janvier et mars : Après il est en campagne.
Et « Jupiter » espère faire de cette présidence une formidable tribune électorale.
À quatre mois du scrutin il a justement aussi été interrogé sur des questions de politique intérieure.
D’ailleurs, la dernière question posée au président de la République a porté sur son souhait de se présenter à sa réélection. « Évidemment je ne répondrai pas à votre question », a-t-il déclaré, expliquant qu’il était « important que les institutions continuent à fonctionner de la manière la plus stable possible » dans le contexte actuel.
Lui, passé au stade d’être une « institution » ?
J’hallucine… (je me répète, mais c’est du à mon âge canonique : On en devient gâteux !)
Il a toutefois cité les « deux années si difficiles » de la
pandémie (Ah bon ?). Il a également expliqué vouloir rester dans son rôle
de président face à la montée des extrémismes : « Il ne faut rien concéder
ni au racisme, ni à l'antisémitisme, ni à la remise en cause de nos valeurs et
de notre histoire. Et c’est aux institutions de le faire, avec calme et
autorité », a-t-il déclaré.
Je m’embrouille, là : Pas possible autrement, puisqu’il envoie ses « sinistres » pour faire le « coup de poing ».
Interrogé sur le boycott diplomatique des Jeux Olympiques de Pékin initié par les États-Unis au nom des droits de l’homme, rejoint par plusieurs pays dont le Royaume-Uni, il a déclaré préférer travailler avec le Comité international olympique (CIO) pour protéger les athlètes. « Je pense qu’il ne faut pas politiser ce sujet, surtout si c’est pour prendre des mesures toutes petites et symboliques », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les tensions avec le Royaume-Uni, le président a tenu à
réaffirmer l’amitié entre les deux pays mais a critiqué avec véhémence le
gouvernement de « BoJo » : « Au fond et dans la durée, rien
ne la remettra en cause », a-t-il assuré à propos de l’amitié « Gauloiso-britannique.
« Nous avons aujourd’hui des relations qui sont difficiles car le
gouvernement actuel (…) ne fait pas ce qu’il dit » qu’il va faire
citant l’accord de retrait du Brexit et les discussions sur les migrants qui
tentent de rejoindre les côtes britanniques.
Mais pourquoi ne restent-ils pas dans ce merveilleux pays qui est le mien (et que j’aime tant même s’il me le rend si mal…) et qui est dirigé par une « élite-supérieure » que le monde entier nous envie ?
Je vais vous le dire : En UK, les migrants ont déjà de la famille sur place pour les accueillir et quelques « cousins » qui les attendent.
Et puis il ne faut pas de papier pour y travailler, alors que chez nous…
« J’aime la Grande-Bretagne, j’aime son peuple, j’ai terriblement envie d’avoir un gouvernement qui souhaite travailler de bonne foi avec nous », a conclu « Jupiter ».
Et s’il s’y « exportait » ?
Interrogé sur la coïncidence entre le calendrier électoral en « Gauloisie-élective »
et le semestre de présidence de l’UE, « Jupiter » a expliqué ne pas
avoir pu l’éviter. « Nous n’avons pas choisi le calendrier. Nous avons
essayé de bouger les choses mais ceux qui venaient avant ou après avaient
eux-mêmes des périodes électorales », a-t-il expliqué. « Le mandat que m’ont
confié les Françaises et les Français, je l’exercerai jusqu’au dernier quart d’heure
», aura-t-il ajouté.
Teigneux, Le « petit-Manu »…
Il a ensuite abordé le troisième et dernier axe de la présidence « Gauloisienne »
de l’UE : « Une Europe humaine », plus proche des citoyens et qui défend
ses valeurs. Parmi les initiatives citées : La clôture de la conférence sur l’avenir
de l’Europe, lancée en mai. « Nous vivons un moment politique en Europe où
le révisionnisme s’installe dans plusieurs pays, est utilisé par les puissances
qui veulent remettre en cause nos valeurs, notre histoire », a-t-il
affirmé. Il a ensuite plaidé pour un travail à partir de juin destiné à « forger
une histoire et une historiographie de notre Europe ».
Sait-il qu’il ne sera plus « aux manettes » à ce moment-là, au moins de l’UE ?
Mais il souhaite aussi « la mise en œuvre concrète et véritable » d’un « service civique européen » de six mois pour les moins de 25 ans.
Quel intérêt à part rentrer dans l’Histoire ?
Et il a confirmé que la directive sur le salaire minimum européen sera une priorité de sa présidence.
La « directive sur les salaires minimums dans l’Union européenne, qui définit non pas un SMIC européen comme une moyenne mais tire tous les bas salaires vers le haut grâce à un salaire minimum décent, sera au cœur de notre présidence », a-t-il déclaré…
Je signale que ça existe déjà partout dans l’UE, mais il est vrai, pas au même niveau d’un pays membre à un autre…
Et puis moâ j’aurai commencé par finir d’uniformiser les régimes sociaux qui brinqueballent encore par-ci par-là.
Sans même causer des régimes fiscaux, même s’il y a eu des progrès durant la dernière décennie.
Et il a mis en garde contre une « Europe qui ne protège pas mieux les plus faibles » : « C’est cette Europe-là qui a nourri le Brexit », a-t-il postulé.
Probablement, mais pas certain…
Le deuxième axe qui sera porté par la « Gauloisie-impétueuse »
lors de ce semestre concerne « un nouveau modèle européen de production et
de solidarité et de régulation » afin de tirer les leçons de la pandémie de
« Conard-virus », de réussir les transitions numérique et climatique.
Ouh là !
Un sommet en mars visera à donner l’impulsion à cette transformation. Le président a même plaidé pour des règles budgétaires et financières adaptées dans cet objectif !
Ah oui ?
Il a aussi souligné l’objectif de « concilier compétitivité
industrielle et ambitions climatiques » avec « une politique d’investissement
cohérente ».
Il serait temps….
Il a rappelé le projet de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, une taxe carbone pour les produits importés de pays qui ne font pas les mêmes efforts pour le climat.
Et c’est qui qui paye ?
Le président a aussi rappelé qu’il souhaitait interdire les produits qui contribuent à la déforestation.
Comme la charcuterie, par hasard, ou l’élevage des saumons & des huîtres ?
Toujours dans l’objectif d’un nouveau modèle européen, « Jupiter » aura expliqué vouloir soutenir les acteurs européens du numérique pour faire de l’Europe une puissance du secteur, avec un « vrai marché unique » et ses propres règles.
Exactement ce que vont faire les britanniques (et les USA).
Des initiatives seront par ailleurs lancées pour définir une stratégie
avec des régions voisines : L’Afrique, avec qui le président souhaite un « new
deal économique et financier » et renforcer la coopération dans la santé,
le climat et la sécurité, ainsi que les Balkans occidentaux.
Des conférences sont prévues sur ces zones respectivement en février et en juin.
Pourquoi pas ? Mais avec quels moyens au juste ?
Et puis il a présenté enfin le premier axe de la présidence « Gauloisienne-affirmée »
: La souveraineté de l’Europe !
Pour cela, sa présidence portera une réforme de l’espace Schengen avec la mise en place d’un pilotage politique comme il en existe pour la zone euro.
Le chef de l’État plaide aussi pour la création d’un mécanisme de soutien intergouvernemental d’urgence quand un État fait face à une crise à ses frontières, permettant notamment l’appui de l’agence européenne des frontières Frontex et un renfort des États membres en matériel et agents.
Euh… Il retarde d’un métro, lui, là : C’est déjà le cas pour les « Polaks ».
Mais il souhaite également faire avancer « le paquet migratoire européen » qui vise à mettre en place « une meilleure organisation de l’Europe en matière de gestion de l'immigration ».
Ah oui ? On ne l’a pas attendu, me semble-t-il.
Toujours pour soutenir la souveraineté européenne, il souligne vouloir avancer sur la boussole stratégique, « un livre blanc européen de défense et de sécurité qui présentera l’état des menaces et fixera les objectifs et orientations », lancée sous la présidence « Teutonne » et qui doit être finalisée en mars 2022.
Ce n’est donc pas de lui…
Le président de la République a commencé son discours en soulignant les
crises actuelles, notamment climatique et migratoire, et les « tentatives de
déstabilisation de nos démocraties ».
« Face à toutes ces crises qui percutent l’Europe, nombreux sont ceux qui voudraient s’en remettre aux seules Nations ». Mais « l’unité européenne est indispensable », a-t-il ajouté.
Probablement…
Hélas, on attendait une proposition de réforme des traités, on a juste une
dilution des critères de Maastricht et un pensum bureaucratique sans âme.
Pire, la Commission a décidé d’imposer à la « Gauloisie-imperturbable » des mesures sensibles sur le statut des travailleurs de plate-forme.
On est donc bien loin des annonces de début de mandat pour une renforcement de l’Union…
Cette présidence aurait pu s’annoncer comme un moment de régénérescence pour « Jupiter », dans une passe où il paraît usé et privé du souffle quasi-mystique qui l’avait porté au pouvoir en 2017. Très peu de « Gauloisiens » se sont finalement intéressés au sujet et ont « imprimé » la fastidieuse liste de propositions qu’il aura dressées, de plus ses ambitions paraissent très en retrait par rapport à ce que beaucoup d’eurolâtres pouvaient attendre.
Deux points essentiels : Le premier tient à la défense européenne,
sur laquelle « Jupiter » a appelé à des avancées concrètes : « Nous
devons passer d’une Europe de coopération à l’intérieur de nos frontières à une
Europe puissante dans le monde, pleinement souveraine, libre de ses choix et
maître de son destin ».
Bon d’accord : Pourquoi pas ?
Tout le problème, dans ce genre de domaine, consiste à passer des intentions aux actes. On se souvient que, en 2018, il avait déjà lancé les mêmes incantations, arrêtées nettes par la crise des « Gilets Jaunes ».
Et personne n’a jamais prouvé, depuis cette époque, qu’il n’y avait aucun lien entre les deux événements. Or, l’année suivante, « Jupiter » avait remis le couvert avec les syndicats de salariés, précédés par FO, qui ne lancent une grève historique !
Le deuxième point tient à la dilution de l’ordo-libéralisme agencé par le
traité de Maastricht. Compte tenu du fort endettement du pays, « Jupiter »
imagine encore pouvoir renégocier les contraintes budgétaires qui s’exercent : « Nous
ne pouvons pas faire comme si rien ne s’était passé ». Au lieu de
baisser la température, on préfère casser le thermomètre : Un classique de
la communication politique !
Reste à savoir si les partenaires de la « Gauloisie-jupitérienne » seront prêts à agir pour desserrer la contrainte des 3 % de déficit et des 60 % de dettes publiques.
On a comme un doute avec la nouvelle équipe à Berlin…
Ces deux points montrent comment, au fil du temps, « Jupiter » a
progressivement rabattu sur ses ambitions européennes. Il suffit de se référer
à ses propositions de 2019 (elles-mêmes en retrait par rapport à son
volontarisme initial), pour comprendre que « l’eurolâtrie-jupitérienne »
n’est plus que l’ombre d’elle-même, refroidie, voire glacée, par une
fréquentation trop assidue de « Mère-Quelle ».
Par exemple, en 2019, il proposait déjà une « renaissance européenne », expression qui exprimait une ambition autrement plus utopiste qu’une simple révision des critères de gestion publique.
À cette occasion, il proposait aussi l’instauration d’une « préférence européenne » en économie, la création d’une « banque européenne pour le climat » ou une « police des frontières européennes » (qui existait déjà…)
Les ambitions d’aujourd’hui paraissent étonnamment plus modestes…
Et l’on ne parlera même pas du discours de septembre 2017 où « Jupiter » parlait de refonder l’Europe.
En cinq ans, l’européisme flamboyant du Président aura donc très très fortement pâlit et mollit.
D’autant que La Commission tacle déjà mon pays : Pas de chance pour « Jupiter », le jour de la conférence de presse consacrée à la Présidence « Gauloisienne », la Commission Européenne a décidé de lancer une communication tonitruante pour ses ambitions à venir.
Par exemple, les nouvelles règles permettront de faire en sorte que les personnes qui travaillent par l’intermédiaire des plateformes numériques puissent jouir des droits du travail et des prestations sociales auxquels elles ont droit.
Précisément, les mauvaises langues communautaires laissent entendre que « Jupiter » s’est toujours opposé, durant son mandat, à toute réglementation limitant le droit des plateformes. Ce peut être ici l’occasion de rappeler tout le poids des Uber et compagnie dans les couloirs de la « Jupétérie ».
Donc, si l’on veut résumer, « Jupiter » affiche désormais des
ambitions au rabais pour la « renaissance européenne ». Et la
Commission est bien décidée à lui faire boire le calice jusqu’à la lie, en le
forçant à présenter des propositions « sociales » contraires aux
intérêts de ses amis. Et finalement, tout cela devrait se dérouler dans
l’indifférence suprême de mes concitoyens.
D’ailleurs, en avez-vous entendu parler ?
Non : Même pas le « pschitt » que tout cela va faire…
Incroyable !
En fait, j’hallucine bien, j’en reste persuadé : Une présidence pour rien, une de plus.
Normal à force de vouloir se faire plus gros que le bœuf.
Surréaliste et hors sol : Pas bon signe pour l’avenir électoral de « Jupiter ».
Que j’en reste tout marri…
Non mais ! Je n’en reviens pas : Il rencontre même « Olaf », le nouveau chancelier « tricolore » et ils s’en disent d’accord !
Phénoménal, « hors sol » (je me répète).
Ce n’est pas qu’il y a le feu au lac, c’est prévu pour plus tard, mais tout de même, était-ce si urgent ?
Et qu’est-ce que ça changera au juste à nos quotidiens ?
Comment un « président » pour six mois peut-il « peser » sur le destin de tous les citoyens européens en si peu de temps et imposer ses opinions sans même la moindre concertation, alors que le « confédéralisme européen » exige un minimum de convergence ?
Une fois de plus…
Conséquemment, l’essentiel des événements devrait donc se dérouler entre janvier et mars : Après il est en campagne.
Et « Jupiter » espère faire de cette présidence une formidable tribune électorale.
À quatre mois du scrutin il a justement aussi été interrogé sur des questions de politique intérieure.
D’ailleurs, la dernière question posée au président de la République a porté sur son souhait de se présenter à sa réélection. « Évidemment je ne répondrai pas à votre question », a-t-il déclaré, expliquant qu’il était « important que les institutions continuent à fonctionner de la manière la plus stable possible » dans le contexte actuel.
Lui, passé au stade d’être une « institution » ?
J’hallucine… (je me répète, mais c’est du à mon âge canonique : On en devient gâteux !)
Je m’embrouille, là : Pas possible autrement, puisqu’il envoie ses « sinistres » pour faire le « coup de poing ».
Interrogé sur le boycott diplomatique des Jeux Olympiques de Pékin initié par les États-Unis au nom des droits de l’homme, rejoint par plusieurs pays dont le Royaume-Uni, il a déclaré préférer travailler avec le Comité international olympique (CIO) pour protéger les athlètes. « Je pense qu’il ne faut pas politiser ce sujet, surtout si c’est pour prendre des mesures toutes petites et symboliques », a-t-il déclaré.
Mais pourquoi ne restent-ils pas dans ce merveilleux pays qui est le mien (et que j’aime tant même s’il me le rend si mal…) et qui est dirigé par une « élite-supérieure » que le monde entier nous envie ?
Je vais vous le dire : En UK, les migrants ont déjà de la famille sur place pour les accueillir et quelques « cousins » qui les attendent.
Et puis il ne faut pas de papier pour y travailler, alors que chez nous…
« J’aime la Grande-Bretagne, j’aime son peuple, j’ai terriblement envie d’avoir un gouvernement qui souhaite travailler de bonne foi avec nous », a conclu « Jupiter ».
Et s’il s’y « exportait » ?
Teigneux, Le « petit-Manu »…
Sait-il qu’il ne sera plus « aux manettes » à ce moment-là, au moins de l’UE ?
Mais il souhaite aussi « la mise en œuvre concrète et véritable » d’un « service civique européen » de six mois pour les moins de 25 ans.
Quel intérêt à part rentrer dans l’Histoire ?
Et il a confirmé que la directive sur le salaire minimum européen sera une priorité de sa présidence.
La « directive sur les salaires minimums dans l’Union européenne, qui définit non pas un SMIC européen comme une moyenne mais tire tous les bas salaires vers le haut grâce à un salaire minimum décent, sera au cœur de notre présidence », a-t-il déclaré…
Je signale que ça existe déjà partout dans l’UE, mais il est vrai, pas au même niveau d’un pays membre à un autre…
Et puis moâ j’aurai commencé par finir d’uniformiser les régimes sociaux qui brinqueballent encore par-ci par-là.
Sans même causer des régimes fiscaux, même s’il y a eu des progrès durant la dernière décennie.
Et il a mis en garde contre une « Europe qui ne protège pas mieux les plus faibles » : « C’est cette Europe-là qui a nourri le Brexit », a-t-il postulé.
Probablement, mais pas certain…
Ouh là !
Un sommet en mars visera à donner l’impulsion à cette transformation. Le président a même plaidé pour des règles budgétaires et financières adaptées dans cet objectif !
Ah oui ?
Il serait temps….
Il a rappelé le projet de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, une taxe carbone pour les produits importés de pays qui ne font pas les mêmes efforts pour le climat.
Et c’est qui qui paye ?
Le président a aussi rappelé qu’il souhaitait interdire les produits qui contribuent à la déforestation.
Comme la charcuterie, par hasard, ou l’élevage des saumons & des huîtres ?
Toujours dans l’objectif d’un nouveau modèle européen, « Jupiter » aura expliqué vouloir soutenir les acteurs européens du numérique pour faire de l’Europe une puissance du secteur, avec un « vrai marché unique » et ses propres règles.
Exactement ce que vont faire les britanniques (et les USA).
Des conférences sont prévues sur ces zones respectivement en février et en juin.
Pourquoi pas ? Mais avec quels moyens au juste ?
Pour cela, sa présidence portera une réforme de l’espace Schengen avec la mise en place d’un pilotage politique comme il en existe pour la zone euro.
Le chef de l’État plaide aussi pour la création d’un mécanisme de soutien intergouvernemental d’urgence quand un État fait face à une crise à ses frontières, permettant notamment l’appui de l’agence européenne des frontières Frontex et un renfort des États membres en matériel et agents.
Euh… Il retarde d’un métro, lui, là : C’est déjà le cas pour les « Polaks ».
Mais il souhaite également faire avancer « le paquet migratoire européen » qui vise à mettre en place « une meilleure organisation de l’Europe en matière de gestion de l'immigration ».
Ah oui ? On ne l’a pas attendu, me semble-t-il.
Toujours pour soutenir la souveraineté européenne, il souligne vouloir avancer sur la boussole stratégique, « un livre blanc européen de défense et de sécurité qui présentera l’état des menaces et fixera les objectifs et orientations », lancée sous la présidence « Teutonne » et qui doit être finalisée en mars 2022.
Ce n’est donc pas de lui…
« Face à toutes ces crises qui percutent l’Europe, nombreux sont ceux qui voudraient s’en remettre aux seules Nations ». Mais « l’unité européenne est indispensable », a-t-il ajouté.
Probablement…
Pire, la Commission a décidé d’imposer à la « Gauloisie-imperturbable » des mesures sensibles sur le statut des travailleurs de plate-forme.
On est donc bien loin des annonces de début de mandat pour une renforcement de l’Union…
Cette présidence aurait pu s’annoncer comme un moment de régénérescence pour « Jupiter », dans une passe où il paraît usé et privé du souffle quasi-mystique qui l’avait porté au pouvoir en 2017. Très peu de « Gauloisiens » se sont finalement intéressés au sujet et ont « imprimé » la fastidieuse liste de propositions qu’il aura dressées, de plus ses ambitions paraissent très en retrait par rapport à ce que beaucoup d’eurolâtres pouvaient attendre.
Bon d’accord : Pourquoi pas ?
Tout le problème, dans ce genre de domaine, consiste à passer des intentions aux actes. On se souvient que, en 2018, il avait déjà lancé les mêmes incantations, arrêtées nettes par la crise des « Gilets Jaunes ».
Et personne n’a jamais prouvé, depuis cette époque, qu’il n’y avait aucun lien entre les deux événements. Or, l’année suivante, « Jupiter » avait remis le couvert avec les syndicats de salariés, précédés par FO, qui ne lancent une grève historique !
Reste à savoir si les partenaires de la « Gauloisie-jupitérienne » seront prêts à agir pour desserrer la contrainte des 3 % de déficit et des 60 % de dettes publiques.
On a comme un doute avec la nouvelle équipe à Berlin…
Par exemple, en 2019, il proposait déjà une « renaissance européenne », expression qui exprimait une ambition autrement plus utopiste qu’une simple révision des critères de gestion publique.
À cette occasion, il proposait aussi l’instauration d’une « préférence européenne » en économie, la création d’une « banque européenne pour le climat » ou une « police des frontières européennes » (qui existait déjà…)
Et l’on ne parlera même pas du discours de septembre 2017 où « Jupiter » parlait de refonder l’Europe.
En cinq ans, l’européisme flamboyant du Président aura donc très très fortement pâlit et mollit.
D’autant que La Commission tacle déjà mon pays : Pas de chance pour « Jupiter », le jour de la conférence de presse consacrée à la Présidence « Gauloisienne », la Commission Européenne a décidé de lancer une communication tonitruante pour ses ambitions à venir.
Par exemple, les nouvelles règles permettront de faire en sorte que les personnes qui travaillent par l’intermédiaire des plateformes numériques puissent jouir des droits du travail et des prestations sociales auxquels elles ont droit.
Précisément, les mauvaises langues communautaires laissent entendre que « Jupiter » s’est toujours opposé, durant son mandat, à toute réglementation limitant le droit des plateformes. Ce peut être ici l’occasion de rappeler tout le poids des Uber et compagnie dans les couloirs de la « Jupétérie ».
D’ailleurs, en avez-vous entendu parler ?
Non : Même pas le « pschitt » que tout cela va faire…
Incroyable !
En fait, j’hallucine bien, j’en reste persuadé : Une présidence pour rien, une de plus.
Normal à force de vouloir se faire plus gros que le bœuf.
Surréaliste et hors sol : Pas bon signe pour l’avenir électoral de « Jupiter ».
Que j’en reste tout marri…
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