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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (17/17)

Le retour
 
Puisque le temps se dégrade de plus en plus souvent, que la Balagne se vide, de ses touristes, de ses saisonniers, jusque dans les échoppes faute de réassortiment, et que la plupart de mes « cousins » rentrent, qui à Marseille, qui à Nice ou Aix, Toulon, j’estime qu’il est temps de faire les bagages : La Balagne, l’hiver et sans chauffage, je ne suis pas encore prêt dans ma tête.
D’autant qu’il y a un appartement parigot à remettre en état avant de fêter les anniversaires de l’été passé en famille - qui restent nombreux, puisque ça « se reproduit » vite d’année en année - avant les fêtes de fin d’année.
Sauf qu’avant de faire le tri et ranger les centaines de litres d’affaires diverses ensachées dans la seule pièce pas à rénover - plus la vaisselle dans la baignoire… - il faut ranger la maison Balanaise.
J’ai taillé ce que j’ai pu, démaquisé ce qu’il y avait à arracher, réparer ce qui s’était cassé durant l’hiver en arrivant, maintenant il faut ranger et faire les bagages.
Sans sacrifier au « café-matinal » de la méridienne, à la séance de sieste et celle de la plage qui est redevenue rituelle.
 
Cette année je n’aurai pas été ni à Porto, ni à Cargèse, ni à Centuri, ni en plaine voir mes clémentiniers pousser, encore moins à Portu-Vecchiu, voire plus loin à Ajacciu, Évisa, Bonifaciu, Solenzara, etc. et même pas Galéria, ni Girolata !
Pourtant l’année aura été « riche » de rencontres et de retrouvailles.
Et puis déjà presque 4.000 km au compteur…
Au total, 90 heures au volant en deux mois, presque 4 jours complets, presqu’exclusivement en Balagne, hors les trajets d’arrivée et de départ.
Pour un vieux kon, ce n’est pas mal.
D’autant que j’ai mal aux poignets, l’un à tenir le volant dans les virages, l’autre sur le levier de boîte de vitesses à rétrograder pour mieux préparer les reprises de sortie de virage, qui restent… nombreux.
Seulement voilà, entre les bagages laissés par « ma Nichée », les paquets souvenirs et le linge qui doivent revenir, bé figurez-vous que c’est un sketch : Moâ qui voulait acheter un « tas de boue à roulettes » plus petit pour mes vieilles années, je me demande si c’est une bonne idée.
« Tetris », vous connaissez ?
Mais en « 3D », vous ne savez pas !
 
Il me faut deux jours pour vider la barraque et remplir la bagnole.
Tout y passe, jusque sous les sièges.
Et que j’empile, que je tasse, que je dois tout redéfaire pour recommencer d’une autre manière, plus « optimale », pour ensuite redéfaire parce que « ça » ne passe toujours pas !
En plus, à chaque fois je manque de casser les boutanches de « ma Nichée » et je dois sacrifier quelques livres laissés sur place.
Les 3.000 pages du dernier rapport du GIEC, je ne les ai pas imprimées, faute d’imprimante : Elles sont heureusement sur une clé USB et c’est plus facile à transporter.
En plus, il faut laisser un espace pour le chat qui se demande si on ne va pas l’abandonner malgré le plaisir de ses câlins et ronronnements, qu’il en miaule de désespérance, yeux dans les yeux : Il ne se calme que quand on lui explique et réexplique qu’il est du voyage.
10 boules, le bestiaux, pour l’embarquer sur le ferry, et encore, après avoir été vacciné contre tout… certificat à l’appui.
Remarquez, ça l’assomme un peu : Il prolonge ses siestes diurnes !
Et bouffe un peu moins.
Même, pour ce qui est de le faire courir après un bouchon accroché à une longe, ça devient plus difficile…
 
Et puis ranger tout ce qui reste. Entasser ce qui doit être protéger des éventuelles fuites du toit.
Dernier tour de clé après le dernier coup de balai, sauf qu’arrivé sur la territoriale, je ne me rappelle plus si j’ai fermé l’eau et l’arrivée du gaz de la cuisinière !
Demi-tour : Quand on n’a pas de tête, on a des jambes !
Tout était en ordre pour notre retour, probablement l’année prochaine (si Dieu le veut bien : In Shaa Allah !)
La route est ouverte. Peu de circulation mais toujours ces lambinards qui s’agglutinent au détour d’un tournant.
Que j’ai alors une triple surprise quand je me mets à les doubler : Mon « flic-navigateur » hurle quand il juge que la manœuvre est « périlleuse », alors que je sais faire ça sans vraiment prendre le moindre risque ;
Au premier coup, je ne me rends pas bien compte que le « tas boue à roulette » aura pris une tonne de plus que son poids nominal et à 2.000 minutes, l’allure du meilleur couple du « veau diesel », il n’accélère pas ! Je suis obligé de passer en seconde et là, à 4.500 tours, il n’accélère plus…
Je me fais prendre au piège de la masse en décélération à la fin de la manœuvre à l’approche du virage suivant pour un freinage brutal : Le copilote en passe sous sa ceinture de sécurité à plier les jambes sous le tableau de bord et se retrouver le kul sur le plancher, la ceinture de sécurité sous le cou ;
Le chat se met à hurler : Lui, non seulement il miaule au début de la manœuvre, mais en plus il se retrouve sur ma planche de tableau de bord la tête contre le pare-brise depuis la banquette arrière à la fin de la manœuvre !
Je sens que les heures à venir vont être pénibles…
D’autant que je fais gaffe par la suite mais restera « limite », notamment dans la descente vers Aubagne : Le paysage est magnifique mais les virages sont serrés et je n’ose pas peser sur la pédale de frein de peur de déporter…
 
À Ponte-Leccia, pendant que le « flic-navigateur » va chercher quelques sandwichs pour le dîner à bord, puisqu’on ne sait pas ce qui sera ouvert ou non à bord du ferry, j’efface la crasse de la route et les poussières des plages sous un déluge de flotte savonneuse d’un lavage automatique et là, curieusement, malgré le boucan, le chat ne dit rien !
Il est même très intéressé par la manœuvre…
Au moins, dans le garage du ferry, je ne me saloperai pas les vêtements, les miens et ceux des autres.
Déjà que je puais d’avoir transpiré comme un bœuf qui blanchit sous le harnais, que ça m’en aura coupé l’appétit sur la place Paoli à Lisula, au moins, je ne serai pas trop sale pour prendre une douche sur le boat.
 
Bref, j’arrive à Bastia avec deux heures d’avance et signale à tout le monde par texto que la première étape est terminée : J’attends comme un kon que le soleil passe derrière le col de Teghime (c’est par là que les troupes marocaines ont libéré Bastia) avec des centaines d’autres qui restent bien disciplinés…
J’en profite pour tailler une bavette avec un autre retraité qui rentre chez lui à Angoulême après avoir passé l’été à Borgo.
Génial Borgo : Il n’y a rien, hors la prison locale, une centrale à Gaz, celle de Casamozza, un dépôt de carburant sur la plage et un peu plus loin le stade de Furiani.
Notez qu’il y a aussi l’autoroute « Furiani-Furiani » : Ça occupe le touriste ! S’il n’y a pas de feux tricolores à Bastia (ou alors ils sont bien planqués : Ils ont tous été remplacés par des ronds-points, sauf là où ça n’était pas possible, derrière la voie du chemin de fer), il constatera qu’on est « bien équipé » en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »…
Pas trop d’embrouilles pour monter à bord en bon ordre, pass-sanitaire et billets contrôlés.
La cabine est superbe et je peux enfin me doucher et finir ma bière…
 
Très surpris à Toulon. D’abord par le décalage horaire ensuite par la vitesse du débarquement qui se fait en moins de temps que de respirer.
Cap sur la barrière de péage de Lançon-de-Provence atteint deux heures plus tard. Le temps est frais, 107.7 annonce des embouteillages sur les entrées d’agglomérations, mais pas sur les sorties.
Premier arrêt-pipi, café-croissant continental.
Il y a de la route à faire.
Et je passe Lyon avant midi : C’est un bon présage, à l’aller comme au retour.
Juste un petit ralentissement sur les bords du Rhône.
C’est vraiment inespéré.
Pour débouler à « Paris-sur-la-Seine » en fin d’après-midi et ses embouteillages, ses bus et ses cyclistes que découvre le chat : Jusque-là, il ne connaissait pas.
 
Je me marre : J’aurai eu à faire deux arrêts violents (peut-être trois mais je ne me souviens plus où pour le premier) là où il y a des travaux et des basculements de chaussée sur l’A6, le second à l’approche d’Avalon et le dernier après Nemours.
Sans même déclencher l’ABS et sans dévier de la trajectoire : Une bonne voiture, mon « veau-diesel », elle s’arrête en une paire de seconde sur 100 mètres !
Je vais la regretter.
Tout ce qui n’est pas capelé correctement sur la banquette arrière se retrouve sur le tableau de bord, à savoir le chat en premier qui se met à hurler alors que le danger est passé, mon « flic-navigateur », les genoux dans la tête, les fesses sur le plancher, la ceinture autour du cou, une fois de plus !
Ils auront été bien utiles tous les deux : Par trois fois leurs gueulantes ont réussi à écarter les voitures qui déviaient de leur trajectoire pour couper la mienne en miaulant, gueulant et tapant sur la fenêtre…
Écarts largement anticipés pour ma part : Aucun danger, même pas un appel de phares !
 
Bref, je mets tout de même 20 minutes pour rentrer dans la Kapitale et faire les 5 derniers kilomètres alors que ça roule sur le périphérique : C’est vraiment infernal cette politique routière.
J’ai 5 feux à passer qui en comptent en réalité pour 10 ou 11 tellement ils redoublent avant de te laisser filer, la faute aux bagnoles qui essayent de les dépasser.
Vitesse limitée à 30 km/h ? Mais on en rigole : 30 à l’heure, c’est un rêve de noctambule !
Les seuls qui seront « sanctionnés », parce qu’en journée, même avec un deux tons et un gyrophare, c’est impossible, ce seront les cyclistes qui brûlent les feux avec la permission du préfet !
Il est vrai que dans le temps, quand je partais tôt pour aller chez des clients, je mettais 6 minutes pour sortir de « Paris-sur-la-plage » à deux heures du matin.
Trois kilomètres seulement de parcours, six minutes si tous les feux étaient coordonnés.
Soit déjà 30 km/h seulement…
Plus si j’étais obligé de ralentir pour une raison ou une autre.
 
Et là, surprise, « ma Nichée » qui attend sur le trottoir devant chez moâ pour m’aider à débarquer le chat, le « flic-navigateur » passablement éteint, les bagages et surtout pour vérifier que j’avais bien embarqué tous ses bagages sans rien oublier.
En fait, ils sont tous là pour mettre le couvert, préparer le dîner (chinois : Ça dépayse !) et j’offre la tournée générale à toutes ces « petites-mains » au café du coin !
Que même on traînasse un peu.
Beaucoup.
Ce qui est l’occasion de saluer bien des gens du quartier qui sont rentrés depuis belle lurette et sont devenus palots à force de se javéliser la caouane à l’eau de ville !
 
La soirée s’éternise : Je suis tout de même un peu crevé d’avoir soutenu mon attention tout du long du parcours et je reste démoralisé par les rangements et tris qui restent à faire pour rendre mon logis définitivement habitable.
Il faudra d’ailleurs huit jours pour faire don d’une vingtaine de sacs poubelles de vêtements que je ne mettais déjà plus depuis des années : Un arrachement, de me séparer de toutes mes chemises blanches… de travail !
J’en avais deux jeux pour au moins deux tailles. Celle du temps où je faisais « double-quintal » et les autres.
Dire qu’avec mes déménagements successifs je n’avais jamais pris le temps de le faire, préférant entasser en quatrième vitesse, jusqu’à en louer un garde-meuble et déplacer un semi depuis London…
« Mais, ça, c’était avant », comme disait l’autre… avant le Brexit, bien sûr !
Là, je fais des heureux : Une association qui s’occupe de sans-papier qui débarquent illégalement sur le territoire sans un kopek en poche et seulement les loques qu’ils portent.
Des vêtements de femme et de bébé, ils en ont plein, les bébés ça grandit vite, les femmes changent de vêtements plus souvent que de meks, mais des vêtements d’homme, « grande-taille, grande-marque », ils en manquent cruellement…
 
Bilan de cette escapade estivale : Je n’ai pas pu passer à Nice, mais j’y retournerai avant Noël saluer ceux qui voulaient me saluer.
Mes « cours » sur les anticipations économiques à venir, sont à peu près terminés.
3.300 photos, dont beaucoup de floues ou inexploitables.
3,5 kg en moins…
Un « roman » presque terminé.
Un autre qui reste à peaufiner, mais dont « le cœur » se confirme de jour en jour, l’actualité politique de mon pays lui donnant de plus en plus d’épaisseur.
Et de jolis moments à garder en mémoire jusqu’à l’heure de mon « extinction » définitive.
Pas trop mal, finalement…
Des vacances sans histoire.
 
Surtout pour un vieux kon qui en aura préparé 17 posts (pour un total de 38.660 mots) qui serviront à « dépanner » le blog en cas d’imprévus contrariant…
Ce qui est le cas actuellement.
Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois, naturellement.
 
Paris-sur-la-Seine
Septembre 2021

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