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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 23 décembre 2021

Journal d’estives 2021 (12/17)

Je ne m’en lasse pas…
 
Eh bien, je confirme : Quand il fait plus de 30° et qu’il n’y a pas d’air, pas un souffle de vent, c’est étouffant.
La journée avait pourtant commencé par une brume épaisse à moins de 30 mètres du sol. Même Saint-Jean-Baptiste avait son clocher coiffé par la nuée dans la citadelle de Calvi.
Spectacle rare.
Et pour « survivre », le seul moyen reste de se mettre en voiture et de rouler, la clim à fond et les fenêtres ouvertes : Là, au moins, ça fait du vent !
Avec un filet d’air frais dans les naseaux qui adoucit le plaisir de vivre.
Et dire que si l’atmosphère se réchauffe, la stratosphère se refroidit, faute de brassage : Vraiment un dérèglement climatique ? Alors que c’est probablement un phénomène naturel, exceptionnel mais naturel.
Ces poches d’air chaud qui se forment et ne veulent pas grimper au-dessus d’air plus froid, on l’a vu en Californie, en Turquie, en Grèce et maintenant en « Ritalie », voire en Kabylie que ça déclenche des incendies gigantesques réchauffant encore plus ce qui vit au ras du sol !
Qu’il faille même envoyer nos Canadairs à la rescousse : Ça tombe bien, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », ils ne servent à rien qu’à faire des ronds dans les airs !
En prévention tiens donc.
Du coup, les pyromanes sont restés couchés…
 
Ceci dit, l’autre solution est d’aller s’immerger dans de l’eau salée à 26° !
D’autant que les méduses ont décampé. Je me suis fait une bouée des trois cents mètres en pataugeant tranquillement : Rafraîchissant à souhait !
Sauf qu’il ne faut pas trainer à s’essuyer rapidement une fois sorti, parce qu’il faut bien sortir à un moment ou à un autre.
Sans ça tu sèches tout seul en quelques minutes et te voilà encrouté de sel.
Je fais la konnerie d’oublier de me passer la serviette sur le crâne. Bé résultat, j’ai le cheveu et la moustache qui blanchissent !
Bon pour une douche vespérale, chaude ou fraîche, afin de retrouver ma « couleur naturelle » de poils.
J’ai dû la prendre fraîche : Résultat j’ai mal dormi. Il faisait trop chaud et j’ai transpiré comme un bœuf, ce qui me rend de mauvaise humeur. Parce qu’en plus, pour ne réveiller personne je ne me redouche à mâtine qu’en fin de matinée…
Tu parles de vacances !
 
La « sinistre du travail » était bien à Calvi l’autre soir : Elle a donné une longue interview à un journaliste local.
« Sinistre du travail » qui vient en vacances dans la patrie des « laborieux », il faut s’en occuper !
Et comme elle n’est plus à un paradoxe près, c’est pour y passer quelques jours de vacances entre deux conseils « virtuels » des « sinistres » !
Je l’ai recroisée sur une de mes plages habituelles : C’est vrai qu’elle a une mine de « papier-mâché ».
Globalement, elle se fond très bien dans la dernière fournée des aoûtiens : Ils font tous « maladifs », les pôvres.
Malgré le cluster de Balagne, ils viennent de partout en Europe se faire contaminer.
Quand on voit les plaques des voitures, il y a du Belge, du « Batave », du « Teuton », de « l’Ostrogoth », du « Rital », quelques « Britishs », mais plus extraordinaire parce qu’inhabituel, du « portos », de « l’hispanique » et même du « Luxe-en-bourgeois » !
Et le supermarché du coin aura mis en tête de gondole des packs de bière « Corona »…
J’adore le clin d’œil !
 
En bref, il y a du monde et ce sera le cas jusqu’au 15 août, date du début de la fin de la saison. Les autochtones bossent ferme, et on les sent irascibles, fatigués.
Mais pas malheureux de voire le tiroir-caisse regorger d’abondantes devises… en euro.
Une saison bien meilleure que l’année dernière me fait-on savoir et probablement la meilleure depuis au moins une décennie.
Confirmation donc : C’est tant mieux !
 
Pour ma part, je constate que je ne vais jamais autant payer d’impôt que cette année, car « le Service » ne chôme pas : Je viens de recevoir mes avis d’impôt.
C’est quand même fabuleux après des années et des années de labeur à avoir bouffé de la vache enragée, puis mes « meilleures années », c’est au moment où je deviens « inactif » que je paye le plus : Je sens que le banquier va encore m’enquiquiner en fin d’année.
Les ennuis ne font que re-commencer.
Ce qui me fait un peu tourner la tête : On a beau savoir comment on va être croquer et s’y préparer, ça gâche les estives !
 
La bulle « Lucifer » s’approche dangereusement des côtes de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ». C’est simple, le linge sèche en une demie-matinée !
36° sur la sonde du « tas-de-boue-à-roulettes », 26° dans l’eau de mer… bien fraîche.
Miracle de la vaccination : Je ne l’ai pas vue alors que l’eau était vraiment très claire et limpide, mais je rentre avec une belle « morsure » de méduse sur l’avant-bras (gôche comme il se doit, ce côté maudit de la droâture d’âme…). Un beau « S » majuscule bien saignant que, grâce au pass-sanitaire, je ne l’ai même pas sentie me piquer !
On n’arrête décidément pas le progrès…
 
Croisé mon notaire sur place qui n’a pas son pass, vaccination contre-indiquée avec tous ses problèmes cardiaques : Il est coincé dans ses locaux climatisés.
Pas vu une seule étoile-filante dans la nuit pour cause de brume nocturne. On voit seulement que Jupiter se faire distancer par Saturne dans le ciel du Sud-Est.
Et on dort mal.
Hier soir, j’ai eu de la peine pour un cricri nocturne : il était tout seul à se faire entendre à draguer la minette et ça faisait des petits « clic-clics » presque anodins.
Il va falloir qu’il change de quartier s’il veut se reproduire : Elles ne sont pas là, les filles.
Ma nichée exilée pour cause de décès de « Beau-papa » est de retour : Finies mes vacances.
L’autre « portée » se tâte à louer une bagnole, parce qu’on ne tient pas tous dans la même : J’en rigole !
Pensez louer un « morceau de fer à user » en plein 15 août, sans même prévenir à l’avance, franchement… comme si les loueurs n’attendaient que ça depuis le début de l’année !
Des coups à finir piéton…
Bref, la vie passe et je vieillis.
 
Le lendemain, il fait vraiment chaud. Pas tant les 35°, mais l’absence de vent.
Nous déjeunons sur la plage. Le mek te demande ton pass-sanitaire : Il ne veut pas d’ennui. Ce n’est pas un saisonnier mais un caboulot planté en bordure de plage qui ouvre « à l’année » : Pas question pour lui de se prendre une fermeture administrative dans les dents.
Il faut dire que sa cuisine est excellente, raffinée, gouteuse et originale.
Il a un cocktail maison qu’il a repris d’une recette d’infirmières venues un soir pour faire la fiesta entre copines. Et c’est franchement rafraîchissant : Ananas, coco, une bonne rasade de rhum et une montagne de glaçons.
Et sitôt le repas terminé, la grande-bleue rafraîchissante à quelques pas de distance, même pas une vaguelette.
J’y reste plus d’une heure avant d’aller sécher sous un parasol.
Il y a des méduses, mais je ne les croise pas. En revanche je suis assailli par des poissons gris qui viennent me manger les peaux mortes sous les pieds !
Désagréable.
L’autre fois, c’était ce beau poisson bleu que je ne revois pas.
Et puis, si on est attentif, on peut voir des mini-poissons sauter hors de l’eau en bandes organisés.
Mais ce n’est pas souvent : Eux aussi se baignent par beau temps, mais dans l’air !
 
Et au retour, on passe devant la pharmacie : Ils sont de nouveau de plus en plus nombreux à se faire tester.
Passer la journée sous le cagnard pour s’envoyer un goupillon dans le naseau, il y en a qui adorent perdre leur temps !
D’autant que le plus drôle, c’est qu’on signale un bug autour des délivrances de certificat QR.
Enfin, peu importe : On est toujours sous alerte aux particules fines du désert saharien, le ciel est laiteux et il n’y a pas un pet de vent.
Ce jour-là, l’océan a un peu fraichi et c’est très bien.
Je nage vers la bouée des 300 mètres à l’allure pépère d’un retraité quand je touche une chose molle du bout du doigt : Diantre, une méduse que je n’avais pas vue entre deux eaux !
Eh bien vous ne croirez pas, mais aucune douleur, juste une frayeur qui me fait rebrousser chemin rapidement : S’il y en a une, c’est qu’il y en a d’autres dans les parages !
Je confirme donc que le vaccin anti-conard-virus est une vraie merveille contre les crochets urticants de ces bestioles-là !
Il faudrait en faire une communication scientifique.
J’insiste en repensant à mon « S » sur l’avant-bras, quasi sanguinolant des jours précédents qui ne m’avait même pas démangé !
Fabuleuse invention, les vaccins antiviraux…
Si au moins ils avaient pu en faire autant avec toutes les maladies connues depuis belle lurette, franchement, l’humanité vivrait plus sereine.
 
Question sérénité, pas de feu d’artifice du 15 août. C’est la seconde fois de ma vie qu’ils me font le coup.
La première fois, c’était l’année de l’attentat de Nice : « Ils » savaient qu’il se préparait quelque chose dans le Sud-Est du pays, je ne vois pas d’autre explication, puisque quand le spectacle pyrotechnique est ajourné, c’est pour cause du vent et qu’il est reporté au lendemain.
 
Et « ma Nichée » est désormais au complet : Les « Ritaliens » débarquent à Bastia depuis Livourne.
Lever 5 heures du matin après avoir fait un tour de reconnaissance la veille.
À poste à 6 heures, en piéton.
À 6 heures trente, elle déménage vers un autre embarcadère : Ce n’était pas la bonne compagnie maritime.
À mi-chemin, on leur indique encore un autre quai de départ.
Finalement, on lui fait rebrousser chemin et elle embarque à 6 h 55.
Aucun contrôle.
Ni sanitaire ni d’identité ni même du billet…
6 h 58, les amarres sont larguées !
Puis c’est la bagarre sur les ponts supérieurs pour s’arroger l’usage personnel d’un transat… en nombre limité.
Arrivée à midi.
 
Pendant ce temps-là, l’autre partie de « ma Nichée » part en jet-ski vers Girolata.
Un sport de riches : 300 boules les deux heures, mais surtout une caution de 4.000 euros à laisser par carte bleue. Il faut vraiment avoir les moyens et les autorisations déplafonnées qui vont avec !
Donc prévoir son coup et rendre complice de l’arnaque son propre banquier.
Et moi je descends au supermarché faire le plein du frigo.
J’ai jusqu’à huit bouteilles laissées au frais, plus quatre autres au congélateur…
Parce que quand on a chaud, on boit frais.
Probablement plus de deux litres par jour et par personne.
Mais mes « Ritaliens » me font le coup de débarquer du train, sac-à-dos dorsal et ventral, tout dégueulasse de transpiration que j’indique directement la direction de la douche et qui a le culot de me raconter « qu’il fait bon », presque frais.
À Livourne, Sienne ou Florence, ils affrontaient un 40° aux heures les plus fraîches de la journée…
Et je me plains ?
Indécent.
 
Pendant ce temps-là, Kaboul est tombée.
20 ans de guerre et de destructions pour rien : Brejnev ou un de ses successeurs les avait prévenus. L’Afghanistan, c’est impossible : Même l’Armée Rouge s’y était cassée les dents !
Pas mieux pour les « occidentaux »…
Si au moins les uns et les autres y avaient appris l’humilité, mais même pas !
Voilà qui va avoir de nombreuses répercussions sur bien des plans et pendant des années et des années !
 
Le changement climatique, c’est une réalité.
Normalement, à la Saint-Roch, il pleut à 14 heures au village. Tous les ans.
Eh bien pas cette année !
Je peux en témoigner.
D’autant que le lendemain, le ciel est rouge-sang, le soleil voilé d’un manteau rose.
Et c’est en altitude, parce que dans la plus proche vallée, avant le lever du soleil, la montagne aura été recouverte d’un voile de mariée tout blanc où, derrière, on aperçoit tout de même les reliefs…
À part ça, le portail électrique est tombé en panne et ma « Nichée » aura récupéré sa voiture à l’aéroport. Elle est toute rayée sur toute sa longueur : Les rouleaux de la lessiveuse à bagnole auront arraché une antenne du toit d’un véhicule qui sera resté dans lesdits rouleaux le temps que tout le parc se fasse lessiver !
Ils sont rigolos comme tout…
 
La mer était agitée, mais c’est le vent qui nous aura fait fuir : Quand il soulève du sable, ça cingle tout ce qui est au ras du sol.
Une horreur et même pas moyen de se protéger avec la toile d’un parasol : Ils prennent la poudre d’escampette à la première rafale de travers.
Bref, il faut aller prendre une glace sur le port pour réconcilier tout le monde avec la vie. D’autant que ma « Nichée » scrute le service et particulièrement un serveur déjà signalé sur les réseaux sociaux comme d’une erreur de casting : Il tourne, il glande, il ne fait rien et se fait houspiller par les clients et ses collègues, mais pas par le gérant : Un vrai poème !
Pendant que moâ, je mire les voiliers sur les quais du port de pêche qui font claquer leurs drisses sur les mâts…
Et si je repartais naviguer ?

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