Départ de toute « ma
Nichée »…
Ceci dit, le début de la fin de saison
est vraiment très beau : Il fait chaud, mais pas trop, les touristes
laissent la place à ceux qui restent et surtout, l’eau de mer est nettement
plus chaude qu’en début de saison.
L’année prochaine, si je suis encore de ce monde, ce serait bien de terminer mes estives à mi-septembre, avant que l’automne ne dégrade le climat.
Oui, parce que plus tard, c’est le mois du vent : Il y avait même un festival du vent organisé à Calvi, il y a quelques années, avant que ça ne dégénère en « rave-party » non-stop avec ses dérives telles qu’il a fallu y mettre, provisoirement, un terme définitif.
Par ailleurs, la Lune régresse :
La veille elle se situait entre Jupiter et Saturne, qui se coursent toujours
dans le ciel. Désormais, elle est loin derrière mais elle est encore plein côté
Ouest quand le soleil se lève.
Et lui se lève avec une réelle brume de chaleur qui fait des couleurs jaune-orangées magnifique à la macula.
Les photos, ça ne donne rien.
Il va faire beau et malgré tout, les nuits restent fraîches, pas comme l’année de la canicule qui avait tué quantité de vieux où il était impossible de dormir la nuit.
Si j’avais des sous, j’investirais dans l’industrie de la climatisation et les pompes à chaleur réversibles : Plus ça va aller et plus le climat ira en se détraquant, paraît-il.
Je n’en suis pas certain : Il aura fallu attendre début septembre pour voir disparaître le dernier névé sur le Monte Cinto, ce qui est tard.
La dernière partie de ma
« Nichée » en profite pour descendre à Calvi dans une eau limpide
pour faire le « spot » du B17 échoué à quelques dizaines de mètres de
fond au pied de la Citadelle « Semper fidelis »… à
Gênes !
Un incontournable de la région qui attire quantité de cinglés qui se payent des paliers de décompression durant des plombes et t’interdisent de prendre l’avion durant les 24 heures qui suivent…
Normalement, on se retrouve au café face au soleil : Une joie simple et qui fait du bien au moral.
J’adore.
Le B17 « ricain » venu « libérer » l’Europe depuis les profondeurs des states… Rebaptisé « la forteresse volante » : Il y avait des mitrailleurs partout, devant derrière, dessus, dessous et sur les côtés. En plus le quadrimoteur emportait un gros chargement de bombes.
Le pilote, à bord de son engin bien amoché par la DCA et la chasse nazi au-dessus de la « Ritalie », avait réussi à rejoindre la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » avec l’idée d’atterrir en urgence à Santa Catalina. Il aura été obligé de faire un amerrissage avant d’y parvenir et aura ainsi sauvé son équipage encore valide.
La folie humaine n’aura décidément pas de limite.
Hier, grand-vent qui s’est levé pour chasser les nuages matinaux. Une
lumière sublime, mais du coup un séjour sur plage limité.
Certes, sur la plage fréquentée, à la grande joie de ma « Nichée », les déferlantes se succèdent les unes derrière les autres. De plus, la mer reste chaude, mais la température de l’air fléchit.
Curieux phénomène : En début de saison, les jours sont longs, le soleil se lève tôt et se couche tard, à l’inverse de la fin de saison.
Il fait vite très chaud en début de saison alors que sur la fin, c’est nettement plus modéré.
Mais la mer est fraîche en début de saison et plus chaude en fin de mois d’août…
Bref, ce jour-là, après la plongée de ma « Nichée » sur le spot du B17 situé au pied de la citadelle calvaise, on décampe un peu plus tôt et on en profite pour faire un grand tour des points de vue remarquables.
Je suis au volant, ma petite-sœur
téléphone depuis la Grèce. Je décroche.
Envolée de reproches colériques effarouchés et paniqués de ma « Nichée » : « Papa on ne tient pas son volant quand on conduit ! »
J’éclate de rire…
Les raccourcis de la pensée qui font confondre divers objets dans la précipitation.
Elle aurait dû dire « on ne téléphone pas quand on est au volant ! »
Bref, je suis obligé de m’arrêter pour répondre à ma « petite-sœur » : on est sur le parking du Mata-Hari face à la citadelle de Calvi, le caboulot censé avoir appartenu à Muriel Robin (croisée par ailleurs).
En Grèce, le temps se dégrade également. Sa « nichée » va bien. Une partie est encore à Rhodes, l’autre redoute le lundi à venir de la rentrée et somatise : Elle aura à tenir la boutique de ses patrons en solitaire durant huit jours et se demande quelles konneries on va pouvoir lui reprocher.
Et puis la cheffe prolonge ses vacances pour cause de « Conard-virus » dont elle est atteinte et la prochaine réunion en province devra être exécutée également en solo…
Que ça l’angoisse.
Il faut bien que jeunesse apprenne, n’est-ce pas ?
En Grèce, ils sont tout content d’avoir
touché les Rafales de l’armée de l’air : Ils passent leur temps à survoler
son île en formation serrée, se préparant encore et toujours à la guerre contre
les voisins turcs.
Qu’elle me dit qu’on ne les entend pas arriver au ras-de-l’eau, mais quand ils passent et dépassent, c’est un boucan infernal de réacteurs en surchauffe !
Je veux bien la croire, puisque c’est le principe de la frappe surprise.
Qui ne surprend plus personne depuis l’avènement du radar de veille aérien…
Mais comme la Terre est ronde, il peut rester des zones inaccessibles, sauf quand le radar est volant à plusieurs kilomètres au-dessus du sol.
Bref, tout va bien, sauf qu’elle aussi a du vent fort venant du Nord : Sa plage est pourtant déserte, mais elle n’y va plus à cause du sable qui vole en tous sens avec violence.
Mon problème de la journée, justement : On en conclut que le dérèglement climatique est bien une réalité, car nous avons eu l’un l’autre notre Refrescada di la Santa Maria avec 8 jours de retard !
Un scandale bien loin des préoccupations gouvernementales du moment.
C’est que les élections de 2022 se
jouent dans les prochaines semaines : Je vais suivre ça avec intérêt
puisque dans le roman « La croisière d’Alexis® », je fais
commencer « la campagne » bien en amont avec la préparation des
manœuvres souterraines, de celles dont « vous ne devez rien en savoir ».
Après le « qui vous savez » et son corollaire, le « qui vous devez ignorer », il y a toujours le « quoi » que vous ne devez pas savoir !
Et on est décidément en plein dedans, vous maquillant cette réalité avec les habituelles gesticulations « politiques » et notamment la crise afghane.
Pour faire bon poids, je suppose, et vous laisser croire que les « priorités » ne sont pas celles que vous croyez, alors que tous ne pensent qu’aux scrutins à venir en première intention… et dès avant le café matinal.
Que ça dégouline jusque dans le quotidien local : Il y est dit que « Jupiter » reviendra en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », mais en laissant la question ouverte quant à savoir s’il viendra en qualité de candidat ou de Président…
En attendant, les « autorités » passent la brosse à reluire sur les élus locaux - des autonomistes - à qui elles trouvent désormais toutes les qualités du monde !
Ils sont vraiment très drôles.
Ça y est : Ma « Nichée »
est partie.
Dernier jour : Plage d’Aregno, une mer d’huile. Un peu fraîche.
Déjeuner au Maruso. Impeccable.
Je recommande toujours le cocktail-maison : La fameuse recette des infirmières en congrès…
Plage l’après-midi : Le vent et les vagues se sont mis au Nord. Plage déserte.
Et puis, « ils » viennent tous s’installer autour de nous alors que la langue de sable fait des kilomètres de long sur au moins une centaine de mètres de large.
Le pouvoir « attractif » de mon charme « méditerranéo-slave », je présume.
Que je ne peux même pas faire la sieste !
Un scandale récurrent.
D’où un départ un peu précipité pour une douche et enfin boucler les bagages : Deux sacs à dos, je ramène le reste.
Au contrôle, le flic de la PAF remarque l’absence de trousse de toilette… Même pas une brosse à dent ! Oubliées !
Et je rentre avec la promesse d’agiter un drap pour saluer au passage de l’avion.
C’est le dernier vol du soir, obligeant la navette de Marseille à faire le tour et atterrir par la piste 36, parce qu’elle arrive juste après le décollage de l’avion de Roissy.
Résultat des courses, même bien placée, ma « Nichée » n’aura rien vu de mon drap agité sur la terrasse !
Tant pis…
Je vais pouvoir désormais m’occuper un
peu de mes cousins.
Il y a un orage dans la nuit au-dessus du Cap Corse et Jupiter me semble perdre du terrain sur Saturne. Le ciel est magnifique alors qu’il aura été bouché sur les montagnes toute la journée : On a même entendu le roulement du tonnerre, participant ainsi à ma sieste loupée.
Mais pas une goutte d’eau sur la Balagne, comme souvent.
Le lendemain matin, le ciel est de nouveau éclatant. Le lever du soleil est tardif.
En revanche, le frigidaire dégivre tout seul : Ma bouteille de Cointreau en est presque tiède.
Grosse frayeur : Et s’il tombait en panne ?
Bref, je mange ce qui est en train de décongeler : Gros score de glycémie le lendemain matin mais petite tension. Car le chaton n’aura pas arrêté de dégueuler toute la nuit : Il n’est pas vraiment fait pour la vie si le moindre orage le stresse à ce point-là !
Le jour suivant, de nouveaux des orages
menaçants, mais seulement dans « les montagnes » derrière nous.
Sur la côte, les nuées ont tendance à déborder jusqu’à rafraîchir air et eau. J’en profite pour refaire la balade de la pointe di Spanu et sa tour génoise bien entretenue celle-là, alors que l’autre, celle qui est carrée, tombe en ruine.
La vue est sublime : On voit jusqu’au bout du Cap Corse, un peu sous les nuages toutefois.
Je reste étonné par plusieurs choses : D’abord les plantes grasses qui jonchent le sol sont rouge vermillon. C’est sublime.
Ensuite, le chemin par lequel on accède en passant par San-Ambrogio est défoncé sur plusieurs kilomètres. Un vrai martyr pour les pneus et amortisseurs.
Enfin, un monde fou dans les criques qui se cachent entre les rochers chaotiques sculptés par les intempéries : C’était donc là qu’ils se planquaient !
C’est superbe, c’est vrai, mais quel intérêt d’aller se planter là, à touche-touche avec la populace qui s’agglutine bêtement alors qu’il y a tant de plages splendides, juste pour patauger dans de l’eau salée ?
Ceci dit, le chat aura encore dégueulé le
jour suivant, sans orage, et je me vautre à terre en pleine nuit sur quelque
chose d’humide quand je me décide à aller pisser…
Et au matin, mon téléphone ne veut plus charger…
C’est agaçant ces bidules qui se sont rendus indispensables sans même savoir faire la vaisselle qui, soit pètent leur écran, soit refuse de faire le plein de la batterie pour cause de poussière incongrue dans le kul qu’ils ont si petit qu’on ne voit rien pour dépanner…
Le sable, ça n’aime vraiment pas et justement, le sable ça s’infiltre partout. Pas très doué, les ingénieurs télécom.
Bref, tournée chez le vétérinaire du bled qui garde la bestiole vomissante en pension quelques jours pour la retaper, parce que son taux de créatinine atteint des sommets himalayens et que me voilà à envisager une petite séance de plage avec bain de mer sous le soleil.
Le soleil, il y a. Du vent aussi.
Et c’est alors que je lâche une caisse-fleurie qui me coince le sphincter : Si je bouge, je fais dans mon froc !
Les effets d’un empoisonnement alimentaire, probablement le veau aux olives de la veille - qui était pourtant délicieux - où quelqu’un aura voulu hériter plus vite que prévu jusque-là…
Mon plan, c’est de parvenir à faire les
cinquante mètres jusqu’aux vagues, d’y plonger rapidement, et de lâcher le
bouillon de culture le plus loin possible vers la bouée des 300 mètres. Parce
que si je retourne à la baraque chercher du PQ, sûr qu’il faudra refaire la
sellerie du « tas de boue à roulettes ».
Je te vous jure, quelle situation embarrassante !
Escagassante, peut-on rajouter.
Je peux faire un pas, mais c’est limite. Je me fige pour faire baisser la pression intérieure. Et je fais un second pas…
Changement de plan : Je ne vais jamais arriver jusqu’à la bouée des 300 mètres, je décide donc de m’orienter vers la voie ferrée et ses bosquets.
Déjà copieusement maculés des mêmes traces d’étron posées par d’autres victimes du même phénomène.
Tu penses, à peine le temps de montrer mes fesses au soleil et au vent, je me vide en plusieurs saccades sauvages et incontrôlables.
Si la Micheline passe à ce moment-là, ils vont en avoir pour leur argent !
Naturellement, mon froc est maculé, mon
maillot de bain également, je me torche à la va-vite avec des feuilles séchées
ramassées autour de ma diarrhée qui me piquent et griffent le fion et les
fesses. Et je redémarre en direction de la plage, soulagé.
Au passage, c’est tellement dégueulasse que j’abandonne mon short dans la malle de la chignole après en avoir vidé les poches et je file avec un paréo vers la flotte pour lessiver à l’eau de mer mon maillot de bain.
Heureusement, la plage est déserte, parce que de la merde, j’en ai partout, même sur les jambes.
L’eau avait encore fraîchi, mais jamais je ne suis rentré aussi vite malgré les déferlantes qui vous giflent à l’improviste.
Dans la précipitation, j’ai oublié mon bouquin, et une fois « à peu près » nettoyé, je rentre sur la plage pour me sécher au vent et au soleil, sans m’essuyer : Au moins, je ne saloperai pas ma serviette et les « croutes de sel » maquilleront ce qui reste de traces de merde.
Que, au retour, la machine à laver aura bossé jusqu’à la nuit.
Quelle aventure : C’est tout juste si j’ai pris plaisir à l’apéro après avoir fini de me rincer sous la douche !
Je te vous jure, l’enfoiré qui a voulu m’empoisonner ne l’emportera pas au paradis !
L’année prochaine, si je suis encore de ce monde, ce serait bien de terminer mes estives à mi-septembre, avant que l’automne ne dégrade le climat.
Oui, parce que plus tard, c’est le mois du vent : Il y avait même un festival du vent organisé à Calvi, il y a quelques années, avant que ça ne dégénère en « rave-party » non-stop avec ses dérives telles qu’il a fallu y mettre, provisoirement, un terme définitif.
Et lui se lève avec une réelle brume de chaleur qui fait des couleurs jaune-orangées magnifique à la macula.
Les photos, ça ne donne rien.
Il va faire beau et malgré tout, les nuits restent fraîches, pas comme l’année de la canicule qui avait tué quantité de vieux où il était impossible de dormir la nuit.
Si j’avais des sous, j’investirais dans l’industrie de la climatisation et les pompes à chaleur réversibles : Plus ça va aller et plus le climat ira en se détraquant, paraît-il.
Je n’en suis pas certain : Il aura fallu attendre début septembre pour voir disparaître le dernier névé sur le Monte Cinto, ce qui est tard.
Un incontournable de la région qui attire quantité de cinglés qui se payent des paliers de décompression durant des plombes et t’interdisent de prendre l’avion durant les 24 heures qui suivent…
Normalement, on se retrouve au café face au soleil : Une joie simple et qui fait du bien au moral.
J’adore.
Le B17 « ricain » venu « libérer » l’Europe depuis les profondeurs des states… Rebaptisé « la forteresse volante » : Il y avait des mitrailleurs partout, devant derrière, dessus, dessous et sur les côtés. En plus le quadrimoteur emportait un gros chargement de bombes.
Le pilote, à bord de son engin bien amoché par la DCA et la chasse nazi au-dessus de la « Ritalie », avait réussi à rejoindre la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » avec l’idée d’atterrir en urgence à Santa Catalina. Il aura été obligé de faire un amerrissage avant d’y parvenir et aura ainsi sauvé son équipage encore valide.
La folie humaine n’aura décidément pas de limite.
Certes, sur la plage fréquentée, à la grande joie de ma « Nichée », les déferlantes se succèdent les unes derrière les autres. De plus, la mer reste chaude, mais la température de l’air fléchit.
Curieux phénomène : En début de saison, les jours sont longs, le soleil se lève tôt et se couche tard, à l’inverse de la fin de saison.
Il fait vite très chaud en début de saison alors que sur la fin, c’est nettement plus modéré.
Mais la mer est fraîche en début de saison et plus chaude en fin de mois d’août…
Bref, ce jour-là, après la plongée de ma « Nichée » sur le spot du B17 situé au pied de la citadelle calvaise, on décampe un peu plus tôt et on en profite pour faire un grand tour des points de vue remarquables.
Envolée de reproches colériques effarouchés et paniqués de ma « Nichée » : « Papa on ne tient pas son volant quand on conduit ! »
J’éclate de rire…
Les raccourcis de la pensée qui font confondre divers objets dans la précipitation.
Elle aurait dû dire « on ne téléphone pas quand on est au volant ! »
Bref, je suis obligé de m’arrêter pour répondre à ma « petite-sœur » : on est sur le parking du Mata-Hari face à la citadelle de Calvi, le caboulot censé avoir appartenu à Muriel Robin (croisée par ailleurs).
En Grèce, le temps se dégrade également. Sa « nichée » va bien. Une partie est encore à Rhodes, l’autre redoute le lundi à venir de la rentrée et somatise : Elle aura à tenir la boutique de ses patrons en solitaire durant huit jours et se demande quelles konneries on va pouvoir lui reprocher.
Et puis la cheffe prolonge ses vacances pour cause de « Conard-virus » dont elle est atteinte et la prochaine réunion en province devra être exécutée également en solo…
Que ça l’angoisse.
Il faut bien que jeunesse apprenne, n’est-ce pas ?
Qu’elle me dit qu’on ne les entend pas arriver au ras-de-l’eau, mais quand ils passent et dépassent, c’est un boucan infernal de réacteurs en surchauffe !
Je veux bien la croire, puisque c’est le principe de la frappe surprise.
Qui ne surprend plus personne depuis l’avènement du radar de veille aérien…
Mais comme la Terre est ronde, il peut rester des zones inaccessibles, sauf quand le radar est volant à plusieurs kilomètres au-dessus du sol.
Bref, tout va bien, sauf qu’elle aussi a du vent fort venant du Nord : Sa plage est pourtant déserte, mais elle n’y va plus à cause du sable qui vole en tous sens avec violence.
Mon problème de la journée, justement : On en conclut que le dérèglement climatique est bien une réalité, car nous avons eu l’un l’autre notre Refrescada di la Santa Maria avec 8 jours de retard !
Un scandale bien loin des préoccupations gouvernementales du moment.
Après le « qui vous savez » et son corollaire, le « qui vous devez ignorer », il y a toujours le « quoi » que vous ne devez pas savoir !
Et on est décidément en plein dedans, vous maquillant cette réalité avec les habituelles gesticulations « politiques » et notamment la crise afghane.
Pour faire bon poids, je suppose, et vous laisser croire que les « priorités » ne sont pas celles que vous croyez, alors que tous ne pensent qu’aux scrutins à venir en première intention… et dès avant le café matinal.
Que ça dégouline jusque dans le quotidien local : Il y est dit que « Jupiter » reviendra en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », mais en laissant la question ouverte quant à savoir s’il viendra en qualité de candidat ou de Président…
En attendant, les « autorités » passent la brosse à reluire sur les élus locaux - des autonomistes - à qui elles trouvent désormais toutes les qualités du monde !
Ils sont vraiment très drôles.
Dernier jour : Plage d’Aregno, une mer d’huile. Un peu fraîche.
Déjeuner au Maruso. Impeccable.
Je recommande toujours le cocktail-maison : La fameuse recette des infirmières en congrès…
Plage l’après-midi : Le vent et les vagues se sont mis au Nord. Plage déserte.
Et puis, « ils » viennent tous s’installer autour de nous alors que la langue de sable fait des kilomètres de long sur au moins une centaine de mètres de large.
Le pouvoir « attractif » de mon charme « méditerranéo-slave », je présume.
Que je ne peux même pas faire la sieste !
Un scandale récurrent.
D’où un départ un peu précipité pour une douche et enfin boucler les bagages : Deux sacs à dos, je ramène le reste.
Au contrôle, le flic de la PAF remarque l’absence de trousse de toilette… Même pas une brosse à dent ! Oubliées !
Et je rentre avec la promesse d’agiter un drap pour saluer au passage de l’avion.
C’est le dernier vol du soir, obligeant la navette de Marseille à faire le tour et atterrir par la piste 36, parce qu’elle arrive juste après le décollage de l’avion de Roissy.
Résultat des courses, même bien placée, ma « Nichée » n’aura rien vu de mon drap agité sur la terrasse !
Tant pis…
Il y a un orage dans la nuit au-dessus du Cap Corse et Jupiter me semble perdre du terrain sur Saturne. Le ciel est magnifique alors qu’il aura été bouché sur les montagnes toute la journée : On a même entendu le roulement du tonnerre, participant ainsi à ma sieste loupée.
Mais pas une goutte d’eau sur la Balagne, comme souvent.
Le lendemain matin, le ciel est de nouveau éclatant. Le lever du soleil est tardif.
En revanche, le frigidaire dégivre tout seul : Ma bouteille de Cointreau en est presque tiède.
Grosse frayeur : Et s’il tombait en panne ?
Bref, je mange ce qui est en train de décongeler : Gros score de glycémie le lendemain matin mais petite tension. Car le chaton n’aura pas arrêté de dégueuler toute la nuit : Il n’est pas vraiment fait pour la vie si le moindre orage le stresse à ce point-là !
Sur la côte, les nuées ont tendance à déborder jusqu’à rafraîchir air et eau. J’en profite pour refaire la balade de la pointe di Spanu et sa tour génoise bien entretenue celle-là, alors que l’autre, celle qui est carrée, tombe en ruine.
La vue est sublime : On voit jusqu’au bout du Cap Corse, un peu sous les nuages toutefois.
Je reste étonné par plusieurs choses : D’abord les plantes grasses qui jonchent le sol sont rouge vermillon. C’est sublime.
Ensuite, le chemin par lequel on accède en passant par San-Ambrogio est défoncé sur plusieurs kilomètres. Un vrai martyr pour les pneus et amortisseurs.
Enfin, un monde fou dans les criques qui se cachent entre les rochers chaotiques sculptés par les intempéries : C’était donc là qu’ils se planquaient !
C’est superbe, c’est vrai, mais quel intérêt d’aller se planter là, à touche-touche avec la populace qui s’agglutine bêtement alors qu’il y a tant de plages splendides, juste pour patauger dans de l’eau salée ?
Et au matin, mon téléphone ne veut plus charger…
C’est agaçant ces bidules qui se sont rendus indispensables sans même savoir faire la vaisselle qui, soit pètent leur écran, soit refuse de faire le plein de la batterie pour cause de poussière incongrue dans le kul qu’ils ont si petit qu’on ne voit rien pour dépanner…
Le sable, ça n’aime vraiment pas et justement, le sable ça s’infiltre partout. Pas très doué, les ingénieurs télécom.
Bref, tournée chez le vétérinaire du bled qui garde la bestiole vomissante en pension quelques jours pour la retaper, parce que son taux de créatinine atteint des sommets himalayens et que me voilà à envisager une petite séance de plage avec bain de mer sous le soleil.
Le soleil, il y a. Du vent aussi.
Et c’est alors que je lâche une caisse-fleurie qui me coince le sphincter : Si je bouge, je fais dans mon froc !
Les effets d’un empoisonnement alimentaire, probablement le veau aux olives de la veille - qui était pourtant délicieux - où quelqu’un aura voulu hériter plus vite que prévu jusque-là…
Je te vous jure, quelle situation embarrassante !
Escagassante, peut-on rajouter.
Je peux faire un pas, mais c’est limite. Je me fige pour faire baisser la pression intérieure. Et je fais un second pas…
Changement de plan : Je ne vais jamais arriver jusqu’à la bouée des 300 mètres, je décide donc de m’orienter vers la voie ferrée et ses bosquets.
Déjà copieusement maculés des mêmes traces d’étron posées par d’autres victimes du même phénomène.
Tu penses, à peine le temps de montrer mes fesses au soleil et au vent, je me vide en plusieurs saccades sauvages et incontrôlables.
Si la Micheline passe à ce moment-là, ils vont en avoir pour leur argent !
Au passage, c’est tellement dégueulasse que j’abandonne mon short dans la malle de la chignole après en avoir vidé les poches et je file avec un paréo vers la flotte pour lessiver à l’eau de mer mon maillot de bain.
Heureusement, la plage est déserte, parce que de la merde, j’en ai partout, même sur les jambes.
L’eau avait encore fraîchi, mais jamais je ne suis rentré aussi vite malgré les déferlantes qui vous giflent à l’improviste.
Dans la précipitation, j’ai oublié mon bouquin, et une fois « à peu près » nettoyé, je rentre sur la plage pour me sécher au vent et au soleil, sans m’essuyer : Au moins, je ne saloperai pas ma serviette et les « croutes de sel » maquilleront ce qui reste de traces de merde.
Que, au retour, la machine à laver aura bossé jusqu’à la nuit.
Quelle aventure : C’est tout juste si j’ai pris plaisir à l’apéro après avoir fini de me rincer sous la douche !
Je te vous jure, l’enfoiré qui a voulu m’empoisonner ne l’emportera pas au paradis !
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