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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 15 décembre 2021

« Jupiter » à Budapest !

Ils font quoi, à tous y aller ?…
 
Qu’est-ce qu’ils ont tous à visiter « Vick-Thor-Or-Ban » ?
La petite « Marie-Ion-Marée-Châle » en septembre avec son nouveau pote « Zézé-Amour ». « Marinella-tchi-tchi » en octobre. Et maintenant « Jupiter » en décembre !
Est-ce le Goulash local, le Lángos, le paprikache, la Hortobágyi palacsinta, le Pörköl ou l’une des nombreuses pâtisseries proposées par l’art culinaire hongrois qui les attirent toutes et tous ?
Personnellement, j’avais « craqué » pour le kürtőskalács quand j’y suis passé préparer « Ultime récit-suite ».
(cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2018/09/ultime-recit-suite-chapitre-zero.html) : Je ne cherchais rien d’autre, alors que là, puisqu’ils n’ont pas goûté aux charmes des « bains-turcs » locaux ni à ceux de la plus grande patinoire en milieu urbain et à ciel ouvert d’Europe, c’est qu’ils sont venus chercher un soutien, pas possible autrement !
Tu penses, fréquenter un « populiste » européen, ce n’est pas donné à tout le monde et ça vaut bien « un ticket » pour la présidentielle, en pensent-ils peut-être.
 
Que « Jupiter » prépare son semestre de Président de l’Europe, je veux bien l’admettre. Ça fait « démocratique » que deux chefs de file de camps opposés dans l’UE aillent se démocratiquement saluer, c’est bien.
Et qu’ils en ressortent contents d’eux-mêmes, c’est magnifique. Tous les deux, et dans des termes identiques, se reconnaissent comme « adversaires politiques mais partenaires européens ».
De quoi en rire !
Non, « Jupiter » est allé chercher sa consécration comme futur Président, j’en suis certain, auprès d’un « faiseur de roi » sur les bords du Danube, comme les trois zigotos avant lui en quête de légitimité…
Pas de doute.
Et réciproquement tiens donc !
 
Rappelons que les deux hommes, qui s’étaient rencontrés à Paris en 2019, et ont l’autre jour préféré mettre en avant leur alliance sur des sujets comme le nucléaire ou la défense européenne, au programme de la prochaine présidence de l’UE, c’est un bon points : « Nous avons des désaccords politiques qui sont connus, mais nous avons la volonté de travailler ensemble pour l’Europe et d’être des partenaires loyaux », a déclaré l’un après avoir échangé une poignée de main chaleureuse avec l’autre et sans s’appesantir sur les sujets qui fâchent.
« Adversaires politiques et partenaires européens en même temps : nous acceptons la définition de la France, patrie des encyclopédistes », a abondé « Or-Ban » dans le même élan en évoquant « une relation empreinte de respect ».
D’ailleurs, « Jupiter » aura aussi remercié la Hongrie pour sa participation au groupement européen de forces spéciales Takuba au Sahel, initié par « Paris-sur-la-plage », afin de « lutter contre le terrorisme ».
Tu parles : Faire la guerre à la guerre, plutôt…
Enfin… passons.
Cette visite est en fait la première d’un chef d’État-Gauloisien depuis 2007, et s’inscrit dans le cadre d’un sommet des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie) qui permet à « Jupiter » de boucler sa tournée des 26 autres capitales de l’Union européenne d’un seul coup.
 
Sur la question de l’État de droit, qui fait régulièrement l’objet de bras de fer entre le Hongrois et l’UE, « Jupiter » s’est contenté d’effleurer le sujet en promettant « des débats intéressants », tout en invoquant « la nécessité de respecter chacun des États membres ».
Lors de sa déclaration, il n’a ainsi pas cité la question des droits de la communauté LGBT+++, l’un des sujets sur lesquels Bruxelles critique Budapest.
En revanche, « Jupiter » a tenu à commencer sa visite par un hommage à une opposante notoire à « Vick-Thor », Miss Agnès Heller : Arrivé à Budapest à la mi-journée, il s’est aussitôt recueilli sur la tombe de la philosophe décédée en 2019 et qu’il avait reçue à « Paris-sur-Seine » quand elle vivait encore.
Petit-clin d’œil pas forcément inutile en termes de « politique-politicienne ».
 
Le dirigeant Hongrois est pourtant régulièrement cité par « Jupiter » comme le chef de file du camp souverainiste dans l’UE, auquel il oppose celui des europhiles « progressistes ».
Avec la Pologne, la Hongrie a adopté plusieurs lois contestées à Bruxelles, notamment un texte interdisant la représentation de l’homosexualité auprès des moins de 18 ans.
Notez que « d’interdire », c’est le meilleur moyen d’en faire la promotion…
Et comme Varsovie, la Hongrie conteste la primauté du droit européen sur le droit national : Une ânerie, puisqu’ils ont signés les mêmes traités que tous les autres !
En riposte, la Commission a lancé plusieurs procédures à leur encontre pour atteinte aux « valeurs de l’UE », en particulier un mécanisme de « conditionnalité » des aides européennes, qui bloque le versement de subventions à la relance.
Une autre ânerie, mais ça a le mérite de ne pas cracher dans « la main qui donne ».
 
À la veille de la visite du chef d’État Gauloisien, Reporters sans frontières (RSF) lui a aussi demandé de « faire toute la lumière » sur l’utilisation du logiciel d’espionnage Pegasus « contre les journalistes », la Hongrie étant le seul pays de l’UE figurant sur la liste publiée en juillet par un consortium de journalistes d’investigation. Mais là, on n’a pas de nouvelle sur le sujet.
Et puis « Jupiter » aura rencontré le maire libéral de Budapest et unique candidat de leur opposition qui espère, aux législatives d’avril 2022 (concordance des calendriers) renverser le pouvoir en place depuis 2010, de fait le plus ancien dirigeant de l’UE en exercice depuis le départ de la « Teutonne ».
 
Rappelons également que durant la course aux élections continentales de mai 2019, les deux se canardaient façon western. Début juillet 2018, « Jupiter » estimait que « la véritable frontière de l’Europe » était celle séparant les « progressistes » des « nationalistes » du calibre du Hongrois.
Trois semaines plus tard, le Hongrois déclarait au quotidien « teuton » Bild ne pas vouloir d’une Europe « sous leadership français ».
Ambiance.
Le 28 août 2018, le populiste « ritalien » Matteo Salvini et son camarade magyar qualifiaient alors « Jupiter » de « leader du camp favorable à l’immigration ».
Ils avaient oublié le geste pourtant mémorable de « Mère-Quelle » d’accueillir un demi-million de réfugiés en « Teutonnie »…
La veille, « Jupiter » taclait le « nationalisme revendiqué » de la Hongrie lors de la conférence des ambassadeurs et ambassadrices à Paris.
Le 26 octobre lors d’une consultation citoyenne à Bratislava, la capitale slovaque, « Jupiter » éreintait les « esprits fous » des dirigeants hongrois et polonais, qui « mentent à leur peuple ».
Par conséquent, ils ont continué d’instrumentaliser leurs différences afin de favoriser leur réélection réciproque au printemps prochain.
Voilà probablement le fond de l’affaire de cette visite impromptue sur les bords du Danube…
 
« Les débats sont réels, mais Macron et Orbán s’utilisent pour des raisons domestiques. Comme ils sont en pleine campagne, le discours “meilleurs ennemis” leur sert d’autant plus. En accueillant Macron, Orbán montre son importance européenne et prouve qu’il n’est pas isolé », analyse une politologue locale, spécialiste des affaires hexagonales.
« Et puis, Emmanuel Macron ne vient pas seulement pour Orbán. Il peut donc vendre plus facilement ce voyage à son électorat libéral, tout en envoyant un message aux souverainistes après les venues de Zemmour et de Le Pen. »
 
C’est que début 2019, les invectives de jadis cédèrent le pas aux « gestes diplomatiques », signe du rapprochement entre les deux pays.
Le 28 janvier, lors d’une réception à la résidence budapestoise de l’ambassade de Gauloisie, la secrétaire d’État à la famille et à la jeunesse du gouvernement « Or-Ban » recevait la Légion d’honneur des mains du général Benoît « Pu-gars », dépêché de « Paris-sur-Seine » spécialement pour l’occasion.
Figure du conservatisme en Hongrie, la quadragénaire, maîtrisant la langue de Molière, obtenait la prestigieuse décoration pour son travail en faveur de la « promotion des relations franco-hongroises ». Le panard que voilà !
Et on ne rigole pas, s’il vous plait.
Fin mars, notre ambassadrice sur place fréquentait un colloque budapestois sur l’immigration réunissant des pontes de l’internationale néo-conservatrice. Parmi les intervenants des ministres du gouvernement « Or-Ban », une historienne hongroise nostalgique de l’entre-deux guerres, des mandataires de « think-tanks » « Ricains » très à droâte, une « plume islamophobe » et néanmoins conseiller du président brésilien, notre « Bling-bling » national à nous et, déjà, « Zézé-Amour » en sa qualité d’éditorialiste.
La présence de la diplomate donna ainsi du crédit au « combat culturel » réactionnaire conduit en Hongrie.
 
Mi-juillet 2019, « Ursule-Là-Des-Lyres » prenait les commandes de la Commission européenne grâce à un pacte ad hoc « Jupiter/Or-Ban ».
Le 11 octobre, « Jupiter » accueillait son « cher Vick-Thor » sur le parvis de l’Élysée, deux jours avant les municipales hongroises.
En prélude d’un déjeuner qui s’éternisa, le chef de l’État prôna alors l’unité européenne et salua l’importance du groupe de Visegrád.
Souriant, le Hongrois mentionna le célèbre poème « L’automne est passé par Paris » d’Endre Ady appris par tous les écoliers magyars, puis insista sur les positions communes autour de la sécurité et de la protection des frontières.
Autrement dit, « Orbán et Macron dirigent sur la base d’une orthodoxie simple à laquelle tout le monde doit se plier. Ils aiment se comporter comme des monarques, traitant les électeurs tels des sujets et acceptant peu de restrictions sur leurs projets personnels », constate un économiste suédois.
« À l’image du Fidesz et d’Orbán ayant tourné leur dos à leur libéralisme de jeunesse, il ne reste plus beaucoup de libéralisme chez Macron. Orbán et Macron aiment apparaître comme des adversaires, mais terminent souvent du même côté à Bruxelles » commente-t-il.
 
Néanmoins, une ligne de fracture persiste sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, la taxation à 15 % des bénéfices des multinationales, ratifiée du bout des lèvres par la Hongrie fin octobre dernier, ainsi que la question de l’état de droit, sempiternelle pomme de discorde « magyaro-gauloisienne ».
Les tensions ont ressurgi le 24 juin dernier en marge d’un sommet européen électrique à Bruxelles : Dix-sept États-membres de l’UE sur vingt-sept, dont la « Gauloisie-éternelle », vilipendèrent la récente législation hongroise punissant la « promotion » et la « représentation » de l’homosexualité et de la transidentité.
Reste que la « Gauloisie-sempiternelle », quatrième investisseur en Hongrie, dispose d’un vaste tissu d’entreprises sur place comme EDF, Veolia, Auchan, Decathlon, Michelin, Bonduelle, Danone, Groupama, AXA, Lafarge, Sanofi et Servier.
En mai 2017, Areva remportait un contrat de modernisation des systèmes de protection des réacteurs de la centrale nucléaire de Paks, seul site atomique hongrois.
En 2017 et 2018, JCDecaux affichait déjà et sans état d’âme les campagnes anti-Soros et anti-migrants de l’exécutif.
La flotte de l’armée de l’air magyare inclut des avions et hélicoptères de transport Airbus, des avions de transport Falcon, des hélicos de formation Eurocopter et des missiles antiaériens Mistral.
Et au premier trimestre 2022, des militaires hongrois rejoindront la force armée européenne au Sahel, dotée d’un important contingent hexagonal.
 
Pour une autre journaliste note pour sa part que « la France et la Hongrie ont lutté contre l’amputation de l’enveloppe de la politique agricole commune et pour le renforcement de celle de la Défense lors des négociations budgétaires concernant le cycle 2021-2027. Selon Macron, l’accroissement du budget de la Défense incarne la condition préalable de la souveraineté stratégique européenne qu’il évoque sans cesse. Sur ce terrain, Orbán se révèle un allié inattendu, qui, en tant que souverainiste, soutient le plus vieux rêve des fédéralistes souhaitant dépasser les États-nations : l’armée européenne. »
C’est dire si l’un soutient bien l’autre et réciproquement.
En avril prochain, « Jupiter » et « Or-Ban » affronteront les urnes au même moment.
L’un veut rempiler pour tourner la page des « Gilets jaunes » et du « Conard-virus », l’autre brigue un quatrième mandat consécutif contre une opposition rassemblée autour du chrétien-technocrate Péter Márki-Zay.
Ainsi, le Gauloisien entend dominer l’Europe post-Brexit et « post-Mère-Quelle ». Le Hongrois rêve lui d’une large coalition eurosceptique à Bruxelles dont les piliers seraient son parti, le PiS polonais, la Lega italienne, le « Air-Haine » et l'écurie espagnole Vox.
On verra bien…
À en conclure que s’il existe bien une caractéristique identique chez les deux hommes, c’est assurément le désir de gloire.
Alors main dans la main ?
En attendant, ils se font la courte échelle : C’était probablement le « côté obscure » de ce voyage étonnant par ses discours jusqu’en Hongrie de « Jupiter » et de quelques autres.
Voilà sans doute pourquoi ils y vont tous : Ils seront toujours bien accueillis, quels qu’ils soient !
Ce qui n’est pas le cas partout ailleurs et jusqu’en Arménie pour « Zézé-Amour ». Mais c’est une autre histoire…

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